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Akaji Maro

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Akaji Maro
Description de l'image Silhouette_homme.jpg.
Naissance (81 ans)
Préfecture de Nara
Nationalité Drapeau du Japon Japon
Profession Acteur
Danseur
Chorégraphe
Directeur de théâtre
Films notables Kill Bill
Mélodie tzigane (en)

Akaji Maro (麿 赤兒, Maro Akaji?, né le dans la préfecture de Nara) est un metteur en scène, directeur de théâtre[réf. nécessaire], chorégraphe, danseur de butō et acteur japonais. Il est le fondateur de la compagnie de danse Dairakudakan[1].

Biographie

Son fils aîné, Tatsushi Ōmori, est réalisateur. Son fils cadet est l'acteur Nao Ōmori.

Akaji Maro étudie les arts du théâtre à l'université de Tokyo. En 1964, il fonde avec Jūrō Kara la troupe de théâtre Jōkyō-Gekijō[2].

Danse

Pendant trois ans, il est initié au mouvement post-atomique[3] de danse des ténèbres blanches[n 1] butō par Tatsumi Hijikata[4].

En 1972, il crée la compagnie de danse Dairakudakan 「大駱駝艦」 (ja) : le grand (大) vaisseau (艦) du chameau (駱駝)[5],[1],[3],[6].

« La honte de présenter les choses sérieusement constitue ce qui me fonde. Bien sûr, je danse sérieusement, mais une partie de moi-même a envie de me moquer de moi-même. »

— Akaji Maro, Danser Canal Historique[4]

Cinéma

En 1980, Akaji Maro joue dans le film Mélodie tzigane (en) de Seijun Suzuki[7]. Ce premier film de la trilogie Teishô remporte les prix du meilleur film et du meilleur réalisateur aux Nippon Akademī-shō[8].

Quentin Tarantino connaît le cinéma de genre Yakuza eiga que réalisait Seijun Suzuki dans les années 1960. Dans LA Weekly, John Powers établit qu'il y a, dans Kill Bill, une référence au film Tokyo Drifter (en) de Seijun Suzuki[9] : le podium de verre du nightclub House of Blue LeavesBeatrix Kiddo combat le gang Crazy 88.

En 2003, Quentin Tarantino engage Akaji Maro dans Kill Bill[5] pour interpréter le Boss Ozawah[n 2] en discussion animée avec le Boss Tanaka autour de la table du conseil du clan Yakusa présidé par O-Ren Ishii, elle-même à la tête du gang Crazy 88.

En août 2015, l'acteur et le danseur de butō Akaji Maro rejoint le danseur étoile Jérémie Bélingard à l'Opéra Garnier sur le tournage du court-métrage En moi de la réalisatrice Laetitia Casta[11].

Chorégraphies

Filmographie

Longs métrages

Courts métrages

Télévision

Récompenses et nominations

  • 2013 : Grand Prix lors de la 7e édition du Forum de la danse japonaise (JaDaFo) pour Hayasasurahime avec Akira Kasai (en)[13]

Notes et références

Notes

  1. « Le titre du dernier tableau – « Les ténèbres blanches » – est une image que j’aime bien et que j’utilise souvent dans mes spectacles[4]. »
  2. « Boss Ozawah: 'Outrageous! Tanaka, it is you who insults this council!'[10]. »

Références

  1. a b et c « Dairakudakan à Paris », sur Danser Canal Historique, (consulté le )
  2. (en) « Maro Akaji's representative butoh work Kaiin no Uma performance in South Korea », sur Performing Arts Network Japan Foundation, (consulté le )
  3. a et b « Leçon de provoc avec un chic maître nippon, Akaji Maro », sur Arte Tracks, (consulté le )
  4. a b c et d Aya Soejma, « Entretien avec Akaji Maro », sur Danser Canal Historique, (consulté le )
  5. a b et c Armelle Héliot, « Dairakudakan : l'emprise des signes », sur Le Figaro, (consulté le ) : « Symphonie M. ,une plongée dans des zones obscures jusqu'à la blancheur d'un cri. (...) Et puis, dans la blancheur immaculée d'une boîte, le danseur pousse un cri et ce cri est celui d'un bébé. Comme si mourir était remonter jusqu'à ce moment là d'un premier cri. »
  6. (ja) « Biographie d'Akaji Maro », sur Dairakudakan (consulté le )
  7. « Mélodie tzigane de Seijun Suzuki. Danse de mort. », sur Les Nuits du Chasseur de Films.com, (consulté le )
  8. (ja) « Palmarès de la 4e édition », sur Nippon Akademī-shō, (consulté le ) : « 最優秀 作品 賞 「ツィゴイネルワイゼン」(Meilleur film Zigeunerweisen (en)). 最優秀 賞 鈴木清順「ツィゴイネルワイゼン」(Meilleur réalisateur Seijun Suzuki pour Mélodie tzigane) »
  9. (en) John Powers, « Once Upon a Time in the East », sur LA Weekly, (consulté le ) : « Explaining Tarantino’s every intention — he’s a man who wants to be understood — it makes a nerdish point of telling us that the glass nightclub floor at the House of Blue Leaves comes from Seijun Suzuki’s hallucinatory 1965 gangster pic Tokyo Drifter »
  10. (en) Quentin Tarantino, « Kill Bill: Vol. 1 : Quotes », sur IMDb, (consulté le )
  11. « Séances spéciales - Clôture : EN MOI », sur Semaine de la Critique au festival de Cannes, (consulté le )
  12. « Maro Akaji, Ikkô Tamura : Dairakudakan », sur Paris-Art, (consulté le )
  13. a et b (en) « Akira Kasai and Akaji Maro win 7th JaDaFo Dance Award », sur Performing Arts Network Japan Foundation, (consulté le )
  14. « Akaji Maro Montpellier Danse. Virus », sur Paris-Art, (consulté le )
  15. Agnès Izrine, « Crazy Camel de Dairakudakan à Montpellier Danse », sur Danser Canal Historique, (consulté le )
  16. Agnès Izrine, « Dairakudakan : Symphonie M », sur Danser Canal Historique, (consulté le )
  17. Jean Marie Gourreau, « Dairakudakan / Akaji Maro / Symphonie M / Un spectaculaire spectacle », sur CritiPhotoDanse, (consulté le )
  18. Jean Marie Gourreau, « Akaji Maro / La planète des insectes / Menaces sur notre planète », sur CritiPhotoDanse, (consulté le )
  19. Rosita Boisseau, « Akaji Maro pique de strass le butô », sur Le Monde Inscription nécessaire, (consulté le )

Liens externes