Homme de Boskop
L'Homme de Boskop est une variation d'homo sapiens considérée dès sa découverte au début du XXe siècle comme un type unique d'hominidé. Il est estimé qu'il vivait dans le Sud de l'Afrique entre 30,000 et 10,000 ans avant JC.
Découverte
La plupart des théories concernant l'Homme du Boskop se basent sur le premier squelette attesté du Boskop découvert en 1913 par deux fermiers Afrikaner. Ces derniers offrirent le squelette à Frederick William FitzSimons pour sa mise en examen. Par la suite, des squelettes similaires ont été découverts par des paléontologues comme Robert Broom, William Pycraft et Raymond Dart.
Recherche
En avril 2008, les neuroscientifiques Gary Lynch et Richard Granger publièrent un livre sur l'intelligence humaine nommé Big Brain: The Origins and Future of Human Intelligence, et dans lequel l'exemple du Boskop joue un rôle proéminent. Les auteurs en conclurent que le crâne d'un Boskop aurait été 30 pourcents plus grand que celui d'un humain moderne, leur conférant un plus grand cerveau antérieur, ce qui indiquerait un QI relativement élevé.
Critiques
Le terme d'"Homme de Boskop" n'est plus d'actualité selon les anthropologues, et les caractéristiques supposées inhabituelles de ce type d'hominidé sont actuellement considérées comme relevant d'une mauvaise interprétation.[1],[2] L'Homme de Boskop n'était pas une espèce mais plutôt une variation de l'Homme moderne.[1]