Frédéric Lagrange
Frédéric Lagrange | |
Fonctions | |
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République française Représentant du Gers à l'Assemblée législative | |
– (2 ans, 4 mois et 24 jours) |
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Empire français Député du Gers au Corps législatif | |
– (18 ans, 6 mois et 6 jours) |
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Élection | 29 février 1852 |
Réélection | 21 juin 1857 31 mai 1863 23 mai 1869 |
Biographie | |
Nom de naissance | Frédéric Joseph Barthélémy Lagrange |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Dangu (Eure) |
Date de décès | (à 68 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | France |
Parti politique | Candidat officiel |
Père | Joseph, comte Lagrange (1763-1836) |
Mère | Marie de Talhouët-Bonamour (1786-1849) |
Conjoint | 1° Hortense Honnorez († 1841) 2° Emilie de Riquet de Caraman-Chimay (1832-1851) |
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Frédéric Joseph Barthélémy, 2e comte (« de ») Lagrange (° - Dangu - † - Paris), est un homme politique français du XIXe siècle. Il fut député du Gers puis sénateur du Second Empire.
Biographie
Fils du comte Joseph Lagrange, gendre de Joseph de Riquet de Caraman (1808-1886) prince de Chimay (propriétaire de la vénerie de Saint-Joseph, Gers), fut élu[1] représentant du Gers à l'Assemblée législative, le 8 juillet 1849, en remplacement de M. Lacave-Laplagne, décédé, contre M. Pégot-Ogier[2], ancien représentant, M. Alem-Rousseau[3], et M. David[4], ancien représentant. Il vota avec la majorité et soutint la politique du prince-président.
En 1851, il était domicilié à Paris, 15, avenue d'Antin.
Après le coup d'État du 2 décembre 1851, il fit partie de la commission consultative instituée par Louis-Napoléon Bonaparte. Entièrement rallié à l'Empire, il fut successivement élu comme candidat officiel, député au Corps législatif dans la 2e circonscription du Gers :
- le 29 février 1852[5], contre M. Jouret[6], ancien représentant ;
- le 22 juin 1857[7], contre M. Gounon[8] ;
- le 1er juin 1863[9], contre M. de Saint-Gresse[10] ;
- le 24 mai 1869[11], contre M. Alcée Durrieux[12], avocat à Paris.
Officier de la Légion d'honneur du 4 août 1865, membre du comité central du plébiciste en 1870, il fut nommé sénateur du Second Empire par décret impérial du 27 juillet, décret dont les événements empêchèrent la promulgation.
Rendu à la vie privée par la « révolution » du 4 septembre 1870, et fidèle à ses convictions politiques, il se présenta comme candidat bonapartiste aux élections du 20 février 1876, et il échoua[13] dans l'arrondissement de Lectoure contre l'élu républicain, M. Descamps[14], et M. de Galard[15].
Candidat du gouvernement après la dissolution de la Chambre par le « cabinet du 16 mai », il échoua de nouveau, le 14 octobre 1877[16], contre le député sortant réélu, M. Descamps[17].
Le comte Lagrange avait épousé en premières noces Hortense Honnorez († 1841), puis, le 15 juin 1850 en la paroisse Sainte-Clotilde de Paris, Emilie de Riquet de Caraman Chimay (1832-1851), sans postérité.
Propriétaire en sport hippique
M. de Lagrange s'était acquis une notoriété particulière par son écurie de courses et par les victoires de deux de ses chevaux, Fille de l'air et Gladiateur, au Derby d'Epsom et au Grand-Prix de Paris.
Après s'être associé au baron Nivière, Frédéric de Lagrange divisa ses forces en deux ; une écurie en Angleterre, sous la direction de Tom Jennings Sr. et une écurie en France sous la direction de Henry Jennings.
En 1855 Monarque gagne sous les couleurs d'Alexandre Aumont, le Prix du Jockey Club. Un an plus tard, en 1856, Frédéric de Lagrange achète Monarque et en fait un reproducteur de premier ordre. Le succès vint avec Fille de l'Air dans les Oaks d'Epsom (1864) puis Gladiateur en 1865 dans le Derby d'Epsom et le Grand Prix de Paris.
Ce grand éleveur a doté la France de nombreux étalons dont la quasiètotalité descendent de Monarque.
La livrée de son écurie était casaque bleue, manches et toque rouges.
En 1870, il vendit son écurie et une partie de son stud de Dangu, ne conservant que Monarque et un lot de belles poulinières. Monarque mourut à Dangu, où on lui éleva un tombeau dans le parc du château.
Le comte avait hérité de Dangu, Neaufles-sur-Risle, Courcelles-lès-Gisors avec ses sœurs.
Annexes
Bibliographie
- « Lagrange (Frédéric-Joseph-Barthélémy, comte de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;
Notes et références
- Par 23 703 voix (41 474 votants, 96 572 inscrits).
- 13 897 voix.
- 2 286 voix.
- 1 512 voix.
- Par 20 029 voix (20 942 votants, 31 166 inscrits).
- 462 voix.
- Par 17 647 voix (20 551 votants, 29 972 inscrits)
- 2 766 voix.
- Par 17 895 voix (21 520 votants, 30 008 inscrits).
- 3 542 voix.
- Par 15 919 voix (24 072 votants, 30 613 inscrits)
- 8 011 voix.
- Avec 5 424 voix
- 6 465
- 562 voix.
- Avec 6 486 voix.
- 6 580 voix.
Voir aussi
Articles connexes
- Assemblée nationale législative (Deuxième République) ;
- Corps législatif (Second Empire) ;
- Sénateur (France) ;
- Sénat (Second Empire) ;
- Liste des propriétaires et éleveurs de sport hippique ;
Liens externes
- « Frédéric Lagrange », sur roglo.eu (consulté le ) ;