« Givrezac » : différence entre les versions
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→Logis de Chepenaise : *Histoire*/*Généalogie des propriétaires* |
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=== Logis de Chepenaise === |
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Dès 1654, Adam Moré Sieur de la Thibauderie, marchand de la ville de Pons et son épouse Anne Dumorisson possèdent cette propriété, à l'origine une simple métairie. Le couple eut sept enfants dont Claude Moré, Sieur de Planjoly et de Bordelande, époux en 1665 de Léa Robert, qui transforme Cherpenaise en un logis fort agréable. Ardent calviniste, il fit sculpter en 1694 au-dessus de la porte de son logis les tables de la loi, soit neuf années après la révocation de l'Edit de Nantes (Ce décalogue en pierre exceptionnel a été déplacé au milieu du XIXe siècle et se trouve actuellement dans le temple de Jarnac/Charente). Cette propriété se transmit ensuite par héritage à Pierre Moré, Sieur de Cherpenaise époux en 1705 de Marguerite Faure, puis à son fils aîné autre Pierre Moré Sieur de Cherpenaise bourgeois, époux vers 1730 d'Anne Serizier. Peu avant sa mort en 1755, il demande expressément dans son testament à son épouse d'être inhumé en sa propriété avec ses aïeux. Il lègue alors Cherpenaise à sa fille aînée Anne Moré, épouse en 1756 de Marc Antoine Martin Descombes capitaine de navire et bourgeois d'Arvert. Ce bien passe ensuite à leur fille Marianne Martin Descombes, épouse en 1784 de Gédéon Louis Godet négociant à Marennes, puis à Henri Gédéon Godet propriétaire, époux en 1819 de Marie Charlotte Gabiou d’Arvert et enfin Jacques Henri Godet docteur en médecine, époux en 1870 de Nelly Sophie Dusser. Ils meurent tous deux à Cherpenaise respectivement le 22 juin 1896 et le 13 mars 1888. La propriété resta donc au sein de la même famille calviniste durant au moins 250 ans.<ref>Généalogie et archives personnelles, Olivier Drault</ref> |
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En 1752, la manoir appartient à Pierre Moré, seigneur de Cherpenaise. Il est ensuite vendu au comte de Saint-Léger. À la fin du {{s-|XIX|e}}, M. Godet, un médecin en est le propriétaire. L'accès à la propriété se fait par un porche charentais à portes cochère et piétonne. Les dépendances du logis sont construites autour d'une grande cour carrée. |
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La fuie, ou pigeonnier, du logis de Cherpenaise est construite sur quatre arcades en plein cintre avec fenêtres à frontons semi-arrondis. La toiture à quatre pans est recouverte de tuiles plates. |
L'accès à la propriété se fait par un porche charentais à portes cochère et piétonne. Les dépendances du logis sont construites autour d'une grande cour carrée.La fuie, ou pigeonnier, du logis de Cherpenaise est construite sur quatre arcades en plein cintre avec fenêtres à frontons semi-arrondis. La toiture à quatre pans est recouverte de tuiles plates. |
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Version du 6 novembre 2013 à 11:26
Givrezac | |||||
L'église Saint-Blaise de Givrezac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Jonzac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute-Saintonge | ||||
Maire Mandat |
Claude Boisselet 2008-2014 |
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Code postal | 17260 | ||||
Code commune | 17178 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Givrezacais | ||||
Population municipale |
70 hab. (2014) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 32′ 35″ nord, 0° 37′ 44″ ouest | ||||
Altitude | Min. 37 m Max. 44 m |
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Superficie | 2,70 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Saint-Genis-de-Saintonge | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
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Givrezac est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.
Ses habitants sont appelés les Givrezacais et les Givrezacaises[1].
Géographie
Localisation et accès
La petite commune de Givrezac se situe dans le canton de Saint-Genis-de-Saintonge.
Communes limitrophes
Histoire
- Vers le milieu du XVe siècle, la seigneurie de Jonzac est la possession de Geoffroy Gombaud en la châtellenie de Cozes. Ce dernier est issu par filiation d'une des plus anciennes familles de Saintonge. Dans la seconde moitié du XVe siècle apparaît le nom d'Izabeau de Maugésir. Ce dernier attribue une rente de 15 sols tournois à l'Hôpital Neuf de Pons, puis une de 10 sols tournois aux frères prescheurs de Pons. En 1522, Marguerite Gombaud vend ses fiefs, terres et seigneurie de Givrezac à Guillaume de Balode. La famille de Gombaud s'éteint au XVIIe siècle. Givrezac est l'une des plus petites communes de Saintonge.
Administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[3],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 70 habitants, en évolution de −7,89 % par rapport à 2009 (Charente-Maritime : +3,32 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Lieux et monuments
L’église Saint-Blaise
Le petit portail de l'église semble être antérieur au XIIe siècle. Un pignon campanile à deux baies s'élève sur le milieu de la toiture. L'extérieur de l'abside, demi-circulaire, est particulièrement intéressant. En effet, les cintres de fenêtres monolithes, et les ouvertures sont séparées par des colonnes terminées par des chapiteaux bien ouvragés. Des modillons représentent des musiciens, acrobates, oiseaux, poissons et têtes d'animaux. La base de la nef est occupée par un "banc des pauvres" en pierre. Classée Monument Historique depuis 1910.
Logis de Chepenaise
Dès 1654, Adam Moré Sieur de la Thibauderie, marchand de la ville de Pons et son épouse Anne Dumorisson possèdent cette propriété, à l'origine une simple métairie. Le couple eut sept enfants dont Claude Moré, Sieur de Planjoly et de Bordelande, époux en 1665 de Léa Robert, qui transforme Cherpenaise en un logis fort agréable. Ardent calviniste, il fit sculpter en 1694 au-dessus de la porte de son logis les tables de la loi, soit neuf années après la révocation de l'Edit de Nantes (Ce décalogue en pierre exceptionnel a été déplacé au milieu du XIXe siècle et se trouve actuellement dans le temple de Jarnac/Charente). Cette propriété se transmit ensuite par héritage à Pierre Moré, Sieur de Cherpenaise époux en 1705 de Marguerite Faure, puis à son fils aîné autre Pierre Moré Sieur de Cherpenaise bourgeois, époux vers 1730 d'Anne Serizier. Peu avant sa mort en 1755, il demande expressément dans son testament à son épouse d'être inhumé en sa propriété avec ses aïeux. Il lègue alors Cherpenaise à sa fille aînée Anne Moré, épouse en 1756 de Marc Antoine Martin Descombes capitaine de navire et bourgeois d'Arvert. Ce bien passe ensuite à leur fille Marianne Martin Descombes, épouse en 1784 de Gédéon Louis Godet négociant à Marennes, puis à Henri Gédéon Godet propriétaire, époux en 1819 de Marie Charlotte Gabiou d’Arvert et enfin Jacques Henri Godet docteur en médecine, époux en 1870 de Nelly Sophie Dusser. Ils meurent tous deux à Cherpenaise respectivement le 22 juin 1896 et le 13 mars 1888. La propriété resta donc au sein de la même famille calviniste durant au moins 250 ans.[6]
L'accès à la propriété se fait par un porche charentais à portes cochère et piétonne. Les dépendances du logis sont construites autour d'une grande cour carrée.La fuie, ou pigeonnier, du logis de Cherpenaise est construite sur quatre arcades en plein cintre avec fenêtres à frontons semi-arrondis. La toiture à quatre pans est recouverte de tuiles plates.
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Généalogie et archives personnelles, Olivier Drault
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de Charente-Maritime, édition Flohic.