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Ce domaine, situé au Sud-Ouest de la commune, était depuis le XIIe siècle un [[prieuré]] bénédictin fondé par l'[[Abbaye Saint-Aubin d'Angers]]. Vendu nationalement en 1791, le château actuel fut construit dans la 1ère moitié du XIXe siècle et fut la propriété de la famille de [[Lamoricière]] puis des familles [[De Castries]] et De Dampierre jusqu'aux années 1930. Le domaine et son château devinrent par la suite un Centre de convalescence de la [[Sécurité Sociale]] à partir de 1940. Il a été cédé à l'UGECAM en 2001 qui a prolongé sa vocation de maison de soins. |
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Version du 20 mai 2013 à 17:25
Le Louroux-Béconnais | |||||
La Mairie et le monument aux Morts des deux guerres | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Angers | ||||
Intercommunalité | C. C. Ouest-Anjou | ||||
Maire Mandat |
Michel Bourcier 2008-2014 |
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Code postal | 49370 | ||||
Code commune | 49183 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lorétain, Lorétaine | ||||
Population municipale |
3 082 hab. (2014) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 31′ 21″ nord, 0° 53′ 06″ ouest | ||||
Altitude | 82 m Min. 27 m Max. 91 m |
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Superficie | 65,57 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Louroux-Béconnais (Chef-lieu) | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site du Louroux-Béconnais | ||||
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Le Louroux-Béconnais est une commune française, située dans le Haut-Anjou du département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.
Géographie
Commune angevine du Segréen, Le Louroux-Béconnais se situe à 25 km d'Angers à l'ouest et à 19 km de Segré au sud-est[1], sur les routes D963, Candé - Bécon les Granits, D51, Vern d'Anjou - Villemoisan, et D101, La Cornuaille - La Pouëze[2].
C'est l'une des communes les plus étendues du département, d'une altitude moyenne de 75 mètres, sur les schistes du Massif Armoricain. L'agriculture fut longtemps l'activité principale oscillant entre l'élevage (bovins, volailles, moutons, porcs...) et les cultures. Le secteur tertiaire emploie maintenant l'essentiel de la population, avec une bonne proportion d'actifs travaillant sur Angers.
Le bourg du Louroux-Béconnais est installé sur un coteau comme beaucoup de villages des alentours et domine une vaste plaine bocagère. Chef-lieu de canton, sa population se développe depuis une dizaine d'années avec la construction progressive de plusieurs lotissements sur les quatre points cardinaux du village historique, n'étant distant d'Angers que de 30 kilomètres, le Louroux-Béconnais s'intègre maintenant dans la couronne périurbaine de la capitale de l'Anjou. La commune et le bourg sont traversés par la départementale 963, reliant Angers à Châteaubriant et plus connue sous le vocable de Voie de la Liberté empruntée par les Américains du Général Patton en juillet 1944.
Hydrographie
Le Vernou est un cours d'eau qui rejoint l'étang de la Clémencière à l'étang de Piard, puis le ruisseau se jette dans l'Auxence.
Topographie, géologie et relief
La commune se situe sur l'unité paysagère du Plateau du Segréen[3]. Sur son territoire, s'étend deux zones ZNIEFF de type II, c'est-à-dire un grand ensemble naturel riche et peu modifié, offrant des potentialités biologiques importantes : Le Bois de la Glanais et des Loges (ZNIEFF 520016240) principalement sur la commune du Louroux-Béconnais : on y trouve des chênes pédonculés et chênes sessiles dans des landes sèches évoluant vers des faciès à bouleau et charme. Les plantations de conifères occupent une partie du massif[4].
Histoire
Saint Noël Pinot fut curé du Louroux-Béconnais de 1788 à 1794. C'est un prêtre réfractaire qui fut arrêté dans la ferme de la Milandrie au sud du bourg puis guillotiné à Angers dans ses habits de messe. Canonisé par le pape Jean-Paul II, il est vénéré au Louroux et l'église porte son nom ainsi que la rue du centre-bourg qui la borde et qui bordait il y a quelques années encore, son presbytère.
Administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 3 082 habitants, en augmentation de 9,88 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,9 %, 15 à 29 ans = 16,7 %, 30 à 44 ans = 22,4 %, 45 à 59 ans = 17,3 %, plus de 60 ans = 18,7 %) ;
- 50,5 % de femmes (0 à 14 ans = 22,5 %, 15 à 29 ans = 15,8 %, 30 à 44 ans = 21,8 %, 45 à 59 ans = 17,5 %, plus de 60 ans = 22,4 %).
Économie
Sur 240 établissements présents sur la commune à fin 2010, 40 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 30 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[11].
Lieux et monuments
Ancienne abbaye cistercienne Notre-Dame de Pontron
Cette ancienne abbaye fut aussi le lieu d’épisodes épiques de la Révolution. C’est là que Scepeaux y réunit les autres chefs chouans des districts de l’Ouest pour discuter des clauses du traité de paix signé par les Républicains en avril 1795.
L'abbaye date du XVIIe siècle. L’ermite Clément construisit une chapelle qu’il offrit à l’abbaye cistercienne du Louroux en Vernantes. L’abbaye et ses cloîtres à colonnes, précédés de cours, jardins et étang, furent démolis en 1852. Seuls deux corps de bâtiments parallèles, le moulin à eau et le logis du prieuré, subsistent à l’édifice.
Les grilles de l'abbaye se trouvent actuellement à l'entrée du parc intercommunal de la Burelière situé à la Cornuaille. Abbaye Notre Dame de Pontron 1134 - 2004
Nom Primitif : Pont-Octran ou Pont-Octron.
D’après une ancienne tradition, un certain « Octramus », ex soldat plus ou moins brigand, avait établi son repaire dans la vaste forêt marécageuse de ces lieux. La forêt avait donc ce nom avant la fondation de l’abbaye.
Les 7 châteaux du Louroux-Béconnais
- Le Chillon
Ce domaine, situé au Sud-Ouest de la commune, était depuis le XIIe siècle un prieuré bénédictin fondé par l'Abbaye Saint-Aubin d'Angers. Vendu nationalement en 1791, le château actuel fut construit dans la 1ère moitié du XIXe siècle et fut la propriété de la famille de Lamoricière puis des familles De Castries et De Dampierre jusqu'aux années 1930. Le domaine et son château devinrent par la suite un Centre de convalescence de la Sécurité Sociale à partir de 1940. Il a été cédé à l'UGECAM en 2001 qui a prolongé sa vocation de maison de soins.
- La Mornais
Situé à l'Ouest du bourg, la Mornais était autrefois la propriété des seigneurs de Bescon et de la Picoulaie. Modifié par Jean Boré en 1777, il devient le domaine de la famille Bouvier puis de Valentin Huault-Dupuy, graveur et maire du Louroux-Béconnais, à la fin du XIXe siècle par son mariage avec Melle Bouvier. Château qui est toujours la propriété de la famille Huault-Dupuy.
Personnalités liées à la commune
Noël Pinot
Noël Pinot (1747-1794) est un curé réfractaire de la paroisse du Louroux, s'opposant à la Constitution civile du clergé (1790) et organisant des messes clandestines et nocturnes dans la campagne du Louroux pour ses paroissiens, fidèles. Il est finalement arrêté, après dénonciation, en la ferme de la Milandrie (au Sud de la paroisse) le XXII pluviôse an II (10 février 1794) et guillotiné sur la place du Ralliement à Angers le III ventôse an II (21 février 1794) en habits sacerdotaux comme le dit la légende. Il fut béatifié par le pape Jean-Paul II en 1984 et reconnu comme martyr par la religion catholique. L'église, l'école privée et une rue du Louroux-Béconnais portent son nom. Il est le saint patron de la paroisse.
Christophe Louis Léon Juchault de Lamoricière
Christophe Louis Léon Juchault de Lamoricière[12] (1806-1865) est un général français rendu célèbre pour avoir conquis l'Algérie en 1830 avec le général Thomas-Robert Bugeaud, il participa à l'expédition d'Alger (1830), à la prise de Constantine (1837), à la bataille d'Isly (1844) et à la défaite d'Abd-El-Kader et de sa smala. Après cet épisode colonial qui fit sa renommée, il revint au Louroux dans son château du Chillon puis devint député de la Sarthe (1846), ministre de la Guerre (1848) et vice-président de l'Assemblée législative sous la Seconde République. Exilé en Belgique pour son opposition au coup d'état de Napoléon III en 1851, il revint en France en 1856 et participa en tant que zouave pontifical à la défense des États du Pape en 1860 face à l'unification italienne. Il transforma le domaine du Chillon en construisant les communs, en modifiant le château avec son épouse. Le général de Lamoricière prit une part active dans la reconstruction de l'église du Louroux-Béconnais en la finançant à la fin des années 1850.
François Briau
François Briau (1812-1890) est un entrepreneur de travaux publics (construction de lignes de chemin de fer et de lignes de tramway) et franc-maçon, né le 15 septembre 1812[13].
Valentin Huault-Dupuy
Valentin Huault-Dupuy (1844-1912)[14] est un artiste peintre et graveur qui habitait le château de la Mornais à l'Ouest du bourg du Louroux. Il fut aussi maire du Louroux-Béconnais entre 1884 et 1912. Exploitant une propriété de vins dans les Côteaux du Layon à Faye d'Anjou, il s'adonna une bonne partie de sa vie à son art, la gravure après avoir fait ses preuves en peinture ("La Maine en Reculée" et "Chemin en Anjou"). Il immortalisa de nombreux paysages ramenés de ses nombreux voyages (Constantinople, San Remo, Venise, l'Écosse, la Belgique...) mais aussi issus de ses promenades en Anjou (rues anciennes d'Angers, campagne du Louroux-Béconnais...). Mais ses croquis sur carnet n'étaient qu'une étape, il les transposait ensuite sur une planche de cuivre qu'il gravait avec une pointe d'acier avant de la plonger dans de l'eau-forte. Il présida la Société des Amis des Arts entre 1896 et 1898 qu'il avait déjà co-fondé en 1889. Il fut l'auteur d'une histoire du Louroux-Béconnais (1912). Les œuvres de Valentin Huault-Dupuy ont été rassemblées pour une exposition au Théâtre d'Angers en janvier et février 2005.
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Lion1906, Distances orthodromiques à partir du Louroux-Béconnais (49), consulté le 9 septembre 2012 - Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- IGN et BRGM, Géoportail Le Louroux-Béconnais (49), consulté le 4 septembre 2012
- Département de Maine et Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p. 57 - Données consultables sur WikiAnjou.
- « ZZNIEFF520016240 - BOIS DE LA GLANAIS ET DES LOGES », sur l'inventaire national du patrimoine naturel, édité par le muséum national d’histoire naturelle, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Évolution et structure de la population à Le Louroux-Béconnais en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Insee, Statistiques locales du territoire du Louroux-Béconnais (49), consultées le 20 avril 2013
- Gustave Rameau, Monographie du château du Chillon, 1956
- Jean Pierre Nennig, François Briau Entrepreneur de chemins de fer, collection Archéologie Ferroviaire, JPN Éditions, 2004 (ISBN 978-2-9519898-1-8)
- Sylvain Bertoldi, Chroniques historiques de Vivre à Angers, sur Ville d'Angers - Rubrique De projets en projets, consulté le 19 mai 2013