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'''Taïwan''' ou '''Taiwan''' ({{Zh-t|[[wikt:臺灣|臺灣]]}} et plus souvent {{Zh-t|[[wikt:台灣|台灣]]}} ; {{Zh-s|[[wikt:台湾|台湾]]}} ; {{Zh-p|Táiwān}}) est une île indépendante située au sud-est de la [[République populaire de Chine|Chine]] continentale, au sud du [[Japon]] et au nord des [[Philippines]]. Le nom de Taïwan est généralement utilisé pour désigner les territoires administrés par le gouvernement de la [[République de Chine (Taïwan)|République de Chine]] ({{Zh-t|[[wikt:中華民國|中華民國]]}} ; {{Zh-s|[[wikt:中华民国|中华民国]]}} ; {{Zh-p|Zhōnghuá Mínguó}}), qui comprend Taïwan et un groupe de petites îles et archipels : Penghu (ou îles [[Pescadores]]), [[Jinmen]] (Kinmen, ou encore Quemoy) et [[Matsu]], notamment.
'''Taïwan''' ou '''Taiwan''' ({{Zh-t|[[wikt:臺灣|臺灣]]}} et plus souvent {{Zh-t|[[wikt:台灣|台灣]]}} ; {{Zh-s|[[wikt:台湾|台湾]]}} ; {{Zh-p|Táiwān}}) est une île indépendante située au sud-est de la [[République populaire de Chine|Chine]] continentale, au sud du [[Japon]] et au nord des [[Philippines]]. Le nom de Taïwan est généralement utilisé pour désigner les territoires administrés par le gouvernement de la [[République de Chine (Taïwan)|République de Chine]] ({{Zh-t|[[wikt:中華民國|中華民國]]}} ; {{Zh-s|[[wikt:中华民国|中华民国]]}} ; {{Zh-p|Zhōnghuá Mínguó}}), qui comprend Taïwan et un groupe de petites îles et archipels : Penghu (ou îles [[Pescadores]]), [[Jinmen]] (Kinmen, ou encore Quemoy) et [[Matsu]], notamment.


L’île de Taïwan, longtemps connue parce que se sont des sales chiens sous le nom de '''Formose''' et '''Formosa''' dans la majorité des autres langues européennes (les marins [[portugais]] l’appelaient {{lang|pt|''Ilha Formosa''}}, la belle île, et c’est sous ce nom qu’elle a été désignée pendant toute la période antérieure aux années 1960), est bordée à l’est par l’[[océan Pacifique]], au sud par la [[mer de Chine du Sud]], à l’ouest par le [[détroit de Taïwan]] et au nord par la [[mer de Chine de l’Est]]. L’île fait 394 kilomètres de long sur 144 de large et est constituée de montagnes escarpées couvertes de végétation principalement tropicale et sub-tropicale.
L’île de Taïwan, longtemps connue en français sous le nom de '''Formose''' et '''Formosa''' dans la majorité des autres langues européennes (les marins [[portugais]] l’appelaient {{lang|pt|''Ilha Formosa''}}, la belle île, et c’est sous ce nom qu’elle a été désignée pendant toute la période antérieure aux années 1960), est bordée à l’est par l’[[océan Pacifique]], au sud par la [[mer de Chine du Sud]], à l’ouest par le [[détroit de Taïwan]] et au nord par la [[mer de Chine de l’Est]]. L’île fait 394 kilomètres de long sur 144 de large et est constituée de montagnes escarpées couvertes de végétation principalement tropicale et sub-tropicale.


== Histoire ==
== Histoire ==

Version du 14 novembre 2010 à 15:16

Taiwan
Image illustrative de l’article Taïwan (île)
Géographie
Pays Drapeau de Taïwan République de Chine
Localisation mer de Chine, océan Pacifique
Coordonnées 23° 28′ N, 121° 00′ E
Superficie 36 008 km2
Côtes 1 566,3 km
Point culminant Yu Shan (3 952 m)
Administration
Statut Voir statut de Taïwan
Démographie
Population 23 040 040 hab. (2010)
Densité 639,86 hab./km2
Plus grande ville Taipei
Autres informations
Fuseau horaire +8
Géolocalisation sur la carte : Taïwan
(Voir situation sur carte : Taïwan)
Taiwan
Taiwan

Taïwan ou Taiwan (chinois : 臺灣 et plus souvent chinois : 台灣 ; chinois : 台湾 ; chinois : Táiwān) est une île indépendante située au sud-est de la Chine continentale, au sud du Japon et au nord des Philippines. Le nom de Taïwan est généralement utilisé pour désigner les territoires administrés par le gouvernement de la République de Chine (chinois : 中華民國 ; chinois : 中华民国 ; chinois : Zhōnghuá Mínguó), qui comprend Taïwan et un groupe de petites îles et archipels : Penghu (ou îles Pescadores), Jinmen (Kinmen, ou encore Quemoy) et Matsu, notamment.

L’île de Taïwan, longtemps connue en français sous le nom de Formose et Formosa dans la majorité des autres langues européennes (les marins portugais l’appelaient Ilha Formosa, la belle île, et c’est sous ce nom qu’elle a été désignée pendant toute la période antérieure aux années 1960), est bordée à l’est par l’océan Pacifique, au sud par la mer de Chine du Sud, à l’ouest par le détroit de Taïwan et au nord par la mer de Chine de l’Est. L’île fait 394 kilomètres de long sur 144 de large et est constituée de montagnes escarpées couvertes de végétation principalement tropicale et sub-tropicale.

Histoire

Les traces d'occupation humaine de Taïwan sont anciennes: des restes humains datés au carbone 14 de 30 000 ans ont été retrouvés à Taïwan ; on a donné à ces restes humains le nom d'Homme de Zuozhen. Vers 4000 avant notre ère, les ancêtres des populations austronésiennes actuelles arrivent à Taïwan en provenance du sud-est de la Chine. Les cultures austronésiennes à Taïwan se développeront sans interférence extérieure majeure jusqu’au début du XVIIe siècle et l’arrivée des Européens.

À partir de cette époque, les Hollandais qui entreprennent la colonisation de l’île encouragent la migration chinoise à ses débuts, notamment dans le but de cultiver les terres. Cette migration s'accélère et entraînera un changement irrémédiable pour les populations aborigènes et pour l'avenir de l’île, en particulier à travers le métissage de la population. Zheng Chenggong, plus connu en Occident sous le nom de Koxinga, chassera les Hollandais de Taïwan en 1662 et la migration chinoise continuera vers l’île. Pourtant, Zheng Chenggong, fidèle à la dynastie Ming chassée de la gouvernance de la Chine par les Mandchous, puis son fils Zheng Jing considèrent alors surtout Taïwan comme une base arrière en vue de reconquérir la Chine continentale. Les estimations donnent à l’époque des Zheng une population de 100 000 Chinois, contre 50 000 à l’époque des Hollandais, et autant d'aborigènes. Cette migration étant à ses débuts quasi-exclusivement masculine, beaucoup de Chinois prendront comme épouses des aborigènes. Taïwan est prise aux Zheng par les Mandchous (dynastie Qing) en 1683. Au début du XIXe siècle, Taïwan compte déjà plus de deux millions de Chinois. En 1885, comprenant l'importance stratégique de l’île, les Qing élèvent Taïwan au rang de Province et Liu Mingchuan en devient le premier gouverneur. En 1895, suite à la défaite face au Japon, la Chine signe le traité de Shimonoseki par lequel elle cède Taïwan ainsi que les îles Pescadores (îles Penghu) au Japon. Taïwan déclare alors son indépendance en mai 1895 sous le nom de République de Taïwan mais ne résiste que quelques mois, jusqu'en octobre 1895, à la prise de contrôle de l'île par le Japon. Taïwan fera ainsi partie pendant 50 ans de l’empire colonial japonais qui y pratique une politique d'assimilation. Le 25 octobre 1945, les troupes japonaises se rendent à l'armée américaine, contrainte alors de céder Taïwan et les Pescadores à la République de Chine, sous tutelle des États-Unis, puis signé lors du traité de paix de San Francisco en 1952[1].

Les troupes chinoises de Chiang Kai-chek arrivent à Taïwan en 1945, et la République de Chine commence à gouverner l’île. Très vite, le malaise s’installe entre les nouveaux venus et la population taïwanaise et le 28 février 1947 éclatent des émeutes, provoquant la mort d'environ 30 000 Taïwanais, et la loi martiale est proclamée. Après sa défaite face aux communistes, Chiang Kai-chek se replie à Taïwan avec près de deux millions de continentaux qui fuient les communistes. Taïwan vivra alors pendant plusieurs décennies sous la dictature dirigée par le Kuomintang, qui visait encore à cette époque la reconquête de la Chine continentale - Taipei n'étant considérée que comme capitale administrative provisoire en attendant le retour à Nankin[réf. à confirmer][2],[3].

En 1971, l'O.N.U. vote la Résolution 2758 par laquelle la République de Chine (Taïwan) perd son siège au profit de la République populaire de Chine, qui devient le seul représentant de la Chine à l’O.N.U.

À la mort de Chiang Kai-chek, son fils Chiang Ching-kuo commencera l’ouverture démocratique de l’île ainsi que la « taïwanisation » du gouvernement. Il mourra avant la fin des réformes qu’il avait entreprises, mais Lee Teng-hui continue sa politique, ce qui aboutit en 1996 à la première élection présidentielle au suffrage universel direct, qui voit la victoire de Lee Teng-hui.

En 2000, Chen Shui-bian et la coalition pan-verte gagnent les élections : Chen Sui-bian est le premier président du pays à ne pas appartenir au Kuomintang. En 2004, il est réélu de justesse au cours d'une élection controversée. En mars 2008, Ma Ying-jeou, candidat du Kuomintang, est élu à la présidence de la République.

Géographie

Au total, les territoires administrés par la République de Chine (Taïwan) couvrent 36 191 km2.

L’île de Taïwan proprement dite (y compris certaines petites îles voisines qui lui sont géographiquement associées) a une superficie de 36 008 km2. Elle fait dans sa plus grande longueur 394 km et sur sa plus grande largeur 144 km. L’île de Taïwan se situe au sud-est de la Chine et est séparée de celle-ci par le détroit de Taïwan ou détroit de Formose qui au plus court entre Taïwan et la Chine continentale est large de 150 km.

L’île de Taïwan fait partie de la barrière de feu et est dans le prolongement direct du Japon ; elle est soumise à des tremblements de terre. L’île est couverte essentiellement de montagnes. Le sommet le plus haut, la montagne Yu Shan (玉山 Yùshān, montagne de Jade) culmine à 3 952 mètres. Le climat de Taïwan est un climat tropical au sud et un climat subtropical humide au nord, des typhons frappent Taïwan du printemps jusqu'à l’automne. Les pluies sont fréquentes mais concentrées surtout en été.

Subdivisions de l’île de Taïwan

A compter du , l’île de Taïwan est divisée en 5 municipalités spéciales, 3 municipalités de niveau provincial et 12 comtés. La République de Chine compte 2 autres comtés qui ne sont pas situés sur l'île de Taïwan (comtés de Kinmen et de Lienchiang).

Villes

Démographie

L'île de Taïwan (y compris le comté de Penghu et les îles Verte et des Orchidées, qui dépendent du comté de Taitung) compte 23 040 040 habitants en septembre 2010[4], sur les 23 146 090 que compte au total la République de Chine (Taïwan).

La population taïwanaise est constituée de 98 % de Chinois Han et de 2 % d’Austronésiens encore appelés « aborigènes ».

Le peuplement de l’île s’est opéré en trois phases principales :

  1. Les Austronésiens arrivent à Taïwan il y a 6 000 ans par vagues successives depuis les plaines côtières de la Chine du Sud.
  2. Immigration d’habitants du Fujian, vers le XVIIe siècle.
  3. XXe siècle : arrivée de près de deux millions de Chinois vers 1945–1949.

Langues

Le statut revendiqué de « République de Chine » a imposé le mandarin comme langue officielle, aux dépens de la langue d’usage traditionnelle, le « taïwanais » (langue du groupe minnan), amenée par le peuplement majoritairement venu de la province de Fou-Kien (Fujian) qui a refoulé l’ancien peuplement aborigène vers les hautes terres au centre de l’île.

La langue officielle est le mandarin standard, qui présente cependant un certain nombre de spécificités par rapport à celui pratiqué sur le continent (voir mandarin de Taïwan).

Religion

Statut actuel de Taïwan

Drapeau de la République de Chine

La République de Chine (Taïwan) administre l’île depuis 1945. Sa constitution précise pourtant qu’elle est le seul gouvernement légal de la Chine (Taïwan et Chine continentale). Depuis les années 1990, Taïwan ne réclame plus dans les faits la souveraineté sur le continent.[5]

Dans les faits, Taïwan se comporte comme un État indépendant, sans que l’indépendance ait jamais été officiellement proclamée. Sujet politique par excellence, les différents partis (coalition pan-bleue, coalition pan-verte et d'autres partis) de l’île se définissent sur cette question.

Dans le cadre de la politique d’une seule Chine, la République populaire de Chine - qui administre la totalité de la Chine continentale depuis 1949 - considère Taïwan comme sa 23e province. De nombreux pays reconnaissent la politique de réunification de Pékin, notamment compte tenu de son poids économique et des pressions incessantes exercées dans l’objectif d’isoler la démocratie taïwanaise, allant par exemple jusqu’à l’exclusion de l’Organisation mondiale de la santé, ce qui a été particulièrement problématique durant l'épidémie de SRAS en 2003[6][7].

Le 23 juillet 2007, Taïwan a demandé à adhérer à l’Organisation des Nations unies en tant qu’État indépendant sous le nom de Taïwan et non sous la dénomination République de Chine. L’adhésion a été refusée par l’ONU au nom du principe d’une seule Chine qui est appliqué depuis le remplacement au siège de membre permanent de la République de Chine (Taïwan) par la République populaire de Chine (la Chine continentale), en 1971. Par ailleurs, un référendum national concernant l'adhésion à l'ONU a été organisé en mars 2008 en même temps que l'élection présidentielle ; environ 95 % des votants étaient favorables à une adhésion à l'ONU, que ce soit sous le nom de Taïwan ou sous tout autre nom qui conviendrait aux instances internationales[8], mais ce référendum fut cependant un échec, du fait d'une trop faible participation : seulement 35,8 % de votants alors qu'il aurait fallu un minimum de 50 % de votants pour que le référendum soit considéré comme valide.

Taïwan entretient des relations diplomatiques avec seulement 23 États. Cependant, en pratique, la plupart des pays ont des relations diplomatiques officieuses avec Taïwan par le biais de bureaux de représentation faisant office de consulats.

Politique

Armée

Le Taiwan Relations Act

Le Taiwan Relations Act a été adopté le 10 Avril 1979 par le Congrès des États Unis après l'établissement de relations diplomatiques entre la République populaire de Chine et les États Unis. Dans ce pacte, il est notamment question de la vente d'armes entre les Etats-Unis et Taïwan. Ce type de relation commerciale avec les États-Unis est la source de tensions croissantes avec la République populaire de Chine. En effet, celle-ci considère ces échanges comme une volonté d'ingérence de la part des États-Unis dans ses affaires internes. La conséquence directe pour les États-Unis a été la suspension des relations militaires à haut niveau et une éventuelle sanction des sociétés américaines impliquées dans cette vente de matériel.[9] Cette réaction des autorités chinoises peut être un signal faible traduisant les tensions internes de Taïwan.[10][11]

Économie

Taïwan fait partie du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) depuis 1991 et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis 2002.
La monnaie en vigueur de la République de Chine est le dollar taïwanais (NT$ pour New Taiwan Dollar). Taïwan est aujourd'hui le premier investisseur en Chine. Ses entreprises, comme Acer Incorporated, sont à l'origine de plus de 500 000 emplois.

Le peuplement chinois a fondé une économie rurale classique à la chinoise, rizicole et maraîchère, complétée par des pêcheries. L’industrialisation s’est effectuée avec l’occupation japonaise d’environ un demi-siècle qui, en 1945, a laissé une infrastructure industrielle et intellectuelle. L’essor économique de Taïwan fut lancé par une réforme agraire réussie et une aide généreuse des États-Unis au refuge des « nationalistes » chinois de Tchang Kaï-chek dans les années 50.

Cette réforme agraire réussie et cette aide économique généreuse ont permis à la paysannerie de devenir de petits propriétaires, de s’enrichir et de constituer un marché interne assez volumineux qui a lancé une industrie légère de transformation pour satisfaire la demande solvable intérieure en biens de consommation et en biens d’équipement et ensuite se tourner vers l’exportation des produits de première nécessité et de machines aratoires motorisées légères d’abord et lourdes ensuite. Cette paysannerie enrichie donna naissance à des petites et moyennes entreprises qui constituent un réseau enchevêtré de sous-contractants en contractants se propageant avec finalement assez peu de grandes entreprises comme Evergreen.

Codes relatifs à Taïwan

Taïwan (République de Chine) a pour codes :

Notes et références

  1. (fr)Chen Shui-Bian et le salut américain
  2. Voir page 441 in Cities of the world: world regional urban development, Stanley D. Brunn, Jack F. Williams & Donald J. Zeigler, Rowman & Littlefield, 2003
  3. Voir page 56 in Colonialism and nationalism in Asian cinema, Wimal Dissanayake, Indiana University Press, 1994
  4. National Statistics
  5. J.P. Cabestan, « Recrudescence de tension « d’État à État » dans le détroit de Formose La nouvelle approche taïwanaise de ses relations avec la Chine populaire et ses répercussions » [lire en ligne]
  6. http://www.nature.com/nature/journal/v422/n6933/full/422652a.html
  7. http://www.nytimes.com/2003/05/16/opinion/16iht-edchien_ed3_.html
  8. Taïwan UN membership referendum [lire en ligne]
  9. [lire en ligne]
  10. [lire en ligne]
  11. [lire en ligne]

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Thanh H. Vuong, Stratégies technico-commerciales asiatiques, dans Études Internationales, Vol. XXII, no 3, p. 551-575, septembre 1991.http://www.erudit.org/revue/ei/1991/v22/n3/702879ar.pdf
  • Thanh H. Vuong & Jorge Virchez, Communauté Économique de l’Asie Pacifique. Essai d’anthropologie économique et de géographie politique, Presses Inter Universitaires, Cap Rouge, QC, 2004

Articles connexes

Liens externes


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