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« Chemin des Anglais (Charente) » : différence entre les versions

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Toujours en ligne à peu près droite et par les routes actuelles, elle passe par ''Bellevue'' commune de [[Magnac-sur-Touvre]], puis [[L'Isle-d'Espagnac]] et [[Soyaux]] par ''Recoux'' et le stade des Rochers où elle escalade le plateau d'Angoulême. Après avoir traversé le ''Champ de Manœuvre'' (trace visible sur les photos aériennes IGN de 1955), elle passait par ''Saint-Roch'' et ''la Bussatte'' à peu près par l'actuelle rue Monlogis<ref>{{Ref-Charente-Michon|passage=165}}</ref>{{,}}<ref>{{Géoportail
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Cette voie peut-être d'origine protohistorique, a pris de l'importance lorsqu'Angoulême est devenue cité romaine au {{s-|III|e}}.
Cette voie peut-être d'origine protohistorique, a pris de l'importance lorsqu'Angoulême est devenue cité romaine au {{s-|III|e}}.


Son nom provient du [[Moyen-Âge]] lorsque l'Angoumois était une possession anglaise{{refnec}}. [[Jean Hippolyte Michon|L'abbé Michon]] émet aussi l'hypothèse que ce chemin aurait été entretenu par le [[Prince noir]] lorsqu'il séjournait à Angoulême, ville qu'il affectionnait particulièrement<ref>{{Ref-Charente-Michon|passage=165}}</ref>.
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== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 24 juillet 2010 à 11:43

Le chemin des Anglais est une voie antique du département de la Charente dans le sud-ouest de la France et la région Poitou-Charentes qui reliait Saintes à Limoges et desservait Angoulême.

Itinéraire

Cette voie antique passe par Cognac, Angoulême et rattrape la voie d'Agrippa de Saintes à Lyon, voie qui passe à 15 km au nord d'Angoulême, à Saint-Quentin-sur-Charente, soit à peu près à mi-chemin entre Angoulême et Limoges, peu avant Chassenon.

À l'est d'Angoulême

De façon plus détaillée, en venant de l'est, après d'être détachée de la grande voie à Saint-Quentin, elle se dirigeait vers Lésignac-Durand qu'elle laisse sur sa droite, et Mouzon. Puis elle passe à Mazerolles, puis demeure sur la crête du massif de l'Arbre par Peyrou qu'elle ne descend qu'en arrivant sur Saint-Sornin.

Panorama depuis l'ancienne voie entre Mazerolles et le Mas

Cette crête d'où l'on a un immense panorama a permis aux Romains de construire un exploratorium, observatoire ou mirador situé près du Mas, commune de Mazerolles, dont on voyait encore la base au XIXe siècle. C'est là que la voie quitte la province des Lémovices pour entrer en Angoumois.

Puis la voie traverse la Tardoire au gué de Vilhonneur, et se dirige vers Pranzac par le carrefour de Saint-Paul (actuellement limite de commune)[1].

Route forestière de Bois Blanc

De là elle se confond avec la D.699 d'Angoulême à Montbron et passe au Quéroy, commune de Mornac, où elle traverse à la sortie du bourg la voie romeine de Périgueux à Poitiers par Montignac et Rom appelée la Chaussade[2]. Puis elle continue en ligne doite sur la route forestière de Bois Blanc.

Toujours en ligne à peu près droite et par les routes actuelles, elle passe par Bellevue commune de Magnac-sur-Touvre, puis L'Isle-d'Espagnac et Soyaux par Recoux et le stade des Rochers où elle escalade le plateau d'Angoulême. Après avoir traversé le Champ de Manœuvre (trace visible sur les photos aériennes IGN de 1955), elle passait par Saint-Roch et la Bussatte à peu près par l'actuelle rue Monlogis[3],[4].

À l'ouest d'Angoulême

Cette voie quitte Angoulême à l'ouest par la rue de Basseau et traversait la Charente par un pont de bois (rue romaine sur la commune de Fléac) à 100 m en aval du pont actuel et dont on pouvait encore voir les pilotis lors des basses eaux au XIXe siècle.

Elle se dirigeait vers Hiersac en laissant Saint-Saturnin sur la gauche, et Marteau et la Vigerie sur la droite.

Elle laissait Jarnac sur la gauche, et traversait la Charente au port du Chassier avant d'arriver à Cognac. Puis elle se dirigeait vers Merpins pour rejoindre le chemin Boisné juste avant la travéee du en provenance de Périgueux et en direction de Saintes[5].

Historique

Cette voie peut-être d'origine protohistorique, a pris de l'importance lorsqu'Angoulême est devenue cité romaine au IIIe siècle.

Son nom provient du Moyen-Âge lorsque l'Angoumois était une possession anglaise[réf. nécessaire]. L'abbé Michon émet aussi l'hypothèse que ce chemin aurait été entretenu par le Prince noir lorsqu'il séjournait à Angoulême, ville qu'il affectionnait particulièrement[3].

Notes et références

  1. « La voie entre Pranzac et Vilhonneur » sur Géoportail.
  2. « Croisement avec la Chaussade au Quéroy » sur Géoportail.
  3. a et b Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 165
  4. « Montée du plateau à l'est d'Angoulême » sur Géoportail.
  5. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 164

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 164-165, voies n°5 et 6
  • Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1)
  • Voies antiques, J.Piveteau, 1954, p.38-39