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'''Emar''' (en arabe : ʾīmār, {{lang|rtl|ar|إيمار}}) actuel '''Tell Meskene''' (en arabe : tall maskana, {{lang|rtl|ar|تل مسكنة}}) était une cité mésopotamienne située sur la rive de l'[[Euphrate]] dans le nord-ouest de l'actuelle [[Syrie]]. Sa position géographique à la jonction de la [[Mésopotamie]], de la Méditerranée et de l'[[Anatolie]] en a fait une place stratégique. |
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⚫ | C'est entre 1972 et 1976 grâce aux fouilles menées par Jean-Claude Margueron que le site de la ville d'Emar est localisé. À cette occasion, de nombreuses tablettes d'écriture [[cunéiforme]] principalement écrites en [[Akkadien]] ainsi que plusieurs édifices sont mis au jour. Ces découvertes sont datées de l'âge du [[bronze final]]. |
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En 1996, une équipe germano-syrienne met au jour des vestiges plus anciens datant du [[bronze ancien]] et du [[bronze moyen]]. |
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Les ruines d'Emar se composent de temples et d'habitations datant du [[bronze final]] ({{-s2|13|e|12|e}}) et des restes d'un mur datant du [[bronze moyen]] ({{-mi|II|e}}). Des traces de constructions plus anciennes attendent d'être étudies<ref name="archpark">{{en}} {{Lien web |titre=The Archaeological Park. Emar – Balis (Syria) |url=http://www.uni-tuebingen.de/emar/en/archpark_flyer_en.pdf |site=Eberhard Karls Universität Tübingen }}</ref>. |
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Des maisons de la période islamique se trouvent dans les murs de Balis. Cette dernière a été abandonnée au {{s|XIII|e}} lors de l'approche des [[Mongols]]<ref name="archpark" />. À l'écart du site d'Emar, une forteresse de l'époque [[Omeyyades|omeyyade]] présente de magnifiques fresques, son propriétaire était Maslama fils du [[calife]] [[Abd al-Malik (Omeyyade)|Abd al-Malik]] qui a combattu contre les Byzantins<ref name="archpark" />. La mission française de Balis a sauvé un minaret richement orné, datant de la période [[Ayyoubides|ayyoubide]], qui appartenait à la grande mosquée actuellement sous les eaux. Ce minaret a été reconstitué à proximité de la forteresse. Un sanctuaire [[chiisme|chiite]] du {{s|XI|e}}, se trouve sur la rive du lac<ref name="archpark" />. Il y a un grand nombre de tombes creusées dans le rocher, entre le site d'Emar et le palais omeyyade, qui datent de l'Antiquité tardive, et dont seulement quelques unes ont été étudiées<ref name="archpark" />. |
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* {{en}} {{Lien web |url=http://www.urgeschichte.uni-tuebingen.de/index.php?id=210 |titre=Bronze Age economy at Emar (Syria) |site=Eberhard Karls Universität Tübingen }} |
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{{Portail|POA|Syrie|archéologia}} |
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Version du 13 janvier 2010 à 12:15
Emar (ar) إيمار | ||
Localisation | ||
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Pays | Syrie | |
Gouvernorat | Alep | |
Coordonnées | 35° 59′ 13″ nord, 38° 06′ 42″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Syrie
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Emar (en arabe : ʾīmār, إيمار) actuel Tell Meskene (en arabe : tall maskana, تل مسكنة) était une cité mésopotamienne située sur la rive de l'Euphrate dans le nord-ouest de l'actuelle Syrie. Sa position géographique à la jonction de la Mésopotamie, de la Méditerranée et de l'Anatolie en a fait une place stratégique.
En 1996, une équipe germano-syrienne met au jour des vestiges plus anciens datant du bronze ancien et du bronze moyen.
Les sites
C'est entre 1972 et 1976 grâce aux fouilles menées par Jean-Claude Margueron que le site de la ville d'Emar est localisé. À cette occasion, de nombreuses tablettes d'écriture cunéiforme principalement écrites en Akkadien ainsi que plusieurs édifices sont mis au jour. Ces découvertes sont datées de l'âge du bronze final.
Les ruines d'Emar se composent de temples et d'habitations datant du bronze final (13e et 12e siècles av. J.-C.) et des restes d'un mur datant du bronze moyen (IIe millénaire av. J.-C.). Des traces de constructions plus anciennes attendent d'être étudies[1].
L'histoire de la ville d'Emar s'arrête pendant le premier tiers du XIIe siècle av. J.-C.. De nombreux siècles s'écoulent avant que le site ne reprenne vie ; peut-être pendant la période achéménide. À la période hellénistique puis la période romaine des textes parlent d'une cité s'appelant Bala / Balis. Sous le règne de l'empereur byzantin Justinien II (règne 685-695, puis 705-711) la frontière de l'empire est défendue par une forteresse nommée Barbalissos entourée par de murailles auxquelles ont été ajoutées deux tours carrées de 25 m de hauteur permettant de surveiller l'autre rive de l'Euphrate[2].
Des maisons de la période islamique se trouvent dans les murs de Balis. Cette dernière a été abandonnée au XIIIe siècle lors de l'approche des Mongols[1]. À l'écart du site d'Emar, une forteresse de l'époque omeyyade présente de magnifiques fresques, son propriétaire était Maslama fils du calife Abd al-Malik qui a combattu contre les Byzantins[1]. La mission française de Balis a sauvé un minaret richement orné, datant de la période ayyoubide, qui appartenait à la grande mosquée actuellement sous les eaux. Ce minaret a été reconstitué à proximité de la forteresse. Un sanctuaire chiite du XIe siècle, se trouve sur la rive du lac[1]. Il y a un grand nombre de tombes creusées dans le rocher, entre le site d'Emar et le palais omeyyade, qui datent de l'Antiquité tardive, et dont seulement quelques unes ont été étudiées[1].
Notes et références
- (en) « The Archaeological Park. Emar – Balis (Syria) », sur Eberhard Karls Universität Tübingen
- (en) « Barbalissos - The restoration », sur Eberhard Karls Universität Tübingen
Annexes
Liens externes
- (en) (de) « Project Emar », sur Eberhard Karls Universität Tübingen, Site sur la campagne de fouilles germano-syrienne
- (en) « Bibliography of Emar Studies »
- (en) « Bronze Age economy at Emar (Syria) », sur Eberhard Karls Universität Tübingen
- « Le sauvetage des vestiges de la zone de submersion du barrage de Tabqa sur l'Euphrate », sur ICOMOS (International COuncil on MOnuments and Sites)
- (en) « The Archaeological Park. Emar – Balis (Syria) », sur Eberhard Karls Universität Tübingen