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===Patrimoine architectural===
===Patrimoine architectural===


Plusieurs monuments remarquables sont situés à Yerres, dont certains ont fait l'objet d'une reconnaissance. L'[[abbaye Notre-Dame d'Yerres]] élevée entre [[1120]] et [[1132]] dont ne subsiste qu'une partie du domaine<ref name="Flohic_2001_1009-1021"/> a été classé aux [[Monument historique (France)|monuments historiques]] le {{Date|18|août|1928}} et inscrite le {{Date|1er|avril|1996}}<ref>{{Mérimée|PA00088048}}, consulté le 31/12/2009.</ref>. Le château seigneurial, dit « château de Budé » qui remonte probablement au {{XIIIe siècle}} avec son portail médiéval modifié encadré de deux tours rondes a lui été inscrit le {{Date|28|septembre|1970}}<ref>{{Mérimée|PA00088049}}, consulté le 31/12/2009.</ref>, l'aile Est, comportant trois étages, date du {{XVIIIe siècle}} et conserve des éléments de décoration de [[style Louis XVI]]<ref name="Flohic_2001_1009-1021"/>. Il est complété par la fontaine de Budé, une [[Folie (fabrique de jardin)|folie]] composé d'une grotte et d'un bassin est inscrite depuis le {{Date|26|octobre|1981}}<ref>{{Mérimée|PA00088051}}, consulté le 31/12/2009.</ref>. Au nord est du territoire, le [[Château de la Grange (Yerres)|château de la Grange]], construit au {{XVIIe siècle}} et devenu un hôtel sous l'appellation de « château du Maréchal de Saxe » a été classé le {{Date|8|avril|1971}}<ref>{{Mérimée|PA00088050}}, consulté le 31/12/2009.</ref>. Enfin, la propriété Caillebotte et son parc du {{XIXe siècle}} ont fait l'objet d'une inscription partielle le {{Date|5|octobre|1993}}<ref>{{Mérimée|PA00125463}}</ref> pour les nombreuses [[Folie (fabrique de jardin)|fabriques de jardin]] notamment l'[[orangerie]], le [[belvédère]], la [[chapelle]], le [[kiosque]], la pièce d'eau et le pont de jardin<ref>{{Mérimée| IA91000416}}, consulté le 31/12/2009.</ref>.
Plusieurs monuments remarquables sont situés à Yerres, dont certains ont fait l'objet d'une reconnaissance. L'[[abbaye Notre-Dame d'Yerres]] élevée entre [[1120]] et [[1132]] dont ne subsiste qu'une partie du domaine<ref name="Flohic_2001_1009-1021"/> a été classée aux [[Monument historique (France)|monuments historiques]] le {{Date|18|août|1928}} et inscrite le {{Date|1er|avril|1996}}<ref>{{Mérimée|PA00088048}}, consulté le 31/12/2009.</ref>. Le château seigneurial, dit « château de Budé » qui remonte probablement au {{XIIIe siècle}} avec son portail médiéval modifié encadré de deux tours rondes a lui été inscrit le {{Date|28|septembre|1970}}<ref>{{Mérimée|PA00088049}}, consulté le 31/12/2009.</ref>, l'aile Est, comportant trois étages, date du {{XVIIIe siècle}} et conserve des éléments de décoration de [[style Louis XVI]]<ref name="Flohic_2001_1009-1021"/>. Il est complété par la fontaine de Budé, une [[Folie (fabrique de jardin)|folie]] composé d'une grotte et d'un bassin est inscrite depuis le {{Date|26|octobre|1981}}<ref>{{Mérimée|PA00088051}}, consulté le 31/12/2009.</ref>. Au nord est du territoire, le [[Château de la Grange (Yerres)|château de la Grange]], construit au {{XVIIe siècle}} et devenu un hôtel sous l'appellation de « château du Maréchal de Saxe » a été classé le {{Date|8|avril|1971}}<ref>{{Mérimée|PA00088050}}, consulté le 31/12/2009.</ref>. Enfin, la propriété Caillebotte et son parc du {{XIXe siècle}} ont fait l'objet d'une inscription partielle le {{Date|5|octobre|1993}}<ref>{{Mérimée|PA00125463}}</ref> pour les nombreuses [[Folie (fabrique de jardin)|fabriques de jardin]] notamment l'[[orangerie]], le [[belvédère]], la [[chapelle]], le [[kiosque]], la pièce d'eau et le pont de jardin<ref>{{Mérimée| IA91000416}}, consulté le 31/12/2009.</ref>.


L'église Saint-Honest construite au {{XIIe siècle}} en conserve le [[Chœur (architecture)|chœur]], le clocher date lui du {{XIIIe siècle}} et le reste de l'édifice a été reconstruit au {{XIXe siècle}} dans un [[Architecture néoclassique|style néoclassique]]<ref>[http://fr.topic-topos.com/eglise-saint-honest-yerres Fiche de l'église sur le site topic-topos.com] Consulté le 31/12/2009.</ref>. Elle renferme une très belle chaire en bois doré d'[[Style Louis XV|époque Louis XV]] provenant de l'église abbatiale détruite à la [[Révolution française|Révolution]] et quelques autres ouvrages d'art religieux<ref name="Flohic_2001_1009-1021"/>. À l'occasion des travaux de restauration effectués en décembre [[2005]], une crypte a été mise au jour dans la chapelle de la Vierge. À cet endroit est enterré Jacques Ramond, ancien seigneur de la Grange, décédé en [[1784]]. Subsistent aussi les bâtiments de l'ancien domaine de Concy du XIX{{e}} siècle est lui occupé par la maison des associations<ref>[http://fr.topic-topos.com/jardin-dhiver-de-la-grange-au-bois-ecole-nationale-de-musique-et-de-danse-de-la-vallee-de-lyerres-yerres Fiche du domaine de Concy sur le site topic-topos.com] Consulté le 31/12/2009.</ref>, le château de Beauregard construit en [[1899]] est lui devenu l'hôtel de ville<ref>[http://fr.topic-topos.com/chateau-de-beauregard-hotel-de-ville-yerres Fiche du château de Beauregard sur le site topic-topos.com] Consulté le 31/12/2009.</ref>.
L'église Saint-Honest construite au {{XIIe siècle}} en conserve le [[Chœur (architecture)|chœur]], le clocher date lui du {{XIIIe siècle}} et le reste de l'édifice a été reconstruit au {{XIXe siècle}} dans un [[Architecture néoclassique|style néoclassique]]<ref>[http://fr.topic-topos.com/eglise-saint-honest-yerres Fiche de l'église sur le site topic-topos.com] Consulté le 31/12/2009.</ref>. Elle renferme une très belle chaire en bois doré d'[[Style Louis XV|époque Louis XV]] provenant de l'église abbatiale détruite à la [[Révolution française|Révolution]] et quelques autres ouvrages d'art religieux<ref name="Flohic_2001_1009-1021"/>. À l'occasion des travaux de restauration effectués en décembre [[2005]], une crypte a été mise au jour dans la chapelle de la Vierge. À cet endroit est enterré Jacques Ramond, ancien seigneur de la Grange, décédé en [[1784]]. Subsistent aussi les bâtiments de l'ancien domaine de Concy du XIX{{e}} siècle est lui occupé par la maison des associations<ref>[http://fr.topic-topos.com/jardin-dhiver-de-la-grange-au-bois-ecole-nationale-de-musique-et-de-danse-de-la-vallee-de-lyerres-yerres Fiche du domaine de Concy sur le site topic-topos.com] Consulté le 31/12/2009.</ref>, le château de Beauregard construit en [[1899]] est lui devenu l'hôtel de ville<ref>[http://fr.topic-topos.com/chateau-de-beauregard-hotel-de-ville-yerres Fiche du château de Beauregard sur le site topic-topos.com] Consulté le 31/12/2009.</ref>.

Version du 1 janvier 2010 à 18:32

Yerres
Yerres
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Val d'Yerres
Maire Nicolas Dupont-Aignan (DLR)
Code postal 91330
Code commune 91691
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 02″ nord, 2° 29′ 17″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 116 m
Élections
Départementales Yerres (chef-lieu)
Localisation
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Yerres
Géolocalisation sur la carte : France
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Yerres

Yerres (prononcé [ jɛʁ] Écouter) est une commune française située à dix-huit kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l'Essonne et la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu du canton d'Yerres.

Ses habitants sont appelés les Yerrois[1].

Géographie

Situation

Position de Yerres en Essonne.
Yerres
Voir l’image vierge
Position de Yerres en Essonne.
Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 51,21 % 510,14
Espace urbain non construit 11,55 % 115,06
Espace rural 37,24 % 370,95
Source : Iaurif[2]

Yerres est située à nord-est du département de l'Essonne, limitrophe du département du Val-de-Marne dans la région Île-de-France, dans la partie sud-est de l'agglomération parisienne. Implantée dans la vallée de l'Yerres et du Réveillon, elle est située dans la partie sud-ouest de la région naturelle de la Brie au nord de la vaste forêt de Sénart. Le territoire communal occupe une superficie totale de neuf cent quatre-vingt quatre hectares avec une forme approximative de virgule inversée orientée du nord-est au sud long de quatre kilomètres du nord au sud et large d'un kilomètres dans sa partie sud, de quatre kilomètres dans sa partie nord. Seulement 51 % du territoire était urbanisé et construit en 2003, 37 % soit approximativement trois cent soixante-dix hectares conservait un caractère rural, principalement composé du bois de la Grange au nord de la commune. L'Institut géographique national attribue les coordonnées géographiques 48°43'07" Nord et 02°30'22" E au point central de ce territoire[3].

Positionnée dans la vallée, la commune est traversé par plusieurs axes de transports, dont la ligne classique Paris - Marseille empruntée par la ligne D du RER d'Île-de-France avec une desserte dans la gare d'Yerres, les routes départementales 31, 32, 50, 94 et 941, elle est placée à mi chemin de la route nationale 6 au sud et de la route nationale 19 au nord. Plusieurs lignes d'autobus sillonnent le territoire et permettent de rallier les points névralgiques voisins. Rapidement urbanisée dans la seconde moitié du XXe siècle, la commune est aujourd'hui décomposée en quatorze quartiers dont plusieurs grands ensembles et lotissement pavillonnaires.

La commune d'Yerres est située à dix-huit kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, onze kilomètres au nord-est d'Évry et onze kilomètres au nord de Corbeil-Essonnes, dix-huit kilomètres à l'est de Palaiseau, quarante kilomètres au nord-est d'Étampes, dix-huit kilomètres au nord-est de Montlhéry, vingt-trois kilomètres au nord-est d'Arpajon, vingt-huit kilomètres au nord-est de La Ferté-Alais, trente-cinq kilomètres au nord de Milly-la-Forêt et quarante-et-un kilomètres au nord-est de Dourdan.

Hydrographie

La confluence du Réveillon et de l'Yerres.

Le territoire de la commune est traversé en son centre, d'est en ouest par la rivière l'Yerres qui parcourt ainsi trois kilomètres. Une station de mesure des eaux était installée sur le pont Massat jusqu'en 1989[4], elle a enregistré un débit maximal de cent quatorze mètres cubes par seconde en avril 1983[5]. La frontière sud-est avec Brunoy est matérialisée par le cours du Réveillon qui totalise sur le territoire approximativement deux kilomètres jusqu'à la confluence des deux rivières. Au niveau de cette confluence, l'Yerres se divise en deux bras jusqu'à la fontaine de Budé à proximité du centre-ville. À hauteur du manoir, une dérivation a été pratiquée pour former une petite île dans l'ancienne propriété Caillebotte. Enfin, à la frontière avec Montgeron, le ruisseau de Chalandrey se sépare du cours de la rivière pour irriguer la prairie du centre équestre. Une petite mare se situe dans le parc de l'hôtel de ville, un canal enserre le parvis du château de la Grange protégé sur ses façades est et sud par des douves en eau. À l'extrémité ouest du parc, un bassin agrémente la perspective.

Relief et géologie

La commune est implantée dans la basse vallée de l'Yerres, elle occupe les deux versants nord et sud, le point le plus bas de la commune est situé dans le lit de la rivière, à l'extrémité ouest de la Grande Prairie, près de la frontière avec Montgeron à seulement trente-mètres d'altitude[6], le territoire s'élève ensuite rapidement vers le nord-est pour atteindre le point culminant sur le mont Griffon à cent dix-seize mètres d'altitude[7] à seulement nef cent cinquante mètres de distance. Au nord-est se trouve ensuite le plateau de la Brie. Le centre-ville, placé en amont de la rivière est lui situé approximativement à quarante-sept mètres d'altitude[8], le terrain poursuit sa lente ascension vers l'est puisque le lit du Réveillon à la frontière avec Villecresnes culmine à cinquante-neuf mètres[9] et vers le sud dans la forêt de Sénart avec une altitude de cinquante-et-un mètres pour la gare[10] et quatre-vingt-cinq mètres à la frontière sud avec Montgeron[11]. Le sous-sol est caractéristique du bassin parisien et plus précisément de la Brie avec une accumulation de couches sédimentaires de calcaire, d'argile et de limon renfermant de la meulière, érodé vers l'ouest par les cours d'eau.

Communes limitrophes

La commune est limitrophe de plusieurs communes, au nord-ouest et au nord, le chemin du bois de la Grange marque la limite avec les communes val-de-marnaise de Valenton et Limeil-Brévannes, au nord-est et à l'est, le chemin d'Yerres, la rue de Valenton, l'allée du Clocher, le chemin du Cimetière et le chemin de Paris matérialisent la frontière avec Villecresnes, au sud-est, Yerres et Brunoy sont séparées par le Réveillon et l'Yerres puis par les rues Gabriel Péri, Monsieur, des Glaises, Claude Monet et Marceau. Au sud-ouest et à l'ouest se trouve la forêt de Sénart, sur le territoire de Montgeron, séparée par l'avenue de la Résistance puis le secteur pavillonnaire séparé par les rues Pierre Semard, du Verger et d'Yerres jusqu'à la jonction avec le cours de la rivière. De ce point démarre la frontière avec Crosne matérialisée par la rue du Vieux Château et le chemin de Uselles jusqu'au bois de la Grange.

Rose des vents Rose des vents
N
O    Yerres    E
S

Climat

Yerres, située en Île-de-France, bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et étés doux, avec des précipitations régulières sur l'ensemble de l'année. En moyenne annuelle, la température s'établit à 10,8 °C, avec une moyenne maximale annuelle de 15,2 °C et une moyenne minimale de 6,4 °C. Le record de température la plus basse fût établi le avec −19,8 °C. La moindre densité urbaine explique une différence négative de deux à trois degrés relevée entre Brunoy et Paris. L'ensoleillement totalisant 1 798 heures est comparable à l'ensemble des régions au nord de la Loire mais moindre qu'au nord du département par la présence fréquente de nappe de brume à proximité de l'Yerres et de la vaste forêt de Sénart. Enfin, les précipitations s'établissent à 598,3 millimètres annuels, avec une moyenne mensuelle proche de cinquante millimètres et une pointe à soixante-trois millimètres en mai.

Données climatiques à Yerres.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[12],[13].


Transports

La gare d'Yerres.

La commune d'Yerres est implantée dans une vallée parcourut par plusieurs routes d'importance locale, elle est ainsi traversée du nord au sud par la route départementale 94 et à l'est par sa bifurcation la route départementale 941 menant à la route nationale 19, du nord-est au sud-ouest circule la route départementale 31 et d'est en ouest la route départementale 32. Enfin, à l'extrême sud-ouest passe la route départementale 50 qui marque la frontière avec Montgeron en prolongeant la route nationale 6.

La commune disposait dès 1951 d'une halte sur la ligne classique Paris - Marseille, remplacée en 1975 par la gare d'Yerres[14] desservie par la ligne D du RER d'Île-de-France exploitée par la Sncf. Plusieurs lignes d'autobus complètent l'offre de transports en commun, notamment la ligne N134 du réseau Noctilien qui assure la continuité de service nocturne[15], la ligne 91.09 du réseau de bus Albatrans qui relie les gares routières d'Yerres et d'Évry, la ligne intercommunale X et les lignes communales F1, F2, F4, les lignes A vers la gare de Villeneuve-Saint-Georges, B vers la station de métro Créteil - L'Échat, E vers le centre hospitalier de Villeneuve-Saint-Georges, I vers Villecresnes, Q vers les gares de Brunoy et Montgeron - Crosne et R vers le lycée de Brunoy exploitées par le réseau de bus STRAV.

La commune est située à seulement neuf kilomètres au sud-est de l'aéroport Paris-Orly et trente-trois kilomètres au sud de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, l'aviation de tourisme et d'affaires sera à terme orientée vers la base aérienne de Melun-Villaroche située à dix-huit kilomètres au sud-est.

Lieux-dits, écarts et quartiers

La commune d'Yerres est composée de plusieurs quartiers répartis sur le territoire, à l'extrême nord-est, elle partage avec Villecresnes le lotissement pavillonnaire des Châtaigniers de Grosbois, au sud de la forêt de la Grange se trouve les quartiers des Camaldules et de la Mare Armée dominant le centre-ville en bordure de rivière avec à l'ouest le quartier du Manoir. À l'est, à proximité de l'ancien abbaye et de la frontière avec Brunoy se trouve le quartier Le Bouron et un peu plus au nord le quartier du Bout du Monde. Sur la rive sud de la rivière sont répartis plusieurs grands ensembles avec Les Grands Godeaux, La Grange aux Bois, Les Tournelles et La Grande Prairie puis le quartier pavillonnaire de Concy qui accueille la gare. Au delà de la voie ferré, le sud du territoire auparavant boisé est occupé par les quartiers des Godeaux, du Taillis et de la Garenne. Au pied du mont Griffon subsiste le lieu-dit Le Prieuré et les bords de l'Yerres ont pris l'appellation de Caillebotte en référence à la propriété de l'artiste. La municipalité a regroupé ces quartiers pour instituer les conseils de quartier Centre-ville - Bellevue, Tournelles-Rives de l'Yerres, Concy-Grands Godeaux-Gare, Gambetta-Brossolette-Belvédère, Taillis-Garenne, Grobois-Mare Armée-Sablière et Camaldules-Abbaye-Bout du Monde. Les quartiers de la Sablière[16] et Tournelles[17] ont été répertoriés comme prioritaires dans le cadre du contrat de ville du Val-d'Yerres et sont intégrés à un contrat urbain de cohésion sociale.

Toponymie

Le lieu était autrefois appelé Edera et était la propriété au XIe siècle de Guillaume Miles de Hierres. En 1801 dans le bulletin des lois, le nom de la commune était indifféremment orthographié Yerres ou Yeres. Liaison et élision sont à faire on dit ainsi la ville d'Yerres.

Histoire

Il est probable que le gué d'Yerres, situé sur la voie romaine menant de Paris à Montereau[18], ait été à l'origine du premier peuplement d'Yerres[19].

L'ensemble de la basse vallée de l'Yerres fut attribué par les rois mérovingiens aux grandes abbayes parisiennes, qui contribuèrent au développement local. La paroisse, initialement dédiée à saint Loup est citée au XIe siècle[19].

Le territoire fut dévasté ici comme ailleurs par les guerres incessantes, par les famines et les épidémies et l'abbaye ainsi que le château seigneurial furent plusieurs fois reconstruits.

En 1390, le fief de la Grange est une parcelle du massif forestier d'Ardenay, défrichée par une communauté religieuse parisienne. Vers 1581, sa ferme est fortifiée. La construction du château est entreprise en 1617 par Charles Duret, contrôleur général des finances et fils du premier médecin de Charles IX. Selon la mode de l'époque, des jardins paysagers sont aménagés avec le château[19].

Le château est vendu en 1637 à Rollin Burin, maître d'hôtel du roi, dont l'épouse est l'une des précieuses de l'époque, connue sous le nom de Bertaminde. En 1658, Ninon de Lenclos y séjourne et y convie des amis aux frais de Bertaminde. L'esclandre qui s'ensuivit est relaté par Tallemant des Réaux[19].

Le maréchal de Saxe, qui réside régulièrement depuis 1745 au château du Piple à Boissy-Saint-Léger, achète le domaine en 1748 et y lance d'importants réaménagements qui resteront inachevés à sa mort, deux ans plus tard. Ils seront terminés par Jacques Ramond, secrétaire du roi, entre 1755 et 1762. Les jardins seront redessinés en 1847 selon un tracé moins régulier et plus romantique[19].

L'ancien cimetière, situé au nord de l'église, est déplacé à son emplacement actuel en 1832. Dans la seconde moitié du XIXe siècle d'importants travaux lui donnent son style romano-byzantin actuel[19].

C'est en 1860 que le père de Gustave Caillebotte acquiert sa propriété d'Yerres, située à proximité de l'ancien gué et du pont sur la rivière.

Le bâtiment principal, nommé « Casin », est inspiré de la Casina de Raphaël, située dans les jardins de la villa Borghèse à Rome[19].

L'artiste réalisera plus de 80 tableaux dans cette propriété ainsi que dans la campagne environnante[20].

En 2000, le château de la Grange, devenu hôtel et restaurant, fut rebaptisé « château du Maréchal de Saxe » pour les besoins de cette nouvelle activité commerciale.

Démographie

Évolution démographique

Aujourd'hui intégrée à l'agglomération parisienne, Yerres n'était qu'un bourg lors de sa création, avec moins de mille habitants en 1793 et même une chute à huit cent soixante-neuf habitants en 1821. Elle entama à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle une lente progression, passant de mille cent quatorze résidents en 1851 à mille huit cent vingt-deux personnes en 1901, interrompue par l'exode provoqué par l'occupation prussienne lors de la guerre franco-allemande de 1870. La progression démographique s'accrut au sortir de la première Guerre mondiale avec deux mille deux cent soixante-dix-huit habitants en 1921, quatre mille neuf cent trente-huit dix ans plus tard et plus de cinq mille six cent personnes vivant à Yerres au lendemain de la seconde Guerre mondiale en 1946. L'afflux de population vers la région capitale, les opérations de reconstruction entraînèrent une explosion démographique, la commune passant à dix mille sept cent quarante-sept habitants en 1962 et vingt-trois mille cent soixante-deux résidents en 1975 avant un retour à une progression normale pour atteindre vingt-huit mille cinq cent soixante-douze Yerrois décomptés lors du recensement de 2006. La population de nationalité étrangère ne représente qu'une faible part dans cette évolution avec seulement 5,1 % des habitants en 1999[21]. Ainsi, 2,1 % de la population était de nationalité portugaise, 0,5 % italienne, 0,4 % algérienne, 0,3 % espagnole, 0,2 % marocaine et 0,1 % tunisienne et turque[22].

Modèle:Démographie2

Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Pyramide des âges

L'analyse de la pyramide des âges d'Yerres établie pour l'année 2006 comparée à celle du département montre une similarité dans la répartition des tranches d'âges dans les populations, à l'exception des habitants compris entre quinze et vingt-neuf ans, nettement sous représentés à Yerres et à l'inverse une surreprésentation des populations comprises entre quarante-cinq et soixante-quatorze ans. En 1999, les moins de vingt-cinq ans 30,7 % de la population municipale et les familles monoparentales 12,5 %[23].

Pyramide des âges à Yerres en 2006 en pourcentage[24].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ans ou +
0,9 
4,8 
75 à 89 ans
6,6 
11,9 
60 à 74 ans
13,2 
21,4 
45 à 59 ans
21,5 
22,7 
30 à 44 ans
22,5 
18,6 
15 à 29 ans
17,9 
20,3 
0 à 14 ans
17,5 
Pyramide des âges en Essonne en 2006 en pourcentage[25].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ans ou +
0,8 
3,8 
75 à 89 ans
6,1 
10,6 
60 à 74 ans
11,2 
20,1 
45 à 59 ans
20,1 
22,7 
30 à 44 ans
22,3 
20,9 
15 à 29 ans
19,6 
21,6 
0 à 14 ans
19,9 

Administration et politique

Politique locale

La commune d'Yerres est le chef-lieu du canton d'Yerres représenté par le conseiller général Nicole Lamoth (DVD), il est intégré à la huitième circonscription de l’Essonne représentée par le député Nicolas Dupont-Aignan (DLR), par ailleurs maire actuel d'Yerres. Trente-cinq élus siègent au conseil municipal dont trente-deux pour la majorité divers droite et trois pour l'opposition socialiste, neuf adjoints au maire dispose de délégations de pouvoir[26]. La commune a en outre mis en place sept conseils de quartier et un conseil municipal des jeunes. L'Insee attribue à la commune le code 91 2 36 691[27].

En 2008, la commune disposait d'un budget de 52 803 000 euros dont 34 878 000 euros de fonctionnement et 17 925 000 euros d'investissement[28], financés pour 55,03 % par les impôts locaux[29] avec des taux d'imposition fixés à 19,55 % pour la taxe d'habitation, 25,59 % et 57,58 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti et 16,78 % pour la taxe professionnelle fixée par l'intercommunalité[30]. Cette même année, la dette municipale s'élevait à 35 493 000 euros[31]. En 2008, la commune disposait sur son territoire de 1 413 logements sociaux répartis entre six bailleurs sociaux[32] soit seulement 12 % du parc total, la commune ne respectait ainsi pas les préconisation de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

La commune adhère depuis 2002 à la communauté d’agglomération du Val d’Yerres présidée par le maire Nicolas Dupont-Aignan[33], au syndicat mixte Orge-Yvette-Seine et au syndicat mixte de la Vallée de l'Yerres et des Sénarts[34]. Elle s'est dotée d'un centre communal d'action sociale. l'organisation juridictionnelle rattache les justiciables yerrois au tribunal d'instance de Juvisy-sur-Orge, aux tribunaux de grande instance et de commerce et au conseil de prud'hommes d'Évry et à la cour d'appel de Paris[35]. En 2005, la commune a reçu le label « Ville Internet @ »[36] et en 2008 le label @@[37] puis en 2010 le niveau @@@[38].

Conseil municipal d'Yerres (mandature 2008-2014)[39]
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Yerres comme nous l'aimons » DVD Nicolas Dupont-Aignan 32 Majorité
« Avec vous vivre Yerres autrement » PS Véronique Hache-Aguilar 3 Opposition

Maires d'Yerres

Liste des maires successifs[40].
Période Identité Étiquette Qualité
Période Identité Étiquette Qualité
  1977 Paul Sanouiller Divers Droite Retraité de la SNCF
1977 1983 Marc Lucas PS  
1983 1989 Michel Prats RPR  
1989 1995 Marc Lucas PS  
1995 en cours Nicolas Dupont-Aignan DLR Député

Tendances et résultats politiques

Les électeurs d'Yerres se caractérisent par leur propension à voter majoritairement à droite, sauf lors des scrutins massivement remportés par la gauche où ils tendent à suivre les résultats nationaux. Au plan local, le maire Nicolas Dupont-Aignan, entré en dissidence de son parti l'Union pour un mouvement populaire, bénéficie d'un électorat acquit et fidèle puisqu'il a été élu dès le premier tour en 2001 et 2008 avec plus de 75 % des suffrages. De la même façon, la candidate aux élections cantonales de 2008, affiliée à la même famille politique bénéficie d'un traitement équivalent avec une victoire à plus de 60 % des votes. Particularité notable, la confiance dont bénéficie le maire se répercute dans le reste de la circonscription puisqu'il a été là aussi élu dès le premier tour en 2002 et 2007 avec plus de 60 % des voix. Cette tendance au vote à droite ne vire cependant pas au vote d'extrême-droite puisqu'en 2002, les électeurs Yerrois n'avait placé le candidat Jean-Marie Le Pen qu'en troisième position au premier tour de l'élection présidentielle et ne lui avait accordé que 13,63 % des suffrages au second tour soit 4 points de moins qu'au niveau national[41]. La fidélité des électeurs Yerrois au mouvement de leur édile se traduit par une curiosité départementale lors des élections européennes en 2009, Yerres étant la seule commune du département à placer en tête la liste Debout la République, devant celle d'Europe Écologie. En 2004, les deux scrutins largement remportés par la gauche au niveau national ont vu des résultats plus nuancés à Yerres avec seulement sept points d'écarts entre les candidats Jean-Paul Huchon (PS) et Jean-François Copé (UMP) lors des élections régionales. En 2005, les Yerrois, suivant la position défendue par leur maire ont largement rejeté le traité de Rome de 2004 à plus de 57 % alors qu'il avait approuvé dans les même proportions le traite de Maastricht en 1992[42]. Des sections du Parti socialiste[43] et du Parti communiste français[44] sont présentes dans la commune.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

Élections référendaires :

Enseignement

Les élèves d'Yerres sont rattachés à l'académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire des écoles maternelles de la Mare Armée, de la Grande Prairie, Saint-Hubert, du Jardin de Concy, de la Garenne, des Tournelles et Victor Hugo, des écoles élémentaires Beauregard, Antoine de Saint-Exupéry et du Taillis et des écoles primaires des Camaldules, des Grands Godeaux et Pierre Brossolette[56]. S'ajoute l'école primaire privée de confession juive Beth Rivkah[57],[58]. La poursuite d'études se fait ensuite au collège Guillaume Budé et au lycée polyvalent Louis Armand[59]. La commune accueille en outre l'institut médico-éducatif La Cerisaie[60].

Les jeunes enfants sont accueillis dans les crèches collectives La Dorlotte, familiales Bambi et Pinocchio et dans les centres de multi-accueil Tobogantine et Les Calinous et les micro-crèches Caramiel et Coquinours. Hors périodes scolaires, les enfants sont pris en charge par les centre de loisirs Brossolette, Concy, Jacques Prévert et Grosbois.

Santé

Yerres dispose de l'hôpital privé du Val d'Yerres, équipé de deux cent vingt lits, d'un service d'urgences[61]. La commune d'Yerres accueille aussi sur son territoire le centre de réadaptation Albert Calmette rattaché au centre hospitalier Sud Francilien et quatre résidences pour personnes âgées, les résidences Asphodia, Beauregard, Sofia et de la Grange aux Bois. S'ajoute l'Ésat de la Châtaigneraie destiné au public handicapé. Quarante-huit médecins[62], onze chirurgiens-dentistes[63] et douze pharmacies[64] sont installés dans la commune.

Services publics

La commne d'Yerres dispose outre les services municipaux d'une agence postale, d'un point information jeunesse[65], d'une mission locale d'insertion[66], d'un centre de protection maternelle et infantile[67], une antenne de la caisse primaire d'assurance maladie[68] et de la caisse d'allocation familiale[69], une agence Pôle Emploi[70] et un centre des impôts[71].

Jumelages et partenariats

Yerres a développé des associations de jumelage avec :

Elle a en outre développé un accord d'aide au développement avec la commune de Câmpulung la Tisa en Roumanie depuis 1990[73].

Vie quotidienne à Yerres

Culture

La commune d'Yerres dispose de plusieurs lieux de pratique ou d'accès à la culture dont le casin et l'orangerie de la propriété Caillebotte qui accueille des expositions permanentes et temporaires, le centre d'art et d'expositions de la Ferme Ornée, le centre éducatif et culturel municipal attenant à la salle de cinéma Paradiso, la maison des associations installées à la Grange aux Bois et la salle André Malraux[74]. S'ajoute le conservatoire de musique et de danse intercommunal dont certains cours sont dispensés dans la commune. Quarante associations participent de l'animation culturelle dans la commune[75].

Sport

La commune d'Yerres est équipée de plusieurs installations sportives permettant la pratique de diverses activités. Elle dispose ainsi de trois stades, Léo Lagrange équipé de quatre terrains de football et rugby, Pierre Mollet équipé de deux terrains de football et Grosbois avec un seul terrain, des gymnases des Godeaux, des Tournelles et Michel Finet, des plateaux d'évolution Pierre Brossolette, Pierre de Coubertin, de la Sablière et des Tournelles, du centre Yerrois de loisirs et d'arts martiaux, de la piscine Pierre de Coubertin, des salles de sport des Camaldules, des Taillis, du Centre, Pierre Mollet et Jean-Claude Bouttier, des skateparks Léo Lagrange et du centre éducatif et culturel, des tennis des Tournelles avec six courts dont deux couverts et des boulodromes Léo Lagrange et Pierre de Coubertin[76]. Quarante-huit associations en 2009 encadraient la pratique et la promotion sportive à Yerres[77].

Lieux de culte

La paroisse catholique d'Yerres est rattachée au secteur pastoral de La Forêt-Montgeron et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose des églises Saint-Honest, Saint-Jean-l'Évangéliste et Marie-Mère-de-l'Église[78]. La communauté juive se réunit au sein de la communauté culturelle hébraïque du Val d'Yerres[79].

Médias

L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Économie

Emplois, revenus et niveau de vie

Culture locale et patrimoine

Patrimoine environnemental

La commune d'Yerres dispose d'un vaste parc urbain dans l'ancienne propriété Caillebotte disposant de plusieurs folies[80] auquel s'ajoutent trente-cinq hectares de jardins publics disséminés sur le territoire. Elle a été récompensée par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[81]. Deux cent neuf hectares de la forêt de l'Arc boisé gérés par l'office national des forêts occupent le nord-est du territoire communal et forme la majeure partie des trois cent quarante-quatre hectares de massif boisé dont jouit la commune. Les bords de l'Yerres constituent eux une coulée verte presque ininterrompue traversant le territoire d'est en ouest. En 2008, la commune s'est engagée dans un « éco-plan » visant à réduire les dépenses énergétiques de la commune et des services municipaux[82]. Les bois au nord de la commune et les berges de l'Yerres et du Réveillon ont fait l'objet d'un recensement au titre des espaces naturels sensibles par le département[83], la vallée de l'Yerres est en outre classée au titre de la Loi du 2 mai 1930 pour son caractère pittoresque depuis 2006[84].

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Patrimoine architectural

Plusieurs monuments remarquables sont situés à Yerres, dont certains ont fait l'objet d'une reconnaissance. L'abbaye Notre-Dame d'Yerres élevée entre 1120 et 1132 dont ne subsiste qu'une partie du domaine[19] a été classée aux monuments historiques le et inscrite le [85]. Le château seigneurial, dit « château de Budé » qui remonte probablement au XIIIe siècle avec son portail médiéval modifié encadré de deux tours rondes a lui été inscrit le [86], l'aile Est, comportant trois étages, date du XVIIIe siècle et conserve des éléments de décoration de style Louis XVI[19]. Il est complété par la fontaine de Budé, une folie composé d'une grotte et d'un bassin est inscrite depuis le [87]. Au nord est du territoire, le château de la Grange, construit au XVIIe siècle et devenu un hôtel sous l'appellation de « château du Maréchal de Saxe » a été classé le [88]. Enfin, la propriété Caillebotte et son parc du XIXe siècle ont fait l'objet d'une inscription partielle le [89] pour les nombreuses fabriques de jardin notamment l'orangerie, le belvédère, la chapelle, le kiosque, la pièce d'eau et le pont de jardin[90].

L'église Saint-Honest construite au XIIe siècle en conserve le chœur, le clocher date lui du XIIIe siècle et le reste de l'édifice a été reconstruit au XIXe siècle dans un style néoclassique[91]. Elle renferme une très belle chaire en bois doré d'époque Louis XV provenant de l'église abbatiale détruite à la Révolution et quelques autres ouvrages d'art religieux[19]. À l'occasion des travaux de restauration effectués en décembre 2005, une crypte a été mise au jour dans la chapelle de la Vierge. À cet endroit est enterré Jacques Ramond, ancien seigneur de la Grange, décédé en 1784. Subsistent aussi les bâtiments de l'ancien domaine de Concy du XIXe siècle est lui occupé par la maison des associations[92], le château de Beauregard construit en 1899 est lui devenu l'hôtel de ville[93].


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Personnalités

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécut à Yerres :

Gustave Caillebotte.

Héraldique et logotype


Blason d'Yerres

Les armes d'Yerres se blasonnent : Coupé ; au premier, au un d’azur aux trois fleurs de lys d’or, au deux de gueules aux chaînes aussi d’or posées en orle et en escarboucle, chargées en cœur d’une émeraude de sinople ; au second, d’argent au chevron de gueules accompagné de trois grappes de raisin de même.[94]

La commune s'est en outre dotée d'un logotype.

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

  • Marie Sainte-Mevil, L'abbaye Notre-Dame d'Yerres : Essai historique, Versailles, Dufaure,
  • Abbé J.-M. Alliot, Histoire de l'abbaye et des religieuses bénédictines de Notre-Dame d'Yerres, Paris, Librairie A. Picard / Livre d'Histoire, (ISBN 9782877605571)
  • P.-Ch. Michel, Le Val d'Yerres, Epsi,
  • Maurice Lahaye, Promenade entre l'Yerres et la forêt de Sénart : De Combs-la-Ville à Yerres, En équipe, (ISBN 9782900827017)
  • Collectif d'auteurs, Abbaye Notre-Dame d'Yerres. Essonne. : Un patrimoine à sauvegarder. 1132-1995, Société d'art, d'histoire et archéologie de la vallée de l'Yerres, (ISBN 9782910100025)
  • Jasmin Heymelaux, Dessine-moi Yerres, SeCm, (ISBN 9782951353121)
  • Gilles Le Noan, Le Val d'Yerres au XVIIIe siècle : Guides touristiques et récits de voyages, Tremen, (ISBN 9782913559011)
  • Pierre Wittmer, Caillebotte au jardin : La période d'Yerres (1860-1879)

Sources

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 12/04/2009.
  2. Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 10/05/2009.
  3. Fiche communale sur le site lion1906. Consulté le 27/12/2009.
  4. Fiche de la station hydrolique d'Yerres sur le site du ministère de l'Écologie et du Développement durable. Consulté le 24/12/2009.
  5. Données hydrographiques de la station d'Yerres sur le site du ministère de l'Écologie et du Développement durable. Consulté le 24/12/2009.
  6. Fiche de la borne géodésique de la Grande Prairie sur le site de l'Ign. Consulté le 26/12/2009.
  7. Fiche de la borne géodésique du mont Griffon sur le site de l'Ign. Consulté le 26/12/2009.
  8. Fiche de la borne géodésique de l'église sur le site de l'Ign. Consulté le 26/12/2009.
  9. Fiche de la borne géodésique du Réveillon sur le site de l'Ign. Consulté le 26/12/2009.
  10. Fiche de la borne géodésique de la gare sur le site de l'Ign. Consulté le 26/12/2009.
  11. Fiche de la borne géodésique de l'abri bus de la D50 sur le site de l'Ign. Consulté le 26/12/2009.
  12. « Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge », sur le site de lameteo.org (consulté le )
  13. « Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge », sur infoclimat.fr (consulté le )
  14. La halte d'Yerres
  15. Fiche de la ligne N134 sur le site officiel du Noctilien. Consulté le 27/12/2009.
  16. Fiche du quartier de la Sablière sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 27/12/2009.
  17. Fiche du quartier des Tournelles sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 27/12/2009.
  18. Itinéraire de la voie romaine VR18 (consulté 20 mai 2007)
  19. a b c d e f g h i et j Jean-Luc Flohic et al, Le patrimoine des communes de l'Essonne, Flohic, (ISBN 2-84234-126-0), p. 1009-1021
  20. Guide municipal 2006-2007, p. 17
  21. Fiche communale sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 24/12/2009.
  22. Répartition de la population municipale par nationalité sur le site de l'Insee. Consulté le 24/12/2009.
  23. Fiche communale sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 24/12/2009.
  24. Pyramide des âges à Yerres en 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 30/09/2009.
  25. Pyramide des âges de l'Essonne en 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 20/07/2009.
  26. Présentation du conseil municipal sur le site officiel de la commune. Consulté le 28/12/2009.
  27. Fiche communale sur le site de l'Insee. Consulté le 28/12/2009.
  28. Compte communal sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 28/12/2009.
  29. Compte communal détaillé sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 28/12/2009.
  30. Taux de taxes locales sur le site taxe.com Consulté le 28/12/2009.
  31. Dette communale sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 28/12/2009.
  32. Répartition des logements sociaux par commune et par bailleur sur le site de l'Aorif. Consulté le 28/12/2009.
  33. Site officiel de la CA Le Val d'Yerres. Consulté le 28/12/2009.
  34. Communes adhérentes sur le site du Sivom Vallée de l'Yerres et des Sénarts. Consulté le 28/12/2009.
  35. Organisation juridictionnelle sur le site du ministère de la Justice. Consulté le 28/12/2009.
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  40. Liste des maires successifs sur la base de données mairesgenweb.org Consulté le 12/06/2009.
  41. Résultat national de l'élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 28/12/2009.
  42. Résultats du référendum 1992 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 28/12/2009.
  43. Site de la section yerroise du Parti socialiste. Consulté le 28/12/2009.
  44. Site de la section locale du Parti communiste français. Consulté le 28/12/2009.
  45. Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 30/08/2009.
  46. Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 30/08/2009.
  47. Résultats de l'élection législative 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 30/08/2009.
  48. Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 30/08/2009.
  49. Résultats de l'élection européenne 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 30/08/2009.
  50. Résultats de l'élection européenne 2009 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 30/08/2009.
  51. Résultats de l'élection régionale 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 30/08/2009.
  52. Résultats de l'élection cantonale 2008 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 30/08/2009.
  53. Résultats de l'élection municipale 2001 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 30/08/2009.
  54. Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 30/08/2009.
  55. Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 30/08/2009.
  56. Liste des écoles du département sur le site de l'Inspection académique de l'Essonne. Consulté le 20/12/2009.
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  58. Liste des écoles privées du département sur le site de l'Inspection académique de l'Essonne. Consulté le 28/12/2009.
  59. Liste des établissements du second degré du bassin de Montgeron sur le site de l'Inspection académique de l'Essonne. Consulté le 28/12/2009.
  60. Liste des structures médico-sociales du département sur le site de l'Inspection académique de l'Essonne. Consulté le 28/12/2009.
  61. Site officiel de l'hôpital privé du Val d'Yerres. Consulté le 29/12/2009.
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  65. Coordonnées du point information jeunesse d'Yerres sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 31/12/2009.
  66. Coordonnées de la mission locale sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 31/12/2009.
  67. Coordonnées du centre de PMI sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 31/12/2009.
  68. Coordonnées de l'antenne CPAM sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 31/12/2009.
  69. Coordonnées de l'antenne de la CAF sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 31/12/2009.
  70. Coordonnées de l'agence Pôle Emploi sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 31/12/2009.
  71. Coordonnées du CGI d'Yerres sur le site de la Drire Île-de-France. Consulté le 31/12/2009.
  72. Fiche du jumelage avec Mendig sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 20/12/2009.
  73. Fiche du jumelage avec Câmpalung la Tisa sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 20/12/2009.
  74. Liste des lieux culturels sur le site officiel de la mairie. Consulté le 31/12/2009.
  75. Liste des associations culturelles sur le site officiel de la commune. Consulté le 31/12/2009.
  76. Liste des équipements sportifs sur le site officiel de la commune. Consulté le 31/12/2009.
  77. Annuaire des associations sportives sur le site officiel de la commune. Consulté le 31/12/2009.
  78. Fiche de la paroisse sur le site officiel du diocèse. Consulté le 20/12/2009.
  79. Site officiel de la CCHVY. Consulté le 31/12/2009.
  80. Vidéo du jardin de Gustave Caillebotte sur le site de la chaîne France5 Consulté le 13/05/2009.
  81. Palmarès départemental des villes et villages fleuris sur le site officiel de l'association. Consulté le 20/12/2009.
  82. Présentation de l'Éco-plan sur le site officiel de la commune. Consulté le 31/12/2009.
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  89. Notice no PA00125463, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  90. Notice no IA91000416, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 31/12/2009.
  91. Fiche de l'église sur le site topic-topos.com Consulté le 31/12/2009.
  92. Fiche du domaine de Concy sur le site topic-topos.com Consulté le 31/12/2009.
  93. Fiche du château de Beauregard sur le site topic-topos.com Consulté le 31/12/2009.
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