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= Trapetum =
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Le trapetum désigne un [[moulin]] largement utilisé dans la [[Rome antique]]. Il avait pour but d'écraser la pulpe d'olive, sans broyer le noyau, c'est l'étape avant le [[pressoir]]. Il a était retrouvé dans de nombreuses villes qu'elles soient, italiennes, grecs ou même africaines, cette technologie disparaitra avec la Rome antique. Son fonctionnement est assez simple, après avoir mis les olives dans la vasques, les deux orbes<ref>Selon Chanesaz Moheb et Aurenche Olivier 2012, p.456</ref> vont venir les écrasé sans broyé le noyau grâce à une rotation axiale et horizontale.
Le trapetum désigne un [[moulin]] largement utilisé dans la [[Rome antique]]. Il avait pour but d'écraser la pulpe d'olive, sans broyer le noyau, c'est l'étape avant le [[pressoir]]. Il a était retrouvé dans de nombreuses villes qu'elles soient, italiennes, grecs ou même africaines, cette technologie disparaitra avec la Rome antique. Son fonctionnement est assez simple, après avoir mis les olives dans la vasques, les deux orbes{{sfn|Aurenche|2012|p=456}} vont venir les écrasé sans broyé le noyau grâce à une rotation axiale et horizontale.


== Étymologie ==
== Étymologie ==
<bdi>Le mot « trapetum » est issu du grec τραπητής, ''trapêtês'' (« pressoir ») qui lui même dérive du verbe ''« trapeo'' » pour les contemporains qui s'intéressent à l'étymologie de trapetum. En revanche il y a d'autres contemporains qui discutent cette provenance à l'image de [[Hésychios d'Alexandrie]] pour qui trapetes dérive de ''pateo'' (« foulage »). Cela lui servira à répondre aux techniques qui précède l'utilisation du trapetum donc ''« canalis et solea'' ».</bdi><ref>Selon Chanesaz Moheb et Aurenche Olivier 2012, p.455</ref>
Le mot « trapetum » est issu du grec τραπητής, ''trapêtês'' (« pressoir ») qui lui même dérive du verbe ''« trapeo'' » pour les contemporains qui s'intéressent à l'étymologie de trapetum. En revanche il y a d'autres contemporains qui discutent cette provenance à l'image de [[Hésychios d'Alexandrie]] pour qui trapetes dérive de ''pateo'' (« foulage »). Cela lui servira à répondre aux techniques qui précède l'utilisation du trapetum donc ''« canalis et solea'' ».{{sfn|Aurenche|2012|p=455}}.


== Description ==
== Description ==
[[Fichier:Trapetum 1.1 - Anthony Rich, Illustrated Companion to the Latin Dictionary, and Greek Lexicon, p. 682.jpg|vignette|Schéma descriptif du trapetum.]]
[[Fichier:Trapetum 1.1 - Anthony Rich, Illustrated Companion to the Latin Dictionary, and Greek Lexicon, p. 682.jpg|vignette|Schéma descriptif du trapetum.]]
La description du trapetum est faites par [[Caton l'Ancien]], il est constitué d'une grande pierre qui forme un bassin circulaire de pierre dure volcanique aussi appelé ''labra'' ou ''mortarium''{{sfn|Aurenche|2012|p=455}} (1). Une courte mais épaisse colonne appelé le ''miliarium'' (2){{sfn|Aurenche|2012|p=456}} est placé au centre de ce bassin, il a pour but de supporter les deux meules (3). Les [[meule à grains]] ou orbes{{sfn|Aurenche|2012|p=456}} sont faites de telle sorte qu'elles sont plates à l'intérieur (proche de la colonne) et arrondi à l'extérieur<ref>Daremberg 1873, p.664-665</ref>. Au sommet de la colonne est placé une boite rectangulaire (5) dans laquelle on place les [[Essieu|essieux]] qui permettent de tenir les roues et de les faire tourner<ref>Daremberg 1873, p.664-665</ref>. Cette boite que l'on appelle aussi moyeu{{sfn|Aurenche|2012|p=455}} est maintenu par un fort pivot en fer (4, 7). Pour maintenir les [[Roue|roues]] on place des anneaux (8) qui vont permettre d'éviter le démembrement de la machine et la chute des roues.Le bon fonctionnement de la machine se faisait avec deux personnes qui tenait, chacun, une des perches aussi appelé ''cupa''{{sfn|Aurenche|2012|p=456}}(6). Les pierres tournaient donc autour de la colonne mais aussi sur les perches ce qui permettait une double action qui écrasait les peaux et les chaires sans touché au noyau. Il faut bien prendre en compte que les roues étaient monté de telle façon qu'elles ne touchaient aucune partie du bassin ce qui permettait de conserver le gout de l'huile.
La description du trapetum est faites par [[Caton l'Ancien]], il est constitué d'une grande pierre qui forme un bassin circulaire de pierre dure volcanique aussi appelé ''labra'' ou ''mortarium''<ref>Selon Chanesaz Moheb et Aurenche Olivier 2012, p.455</ref> (1). Une courte mais épaisse colonne appelé le ''miliarium'' (2)<ref>Selon Chanesaz Moheb et Aurenche Olivier 2012, p.456
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</ref>(6). Les pierres tournaient donc autour de la colonne mais aussi sur les perches ce qui permettait une double action qui écrasait les peaux et les chaires sans touché au noyau. Il faut bien prendre en compte que les roues étaient monté de telle façon qu'elles ne touchaient aucune partie du bassin ce qui permettait de conserver le gout de l'huile.


== Conception ==
== Conception ==
Cette machine est quand même d’une conception assez complexe surtout pour l’[[Antiquité]], encore une fois sa description est faite par [[Caton l'Ancien]] au IIIe siècle avant notre ère. D’après lui il y a 3 corps professionnel qui intervient dans la fabrication de cette machine: le [[tailleur de pierre]], un [[Charron (métier)|charron]] ainsi qu’un [[forgeron]]. En revanche la première étape n’intéresse pas Caton, elle de la taille des pierres car les éléments déjà préparés et il indique aussi certain prix valable pour l’époque central et méridional comme 180 [[sesterce]] pour une paire d’orbes<ref>Selon Chanesaz Moheb et Aurenche Olivier 2012, p.456</ref>. Une fois les éléments préparés il faut emboités les pièces de manière à ce qu’elles tiennent avec pour commencer un mortarium<ref>Selon Chanesaz Moheb et Aurenche Olivier 2012, p.455</ref> bien horizontal. Ensuite vient la question de la verticalité et de la hauteur. Enfin tout cela dépend aussi de la taille de la machine car on à découvert plusieurs formes et plusieurs choses qui varié comme la taille et le poids selon le lieu et l’utilité du trapetum.
Cette machine est quand même d’une conception assez complexe surtout pour l’[[Antiquité]], encore une fois sa description est faite par [[Caton l'Ancien]] au IIIe siècle avant notre ère. D’après lui il y a 3 corps professionnel qui intervient dans la fabrication de cette machine: le [[tailleur de pierre]], un [[Charron (métier)|charron]] ainsi qu’un [[forgeron]]. En revanche la première étape n’intéresse pas Caton, elle de la taille des pierres car les éléments déjà préparés et il indique aussi certain prix valable pour l’époque central et méridional comme 180 [[sesterce]] pour une paire d’orbes{{sfn|Aurenche|2012|p=456}}. Une fois les éléments préparés il faut emboités les pièces de manière à ce qu’elles tiennent avec pour commencer un mortarium{{sfn|Aurenche|2012|p=455}} bien horizontal. Ensuite vient la question de la verticalité et de la hauteur. Enfin tout cela dépend aussi de la taille de la machine car on à découvert plusieurs formes et plusieurs choses qui varié comme la taille et le poids selon le lieu et l’utilité du trapetum.


== Histoire ==
== Histoire ==
Les premières formes de trapetum furent retrouver en [[Grèce]] dans les villes de [[Chios]] et d'[[Olynthe]] entre le V<small><sup>ème</sup></small> et le IV<sup>ème</sup> siècle avant notre ère. Les premières machines était plus utilisées pour moudre les céréales et avait donc, non pas un mouvement circulaire mais un mouvement de va-et-vient. La forme des orbes<ref>Selon Chanesaz Moheb et Aurenche Olivier 2012, p.456</ref> et de la cuve ont donc évolué dans le temps les historien font une différence entre le modèle dit « grec » et le modèle dit « romain ». Ce dernier est le plus répandu mais aussi celui qui à durer le plus longtemps, on en retrouvera sous leur forme « romaine » pendant l'[[Époque hellénistique]] en actuel [[Palestine (État)|Palestine]]. Ces appareils sont donc destiné au espace de production "intensive".
Les premières formes de trapetum furent retrouver en [[Grèce]] dans les villes de [[Chios]] et d'[[Olynthe]] entre le V<small><sup>ème</sup></small> et le IV<sup>ème</sup> siècle avant notre ère. Les premières machines était plus utilisées pour moudre les céréales et avait donc, non pas un mouvement circulaire mais un mouvement de va-et-vient. La forme des orbes{{sfn|Aurenche|2012|p=456}} et de la cuve ont donc évolué dans le temps les historien font une différence entre le modèle dit « grec » et le modèle dit « romain ». Ce dernier est le plus répandu mais aussi celui qui à durer le plus longtemps, on en retrouvera sous leur forme « romaine » pendant l'[[Époque hellénistique]] en actuel [[Palestine (État)|Palestine]]. Ces appareils sont donc destiné au espace de production "intensive".


== Notes et Références ==
== Notes et Références ==
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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
{{Article|langue=fr|auteur1=Olivier Aurenche en collaboration avec Moheb Chanesaz|titre=« Ne pas briser le noyau, qui gâte la saveur de l’huile ». Petite revue des façons de détriter les olives, hier et aujourd’hui|périodique=Vous avez dit etnhoarchéologue|numéro=47|pages=449-476|date=2012|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/mom_0244-5689_2012_ant_47_1_2204|accès url=libre}}
* {{Article|langue=fr|auteur1=Olivier Aurenche|titre=« Ne pas briser le noyau, qui gâte la saveur de l’huile ». Petite revue des façons de détriter les olives, hier et aujourd’hui|périodique=Vous avez dit etnhoarchéologue|numéro=47|pages=449-476|date=2012|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/mom_0244-5689_2012_ant_47_1_2204|accès url=libre}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Anthony Rich|titre=Dictionnaire des Antiquités Romaines et Grecques|éditeur=Éditions Molière|année=1877-1919|pages totales=740|passage=454-457|consulté le=01/11/2024}}

* {{Lien web |langue=fr |auteur=Jipai |titre=Le Trapetum de Chamaret (Drôme 26230) |url=http://jipai.over-blog.com/2017/10/le-trapetum-de-chamaret-drome-26.html |accès url=libre |site=Sud Drôme |date=21 octobre 2017 |consulté le=01/11/2024}}
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* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Jean-Pierre Brun|titre=Archéologie du vin et de l'huile dans l'Empire romain|lieu=Paris|éditeur=Édition Errance|année=2004|pages totales=303|passage=24-28|consulté le=01/11/2024}}

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{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Jean-Pierre Brun|titre=Archéologie du vin et de l'huile dans l'Empire romain|lieu=Paris|éditeur=Édition Errance|année=2004|pages totales=303|passage=24-28|consulté le=01/11/2024}}

Version du 20 novembre 2024 à 09:34

Trapetum

Le trapetum désigne un moulin largement utilisé dans la Rome antique. Il avait pour but d'écraser la pulpe d'olive, sans broyer le noyau, c'est l'étape avant le pressoir. Il a était retrouvé dans de nombreuses villes qu'elles soient, italiennes, grecs ou même africaines, cette technologie disparaitra avec la Rome antique. Son fonctionnement est assez simple, après avoir mis les olives dans la vasques, les deux orbes[1] vont venir les écrasé sans broyé le noyau grâce à une rotation axiale et horizontale.

Étymologie

Le mot « trapetum » est issu du grec τραπητής, trapêtês (« pressoir ») qui lui même dérive du verbe « trapeo » pour les contemporains qui s'intéressent à l'étymologie de trapetum. En revanche il y a d'autres contemporains qui discutent cette provenance à l'image de Hésychios d'Alexandrie pour qui trapetes dérive de pateo (« foulage »). Cela lui servira à répondre aux techniques qui précède l'utilisation du trapetum donc « canalis et solea ».[2].

Description

Schéma descriptif du trapetum.

La description du trapetum est faites par Caton l'Ancien, il est constitué d'une grande pierre qui forme un bassin circulaire de pierre dure volcanique aussi appelé labra ou mortarium[2] (1). Une courte mais épaisse colonne appelé le miliarium (2)[1] est placé au centre de ce bassin, il a pour but de supporter les deux meules (3). Les meule à grains ou orbes[1] sont faites de telle sorte qu'elles sont plates à l'intérieur (proche de la colonne) et arrondi à l'extérieur[3]. Au sommet de la colonne est placé une boite rectangulaire (5) dans laquelle on place les essieux qui permettent de tenir les roues et de les faire tourner[4]. Cette boite que l'on appelle aussi moyeu[2] est maintenu par un fort pivot en fer (4, 7). Pour maintenir les roues on place des anneaux (8) qui vont permettre d'éviter le démembrement de la machine et la chute des roues.Le bon fonctionnement de la machine se faisait avec deux personnes qui tenait, chacun, une des perches aussi appelé cupa[1](6). Les pierres tournaient donc autour de la colonne mais aussi sur les perches ce qui permettait une double action qui écrasait les peaux et les chaires sans touché au noyau. Il faut bien prendre en compte que les roues étaient monté de telle façon qu'elles ne touchaient aucune partie du bassin ce qui permettait de conserver le gout de l'huile.

Conception

Cette machine est quand même d’une conception assez complexe surtout pour l’Antiquité, encore une fois sa description est faite par Caton l'Ancien au IIIe siècle avant notre ère. D’après lui il y a 3 corps professionnel qui intervient dans la fabrication de cette machine: le tailleur de pierre, un charron ainsi qu’un forgeron. En revanche la première étape n’intéresse pas Caton, elle de la taille des pierres car les éléments déjà préparés et il indique aussi certain prix valable pour l’époque central et méridional comme 180 sesterce pour une paire d’orbes[1]. Une fois les éléments préparés il faut emboités les pièces de manière à ce qu’elles tiennent avec pour commencer un mortarium[2] bien horizontal. Ensuite vient la question de la verticalité et de la hauteur. Enfin tout cela dépend aussi de la taille de la machine car on à découvert plusieurs formes et plusieurs choses qui varié comme la taille et le poids selon le lieu et l’utilité du trapetum.

Histoire

Les premières formes de trapetum furent retrouver en Grèce dans les villes de Chios et d'Olynthe entre le Vème et le IVème siècle avant notre ère. Les premières machines était plus utilisées pour moudre les céréales et avait donc, non pas un mouvement circulaire mais un mouvement de va-et-vient. La forme des orbes[1] et de la cuve ont donc évolué dans le temps les historien font une différence entre le modèle dit « grec » et le modèle dit « romain ». Ce dernier est le plus répandu mais aussi celui qui à durer le plus longtemps, on en retrouvera sous leur forme « romaine » pendant l'Époque hellénistique en actuel Palestine. Ces appareils sont donc destiné au espace de production "intensive".

Notes et Références

  1. a b c d e et f Aurenche 2012, p. 456.
  2. a b c et d Aurenche 2012, p. 455.
  3. Daremberg 1873, p.664-665
  4. Daremberg 1873, p.664-665

Bibliographie

  • Olivier Aurenche, « « Ne pas briser le noyau, qui gâte la saveur de l’huile ». Petite revue des façons de détriter les olives, hier et aujourd’hui », Vous avez dit etnhoarchéologue, no 47,‎ , p. 449-476 (lire en ligne Accès libre)
  • Anthony Rich, Dictionnaire des Antiquités Romaines et Grecques, Éditions Molière, 1877-1919, 740 p., p. 454-457
  • Jipai, « Le Trapetum de Chamaret (Drôme 26230) » Accès libre, sur Sud Drôme, (consulté le )
  • Jean-Pierre Brun, Archéologie du vin et de l'huile dans l'Empire romain, Paris, Édition Errance, , 303 p., p. 24-28