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[[Fichier:Dan Hadani collection (990044335000205171).jpg|vignette|alt=Pierre Kœnig, 1969|De gauche a droite: [[Menahem Begin]], Pierre Kœnig et [[Shlomo Friedrich]], 1969]] |
[[Fichier:Dan Hadani collection (990044335000205171).jpg|vignette|alt=Pierre Kœnig, 1969|De gauche a droite: [[Menahem Begin]], Pierre Kœnig et [[Shlomo Friedrich]], 1969]] |
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Issu d'une famille d'origine [[Alsace|alsacienne]], Marie, Joseph, Pierre, François Kœnig<ref>Fils de Joseph Koenig, facteur d'orgues, et de Marie Ernestine Joséphine Françoise Élisabeth Monique Mutin, né à {{heure|11|50}} du soir, rue de Bayeux {{n°|154}} (acte {{n°|742}}).</ref> étudie au collège Saint-Joseph puis au [[lycée Malherbe]] à Caen. Il participe alors aux activités sportives à l'[[Avant-Garde caennaise]], un [[patronage paroissial]] affilié à la [[Fédération gymnastique et sportive des patronages de France]] (FGSPF) à laquelle il reste très attaché. Il obtient son [[Baccalauréat en France|baccalauréat]] et s'engage en 1917. Il sert dans le [[36e régiment d'infanterie|{{36e|régiment}} d'infanterie]]. Il est nommé [[aspirant]] en {{date-|février 1918}} et rejoint son unité sur le front. Décoré de la [[Médaille militaire]], il est promu [[sous-lieutenant]] le {{date-|3 septembre 1918}}<ref>{{Lien web |titre=Registre matricule militaire (1R/455) |url=https://archives.calvados.fr/ark:/52329/v7g2n4mjlb38/d16924d9-0af9-4827-8f41-3b3fb2b4b2ac |site=le site des Archives départementales du Calvados}}</ref>. |
Issu d'une famille d'origine [[Alsace|alsacienne]] et [[Franche-Comté|franc-comtoise]], Marie, Joseph, Pierre, François Kœnig<ref>Fils de Joseph Koenig, facteur d'orgues, et de Marie Ernestine Joséphine Françoise Élisabeth Monique Mutin, né à {{heure|11|50}} du soir, rue de Bayeux {{n°|154}} (acte {{n°|742}}).</ref> naît à Caen. Son père, Joseph Koenig (né à [[Luxeuil-les-Bains]] en [[Haute-Saône]]) s'est établit facteur d'orgue après avoir été formé chez [[Famille Cavaillé-Coll|Cavaillé-Coll]]. Sa mère, Ernestine Mutin (née à [[Saint-Julien (Jura)]] ) est fleuriste et est la sœur de [[Charles Mutin]]. Il étudie au collège Saint-Joseph puis au [[lycée Malherbe]] à Caen. Il participe alors aux activités sportives à l'[[Avant-Garde caennaise]], un [[patronage paroissial]] affilié à la [[Fédération gymnastique et sportive des patronages de France]] (FGSPF) à laquelle il reste très attaché. Il obtient son [[Baccalauréat en France|baccalauréat]] et s'engage en 1917. Il sert dans le [[36e régiment d'infanterie|{{36e|régiment}} d'infanterie]]. Il est nommé [[aspirant]] en {{date-|février 1918}} et rejoint son unité sur le front. Décoré de la [[Médaille militaire]], il est promu [[sous-lieutenant]] le {{date-|3 septembre 1918}}<ref>{{Lien web |titre=Registre matricule militaire (1R/455) |url=https://archives.calvados.fr/ark:/52329/v7g2n4mjlb38/d16924d9-0af9-4827-8f41-3b3fb2b4b2ac |site=le site des Archives départementales du Calvados}}</ref>. |
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Après la guerre, il sert en [[Silésie]] comme adjoint du [[Capitaine (France)|capitaine]] [[Adrien Henry]], dans les Alpes, en [[Allemagne]], puis au [[Protectorat français au Maroc|Maroc]], à l'[[état-major]] de la division de [[Marrakech]]. Il est capitaine et adjoint du [[lieutenant-colonel]] [[Raoul Magrin-Vernerey]] dans la [[13e demi-brigade de Légion étrangère|{{13e|demi-brigade}} de Légion étrangère]] quand il décide de s'engager dans la [[France libre]], en {{date-|juillet 1940}}. Il participe à la [[bataille de Dakar|tentative de ralliement de Dakar]], puis au [[Campagne du Gabon|ralliement du Gabon]], et à celle du [[Campagne de Syrie (1941)|Levant]]. |
Après la guerre, il sert en [[Silésie]] comme adjoint du [[Capitaine (France)|capitaine]] [[Adrien Henry]], dans les Alpes, en [[Allemagne]], puis au [[Protectorat français au Maroc|Maroc]], à l'[[état-major]] de la division de [[Marrakech]]. Il est capitaine et adjoint du [[lieutenant-colonel]] [[Raoul Magrin-Vernerey]] dans la [[13e demi-brigade de Légion étrangère|{{13e|demi-brigade}} de Légion étrangère]] quand il décide de s'engager dans la [[France libre]], en {{date-|juillet 1940}}. Il participe à la [[bataille de Dakar|tentative de ralliement de Dakar]], puis au [[Campagne du Gabon|ralliement du Gabon]], et à celle du [[Campagne de Syrie (1941)|Levant]]. |
Version du 6 septembre 2023 à 18:05
Pierre Kœnig | ||
Pierre Kœnig en 1944. | ||
Naissance | Caen (France) |
|
---|---|---|
Décès | (à 71 ans) Neuilly-sur-Seine (France) |
|
Origine | Français | |
Allégeance | France | |
Dignité d'État | Maréchal de France | |
Années de service | 1917 – 1951 | |
Commandement | Forces françaises de l'intérieur | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
|
Distinctions | principales :
Maréchal de France |
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Pierre Kœnig | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (7 ans et 5 mois) |
|
Circonscription | Bas-Rhin |
Gouvernement | Quatrième République |
Législature | IIe, IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | RPF (1951-1955) RS (1956-1958) |
Biographie | |
Résidence | Bas-Rhin |
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Pierre (parfois Pierre-Marie[1] ou Marie Pierre[2]) Kœnig[2] – ou Koenig[3] – est un militaire, officier général et un homme politique français, maréchal de France et compagnon de la Libération, né le à Caen[4] et mort le à Neuilly-sur-Seine.
Héros de la Seconde Guerre mondiale, il est surtout connu pour son rôle en tant que commandant de la 1re brigade française libre lors de la bataille de Bir Hakeim (Libye), qui se déroule du au durant la guerre du Désert, et au cours de laquelle son unité de 3 700 hommes résiste opiniâtrement aux assauts conjugués des armées allemande et italienne, environ dix fois plus nombreuses, de l'Afrika Korps dirigées par le général Erwin Rommel.
Biographie
Issu d'une famille d'origine alsacienne et franc-comtoise, Marie, Joseph, Pierre, François Kœnig[5] naît à Caen. Son père, Joseph Koenig (né à Luxeuil-les-Bains en Haute-Saône) s'est établit facteur d'orgue après avoir été formé chez Cavaillé-Coll. Sa mère, Ernestine Mutin (née à Saint-Julien (Jura) ) est fleuriste et est la sœur de Charles Mutin. Il étudie au collège Saint-Joseph puis au lycée Malherbe à Caen. Il participe alors aux activités sportives à l'Avant-Garde caennaise, un patronage paroissial affilié à la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) à laquelle il reste très attaché. Il obtient son baccalauréat et s'engage en 1917. Il sert dans le 36e régiment d'infanterie. Il est nommé aspirant en et rejoint son unité sur le front. Décoré de la Médaille militaire, il est promu sous-lieutenant le [6].
Après la guerre, il sert en Silésie comme adjoint du capitaine Adrien Henry, dans les Alpes, en Allemagne, puis au Maroc, à l'état-major de la division de Marrakech. Il est capitaine et adjoint du lieutenant-colonel Raoul Magrin-Vernerey dans la 13e demi-brigade de Légion étrangère quand il décide de s'engager dans la France libre, en . Il participe à la tentative de ralliement de Dakar, puis au ralliement du Gabon, et à celle du Levant.
Promu colonel début 1941, puis général de brigade en , le général Kœnig commande les Français libres lors de la bataille de Bir Hakeim ( au ), et lors de la seconde bataille d'El Alamein. Il est le général en chef des Forces françaises de l'intérieur (FFI) en 1944. Promu général de corps d'armée en , il accompagne de Gaulle à Bayeux le [7]. Il est nommé gouverneur militaire de Paris le , peu avant la libération de la ville.
Le , il est chargé de procéder à l'arrestation du maréchal Pétain à Vallorbe, à la frontière suisse, puis de l'escorter jusqu'au fort de Montrouge, son lieu de détention.
Le , il honore à Caen la compagnie Scamaroni[8] et se rend au monument aux morts situé place Foch[9].
De au , il est nommé commandant en chef de la zone d'occupation française en Allemagne. Il y donne des ordres particuliers concernant les enfants en Zone Française d'Occupation, restés sous le nom de « additif III »[10]. Le général Koenig est ensuite remplacé par un haut-commissaire de la République française en Allemagne, l'ambassadeur André François-Poncet.
Optant ensuite pour la carrière parlementaire, il prend la tête d'une liste du Rassemblement du peuple français (RPF) dans le Bas-Rhin, qui remporte 31 % des suffrages le avec 94 970 voix sur 305 890 et trois sièges sur neuf. Pressenti par le groupe gaulliste (l'URAS depuis la mise en sommeil du RPF par le général de Gaulle) comme candidat de recours lors de l'élection présidentielle de décembre 1953, il renonce à se lancer, malgré l'accord de De Gaulle.
Il est ministre de la Défense nationale et des Forces armées du au dans le gouvernement Pierre Mendès France, donnant son accord pour les gaullistes au discours de Carthage du sur l'autonomie interne de la Tunisie[11], puis du au dans le gouvernement Edgar Faure (2).
Le , il est réélu dans le Bas-Rhin, à la tête d'une liste d'Union démocratique des Républicains sociaux qui n'obtient que 7,1 % des voix, grâce à un apparentement avec le Mouvement républicain populaire (MRP) et l'Union des Indépendants et paysans, apparentement majoritaire en voix.
Dans les années 1960, il est président du comité de l'Association France-Israël[12].
Il meurt le , à 71 ans, à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, puis repose au cimetière de Montmartre dans une modeste sépulture. I
Il est élevé à la dignité de maréchal de France le à titre posthume[13] par le président François Mitterrand, devenant ainsi le quatrième et dernier général français élevé à cette dignité depuis la Libération, après Jean de Lattre de Tassigny (1889-1952), à titre posthume, en 1952[14], Alphonse Juin (1888-1967), de son vivant, en 1952[15] et Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902-1947), à titre posthume, en 1952[16].
Sa femme, Marie Klein, épousée en 1931, meurt en 1978. Il eut une liaison de à avec Susan Travers, qui fut son chauffeur et qui resta à ses côtés pendant toute la bataille de Bir Hakeim, ce que la propagande allemande utilisa. Il rompit quand il fut appelé aux côtés du général de Gaulle, mais renoua à plusieurs reprises, notamment lorsqu'il fut gouverneur militaire de Paris. À cette époque, il entretenait deux liaisons à la fois, d'abord avec Susan Travers, mais aussi avec la Suissesse Monique Barbey (1910-1994), femme d'un de ses adjoints[17].
En 2000, Susan Travers, âgée alors de 90 ans, écrit, avec l'aide de Wendy Holden, son autobiographie Tomorrow to Be Brave: A Memoir of the Only Woman Ever to Serve in the French Foreign Legion où elle évoque ses relations avec Kœnig[18]. Treize ans plus tard, dans son journal intime paru de façon posthume, Il n'y a qu'une façon d'aimer, Monique Barbey (1910-1994) raconte à son tour l'histoire d'amour qu'elle eut avec Pierre Kœnig entre 1944 et 1947[19].
Des adoptions d'État : les enfants de l'occupation française en Allemagne, 1945-1952
Pierre Kœnig est l'un des commanditaires de la politique française d'adoption d'État, sa contribution à cette politique se nomme « L’additif III » de Koenig.
La Seconde Guerre mondiale ayant privé la France de millions de naissances, la France a connu une régression démographique. De nombreux enfants se retrouvent orphelins et errent seuls dans l'espace européen.
La politique d'adoption d'État a d'abord consisté a récupérer des enfants dans toute l'Europe, parfois même certains ayant des parents ou de la famille ce qui s'apparenta plutôt à du kidnapping ou à du rapt. Ces enfants étaient triés suivant un principe eugéniste d'intelligence et de robustesse, les plus faibles étant renvoyés en Allemagne ou dans d'autres pays tels que la Pologne. Ce procédé ayant été dénoncé et révélé par la Croix-Rouge suscita un tollé mais la France nia toujours cette version. La France décida ensuite de ne prendre que des enfants de toutes origines mais certains de ne pas être réclamés.
Viennent ensuite les adoptions d'enfants de mères allemandes et de pères français, les autorités françaises forçant les mères allemandes souvent seules, avec déjà plusieurs enfants et dans la précarité à signer un papier officiel d'abandon de leur enfant avec pour consigne de ne plus jamais s'en occuper ou s'en enquérir. Ces enfants étaient souvent nés de violences, viols, mais aussi parfois d'amour ; l'Allemagne étant la grande perdante de la guerre, les allemands devaient se soumettre de gré ou de force aux volontés du nouvel occupant vainqueur. L'identité de l'enfant avec un patronyme allemand était ensuite changée et l'enfant était rapatrié en France dans un orphelinat ou une famille d'accueil. De nombreux enfants devenus adultes ont cherché souvent en vain, parfois avec succès à retrouver leur véritable identité et leurs parents biologiques.
Ce procédé et cette politique ont été cachés et classés secrets pendant de nombreuses années et révélés au début des années 2000. Ces enfants "perdus" peuvent désormais consulter en toute liberté les archives les concernant mais c'est un peu tard car leurs parents biologiques ne sont souvent plus de ce monde.
Plusieurs ouvrages ont été rédigés sur ce sujet dont :
- Des adoptions d'État : les enfants de l'occupation française en Allemagne, 1945-1952 de Yves Denéchère paru en 2005
Voir aussi le documentaire "1945, les enfants du chaos".
Décorations
Décorations françaises
- Grand-croix de la Légion d'honneur (25 août 1949)
- Grand officier de la Légion d'honneur (10 mai 1945)
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Officier de la Légion d'honneur (1 juillet 1940)
- Chevalier de la Légion d'honneur (1934)
- Compagnon de la Libération (25 juin 1942)
- Médaille militaire (8 septembre 1918)
- Croix de guerre – (2 citations)
- Croix de guerre – (4 citations)
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs (3 citations)
- Médaille de la Résistance française, avec rosette
- Commandeur de l'ordre du Mérite agricole
- Médaille des évadés
- Croix du combattant
- Médaille de la Reconnaissance française, bronze
- Médaille de l'Aéronautique
- Médaille coloniale, avec agrafes « MAROC », « SAHARA », « LIBYE », « BIR-HAKEIM », « TUNISIE 42-43 »
- Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre
- Médaille commémorative française de la guerre –
- Médaille interalliée de la Victoire
- Médaille commémorative de la guerre –
Décorations étrangères
- Ordre du Service distingué (Distinguished Service Order) (Royaume-Uni).
- Ordre du Bain Compagnon (Royaume-Uni).
- Commandeur de la Legion of Merit (États-Unis).
- Ordre de Souvorov de 1re classe (URSS).
- Grand-croix magistrale de l'ordre souverain de Malte.
- Grand officier de l'ordre de Léopold (Belgique).
- Croix de guerre, avec palme (Belgique).
- Grand-croix de l'ordre de la Couronne (Belgique).
- Commandeur de l'ordre d'Orange-Nassau (Pays-Bas).
- Grand-croix de l'ordre de Dannebrog (Danemark).
- Chevalier de 1re classe de l'ordre de Saint-Olaf (Norvège).
- Croix de guerre norvégienne.
- Commandeur de l'ordre militaire de Virtuti Militari (Pologne)[20].
- Médaille de la Résistance avec rosette (Pologne).
- Croix de guerre 1939-1945 (Tchécoslovaquie).
- Ordre du Lion blanc pour la Victoire (Tchécoslovaquie).
- Grand-croix de l'ordre de Georges Ier (Grèce).
- Grand-croix de l'ordre de la Couronne de chêne (Luxembourg).
- Grand-croix de l'ordre d'Adolphe de Nassau (Luxembourg)[21]
- Croix de guerre (Luxembourg).
- Grand-croix de l'ordre de Saint-Charles (Monaco).
- Grand-croix de l'ordre de l'Éléphant blanc (Thaïlande).
- Ordre du Mérite militaire chérifien (Maroc).
- Modèle:Déco Grand-croix de l'Ordre du Ouissam alaouite (Maroc).
- Modèle:Déco Grand-croix de l'Ordre du Nichan Iftikhar (Tunisie).
- Grand-croix de l'ordre de l'Étoile d'Anjouan (Comores).
Hommages
- À Paris 16e, dans le square Alexandre-et-René-Parodi, un imposant monument lui est dédié en 1984. Nommé Vent des batailles, ce monument est l'œuvre du sculpteur Albert Féraud.
- À Caen, à l'angle de la rue de Bayeux et de la rue d'Authie, une stèle commémorative marque l'emplacement de sa maison natale.
- En 1972, son nom a été donné au pont Kœnig à Lyon sur la Saône[22].
De très nombreuses voies publiques en France portent son nom. Par exemple :
- à Neuilly-sur-Seine, commune où il est mort, le boulevard du Général-Kœnig ;
- à Caen, vers 1976, l'ancien Grand Cours sur la Prairie est rebaptisé Cours Général-Kœnig[23]. Cette voie passe non loin du lycée Malherbe où il a étudié ;
- à Paris, en 1978, la place de Porte-des-Ternes est renommée place du Général-Kœnig. À proximité se trouve également une allée du Général-Kœnig ;
- à Strasbourg, quai du Général-Kœnig ;
- à Rennes, les place et square du Général-Kœnig
- à Nevers, la section de la Nationale 7 porte le nom de boulevard Maréchal-Kœnig ;
- à Nouméa en Nouvelle-Calédonie, une avenue porte son nom dans le quartier de la Rivière-Salée ;
- à Belleville-sur-Meuse, rue du Général-Pierre-Kœnig ;
- à Perpignan, avenue Maréchal-Kœnig, qui relie l'université de Perpignan au Moulin à Vent ;
- à Saint-Aubin-sur-Mer (Calvados) dont il était citoyen d'honneur, une avenue porte son nom ;
- à Sarcelles, avenue Pierre Kœnig, plus longue avenue de la commune ;
- à Mertzwiller, rue du Général-Kœnig ;
- à Gerstheim, rue du Général Kœnig, du N° 1 au N°37, accès à partir de la rue du Rhin.
- à Palavas-les-Flots, l'ancienne route de Montpellier s'appelle dorénavant avenue des maréchaux Kœnig, Juin, de Lattre, Leclerc.
- à Liévin, une rue porte le nom du Maréchal Kœnig ;
À l'étranger :
- à Jérusalem, une rue porte le nom du général Pierre Kœnig ;
- à Netanya, ville israélienne où vivent de nombreux francophones, une rue porte son nom[24].
Autres :
- la promotion 1970-1971 de l'École militaire interarmes a choisi comme parrain le général Kœnig[25] ;
- après le départ de l'Armée de l'air, en 1999, la base aérienne 200 Apt-Saint-Christol dans le Vaucluse a été renommée « Quartier Maréchal-Kœnig » et accueille désormais le 2e régiment étranger de génie de la Légion étrangère.
Notes et références
- Fondation de la Résistance [1])
- Le Petit Larousse illustré 2008 (grand format), Paris, Éditions Larousse (ISBN 978-2-03-582503-2), p. 1445
- Journal officiel du commandement en chef français en Allemagne [2], Assemblée nationale [3], ordre de la Libération [4], fondation de la Résistance [5], fondation Charles de Gaulle [6], Le Monde [7].
- « Acte de naissance », sur le site des Archives départementales du Calvados
- Fils de Joseph Koenig, facteur d'orgues, et de Marie Ernestine Joséphine Françoise Élisabeth Monique Mutin, né à 11 h 50 du soir, rue de Bayeux no 154 (acte no 742).
- « Registre matricule militaire (1R/455) », sur le site des Archives départementales du Calvados
- « Photographies de la visite du général De Gaulle et du général Kœnig le 14 juin 1944 à Bayeux », sur le site des Archives départementales du Calvados
- « Photographies de Kœnig à Caen le 18 juillet 1945 », sur le site des Archives départementales du Calvados
- « Photographies de la cérémonie du 18 juillet 1945 au monument aux morts de Caen (place Foch) », sur le site des Archives départementales du Calvados
- L’additif III » de Koenig
- « Président du comité « France-Israël » le général Kœnig est « boycotté » par la Ligue arabe », L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 14 décembre 1964.
- Décret du 6 juin 1984, conférant, à titre posthume, la dignité de maréchal de France, paru au JO du 8 juin, p. 1775.
- Décret du 15 janvier 1952, paru au JO du 16 janvier, p. 666.
- Décret du 7 mai 1952, paru au JO du 8 mai, p. 4713.
- Décret du 23 août 1952, paru au JO du 24 août, p. 8430.
- « Susan, l'héroïne cachée de Bir Hakeim » - Documentaire de la Case du siècle - Patrick Jeudy - Durée : 52 min - Première diffusion le 4 mars 2018 sur France 5.
- En français : Tant que dure le jour, éditions Plon, 2001 (ISBN 978-2259192897)
- « L'histoire d'amour secrète de Kœnig, héros caennais de la Libération », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- le 16 juillet 1946, sur le Monitor Polski 1947 no. 27 pos. 188.
- « Distinctions honorifiques dans Bulletin d'information du 30 septembre 1949 », sur gouvernement.lu (consulté le ).
- « Pont du Général-Koenig », sur Lyon France (consulté le ).
- « Plan de Caen », La Poste, 1977.
- (en) « Maréchal Pierre Kœnig, Netanya, 42721 16 », sur GET POSTAL CODES (consulté le ).
- « Site de la promotion Général-Kœnig » (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Yves Mariotte, « Marie Pierre Joseph François Koenig », Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, Strasbourg, Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace, no 22, , p. 2061 à 2180 (ISBN 978-2857590217, BNF 35681806).
- Michel Soulas, Les engagements du général Koenig, Montpellier, Université Paul Valéry, (thèse d'histoire contemporaine).
- Dominique Lormier, Koenig : l'homme de Bir Hakeim, Paris, Éditions du Toucan, , 358 p. (ISBN 978-2-8100-0490-4, BNF 42682448).
Articles connexes
- Susan Travers, son chauffeur et sa maîtresse.
- Francis Melville-Lynch, son pilote.
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative aux militaires :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Fiche biographique de Pierre Koenig sur le site de l'Assemblée nationale
- Biographie du Maréchal Koenig sur le site de l'ordre de la Libération
- Ordre général du général Koenig du 15 juin 1942
- Lettre du général Koenig sur Bir Hakeim (juin 1949)
- Ministre français de la Défense
- Ministre de la Quatrième République
- Député du Bas-Rhin (Quatrième République)
- Personnalité du Rassemblement du peuple français
- Personnalité des Républicains sociaux
- Maréchal de France nommé sous la Cinquième République
- Général français du XXe siècle
- Général des Forces françaises libres (terrestres)
- Chef militaire français de la Seconde Guerre mondiale
- Officier de Légion étrangère
- Gouverneur militaire de Paris
- Personnalité condamnée à la peine de mort
- Membre de l'Académie des sciences morales et politiques
- Compagnon de l'ordre du Service distingué
- Commandeur de la Legion of Merit
- Titulaire de la croix de guerre norvégienne
- Compagnon de la Libération
- Titulaire de la médaille militaire
- Titulaire de la croix de guerre 1914-1918
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Titulaire de la croix de guerre belge 1940-1945
- Titulaire de la médaille de la Résistance française avec rosette
- Récipiendaire de la Virtuti Militari
- Commandeur du Mérite agricole
- Grand officier de l'ordre de Léopold
- Grand-croix de l'ordre de Saint-Charles
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Grand-croix de l'ordre d'Orange-Nassau
- Grand-croix de l'ordre du Nichan Iftikhar
- Grand-croix de l'ordre d'Adolphe de Nassau
- Grand-croix de l'ordre du Ouissam alaouite
- Grand-croix de l'ordre de la Couronne
- Grand-croix de l'ordre de Dannebrog
- Grand-croix de l'ordre de Saint-Olaf
- Grand-croix de l'ordre de la Couronne de chêne
- Grand-croix de l'ordre de Georges Ier
- Récipiendaire de l'ordre de Souvorov, 1re classe
- Naissance en octobre 1898
- Naissance à Caen au XIXe siècle
- Décès en septembre 1970
- Décès à Neuilly-sur-Seine
- Décès à 71 ans
- Titulaire de la médaille interalliée 1914-1918
- Député de la deuxième législature de la Quatrième République
- Député de la troisième législature de la Quatrième République
- Chevalier de l'ordre souverain de Malte
- Personnalité inhumée au cimetière de Montmartre