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Peintre en bâtiment il devient, en 1867, un des dirigeants parisiens de l'[[Association internationale des travailleurs]], ce qui lui vaut des démêlés avec la justice du [[Second Empire]] en 1868. Pendant le [[siège de Paris (1870-1871)|siège de Paris]] par les Allemands (septembre 1870-mars 1871), il devient membre du [[Comité central républicain des Vingt arrondissements]]. Il est élu au [[Conseil de la Commune]] par le {{IVe}} arrondissement, il siège à la commission du Travail et de l'Échange. Il vote contre la création du [[Comité de salut public (1871)|Comité de Salut public]]. Pendant la [[Semaine sanglante]] il combat sur les barricades, et se rend aux Allemands qui le livrent aux troupes versaillaises. En janvier 1872, le Conseil de Guerre le condamne à la déportation simple à l'Île des Pins, en [[Nouvelle-Calédonie]]. Amnistié en janvier 1879, il embarque sur le "Navarin", navire en charge du transport des forçats, le 3 juin 1879 pour la France<ref>[http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/osd/?dossier=/collection/bagne/H3365/&first=FRANOM58_078MIOM0560_0250&last=FRANOM58_078MIOM0560_0251&title=Registre%20matricules%20:%20H3365$%20G%C3%A9rardin,%20Eug%C3%A8ne%20Fran%C3%A7ois$%20Territoire%20:%20Nouvelle-Cal%C3%A9donie Archive du bagne de la Nouvelle Calédonie]</ref>. Le navire arrive à Brest le 28 septembre 1879. |
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== Notes et références == |
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François Eugène Gérardin |
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Lieu de détention |
François Eugène Gérardin, né à Herbigny (Ardennes) le 26 mars 1827[1] (la date et le lieu de sa mort sont inconnus), est une personnalité de la Commune de Paris.
Biographie
Peintre en bâtiment il devient, en 1867, un des dirigeants parisiens de l'Association internationale des travailleurs, ce qui lui vaut des démêlés avec la justice du Second Empire en 1868. Pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871), il devient membre du Comité central républicain des Vingt arrondissements. Il est élu au Conseil de la Commune par le IVe arrondissement, il siège à la commission du Travail et de l'Échange. Il vote contre la création du Comité de Salut public. Pendant la Semaine sanglante il combat sur les barricades, et se rend aux Allemands qui le livrent aux troupes versaillaises. En janvier 1872, le Conseil de Guerre le condamne à la déportation simple à l'Île des Pins, en Nouvelle-Calédonie. Amnistié en janvier 1879, il embarque sur le "Navarin", navire en charge du transport des forçats, le 3 juin 1879 pour la France[2]. Le navire arrive à Brest le 28 septembre 1879.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Louis d'Haucour, L'hôtel de ville de Paris à travers les siècles, Paris, V. Giard et E. Brière, (lire en ligne).
- Jules Claretie, Histoire de la révolution de 1870-71, chute de l'Empire, la guerre, le gouvernement de la défense la paix, le siège de Paris, la Commune de Paris, le gouvernement de M. Thiers, .
Notices biographiques
- Jules Clère, Les hommes de la Commune : Biographie complète de tous ses membres, Paris, Libraire-éditeur É. Dentu, , xiv-195, 1 vol. in-18 (OCLC 457798492, lire en ligne sur Gallica), p. 93-94
- Paul Delion, Les membres de la Commune et du Comité central, Paris, A. Lemerre éditeur, , 446 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 102-103
- Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers... ouvrage rédigé et continuellement tenu à jour, avec le concours d’écrivains et de savants de tous les pays, , p. 87
- Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, Coaraze, L'Amourier éditions, coll. « Bio », (1re éd. 1971), 799 p. (ISBN 978-2-36418-060-4, ISSN 2259-6976, présentation en ligne), p. 405
- « Notice Gérardin Eugène [Gérardin François, Eugène.] », sur maitron.fr, Le Maitron, dictionnaire bibliographique du mouvement ouvrier et du mouvement social, Association Les Amis du Maitron (consulté le )
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :