Aller au contenu

« Église du Sacré-Cœur de La Tremblade » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Pertuisallionis (discuter | contributions)
LI
Ligne 25 : Ligne 25 :
==Historique==
==Historique==


L'édifice fut édifié à partir de [[1880]] afin de remplacer un ancien temple protestant, devenu vétuste, qui servait jusqu'alors aux offices catholiques. Le nouveau sanctuaire, dessiné par l'architecte Jean-Michel Alaux, qui réalise au cours de la même période les travaux d'agrandissement de l'[[Église Saint-Georges de Saint-Georges-de-Didonne|église de Saint-Georges-de-Didonne]], a été en partie financé par l'abbé Barbotin, prêtre titulaire de la paroisse. La première pierre est posée le {{Date|15|mai|1880}}, en présence de l'évêque de La Rochelle et Saintes, {{Mgr|Thomas}}. Le gros-œuvre est achevé quatre ans plus tard. Le fin clocher, surmonté d'une flèche octogonale cantonnée de pinacles, est édifié à partir de [[1886]]<ref name=gfr>[http://www.eglises-en-charente-maritime.fr/la-tremblade_eglise_du-sacre-choeur.html Églises en Charente-Maritime]</ref>.
L'édifice fut édifié à partir de [[1880]] afin de remplacer un ancien [[Temple protestant de La Tremblade|temple protestant]], devenu vétuste, qui servait jusqu'alors aux offices catholiques. Le nouveau sanctuaire, dessiné par l'architecte Jean-Michel Alaux, qui réalise au cours de la même période les travaux d'agrandissement de l'[[Église Saint-Georges de Saint-Georges-de-Didonne|église de Saint-Georges-de-Didonne]], a été en partie financé par l'abbé Barbotin, prêtre titulaire de la paroisse. La première pierre est posée le {{Date|15|mai|1880}}, en présence de l'évêque de La Rochelle et Saintes, {{Mgr|Thomas}}. Le gros-œuvre est achevé quatre ans plus tard. Le fin clocher, surmonté d'une flèche octogonale cantonnée de pinacles, est édifié à partir de [[1886]]<ref name=gfr>[http://www.eglises-en-charente-maritime.fr/la-tremblade_eglise_du-sacre-choeur.html Églises en Charente-Maritime]</ref>.


L'église est consacrée le {{Date|21|juin|1894}} par {{Mgr|Bonnefoy}}, évêque de La Rochelle et Saintes. Une cérémonie du centenaire a lieu en [[1994]] en présence de [[Jacques David|{{Mgr}} David]], évêque de La Rochelle et Saintes<ref name=gfr/>. En [[1999]], le clocher est renversé par la [[tempête Martin]] et remonté quelques mois plus tard<ref>Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, {{p.}}1150</ref>.
L'église est consacrée le {{Date|21|juin|1894}} par {{Mgr|Bonnefoy}}, évêque de La Rochelle et Saintes. Une cérémonie du centenaire a lieu en [[1994]] en présence de [[Jacques David|{{Mgr}} David]], évêque de La Rochelle et Saintes<ref name=gfr/>. En [[1999]], le clocher est renversé par la [[tempête Martin]] et remonté quelques mois plus tard<ref>Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, {{p.}}1150</ref>.

Version du 1 juin 2022 à 17:37

Église du Sacré-Cœur de La Tremblade
Vue de la façade et du clocher-porche
Vue de la façade et du clocher-porche
Présentation
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse de La Rochelle et Saintes
Style dominant Néo-gothique
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Ville La Tremblade
Coordonnées 45° 46′ 07″ nord, 1° 08′ 32″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
(Voir situation sur carte : Charente-Maritime)
Église du Sacré-Cœur de La Tremblade
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église du Sacré-Cœur de La Tremblade

L’église du Sacré-Cœur est une église paroissiale située en Charente-Maritime dans le centre-ville de La Tremblade. Elle fait partie du doyenné de Royan et est le siège de la paroisse de la Presqu'île d'Arvert.

Historique

L'édifice fut édifié à partir de 1880 afin de remplacer un ancien temple protestant, devenu vétuste, qui servait jusqu'alors aux offices catholiques. Le nouveau sanctuaire, dessiné par l'architecte Jean-Michel Alaux, qui réalise au cours de la même période les travaux d'agrandissement de l'église de Saint-Georges-de-Didonne, a été en partie financé par l'abbé Barbotin, prêtre titulaire de la paroisse. La première pierre est posée le , en présence de l'évêque de La Rochelle et Saintes, Mgr Thomas. Le gros-œuvre est achevé quatre ans plus tard. Le fin clocher, surmonté d'une flèche octogonale cantonnée de pinacles, est édifié à partir de 1886[1].

L'église est consacrée le par Mgr Bonnefoy, évêque de La Rochelle et Saintes. Une cérémonie du centenaire a lieu en 1994 en présence de Mgr David, évêque de La Rochelle et Saintes[1]. En 1999, le clocher est renversé par la tempête Martin et remonté quelques mois plus tard[2].

Description

L'église du Sacré-Cœur est un édifice néo-gothique. Elle est en forme de croix latine, et est constituée d'une nef divisée en six travées couvertes de croisées d'ogives quadripartites, réunies par des clefs de voûte recouvertes d'inscriptions latines. Une série de colonnes trapues, couronnées de chapiteaux corinthiens, marque la séparation entre le vaisseau principal et les bas-côtés, voûtés selon le même principe. Le transept est prolongé par deux absidioles. L'abside, à trois pans, abrite un maître-autel néo-gothique finement ouvragé. Des vitraux figuratifs représentent des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament. Les murs sont ornés d'un ensemble de peintures contemporaines, chemin de croix ou « polyptyque de la croix », œuvre de l'artiste Michel Genty.

La façade est constituée d'un clocher-porche couronné d'une fine flèche, suivant un procédé courant dans la région au XIXe siècle. Une statue du Sacré-Cœur de Jésus est située au premier étage. Elle est accompagnée de l'inscription « Venite ad me omnes » (Venez à moi vous tous), extrait de l'évangile de Matthieu, 11:28 : « Venez à moi vous tous qui peinez et qui souffrez, et je vous réconforterai ».

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. a et b Églises en Charente-Maritime
  2. Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, p. 1150