« Coup du caméléon » : différence entre les versions
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Ce coup présente une grande variabilité dans ses mécanismes. Il utilise principalement ceux du « [[coup de mazette]] » et du « [[coup de la promenade]] »{{sfn|FFJD}} pour constituer une grande rafle finale partant le plus souvent du pion de base central, appelé « pion savant », et possiblement aussi du pion central 43{{sfn|Lanfrey|id=Lanfrey1}}. |
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La rafle finale laisse presque vide le damier. Cette capture de cinq ou six pions {{sfn|Guinard|1984|p=147-148}}dessine un grand enroulement constitué d'au moins deux prises avant, deux prises latérales et une prise arrière. |
La rafle finale laisse presque vide le damier. Cette capture de cinq ou six pions {{sfn|Guinard|1984|p=147-148}}dessine un grand enroulement constitué d'au moins deux prises avant, deux prises latérales et une prise arrière. |
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* {{Ouvrage|auteur=[[Jean-Pierre Dubois (joueur de dames)|Jean-Pierre Dubois]] |titre=Maîtrise du jeu de dames|url=https://fr.calameo.com/read/000933561ce429ed1a8d9 |année=2005 |éditeur=FFJD, Lyon |site=fr.calameo.com}} |
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* {{Ouvrage|auteur=Philippe Jeanneret |titre=Jeu de dames - Exercices de style |éditeur=Bornemann |pages=114 |date=2003 |isbn=2851826565}}. |
* {{Ouvrage|auteur=Philippe Jeanneret |titre=Jeu de dames - Exercices de style |éditeur=Bornemann |pages=114 |date=2003 |isbn=2851826565}}. |
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Version du 29 octobre 2021 à 13:57
Le coup du caméléon, ou coup Molimard, est une combinaison spectaculaire du jeu de dames qui peut se présenter dans plusieurs types de partie[1] et dont la dénomination vient de l'analogie de forme entre sa rafle finale enroulée et la queue ou la langue du caméléon[2]. Cette combinaison porte aussi le nom du champion d'Europe français Alfred Molimard[3],[4].
Principe du coup du caméléon
Ce coup présente une grande variabilité dans ses mécanismes. Il utilise principalement ceux du « coup de mazette » et du « coup de la promenade »[5] pour constituer une grande rafle finale partant le plus souvent du pion de base central, appelé « pion savant », et possiblement aussi du pion central 43[1].
Quand le coup se présente dans une position classique[6], il débute généralement par l'envoi du pion adverse 23 en 34, fait une première rafle[7] partant du pion 32, puis fait faire une promenade au pion 21. Voir animation.
La rafle finale laisse presque vide le damier. Cette capture de cinq ou six pions [8]dessine un grand enroulement constitué d'au moins deux prises avant, deux prises latérales et une prise arrière.
Bibliographie
- Julien Lanfrey, Daniel Lanfrey, « Le coup du caméléon », sur www.jeudedames-rhonealpes.fr.
- Julien Lanfrey, Daniel Lanfrey, « Coups du caméléon - Ligue Rhône-Alpes du jeu de Dames », sur www.jeudedames-rhonealpes.fr.
- Jean-Pierre Dubois, Maîtrise du jeu de dames, FFJD, Lyon, (lire en ligne)
- Jean-Pierre Dubois, « Jeu de dames », sur allonsadame.pagesperso-orange.fr
- « Tactique - Chapitre 3 : Les combinaisons moyennes », sur www.ffjd.fr, .
- Philippe Jeanneret, Jeu de dames - Exercices de style, Bornemann, , 114 p. (ISBN 2851826565).
- Henri Macaux, Le jeu de dames, Hatier, , 128 p. (ISBN 2218067234).
- Luc Guinard, Les Dames: le jeu des combinaisons, éd. du Rocher, 1984 (rééd. 1995), 264 p. (ISBN 9782268019857).
Notes et références
- Lanfrey.
- Lanfrey.
- Dubois 2005, p. 108.
- Allonsadame, Niveau 2 - CP06.
- FFJD.
- Jeanneret 2003, p. 20.
- Macaux 1984, p. 94.
- Guinard 1984, p. 147-148.