La commune de Saint-Alvard est rattachée à Basville par ordonnance royale du {{date|14|décembre|1836}}<ref>Christian Poitou, Jean-Pierre Bardet, Claude Motte, ''Creuse'', vol. 23 de ''Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique'', CNRS Éditions, 2000, 865 pages, {{p.|249}} {{ISBN|2271057612}}.</ref>. La commune de [[La Villeneuve (Creuse)|La Villeneuve]] est détachée de la commune de Basville le {{date|1er|février|1867}} en raison de sa « garnison »<ref>Christophe Jamain, ''Le Département de la Creuse: ses origines et sa pérennité'', Presses universitaires de Limoges, 2000, 254 pages, [https://books.google.fr/books?id=kY-KMwcsJMEC&pg=PA182&lpg=PA188&dq=d%C3%A9put%C3%A9s+creuse+directoire&source=bl&ots=AAwWt5-5Bs&sig=Y6GsZ921tuqM74Hm2Om8AVvjt_0&hl=fr&ei=tGg9TdqQJtCChQeh0NmXDw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=9&ved=0CEkQ6AEwCA#v=onepage&q=d%C3%A9put%C3%A9s%20creuse%20directoire&f=false {{p.|188}}] {{ISBN|284287160X}}.</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|titre chapitre=Décret impérial n°{{formatnum:15019}} du {{date|1|février|1867}}|titre=Bulletin des lois de l'Empire français|volume=29|éditeur=Imprimerie nationale|année=1867|passage=407|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=tiYUAAAAYAAJ&pg=PA407&dq=basville+creuse+habitants&hl=fr&ei=_hddTczmMY2r8APQtOisCw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=10&ved=0CFcQ6AEwCQ#v=onepage&q&f=false}}.</ref> — elle dispose d'une brigade de gendarmerie et d'un relais de poste entre [[Angoulême]] et [[Lyon]]<ref>{{ouvrage|auteur=P.-M. Barbichon|titre=Dictionnaire complet de tous les lieux de la France et de ses colonies: Ouvrage entièrement neuf|volume=2|lieu=Paris|éditeur=Tétot frères|année=1831|passage=1048|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=xSsbAAAAYAAJ&pg=PA1048&dq=basville+creuse+Pop+h.&hl=fr&ei=Lh5dTYmKPIrj4gaw08mzDQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2&ved=0CDMQ6AEwAQ#v=onepage&q&f=false}}.</ref>. Le {{date|23|juillet|1870}}, un décret retire à La Villeneuve les hameaux des Huillards et de Pindogne, qui sont réunis à la commune de Basville<ref>{{ouvrage|nom1=Poitou|prénom1=Christian|nom2=Bardet|prénom2=Jean-Pierre|nom3=Motte|prénom3=Claude|directeur2=oui|directeur3=oui|titre=Paroisses et communes de France|volume=Creuse|éditeur=CNRS Éditions|année=2000|pages totales=865}}.</ref>.
La commune de Saint-Alvard est rattachée à Basville par ordonnance royale du {{date|14|décembre|1836}}<ref>Christian Poitou, Jean-Pierre Bardet, Claude Motte, ''Creuse'', vol. 23 de ''Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique'', CNRS Éditions, 2000, 865 pages, {{p.|249}} {{ISBN|2271057612}}.</ref>. La commune de [[La Villeneuve (Creuse)|La Villeneuve]] est détachée de la commune de Basville le {{date|1er|février|1867}} en raison de sa « garnison »<ref>Christophe Jamain, ''Le Département de la Creuse: ses origines et sa pérennité'', Presses universitaires de Limoges, 2000, 254 pages, [https://books.google.fr/books?id=kY-KMwcsJMEC&pg=PA182&lpg=PA188&dq=d%C3%A9put%C3%A9s+creuse+directoire&source=bl&ots=AAwWt5-5Bs&sig=Y6GsZ921tuqM74Hm2Om8AVvjt_0&hl=fr&ei=tGg9TdqQJtCChQeh0NmXDw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=9&ved=0CEkQ6AEwCA#v=onepage&q=d%C3%A9put%C3%A9s%20creuse%20directoire&f=false {{p.|188}}] {{ISBN|284287160X}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|titre=Bulletin des lois de l'Empire français|volume=29|éditeur=Imprimerie nationale|année=1867|passage=407|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=tiYUAAAAYAAJ&pg=PA407|titre chapitre=Décret impérial n°{{formatnum:15019}} du {{date|1|février|1867}}}}.</ref> — elle dispose d'une brigade de gendarmerie et d'un relais de poste entre [[Angoulême]] et [[Lyon]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=P.-M. Barbichon|titre=Dictionnaire complet de tous les lieux de la France et de ses colonies|sous-titre=Ouvrage entièrement neuf|volume=2|lieu=Paris|éditeur=Tétot frères|année=1831|passage=1048|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=xSsbAAAAYAAJ&pg=PA1048}}.</ref>. Le {{date|23|juillet|1870}}, un décret retire à La Villeneuve les hameaux des Huillards et de Pindogne, qui sont réunis à la commune de Basville<ref>{{Ouvrage|prénom1=Christian|nom1=Poitou|prénom2=Jean-Pierre|nom2=Bardet|directeur2=oui|prénom3=Claude|nom3=Motte|directeur3=oui|titre=Paroisses et communes de France|volume=Creuse|éditeur=[[CNRS Éditions]]|année=2000|pages totales=865|isbn=}}.</ref>.
== Histoire ==
== Histoire ==
=== Moyen Âge et époque moderne ===
=== Moyen Âge et époque moderne ===
Avant la [[Révolution française|Révolution]], la paroisse de Basville faisait partie du [[alleu#Régions de France|Franc-Alleu]] et de l'[[Pays d'élection|élection]] de [[Combrailles]]<ref name="Expilly">{{ouvrage|auteur=Jean-Joseph Expilly|titre=Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France|volume=2|éditeur=Desaint et Saillant|année=1764|passage=398|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=EVk_AAAAcAAJ&pg=PA398&lpg=PA398&dq=basville+franc-alleu&source=bl&ots=mjQT6v3DtI&sig=jouRv54LOXbUBcbcDMJ26Hi-CYU&hl=fr&ei=2wdhTc3-O4Kr8APE7rVa&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CCQQ6AEwAw#v=onepage&q&f=false}}.</ref>. De même, le prieuré appartenait à l'archiprêtré d'[[Herment]] et dépendait de l'abbaye des [[Ordre de Saint-Benoît|bénédictins]] de Saint-Alyre, à [[Clermont-Ferrand]]. Plusieurs noms de prieurs nous sont connus : Jean Bel ([[1278]]), Guillaume Mazier ([[1399]]), Jean Molle ([[1499]]), Nicolas Bruxe ([[1525]]), Antoine Bompard, moine de Saint-Alyre ([[1790]]). Parmi les vassaux du chapitre d'Herment, on signale le « mas de Prugne », dans la paroisse de Basville, possédé en [[1350]] par Hugues et Guillaume Roger, bourgeois d'Herment, et le « mas de la Gorsse », avec son étang et son moulin, dans la paroisse de Saint-Alvard, dont Pierre Roger est le seigneur en [[1333]], Pierre de Courtes en [[1350]]<ref>{{ouvrage|auteur=[[Ambroise Tardieu (historiographe)|Ambroise Tardieu]]|titre=Histoire de la ville du pays et de la baronnie d'Herment, en Auvergne|lieu=Clermont-Ferrand|éditeur=Charles Estienne|année=1866|passage=90|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Q8ug01Z5MG0C&pg=PA90&dq=basville+creuse&hl=fr&ei=J-hcTcjQBpS28QPRltmvCw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=8&ved=0CFMQ6AEwBw#v=onepage&q&f=false}}.</ref>.
Avant la [[Révolution française|Révolution]], la paroisse de Basville faisait partie du [[alleu#Régions de France|Franc-Alleu]] et de l'[[Pays d'élection|élection]] de [[Combrailles]]<ref name="Expilly">{{Ouvrage|auteur1=Jean-Joseph Expilly|titre=Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France|volume=2|éditeur=Desaint et Saillant|année=1764|passage=398|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=EVk_AAAAcAAJ&pg=PA398}}.</ref>. De même, le prieuré appartenait à l'archiprêtré d'[[Herment]] et dépendait de l'abbaye des [[Ordre de Saint-Benoît|bénédictins]] de Saint-Alyre, à [[Clermont-Ferrand]]. Plusieurs noms de prieurs nous sont connus : Jean Bel ([[1278]]), Guillaume Mazier ([[1399]]), Jean Molle ([[1499]]), Nicolas Bruxe ([[1525]]), Antoine Bompard, moine de Saint-Alyre ([[1790]]). Parmi les vassaux du chapitre d'Herment, on signale le « mas de Prugne », dans la paroisse de Basville, possédé en [[1350]] par Hugues et Guillaume Roger, bourgeois d'Herment, et le « mas de la Gorsse », avec son étang et son moulin, dans la paroisse de Saint-Alvard, dont Pierre Roger est le seigneur en [[1333]], Pierre de Courtes en [[1350]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Ambroise Tardieu (historiographe)|Ambroise Tardieu]]|titre=Histoire de la ville du pays et de la baronnie d'Herment, en Auvergne|lieu=Clermont-Ferrand|éditeur=Charles Estienne|année=1866|passage=90|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Q8ug01Z5MG0C&pg=PA90}}.</ref>.
En [[1357]]-[[1358]], le revenu fiscal était, dans le prieuré de Basville, de 60 livres tournois, pour un revenu brut évalué au {{XVe siècle}} à 93 livres tournois<ref>{{article|titre=L'impasse fiscale à la fin du Moyen Âge. Quelques exemples|auteur=Pierre Charbonnier|périodique=Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public|année=1997|volume=28|passage=185 (l'article va de la {{p.|173}} à la {{p.|186}})|lire en ligne=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/shmes_1261-9078_1998_act_28_1_1723}}.</ref>. Dans les années [[1358]]-[[1368]], le montant de la [[dîme]] s'élevait en moyenne, dans la paroisse de Saint-Alvard, à 70 [[setier]]s, contre 31 setiers pour la [[taille (impôt)|taille royale]] — en adoptant comme valeur du setier 15 sous, valeur moyenne pour la seconde moitié du {{XVe siècle}}<ref>{{ouvrage|auteur=Pierre Charbonnier|titre chapitre=Lesprélèvements ecclésiastiques à la fin du {{XVe siècle}}|nom2=Aubrun|prénom2=Michel Aubrun|nom3=Audisio|prénom3=Gabriel Audisio|nom4=Dompnier|prénom4=Bernard|nom5=Gueslin|prénom5=André|directeur2=oui|directeur3=oui|directeur4=oui|directeur5=oui|titre=Entre idéal et réalité : actes du colloque international finances et religion du Moyen Âge à l'époque contemporaine|lieu=[[Université Blaise-Pascal|Université de Clermont-Ferrand II]]|éditeur=Presses universitaires Blaise Pascal|année=1994|pages totales=419|passage=126-127|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=ACWO01ovxtUC&pg=PA127&dq=basville+creuse&hl=fr&ei=gWw9TaegI4mMswagvPTzBg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=10&ved=0CFYQ6AEwCQ#v=onepage&q=basville%20creuse&f=false}}.</ref>. Parmi les impôts seigneuriaux, on signale à la fin du [[Moyen Âge]] et au début de l'[[époque moderne]], un droit de « nopces » à « Arfeuille » (Larfeuille). De même, les habitants des Huillards devaient aller faire cuire leur pain au four banal de [[La Villeneuve (Creuse)|La Villeneuve]], dépendance de la baronnie de Crocq ; d'après le [[Livre terrier|terrier]] de [[1521]], ils ont racheté ce droit — qui représente une charge assez lourde — en payant 1 setier de seigle par an, un « chiffre relativement élevé par rapport à leur redevance totale »<ref>{{ouvrage|auteur=Pierre Charbonnier|titre=Une autre France: la seigneurie rurale en Basse Auvergne, du {{s mini-|XIV}} au {{s-|XVI}}|partie=2|éditeur=Institut d'études du Massif central|année=1980|pages totales=1295|passage=690 et 699}}.</ref>.
En [[1357]]-[[1358]], le revenu fiscal était, dans le prieuré de Basville, de 60 livres tournois, pour un revenu brut évalué au {{XVe siècle}} à 93 livres tournois<ref>{{article|titre=L'impasse fiscale à la fin du Moyen Âge. Quelques exemples|auteur=Pierre Charbonnier|périodique=Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public|année=1997|volume=28|passage=185 (l'article va de la {{p.|173}} à la {{p.|186}})|lire en ligne=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/shmes_1261-9078_1998_act_28_1_1723}}.</ref>. Dans les années [[1358]]-[[1368]], le montant de la [[dîme]] s'élevait en moyenne, dans la paroisse de Saint-Alvard, à 70 [[setier]]s, contre 31 setiers pour la [[taille (impôt)|taille royale]] — en adoptant comme valeur du setier 15 sous, valeur moyenne pour la seconde moitié du {{XVe siècle}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Pierre Charbonnier|prénom2=Michel Aubrun|nom2=Aubrun|directeur2=oui|prénom3=Gabriel Audisio|nom3=Audisio|directeur3=oui|prénom4=Bernard|nom4=Dompnier|directeur4=oui|prénom5=André|nom5=Gueslin|directeur5=oui|titre=Entre idéal et réalité : actes du colloque international finances et religion du Moyen Âge à l'époque contemporaine|lieu=Université de Clermont-Ferrand II|éditeur=Presses universitaires Blaise Pascal|année=1994|pages totales=419|passage=126-127|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=ACWO01ovxtUC&pg=PA127&dq=basville+creuse|titre chapitre=Les prélèvements ecclésiastiques à la fin du {{XVe siècle}}}}.</ref>. Parmi les impôts seigneuriaux, on signale à la fin du [[Moyen Âge]] et au début de l'[[époque moderne]], un droit de « nopces » à « Arfeuille » (Larfeuille). De même, les habitants des Huillards devaient aller faire cuire leur pain au four banal de [[La Villeneuve (Creuse)|La Villeneuve]], dépendance de la baronnie de Crocq ; d'après le [[Livre terrier|terrier]] de [[1521]], ils ont racheté ce droit — qui représente une charge assez lourde — en payant 1 setier de seigle par an, un « chiffre relativement élevé par rapport à leur redevance totale »<ref>{{Ouvrage|auteur1=Pierre Charbonnier|titre=Une autre France : la seigneurie rurale en Basse Auvergne, du {{s mini-|XIV}} au {{s-|XVI}}|éditeur=Institut d'études du Massif central|année=1980|pages totales=1295|passage=690 et 699|isbn=|partie=2}}.</ref>.
Lors de la fondation de la chapelle Sainte-Magdeleine de l'église d'[[Herment]], en [[1290]], une rente fut assignée pour la desservir sur le village du Leyrit (Le Layrit)<ref>{{ouvrage|nom=Tardieu|prénom=Ambroise|lien auteur1=Ambroise Tardieu (historiographe)|titre=Histoire de la ville du pays et de la baronnie d'Herment, en Auvergne|lieu=Clermont-Ferrand|éditeur=Estienne|année=1866|passage=63|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Q8ug01Z5MG0C&pg=PA63&dq=Le+Leyrit+basville&hl=fr&ei=XydhTY7VKIOq8AOi6-xZ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5&ved=0CD4Q6AEwBA#v=onepage&q&f=false}}.</ref>. Une petite seigneurie, peut-être détachée d'Herment, y fut créée ; son revenu était évalué à 30 [[livre (monnaie)|livres]] en [[1551]]<ref>{{ouvrage|auteur=Pierre Charbonnier|titre=Une autre France: la seigneurie rurale en Basse Auvergne, du {{s mini-|XIV}} au {{s-|XVI}}|partie=2|éditeur=Institut d'études du Massif central|année=1980|pages totales=1295|passage=1230}}.</ref>. Propriété des marquis de Lestrange au {{s mini-|XVII|e}} et au {{XVIIIe siècle}}<ref>{{ouvrage|auteur=Jean-Baptiste Bouillet|titre=Nobiliaire d'Auvergne|lieu=Clermont-Ferrand|éditeur=Imprimerie de Perol|volume=3|année=1848|passage=400-402|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=5EUoAAAAYAAJ&pg=PA400&dq=de+Lestrange+Le+Leyrit&hl=fr&ei=HiphTaeqNIuv8QOxqpVa&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CDQQ6AEwAg#v=onepage&q&f=false}}.</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|auteur=Pierre-Louis-Joseph Bétencourt|titre=Noms féodaux ou noms de ceux qui ont tenu fiefs en France dans les provinces d'Anjou, Aunis, Auvergne, Beaujolois, Berry, Bourbonnois, Forez, Lyonnois, Maine, Saintonge, Marche, Nivernois, Touraine, Partie de l'Angoumois et du Poitou, depuis le {{s-|XII}} jusque vers le milieu du XVIII{{e}}, extraits des archives du royaume|volume=3 : « Jab-Quo »|lieu=Paris|éditeur=Librairie de Schlesinger frères|année=1867|passage=38|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=zVdAAAAAcAAJ&pg=PA38&dq=de+Lestrange+Le+Leyrit&hl=fr&ei=HiphTaeqNIuv8QOxqpVa&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CDkQ6AEwAw#v=onepage&q&f=false}}.</ref>, elle fut vendue avant le {{date|23|mars|1773}} {{nombre|33000|livres}} à Gaspard de Courtille<ref>{{ouvrage|auteur=Michel Peynot|titre=Marcillat et ses environs|éditeur=Honoré Champion|année=1980|pages totales=587|passage=499}}.</ref>.
Lors de la fondation de la chapelle Sainte-Magdeleine de l'église d'[[Herment]], en [[1290]], une rente fut assignée pour la desservir sur le village du Leyrit (Le Layrit)<ref>{{Ouvrage|prénom1=Ambroise|nom1=Tardieu|lien auteur1=Ambroise Tardieu (historiographe)|titre=Histoire de la ville du pays et de la baronnie d'Herment, en Auvergne|lieu=Clermont-Ferrand|éditeur=Estienne|année=1866|passage=63|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Q8ug01Z5MG0C&pg=PA63}}.</ref>. Une petite seigneurie, peut-être détachée d'Herment, y fut créée ; son revenu était évalué à 30 [[livre (monnaie)|livres]] en [[1551]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Pierre Charbonnier|titre=Une autre France : la seigneurie rurale en Basse Auvergne, du {{s mini-|XIV}} au {{s-|XVI}}|éditeur=Institut d'études du Massif central|année=1980|pages totales=1295|passage=1230|isbn=|partie=2}}.</ref>. Propriété des marquis de Lestrange au {{s mini-|XVII|e}} et au {{XVIIIe siècle}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jean-Baptiste Bouillet|titre=Nobiliaire d'Auvergne|volume=3|lieu=Clermont-Ferrand|éditeur=Imprimerie de Perol|année=1848|passage=400-402|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=5EUoAAAAYAAJ&pg=PA400}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Pierre-Louis-Joseph Bétencourt|titre=Noms féodaux ou noms de ceux qui ont tenu fiefs en France dans les provinces d'Anjou, Aunis, Auvergne, Beaujolois, Berry, Bourbonnois, Forez, Lyonnois, Maine, Saintonge, Marche, Nivernois, Touraine, Partie de l'Angoumois et du Poitou, depuis le {{s-|XII}} jusque vers le milieu du XVIII{{e}}, extraits des archives du royaume|volume=3 : « Jab-Quo »|lieu=Paris|éditeur=Librairie de Schlesinger frères|année=1867|passage=38|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=zVdAAAAAcAAJ&pg=PA38}}.</ref>, elle fut vendue avant le {{date|23|mars|1773}} {{nombre|33000|livres}} à Gaspard de Courtille<ref>{{Ouvrage|auteur1=Michel Peynot|titre=Marcillat et ses environs|éditeur=Honoré Champion|année=1980|pages totales=587|passage=499|isbn=}}.</ref>.
=== Époque contemporaine ===
=== Époque contemporaine ===
En [[1789]], Basville fait partie des possessions de la famille du marquis Léonard d'[[Ussel (Corrèze)|Ussel]]<ref>{{article|auteur=Abbé Sorbier|titre=Les fiefs d'Auvergne et du Velay|périodique=Revue historique nobiliaire et biographique|lieu=Paris et Angers|éditeur=J. B. Dumoulin|année=1876|passage=346|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36918k/f349.image.r=revue%20historique%20nobiliaire%20et%20biographique.langFR}}.</ref>, baron de [[Châteauvert (Creuse)|Châteauvert]] et de [[Crocq]].
En [[1789]], Basville fait partie des possessions de la famille du marquis Léonard d'[[Ussel (Corrèze)|Ussel]]<ref>{{article|auteur=Abbé Sorbier|titre=Les fiefs d'Auvergne et du Velay|périodique=Revue historique nobiliaire et biographique|lieu=Paris et Angers|éditeur=J. B. Dumoulin|année=1876|passage=346|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36918k/f349.image.r=revue%20historique%20nobiliaire%20et%20biographique.langFR}}.</ref>, baron de [[Châteauvert (Creuse)|Châteauvert]] et de [[Crocq]].
Sous la [[Révolution française|Révolution]], Basville prend le nom de Liberté-sur-Cher, à la suite du décret de la [[Convention nationale]] du 25 [[vendémiaire]] [[an II]] ({{date|16|octobre|1793}})<ref>{{ouvrage|nom1=Poitou|prénom1=Christian|nom2=Bardet|prénom2=Jean-Pierre|nom3=Motte|prénom3=Claude|directeur2=oui|directeur3=oui|titre=Paroisses et communes de France|volume=Creuse|éditeur=CNRS Éditions|année=2000|pages totales=865|passage=143}}.</ref>{{,}}<ref>{{référence web|url=http://la-creuse.pagesperso-orange.fr/creuse/communes8.htm|titre=Les communes qui ont changé de nom à la Révolution}}.</ref> « relatif aux changements de noms de différentes communes »<ref>{{ouvrage|titre=Collection complète des lois, décrets d'intérêe général, traités internationaux, arrêtés, circulaires, instructions, etc.|volume=6|éditeur=A. Guyot et Scribe, libraires-éditeurs|année=1834|passage=233|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=0pkxAAAAIAAJ&pg=PA233&dq=d%C3%A9cret+25+vend%C3%A9miaire+an+II+nom+communes&hl=fr&ei=BxBhTfCdN5Cz8QOq_4la&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CCoQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false}}.</ref>. En [[1801]], elle a retrouvé son nom originel<ref name="gendep23">{{référence web|url=http://www.gendep23.org/CROCQ-c/BASVILLE/basville_017.htm|titre=Relevés imprimables : état civil, actes notariés, dénombrements de Basville, sur gendep23}}.</ref>.
Sous la [[Révolution française|Révolution]], Basville prend le nom de Liberté-sur-Cher, à la suite du décret de la [[Convention nationale]] du 25 [[vendémiaire]] [[an II]] ({{date|16|octobre|1793}})<ref>{{Ouvrage|prénom1=Christian|nom1=Poitou|prénom2=Jean-Pierre|nom2=Bardet|directeur2=oui|prénom3=Claude|nom3=Motte|directeur3=oui|titre=Paroisses et communes de France|volume=Creuse|éditeur=[[CNRS Éditions]]|année=2000|pages totales=865|passage=143|isbn=}}.</ref>{{,}}<ref>{{référence web|url=http://la-creuse.pagesperso-orange.fr/creuse/communes8.htm|titre=Les communes qui ont changé de nom à la Révolution}}.</ref> « relatif aux changements de noms de différentes communes »<ref>{{Ouvrage|titre=Collection complète des lois, décrets d'intérêe général, traités internationaux, arrêtés, circulaires, instructions, etc.|volume=6|éditeur=A. Guyot et Scribe, libraires-éditeurs|année=1834|passage=233|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=0pkxAAAAIAAJ&pg=PA233}}.</ref>. En [[1801]], elle a retrouvé son nom originel<ref name="gendep23">{{référence web|url=http://www.gendep23.org/CROCQ-c/BASVILLE/basville_017.htm|titre=Relevés imprimables : état civil, actes notariés, dénombrements de Basville, sur gendep23}}.</ref>.
À la fin du {{XIXe siècle}}, la société [[Chapal]] crée une usine spécialisée dans le traitement des peaux de lapin au lieu-dit Le Point du jour, dans la commune de [[Crocq]] ; les responsables de cette entreprise bâtissent des maisons bourgeoises dans le bourg de Basville, tandis que les ouvriers logent à Crocq<ref>{{référence web|url=http://www.lamontagne.fr/editions_locales/creuse/cause_communes_basville_l_auvergnate_ne_se_remet_pas_de_la_fermture_des_usines_de_peaux@CARGNjFdJSsGHh8AAhk-.html|titre=Hervé Moisan, « Cause communes : Basville l'Auvergnate ne se remet pas de la fermeture des usines de peaux », dans lamontagne.fr, 5 octobre 2010}}.</ref>{{,}}<ref>{{référence web|url=http://www.fernoel.com/la_pelleterie.htm|titre=Fernoël et la pelleterie}}, tiré de {{article|auteur=Charles Rouchon|titre=L'Émigration, étude|périodique=[[Revue d'Auvergne]]|volume=63|numéro=5-6|année=1949}}.</ref>.
À la fin du {{XIXe siècle}}, la société [[Chapal]] crée une usine spécialisée dans le traitement des peaux de lapin au lieu-dit Le Point du jour, dans la commune de [[Crocq]] ; les responsables de cette entreprise bâtissent des maisons bourgeoises dans le bourg de Basville, tandis que les ouvriers logent à Crocq<ref>{{référence web|url=http://www.lamontagne.fr/editions_locales/creuse/cause_communes_basville_l_auvergnate_ne_se_remet_pas_de_la_fermture_des_usines_de_peaux@CARGNjFdJSsGHh8AAhk-.html|titre=Hervé Moisan, « Cause communes : Basville l'Auvergnate ne se remet pas de la fermeture des usines de peaux », dans lamontagne.fr, 5 octobre 2010}}.</ref>{{,}}<ref>{{référence web|url=http://www.fernoel.com/la_pelleterie.htm|titre=Fernoël et la pelleterie}}, tiré de {{article|auteur=Charles Rouchon|titre=L'Émigration, étude|périodique=[[Revue d'Auvergne]]|volume=63|numéro=5-6|année=1949}}.</ref>.
=== Migrations ===
=== Migrations ===
La commune a participé au phénomène des [[maçons de la Creuse]], comme en témoigne le cas de Pierre Meyrand, « maçon l'été et scieur de bois à l'occasion pendant l'hiver », qui parcourt le [[Périgord]] pendant six ans au {{XVIIIe siècle}}<ref>{{ouvrage|auteur=Annie Moulin|titre=Les Maçons de la Creuse: les origines du mouvement|éditeur=Presses universitaires Blaise Pascal|année=1994|pages totales=564|passage=37|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=KacOD41xiP4C&pg=PA37&dq=basville+creuse&hl=fr&ei=DO1cTcCtH8aH4QaMmKnACw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=7&ved=0CEkQ6AEwBjgU#v=onepage&q&f=false}}.</ref>, ou celui de Jean Ramet, « forgeur » en [[1836]], « maître-maçon » en [[1838]], « entrepreneur » en [[1843]], et de Pierre Ramet, « maître-maçon », « entrepreneur de bâtiment » et « entrepreneur de travaux publics » en [[1840]], à [[Saint-Bonnet-le-Château]]<ref>{{ouvrage|nom1=Berger|prénom1=Gérard|titre chapitre=Petite ville et croissance urbaine: l'immigration à Saint-Bonnet-le-Château (Loire) d'après les registres paroissiaux et d'état civil (fin du {{XVIIIe siècle}} - début du XIX{{e}})|nom2=Castagnetti|prénom2=Philippe|directeur2=oui|titre=Images et pratiques de la ville (vers 1500-vers 1840)|éditeur=Publications de l'université de Saint-Étienne|année=2003|pages totales=217|passage=119|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=fMbnB981d2UC&pg=PA119&dq=basville+creuse&hl=fr&ei=C-lcTcT6JtCq8QOtg42HCw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5&ved=0CEIQ6AEwBDgK#v=onepage&q=basville%20creuse&f=false}}.</ref>.
La commune a participé au phénomène des [[maçons de la Creuse]], comme en témoigne le cas de Pierre Meyrand, « maçon l'été et scieur de bois à l'occasion pendant l'hiver », qui parcourt le [[Périgord]] pendant six ans au {{XVIIIe siècle}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Annie Moulin|titre=Les Maçons de la Creuse|sous-titre=les origines du mouvement|éditeur=Presses universitaires Blaise Pascal|année=1994|pages totales=564|passage=37|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=KacOD41xiP4C&pg=PA37}}.</ref>, ou celui de Jean Ramet, « forgeur » en [[1836]], « maître-maçon » en [[1838]], « entrepreneur » en [[1843]], et de Pierre Ramet, « maître-maçon », « entrepreneur de bâtiment » et « entrepreneur de travaux publics » en [[1840]], à [[Saint-Bonnet-le-Château]]<ref>{{Ouvrage|prénom1=Gérard|nom1=Berger|prénom2=Philippe|nom2=Castagnetti|directeur2=oui|titre=Images et pratiques de la ville (vers 1500-vers 1840)|éditeur=Publications de l'université de Saint-Étienne|année=2003|pages totales=217|passage=119|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=fMbnB981d2UC&pg=PA119&dq=basville+creuse|titre chapitre=Petite ville et croissance urbaine: l'immigration à Saint-Bonnet-le-Château (Loire) d'après les registres paroissiaux et d'état civil (fin du {{XVIIIe siècle}} - début du XIX{{e}})}}.</ref>.
=== Enseignement ===
=== Enseignement ===
En [[1833]], la [[loi Guizot]] organise l'enseignement primaire. Le {{date|15|février|1843}}, le conseil académique de [[Limoges]] décerne à l'instituteur de la commune de Basville, M. Dumazet, une « mention honorable » pour s'être distingué dans l'exercice de ses fonctions<ref>{{ouvrage|titre=Bulletin universitaire contenant les décrets, règlements et arrêtes relatifs a l'instruction publique|volume=11|lieu=Paris|éditeur=Imprimerie administrative de Paul Dupont et Cie|année=1843|passage=36|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=_nXeAAAAMAAJ&pg=RA3-PA36&dq=basville+creuse&hl=fr&ei=vvZcTY6vO8ux4Qa-6JGYCw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=6&ved=0CEEQ6AEwBTg8#v=onepage&q&f=false}}.</ref>.
En [[1833]], la [[loi Guizot]] organise l'enseignement primaire. Le {{date|15|février|1843}}, le conseil académique de [[Limoges]] décerne à l'instituteur de la commune de Basville, M. Dumazet, une « mention honorable » pour s'être distingué dans l'exercice de ses fonctions<ref>{{Ouvrage|titre=Bulletin universitaire contenant les décrets, règlements et arrêtes relatifs a l'instruction publique|volume=11|lieu=Paris|éditeur=Imprimerie administrative de Paul Dupont et Cie|année=1843|passage=36|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=_nXeAAAAMAAJ&pg=RA3-PA36}}.</ref>.
* Église romane de Saint-Alvard, donnée en [[1249]] au chapitre d'Herment, qui en a nommé le curé jusqu'en [[1789]]. La paroisse de Saint-Alvard a été réunie à celle de Basville le {{date|14|décembre|1836}}.
* Église romane de Saint-Alvard, donnée en [[1249]] au chapitre d'Herment, qui en a nommé le curé jusqu'en [[1789]]. La paroisse de Saint-Alvard a été réunie à celle de Basville le {{date|14|décembre|1836}}.
* Église Sainte-Anne, datant du {{XIIe siècle}} et remaniée au {{XVe siècle}}, dans le bourg. On connaît plusieurs de ses curés : Pierre du Chier en [[1625]], Jacques Labas en [[1641]], Gorsse en [[1687]], Chinchaux en [[1710]]. En [[1641]], il y avait une communauté de cinq prêtres. Deux tabernacles ont fait l'objet de descriptions<ref>{{ouvrage|auteur=S. de Montessus de Ballore Lecointre|titre=Retables et tabernacles des XVII{{e}} et XVIII{{e}} siècles dans les églises de la Creuse|éditeur=Nouvelles Éditions Latines|année=1988|pages totales=213|passage=32-33|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=7xI2QvfEqSIC&pg=PA32&dq=basville+creuse&hl=fr&ei=rvFcTd6KAYP14gaw6YnQCg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5&ved=0CD0Q6AEwBDge#v=onepage&q&f=false}}.</ref>. Elle a été inscrite aux [[Monument historique (France)|monuments historiques]] par arrêté du {{date|15|juin|1926}}<ref>{{référence web|url=http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00100004|titre=Fiche de l'église paroissiale Saint-Allyre Sainte-Anne de Basville, sur culture.gouv.fr}}.</ref> . Cette église a la particularité d'avoir son chœur orné d'une mosaïque de Nevers réalisée aux environs de 1910, don de Henri et Daisy Chapal. Elle abrite également un baptistère monolithe. De fouilles archéologiques entreprises au début des années 2000 ont révélé, de chaque côté de l'église, des tombes constituées de sarcophages mérovingiens (actuellement enfouis).
* Église Sainte-Anne, datant du {{XIIe siècle}} et remaniée au {{XVe siècle}}, dans le bourg. On connaît plusieurs de ses curés : Pierre du Chier en [[1625]], Jacques Labas en [[1641]], Gorsse en [[1687]], Chinchaux en [[1710]]. En [[1641]], il y avait une communauté de cinq prêtres. Deux tabernacles ont fait l'objet de descriptions<ref>{{Ouvrage|auteur1=S. de Montessus de Ballore Lecointre|titre=Retables et tabernacles des XVII{{e}} et XVIII{{e}} siècles dans les églises de la Creuse|éditeur=[[Nouvelles Éditions latines|Nouvelles Éditions Latines]]|année=1988|pages totales=213|passage=32-33|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=7xI2QvfEqSIC&pg=PA32}}.</ref>. Elle a été inscrite aux [[Monument historique (France)|monuments historiques]] par arrêté du {{date|15|juin|1926}}<ref>{{référence web|url=http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00100004|titre=Fiche de l'église paroissiale Saint-Allyre Sainte-Anne de Basville, sur culture.gouv.fr}}.</ref> . Cette église a la particularité d'avoir son chœur orné d'une mosaïque de Nevers réalisée aux environs de 1910, don de Henri et Daisy Chapal. Elle abrite également un baptistère monolithe. De fouilles archéologiques entreprises au début des années 2000 ont révélé, de chaque côté de l'église, des tombes constituées de sarcophages mérovingiens (actuellement enfouis).
=== Édifices et monuments civils ===
=== Édifices et monuments civils ===
* [[Jean-François Barailon]] signale une pyramide de quatre mètres de haut « parfaitement taillée » au-dessus de la source de la Tardes, au hameau de Lavaudemergue<ref>{{ouvrage|titre=Mythologie française: bulletin de la Société de mythologie française|numéro=226 à 229|éditeur=Société de mythologie française|année=2007|passage=73}}.</ref>.
* [[Jean-François Barailon]] signale une pyramide de quatre mètres de haut « parfaitement taillée » au-dessus de la source de la Tardes, au hameau de Lavaudemergue<ref>{{Ouvrage|titre=Mythologie française : bulletin de la Société de mythologie française|éditeur=Société de mythologie française|année=2007|passage=73|isbn=|titre chapitre=226 à 229}}.</ref>.
* Le château de Basville<ref>{{référence web|url=http://www.racines.org/chateaux/expo/image.php?id_chat=9&id_com=23017&id_vue=9|titre=Carte postale du château de Basville (1908)}}.</ref>, ancienne construction largement remaniée au {{XIXe|s}} siécle par les propriétaires de la société Chapal.
* Le château de Basville<ref>{{référence web|url=http://www.racines.org/chateaux/expo/image.php?id_chat=9&id_com=23017&id_vue=9|titre=Carte postale du château de Basville (1908)}}.</ref>, ancienne construction largement remaniée au {{XIXe|s}} siécle par les propriétaires de la société Chapal.
* Le château du Layrit<ref>{{référence web|url=http://www.racines.org/chateaux/expo/image.php?id_chat=93&id_com=23017&id_vue=163|titre=Carte postale du château du Layrit (1919)}}.</ref>.
* Le château du Layrit<ref>{{référence web|url=http://www.racines.org/chateaux/expo/image.php?id_chat=93&id_com=23017&id_vue=163|titre=Carte postale du château du Layrit (1919)}}.</ref>.
* Plusieurs moulins à eau.
* Plusieurs moulins à eau.
* Un souterrain-refuge est signalé au hameau de Lavaudemergue<ref>{{ouvrage|titre=Bulletin de la Societe d'etudes scientifiques du Limousin et de sa Section de radiesthésie|numéro=145 à 192|lieu=Limoges|éditeur=Société d'études scientifiques du Limousin|année=1907|passage=328}}.</ref>.
* Un souterrain-refuge est signalé au hameau de Lavaudemergue<ref>{{Ouvrage|titre=Bulletin de la Societe d'etudes scientifiques du Limousin et de sa Section de radiesthésie|lieu=Limoges|éditeur=Société d'études scientifiques du Limousin|année=1907|passage=328|titre chapitre=145 à 192}}.</ref>.
* Le monument aux morts, comprenant 22 noms de soldats tués durant la [[Première Guerre mondiale]]<ref>{{référence web|url = http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=23017&dpt=23&idsource=20974&table=bp03|titre = Monument aux morts de Basville|site = MemorialGenWeb.org}}.</ref>.
* Le monument aux morts, comprenant 22 noms de soldats tués durant la [[Première Guerre mondiale]]<ref>{{référence web|url = http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=23017&dpt=23&idsource=20974&table=bp03|titre = Monument aux morts de Basville|site = MemorialGenWeb.org}}.</ref>.
Commune à l'est du département de la Creuse, dans le canton de Crocq, limitrophe du département du Puy-de-Dôme (commune de Giat). Les principales activités y sont l'élevage et le bois (avec une scierie). Plusieurs rivières, la Tardes, le Chavanon et le Tix, traversent la commune[1]. La Tardes y prend d'ailleurs sa source.
Lachaud (village détruit, à côté de l'étang du même nom)
La Gorsse (hameau détruit de la paroisse de Saint-Alvard)
La Mazerette
La Mazière aux Picauds
La Prugne (village détruit)
Larfeuille
Laudeux-Couturier
Laudeux-Piatoux
Lavaudemergue (Lavaud de Mergue, dispose d'un souterrain inexploré)
La Vilatte
Le Chez (Le Chier en 1713)
Le Layrit
Le Moulin de Basville
Le Rondet (village détruit)
Les Chaumettes
Les Farges
Les Huillards
Pompignat
Pompignaguet
Pindogne
Pompignat
Saint-Alvard
Urbanisme
Typologie
Basville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (45,7 %), prairies (40,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), eaux continentales[Note 2] (1,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de Basville est attesté sous la forme Basvila en 1373, Bassavilla en 1392.
Il s'agit d'une formation médiévale en -vil(l)a « domaine rural, village », précédée de l'adjectif féminin auvergnat bassa « basse » et de vila « village »[8] ou d'un nom de personne germanique comme c'est plus généralement le cas pour ce type de formation toponymique, ici peut-être Baso, d'où le sens global de « ferme de Baso »[9]. Remarque : Les formations anciennes en -ville (autrement -viale, -vielle, -fielle) sont rares dans le domaine de la langue d'oc, sauf autour de Toulouse.
Le territoire de la commune
La commune de Saint-Alvard est rattachée à Basville par ordonnance royale du [10]. La commune de La Villeneuve est détachée de la commune de Basville le en raison de sa « garnison »[11],[12] — elle dispose d'une brigade de gendarmerie et d'un relais de poste entre Angoulême et Lyon[13]. Le , un décret retire à La Villeneuve les hameaux des Huillards et de Pindogne, qui sont réunis à la commune de Basville[14].
Histoire
Moyen Âge et époque moderne
Avant la Révolution, la paroisse de Basville faisait partie du Franc-Alleu et de l'élection de Combrailles[15]. De même, le prieuré appartenait à l'archiprêtré d'Herment et dépendait de l'abbaye des bénédictins de Saint-Alyre, à Clermont-Ferrand. Plusieurs noms de prieurs nous sont connus : Jean Bel (1278), Guillaume Mazier (1399), Jean Molle (1499), Nicolas Bruxe (1525), Antoine Bompard, moine de Saint-Alyre (1790). Parmi les vassaux du chapitre d'Herment, on signale le « mas de Prugne », dans la paroisse de Basville, possédé en 1350 par Hugues et Guillaume Roger, bourgeois d'Herment, et le « mas de la Gorsse », avec son étang et son moulin, dans la paroisse de Saint-Alvard, dont Pierre Roger est le seigneur en 1333, Pierre de Courtes en 1350[16].
En 1357-1358, le revenu fiscal était, dans le prieuré de Basville, de 60 livres tournois, pour un revenu brut évalué au XVe siècle à 93 livres tournois[17]. Dans les années 1358-1368, le montant de la dîme s'élevait en moyenne, dans la paroisse de Saint-Alvard, à 70 setiers, contre 31 setiers pour la taille royale — en adoptant comme valeur du setier 15 sous, valeur moyenne pour la seconde moitié du XVe siècle[18]. Parmi les impôts seigneuriaux, on signale à la fin du Moyen Âge et au début de l'époque moderne, un droit de « nopces » à « Arfeuille » (Larfeuille). De même, les habitants des Huillards devaient aller faire cuire leur pain au four banal de La Villeneuve, dépendance de la baronnie de Crocq ; d'après le terrier de 1521, ils ont racheté ce droit — qui représente une charge assez lourde — en payant 1 setier de seigle par an, un « chiffre relativement élevé par rapport à leur redevance totale »[19].
Lors de la fondation de la chapelle Sainte-Magdeleine de l'église d'Herment, en 1290, une rente fut assignée pour la desservir sur le village du Leyrit (Le Layrit)[20]. Une petite seigneurie, peut-être détachée d'Herment, y fut créée ; son revenu était évalué à 30 livres en 1551[21]. Propriété des marquis de Lestrange au XVIIe et au XVIIIe siècle[22],[23], elle fut vendue avant le 33 000 livres à Gaspard de Courtille[24].
Époque contemporaine
En 1789, Basville fait partie des possessions de la famille du marquis Léonard d'Ussel[25], baron de Châteauvert et de Crocq.
À la fin du XIXe siècle, la société Chapal crée une usine spécialisée dans le traitement des peaux de lapin au lieu-dit Le Point du jour, dans la commune de Crocq ; les responsables de cette entreprise bâtissent des maisons bourgeoises dans le bourg de Basville, tandis que les ouvriers logent à Crocq[30],[31].
Migrations
La commune a participé au phénomène des maçons de la Creuse, comme en témoigne le cas de Pierre Meyrand, « maçon l'été et scieur de bois à l'occasion pendant l'hiver », qui parcourt le Périgord pendant six ans au XVIIIe siècle[32], ou celui de Jean Ramet, « forgeur » en 1836, « maître-maçon » en 1838, « entrepreneur » en 1843, et de Pierre Ramet, « maître-maçon », « entrepreneur de bâtiment » et « entrepreneur de travaux publics » en 1840, à Saint-Bonnet-le-Château[33].
Enseignement
En 1833, la loi Guizot organise l'enseignement primaire. Le , le conseil académique de Limoges décerne à l'instituteur de la commune de Basville, M. Dumazet, une « mention honorable » pour s'être distingué dans l'exercice de ses fonctions[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].
En 2021, la commune comptait 168 habitants[Note 3], en évolution de +3,7 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le dolmen d'Urbe, dans le bois d'Urbe, à mi-chemin entre le village de Laval (commune de Crocq), et le hameau de Dimpoux, dans la commune de Basville. Bien que la commune de Crocq le considère quelquefois comme faisant partie de son patrimoine, il est en fait situé dans la commune de Basville, et plus particulièrement sur le territoire de l'ancienne commune de Saint-Alvard. Ce dolmen était communément désigné dans le pays sous le nom de « la Pierre levée ». Le premier à l'avoir décrit, Jean-François Barailon l'a présenté dans ses Recherches sur plusieurs monuments celtiques et romains (1806, p. 46) comme le tombeau d'un général gaulois. De forme ovalaire, il est formé d'une table en granulite de forme hexagonale de 3 mètres de long sur 2,40 mètres de large et repose sur 7 supports plus ou moins déplacés de 1,15 à 1,25 mètre de hauteur sur 0,5 à 1 mètre de largeur, la chambre, plus basse que le sol environnant, étant de 1,25 mètre de hauteur[42],[43]. Les jeunes filles qui voulaient se marier dans l'année se jetaient du haut dolmen pour être sûres d'en trouver un[44].
Pierre gravée des Quatre EvangélistesUne pierre en granit sculpté dite Tétramorphe est située au croisement de deux chemins à la sortie du bourg. D'une hauteur d'environ 70 cm, elle figure une croix autour de laquelle sont représentés sous leur forme allégorique les quatre évangélistes, dans un style du haut Moyen-âge.
Pierre gravée BasvilleUne autre pierre gravée en granit, d'une hauteur d'environ 80 cm est située au bord d'un chemin forestier. Cette pierre représente une croix sur toute sa hauteur ainsi que deux formes taillées en creux: un carré situé au-dessus de la croix, dont les deux côtés verticaux sont marqués d'un trait double et une forme de goutte surmontée elle-même d'une petite croix, à gauche de la croix principale. De facture moins détaillée que la précédente, cette pierre pourrait être aussi ancienne. Une légende raconte qu'un homme s'était arrêté pour boire de l'eau. L'eau, trop froide, l'aurait tuée. C'est en souvenir que la pierre aurait été installée à cet emplacement. Lors de travaux de consolidation, le poids de cette pierre a été estimé à plus d'une tonne.
Édifices religieux
L'église Sainte-Anne.
Église romane de Saint-Alvard, donnée en 1249 au chapitre d'Herment, qui en a nommé le curé jusqu'en 1789. La paroisse de Saint-Alvard a été réunie à celle de Basville le .
Église Sainte-Anne, datant du XIIe siècle et remaniée au XVe siècle, dans le bourg. On connaît plusieurs de ses curés : Pierre du Chier en 1625, Jacques Labas en 1641, Gorsse en 1687, Chinchaux en 1710. En 1641, il y avait une communauté de cinq prêtres. Deux tabernacles ont fait l'objet de descriptions[46]. Elle a été inscrite aux monuments historiques par arrêté du [47] . Cette église a la particularité d'avoir son chœur orné d'une mosaïque de Nevers réalisée aux environs de 1910, don de Henri et Daisy Chapal. Elle abrite également un baptistère monolithe. De fouilles archéologiques entreprises au début des années 2000 ont révélé, de chaque côté de l'église, des tombes constituées de sarcophages mérovingiens (actuellement enfouis).
Édifices et monuments civils
Jean-François Barailon signale une pyramide de quatre mètres de haut « parfaitement taillée » au-dessus de la source de la Tardes, au hameau de Lavaudemergue[48].
Le château de Basville[49], ancienne construction largement remaniée au XIXe siécle par les propriétaires de la société Chapal.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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