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« Wyndham Lewis » : différence entre les versions

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C'est dans les années 1913-1915 qu'il trouve le style d'abstraction géométrique pour lequel il est encore célèbre aujourd'hui, un style que son ami [[Ezra Pound]] surnomme « vorticisme ». Lewis trouvait séduisante la forte structure de la peinture [[cubisme|cubiste]], mais affirmait qu'elle n'avait pas l'air « vivante » par rapport à au [[futurisme]] (et surtout l'œuvre d'[[Umberto Boccioni]] qu'il admirait), lequel à l'inverse manquait de structure.
C'est dans les années 1913-1915 qu'il trouve le style d'abstraction géométrique pour lequel il est encore célèbre aujourd'hui, un style que son ami [[Ezra Pound]] surnomme « vorticisme ». Lewis trouvait séduisante la forte structure de la peinture [[cubisme|cubiste]], mais affirmait qu'elle n'avait pas l'air « vivante » par rapport à au [[futurisme]] (et surtout l'œuvre d'[[Umberto Boccioni]] qu'il admirait), lequel à l'inverse manquait de structure.


Dans ses premières œuvres, en particulier les versions de la vie de village en Bretagne montrant des danseurs (vers 1910-1912), Lewis laisse voir une potentielle influence de la philosophie du devenir de [[Henri Bergson|Bergson]], dont il avait assisté aux cours à Paris. S'il ne manquera pas de critiquer durement Bergson par la suite, il admettra dans une lettre à Theodore Weiss (19 avril 1949) qu'il {{Citation|avait commencé par embrasser son système de l'évolution.}} L'influence de [[Friedrich Nietzsche|Nietzsche]] est également déterminante.
Dans ses premières œuvres, en particulier les versions de la vie de village en Bretagne montrant des danseurs (vers 1910-1912), Lewis laisse voir une potentielle influence de la philosophie du devenir de [[Henri Bergson|Bergson]], dont il avait assisté aux cours à Paris. S'il ne manquera pas de critiquer durement Bergson par la suite, il admettra dans une lettre à Theodore Weiss ({{date-|19 avril 1949}}) qu'il {{Citation|avait commencé par embrasser son système de l'évolution.}} L'influence de [[Friedrich Nietzsche|Nietzsche]] est également déterminante.


Après avoir collaboré un bref moment aux [[Omega Workshops]], Lewis entre en conflit avec le fondateur, [[Roger Fry]], et avec plusieurs artistes quitte Omega pour lancer en mars 1914 un atelier concurrent appelé le Rebel Art Centre. Le Centre ne dure que quatre mois, mais il donne naissance au [[vorticisme|Vorticism Group]] et à la publication ''Blast'', dans laquelle Lewis publie le manifeste du groupe ; il y contribue aussi par des œuvres d'art et y rédige des articles.
Après avoir collaboré un bref moment aux [[Omega Workshops]], Lewis entre en conflit avec le fondateur, [[Roger Fry]], et avec plusieurs artistes quitte Omega pour lancer en {{date-|mars 1914}} un atelier concurrent appelé le Rebel Art Centre. Le Centre ne dure que quatre mois, mais il donne naissance au [[vorticisme|Vorticism Group]] et à la publication ''Blast'', dans laquelle Lewis publie le manifeste du groupe ; il y contribue aussi par des œuvres d'art et y rédige des articles.


== Première Guerre mondiale : officier d'artillerie et artiste de guerre ==
== Première Guerre mondiale : officier d'artillerie et artiste de guerre ==


Après la seule exposition des vorticistes en 1915, le mouvement se disperse, essentiellement en raison de la [[Première Guerre mondiale]]. Wyndham Lewis est affecté au front ouest et sert en tant que second lieutenant dans la Royal Artillery. Après la [[bataille de Passchendaele|bataille d'Ypres]] en 1917, il devient artiste de guerre officiel, à la fois pour le gouvernement canadien et le gouvernement britannique, et commence son travail en décembre 1917.
Après la seule exposition des vorticistes en 1915, le mouvement se disperse, essentiellement en raison de la [[Première Guerre mondiale]]. Wyndham Lewis est affecté au front ouest et sert en tant que second lieutenant dans la Royal Artillery. Après la [[bataille de Passchendaele|bataille d'Ypres]] en 1917, il devient artiste de guerre officiel, à la fois pour le gouvernement canadien et le gouvernement britannique, et commence son travail en {{date-|décembre 1917}}.


Pour les Canadiens, il peint ''A Canadian Gun-Pit'' (1918, National Gallery of Canada, à [[Ottawa]]) à partir de croquis réalisés sur la [[crête de Vimy]]. Pour les Britanniques, il peint une de ses œuvres les plus célèbres, ''A Battery Shelled'' (1919, [[Imperial War Museum]]), en faisant appel à sa propre expérience quand il avait la charge d'un obusier de 6 pouces à Passchendaele. Lewis expose ses dessins de guerre et quelques autres peintures de la guerre dans une exposition, « Guns », en 1918.
Pour les Canadiens, il peint ''A Canadian Gun-Pit'' (1918, National Gallery of Canada, à [[Ottawa]]) à partir de croquis réalisés sur la [[crête de Vimy]]. Pour les Britanniques, il peint une de ses œuvres les plus célèbres, ''A Battery Shelled'' (1919, [[Imperial War Museum]]), en faisant appel à sa propre expérience quand il avait la charge d'un obusier de 6 pouces à Passchendaele. Lewis expose ses dessins de guerre et quelques autres peintures de la guerre dans une exposition, « Guns », en 1918.

Version du 4 juin 2020 à 21:38

Wyndham Lewis
Wyndham Lewis en 1913 par George Charles Beresford
Naissance
Décès
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LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Formation
Lieu de travail
Mouvements
Archives conservées par
Clara Thomas Archives and Special Collections (d) (F0584)[1]
University of Victoria Special Collections and University Archives (d) (SC252)[2]
University at Buffalo Libraries (en) (PCMS-0008)[3]
Cornell University Libraries (en) (Archives 4612)[4]Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Percy Wyndham Lewis (Amherst, Nouvelle-Écosse, Londres, ) est un peintre et écrivain britannique, né canadien. Il est l'un des fondateurs du mouvement vorticiste et de la revue Blast (deux numéros), auxquels s’associèrent notamment les poètes Ezra Pound et T.S. Eliot[5]. Auteur prolifique, il a publié plus de quarante ouvrages dont le roman Tarr, qui compte aujourd'hui pour une des œuvres clés du modernisme anglo-saxon[6], ainsi que d'autres œuvres de fiction, de nombreux essais philosophiques et politiques et deux volumes d'autobiographie. Sa série de romans métaphysiques The Human Age, comprenant The Childermass (1928) et les deux volumes Monstre Gai et Malign Fiesta parus 1955, est resté inachevé à la mort de Lewis qui prévoyait un quatrième volume.

Wyndham Lewis est né sur le yacht de son père au large de la province canadienne de la Nouvelle-Écosse. Sa mère britannique et son père américain se séparent vers 1893. Sa mère retourne alors en Angleterre, où Lewis fait ses études, d'abord à la Rugby School, puis à la Slade School of Art de l'University College de Londres, avant de passer la majeure partie des années 1900 à voyager à travers l'Europe et à étudier l'art à Paris.

Début de carrière et vorticisme

Résidant surtout en Angleterre après 1908, Lewis publie ses premiers travaux (récits de ses voyages en Bretagne) dans The English Review dirigée par Ford Madox Ford en 1909. Il participe plus ou moins, en 1911, à la fondation officielle du Camden Town Group, sous l'égide du peintre Walter Sickert, aux côtés d'autres artistes comme Augustus John, Duncan Grant et Lucien Pissarro. En 1912, Lewis expose ses illustrations cubo-futuristes pour Timon d'Athènes (par la suite publiées en tant que portfolio, le projet d'édition de la pièce de Shakespeare ne s'étant jamais concrétisé), et trois toiles importantes pour la deuxième exposition postimpressionniste, dont Smiling Woman Ascending a Stair. Tout cela le met en contact étroit avec le Bloomsbury Group, en particulier Roger Fry, critique d'art et organisateur d'exposition, et Clive Bell.

Toujours en 1912, il reçoit la charge de réaliser une décoration murale, un rideau de scène et d'autres ornementations pour la Cave of Golden Calf, un cabaret d'avant-garde situé dans Heddon Street à Londres.

C'est dans les années 1913-1915 qu'il trouve le style d'abstraction géométrique pour lequel il est encore célèbre aujourd'hui, un style que son ami Ezra Pound surnomme « vorticisme ». Lewis trouvait séduisante la forte structure de la peinture cubiste, mais affirmait qu'elle n'avait pas l'air « vivante » par rapport à au futurisme (et surtout l'œuvre d'Umberto Boccioni qu'il admirait), lequel à l'inverse manquait de structure.

Dans ses premières œuvres, en particulier les versions de la vie de village en Bretagne montrant des danseurs (vers 1910-1912), Lewis laisse voir une potentielle influence de la philosophie du devenir de Bergson, dont il avait assisté aux cours à Paris. S'il ne manquera pas de critiquer durement Bergson par la suite, il admettra dans une lettre à Theodore Weiss () qu'il « avait commencé par embrasser son système de l'évolution. » L'influence de Nietzsche est également déterminante.

Après avoir collaboré un bref moment aux Omega Workshops, Lewis entre en conflit avec le fondateur, Roger Fry, et avec plusieurs artistes quitte Omega pour lancer en un atelier concurrent appelé le Rebel Art Centre. Le Centre ne dure que quatre mois, mais il donne naissance au Vorticism Group et à la publication Blast, dans laquelle Lewis publie le manifeste du groupe ; il y contribue aussi par des œuvres d'art et y rédige des articles.

Première Guerre mondiale : officier d'artillerie et artiste de guerre

Après la seule exposition des vorticistes en 1915, le mouvement se disperse, essentiellement en raison de la Première Guerre mondiale. Wyndham Lewis est affecté au front ouest et sert en tant que second lieutenant dans la Royal Artillery. Après la bataille d'Ypres en 1917, il devient artiste de guerre officiel, à la fois pour le gouvernement canadien et le gouvernement britannique, et commence son travail en .

Pour les Canadiens, il peint A Canadian Gun-Pit (1918, National Gallery of Canada, à Ottawa) à partir de croquis réalisés sur la crête de Vimy. Pour les Britanniques, il peint une de ses œuvres les plus célèbres, A Battery Shelled (1919, Imperial War Museum), en faisant appel à sa propre expérience quand il avait la charge d'un obusier de 6 pouces à Passchendaele. Lewis expose ses dessins de guerre et quelques autres peintures de la guerre dans une exposition, « Guns », en 1918.

Tarr, son premier roman, est également publié sous forme de livre en 1918, après sa parution en feuilleton dans The Egoist de 1916 à 1917. On s'accorde à y voir un des principaux textes clés du modernisme. Lewis décrira plus tard ses expériences et ses opinions sur cette période de sa vie dans Blasting and Bombardiering (1937), œuvre autobiographique qui traite également de son art de l'après-guerre.

Les années 1920 : le peintre moderniste et The Enemy

Wyndham Lewis en 1929 par George Charles Beresford

La guerre terminée, Lewis reprend sa carrière de peintre avec une exposition importante, Tyros and Portraits, tenue à la Leicester Galleries en 1921. Le terme « Tyro » désigne des personnages satiriques et caricaturaux dont Lewis se sert pour commenter la culture de la « nouvelle époque » de paix. Les tableaux Reading of Ovid et Mr Wyndham Lewis as a Tyro sont les seules toiles qui subsistent de cette série. Lewis lance en parallèle un deuxième magazine, The Tyro, qui comportera deux numéros. Le second (1922) contiendra des déclarations sur l'esthétique visuelle de Lewis dans le texte An Essay on the Objective of Plastic Art in our Time.

À la fin des années 1920, Lewis peint moins et se concentre sur l'écriture. Il lance alors un nouveau magazine, The Enemy (trois numéros, 1927-1929), en grande partie rédigé par lui-même et qui proclame par le titre même sa position belliqueuse. Ce magazine, ainsi que les travaux théoriques et critiques qu'il publie entre 1926 et 1929, marque sa rupture délibérée d'avec l'avant-garde et ceux qui étaient autrefois ses proches. Lewis considère qu'ils ont échoué dans leur entreprise révolutionnaire, faute d'avoir su analyser avec suffisamment d'esprit critique les idéologies des adversaires du changement en Occident. Lewis estime au contraire que les œuvres dites d'avant-garde sont devenues de banals véhicules d'idéologies passéistes. Le premier ouvrage politique de cette période est The Art of Being Ruled (1926). Le traité philosophique et culturel Time and Western Man, en 1927, s'oppose à l'influence de ce que Lewis nomme un "culte du temps" instauré entre autres par Henri Bergson, Samuel Alexander et Alfred N. Whitehead. S'attachant à examiner l'influence de ces philosophes sur la littérature d'avant-garde, l'ouvrage comporte des critiques virulentes de James Joyce, Gertrude Stein et Ezra Pound.

Les années 1930 : la politique et la fiction

Le roman The Apes of God (1930) est une satire sur le milieu artistique bourgeois-bohème de Bloomsbury[7]. Un long chapitre caricature notamment la famille Sitwell, ce qui vaudra à Lewis d'aggraver sa réputation dans le monde littéraire londonien. Son livre Hitler (1931) présente Adolf Hitler comme un « homme de paix » qui voit les membres de son parti menacés dans la rue par la violence communiste. Lewis n'en devient que plus impopulaire parmi les libéraux et les antifascistes, surtout après l'accession d'Hitler au pouvoir en 1933. Il écrira par la suite The Hitler Cult (1939), où il ajustera sa position et expliqua le mouvement initial l'ayant fait soutenir Hitler. Politiquement, Lewis reste une personnalité isolée au cours des années 1930. Dans Letter to Lord Byron, Auden le surnomme « le vieux volcan solitaire de la droite ». Lewis croit qu'il existe ce qu'il appelle une « orthodoxie de la gauche » en Grande-Bretagne au cours des années 1930. Il estime qu'il n'est pas dans l'intérêt de la Grande-Bretagne de s'allier avec l'Union soviétique, « dont les journaux que lisent la plupart d'entre nous assurent qu'elle a fusillé il y a quelques années seulement des millions de ses citoyens parmi les meilleurs, comme elle l'a fait pour sa famille impériale tout entière. » (Time and Tide, le , p. 306).

Les romans de Lewis sont généralement reconnus pour représenter de façon satirique et hostile les juifs, les homosexuels, les lesbiennes et les autres minorités. Le roman Tarr de 1918 est réimprimé en 1928 dans une édition entièrement revue. Dans un passage qui a été développé, le romancier donne un rôle clé à un personnage juif qui veille à ce qu'un duel ait bien lieu. On y a vu une représentation allégorique d'un prétendu complot sioniste contre l'Occident. The Apes of God (1930) est interprété de la même manière du fait qu'un grand nombre des personnages satirisés sont juifs, y compris l'auteur moderniste et éditeur Julius Ratner, dont le portrait combine des stéréotypes antisémites et des figures historiques de la littérature (John Rodker et James Joyce, bien que l'élément concernant Joyce consiste dans la simple utilisation du mot « épiphanie » dans la parodie des ajouts sur Rodker Lewis). Un élément important de ces interprétations est qu'on pense que Lewis a caché et marginalisé ses théories sur la conspiration. Depuis la publication de T. S. Eliot, Anti-Semitism, and Literary Form d'Anthony Julius (1995, révisé en 2003), où l'antisémitisme de Lewis est décrit comme essentiellement banal, ce point de vue n'est plus pris au sérieux.[réf. nécessaire]

Œuvres

Romans

Trilogie The Human Age

  • The Childermass (1928)
  • Monstre Gai (1955)
  • Malign Fiesta (1955)

Autres romans

  • Tarr (1918)
    Publié en français sous le titre Tarr, traduit par Bernard Lafourcade, Paris, Christian Bourgois, 1970.

Nouvelle édition avec annexes, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2017. (ISBN 978-2363711892)

  • The Apes of God (1930)
  • Snooty Baronet (1932)
  • The Revenge for Love (1937)
    Publié en français sous le titre La Rançon de l'amour, traduit par Bernard Lafourcade, Lausanne, Éditions L'Âge d'Homme, coll. « Bibliothèque l'Âge d'Homme », 1980
  • The Vulgar Streak (1941)
  • Self Condemned (1954)
    Publié en français sous le titre Condamné par lui-même, traduit par Philippe Valentré, Paris, Phébus, coll. « D'Aujourd'hui. Étranger », 2002 (ISBN 2-85940-790-1)
  • The Red Priest (1956)
  • The Roaring Queen (1973), écrit en 1936, mais publié de façon posthume
  • Mrs Duke's Million (1977), écrit en 1908-1910, mais publié de façon posthume

Recueils de nouvelles

  • The Ideal Giant, The Code of a Herdsman, Cantleman’s Spring-Mate (1917)
    Publié en français de façon partielle dans une édition bilingue sous le titre Cantleman et la saison des amours. Le Code d'un bouvier, Paris, Lettres modernes, coll. « Passeports » no 21, 1968
  • The Wild Body: A Soldier Of Humour And Other Stories (1927)
    Publié en français sous le titre Le Corps sauvage, traduit par Odette Bornand, Pierrette et Bernard Lafourcade, Lausanne, Éditions L'Âge d'Homme, 1982
  • Rotting Hill (1951)
  • Unlucky for Pringle (1973), publication posthume

Essais

  • The Caliph's Design : Architects! Where is Your Vortex? (1919)
  • The Art of Being Ruled (1926)
  • The Lion and the Fox: The Role of the Hero in the Plays of Shakespeare (1927)
  • Time and Western Man (1927)
  • Paleface: The Philosophy of the Melting Pot (1929)
  • Hitler (1931)
  • The Diabolical Principle and the Dithyrambic Spectator (1931)
  • Doom of Youth (1932)
  • Left Wings over Europe; or, How to Make a War about Nothing (1936)
  • Count Your Dead: They are Alive!: Or, A New War in the Making (1937)
  • The Mysterious Mr. Bull (1938)
  • The Jews, Are They Human? (1939)
  • The Hitler Cult and How it Will End (1939)
  • Anglosaxony: A League that Works (1941)
  • America and Cosmic Man (1949)
  • The Writer and the Absolute (1952)
  • The Demon of Progress in the Arts (1955)
  • À bas la France, vive la France, anthologie d'essais traduits en français par Pierrette et Bernard Lafourcade, Lausanne, L'Âge d'Homme, coll. « Domaine anglais », 1985
  • Creatures of Habit and Creatures of Change (1989), publication posthume

Critiques artistiques et littéraires

  • Satire and Fiction (1930)
  • Men Without Art (1934)

Récits de voyages

  • Filibusters in Barbary (1932, republié sous le titre Journey into Barbary
  • America, I Presume (1940)

Théâtre

  • Enemy of the Stars (1932)

Poésie

  • One-Way Song (1933)

Autobiographie

  • Blasting and Bombardiering (1937)
    Publié en français sous le titre Mémoires de feu et de cendre, traduit par Gérard-Georges Lemaire, Paris, Christian Bourgois, coll. « Les Derniers Mots », 1990 (ISBN 2-267-00973-0)
  • Rude Assignment (1950)

Autres publications

  • The Letters of Wyndham Lewis (1963), publication posthume

Références

  1. « http://atom.library.yorku.ca/index.php/wyndham-lewis-collection » (consulté le )
  2. « https://uvic2.coppul.archivematica.org/wyndham-lewis-collection » (consulté le )
  3. « https://findingaids.lib.buffalo.edu/repositories/3/resources/1234 » (consulté le )
  4. « https://catalog.library.cornell.edu/catalog/2100942 » (consulté le )
  5. GÞasiorek, Andrzej. et Waddell, Nathan., Wyndham Lewis : a Critical Guide, Edinburgh University Press, (ISBN 0-7486-8569-3 et 978-0-7486-8569-1, OCLC 933442516, lire en ligne)
  6. (en) David Trotter, « The Modernist novel », sur The Cambridge Companion to Modernism, (DOI 10.1017/ccol9781107010635.004, consulté le )
  7. Robert T. Chapman, « Satire and Aesthetics in Wyndham Lewis' "Apes of God" », Contemporary Literature, vol. 12, no 2,‎ 21/1971, p. 133 (DOI 10.2307/1207731, lire en ligne, consulté le )

Liens externes