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« Clochemerle » : différence entre les versions

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Version du 4 mai 2020 à 08:45

Clochemerle est un roman satirique français de Gabriel Chevallier, publié en 1934[1] qui a connu un succès immédiat et durable avec un tirage à plusieurs millions d'exemplaires et des traductions dans vingt-six langues[2]. L'ouvrage fut récompensé par le Prix Courteline en 1934.

Vue d'ensemble

Clochemerle a été adapté au cinéma (Clochemerle, 1948) et à la télévision. Le toponyme, inventé par Gabriel Chevallier est, aujourd’hui, entré dans la langue courante et sert à désigner une localité « déchirée par des querelles burlesques »[3]. Une édition de ce roman a été illustrée par Albert Dubout[4], une autre par Siné.

Couverture du livre Clochermerle.

Cette satire est si bien accueillie que plusieurs villages revendiquent avoir servi de modèle à « Clochemerle-en-Beaujolais ». Mais c'est dans la commune française de Vaux-en-Beaujolais que Gabriel Chevallier dévoilera, en , une plaque attribuant son nom à l'ancienne grande rue.

En 1944, Raymond Souplex écrit, d’après le roman, une opérette, sur une musique de Fernand Warms : création le au Théâtre Moncey avec Nina Myral et Viviane Gosset[5].

Gabriel Chevallier écrit deux suites à son roman, Clochemerle Babylone en 1951 (le réalisateur Jean Boyer en fit un film en 1957 : Le Chômeur de Clochemerle avec Fernandel) et Clochemerle-les-Bains en 1963[1].

Enfin, en 1966, il donne pour titre à son autobiographie L'envers de Clochemerle[6].

Histoire

La pissotière clochemerline, reproduite à Vaux-en-Beaujolais.

Le roman commence quand Barthélemy Piéchut, le maire de la commune de Clochemerle-en-Beaujolais, dévoile à Ernest Tafardel, l'instituteur, son projet : « Je veux faire construire un urinoir, Tafardel. […] Enfin, dit-il, une pissotière ! »[7].

Cette vespasienne, destinée, bien plus peut-être, à confondre madame la baronne Alphonsine de Courtebiche, le curé Ponosse, le notaire Girodot et les suppôts de la réaction, qu'à procurer un grand soulagement à la gent virile de Clochemerle, est édifiée tout près de l'église où Justine Putet, vieille demoiselle, exerce une surveillance étroite[8].

Héraldique

Clochemerle est dotée d'armoiries imaginaires qui se blasonnent ainsi :

  • D'argent à une vespasienne de sinople sommée d'une cloche de gueules, accostée de deux merles affrontés de sable becqués aussi de gueules, perchés sur les parois latérales de la vespasienne.

Références

  1. a et b Chevallier, Gabriel (1895-1969). Auteur du texte et Chevallier, Gabriel (1895-1969), « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr, (consulté le )
  2. « À Vaux-en-Beaujolais, la pissotière de Cloche merle est le dernier endroit où l’on cause », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  3. Éditions Larousse, « Encyclopédie Larousse en ligne - Clochemerle », sur www.larousse.fr (consulté le )
  4. Hervé Guitton, h.guitton@dubout.fr, « Albert Dubout > Livres illustrés », sur www.dubout.fr (consulté le )
  5. Recueil "Clochemerle" de Raymond Souplex lire en ligne sur Gallica
  6. Gabriel Chevallier, L'Envers de "Clochemerle," propos d'un homme libre., Flammarion, (lire en ligne)
  7. Clochemerle, « Chapitre 1 : Un grand projet »
  8. « Clochemerle, de Gabriel Chevallier », sur lesplumesbaroques.com (consulté le )

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Podcast : Clochemerle, une petite ville sous la IIIe république, dans La Marche de l'Histoire par Jean Lebrun : France Inter.
  • Critique du livre avec plusieurs extraits.