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== Chibanis et chibanias en France ==
== Chibanis et chibanias en France ==
* En sociologie, les '''chibanis''' sont les travailleurs du Maghreb, venus en France durant les [[Trente Glorieuses]] (1945-1975). Le statut juridique des chibanis est évoqué dans la page '''[[Statut juridique des chibanis]]'''<ref>{{Ouvrage|prénom1=Cherfi,|nom1=Magyd.|titre=Chibanis : la question|éditeur=Au diable Vauvert|date=cop. 2016|isbn=979-10-307-0082-4|oclc=963921194|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/963921194|consulté le=2019-02-01}}.</ref>.
* En sociologie, les '''chibanis''' sont les travailleurs du Maghreb venus en France durant les [[Trente Glorieuses]] (1945-1975). Le statut juridique des chibanis est évoqué dans la page '''[[Statut juridique des chibanis]]'''<ref>{{Ouvrage|prénom1=Cherfi,|nom1=Magyd.|titre=Chibanis : la question|éditeur=Au diable Vauvert|date=cop. 2016|isbn=979-10-307-0082-4|oclc=963921194|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/963921194|consulté le=2019-02-01}}.</ref>.


Les chibanias <ref>{{Article|langue=fr|titre=Les « chibanias » de Marseille, oubliées de l’aide à la réinsertion familiale|date=2016-02-29|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/02/29/les-chibanias-de-marseille-oubliees-de-l-aide-a-la-reinsertion-familiale_4873905_3212.html|consulté le=2019-02-01|périodique=lemonde.fr}}.</ref> de Marseille, sont des veuves d'ouvriers du bâtiment algériens. L'association Schebba pour les femmes des quartiers pauvres de Marseille accueille leurs réunions hebdomadaires pour attirer l'attention sur le manque de ressources allouées à leur insertion sociale. Depuis 2007 une nouvelle aide pour la réinsertion familiale attribue une allocation de 550 euros à toutes personne étrangère retraitée disposant de revenus inférieurs à 6600 euros par an afin de lui permettre de passer 6 mois dans son pays d'origine. Les chibanias ne peuvent prétendre à cette aide car elles ne rentrent pas dans les critères d'obtention, qui exigent que les personnes soient hébergées dans un foyer.
Les chibanias <ref>{{Article|langue=fr|titre=Les « chibanias » de Marseille, oubliées de l’aide à la réinsertion familiale|date=2016-02-29|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/02/29/les-chibanias-de-marseille-oubliees-de-l-aide-a-la-reinsertion-familiale_4873905_3212.html|consulté le=2019-02-01|périodique=lemonde.fr}}.</ref> de Marseille sont des veuves d'ouvriers du bâtiment algériens. L'association Schebba pour les femmes des quartiers pauvres de Marseille accueille leurs réunions hebdomadaires pour attirer l'attention sur le manque de ressources allouées à leur insertion sociale. Depuis 2007 une nouvelle aide pour la réinsertion familiale attribue une allocation de 550 euros à toutes personne étrangère retraitée disposant de revenus inférieurs à 6600 euros par an afin de lui permettre de passer 6 mois dans son pays d'origine. Les chibanias ne peuvent prétendre à cette aide car elles ne rentrent pas dans les critères d'obtention, qui exigent que les personnes soient hébergées dans un foyer.


== Personnalités portant ce nom ==
== Personnalités portant ce nom ==

Version du 24 juillet 2019 à 20:41

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Chibani (au féminin chibania) signifie en arabe maghrébin vieux, vieillard, ancien. [1],[2] Plus récemment, on utilise le terme pour désigner les anciens combattants maghrébins de l'armée française [3].

Par extension, on parle de Chibanis pour qualifier les personnes d'un certain âge,Pour les femmes on parle de Chibanias[4].

Chibanis et chibanias en France

Les chibanias [6] de Marseille sont des veuves d'ouvriers du bâtiment algériens. L'association Schebba pour les femmes des quartiers pauvres de Marseille accueille leurs réunions hebdomadaires pour attirer l'attention sur le manque de ressources allouées à leur insertion sociale. Depuis 2007 une nouvelle aide pour la réinsertion familiale attribue une allocation de 550 euros à toutes personne étrangère retraitée disposant de revenus inférieurs à 6600 euros par an afin de lui permettre de passer 6 mois dans son pays d'origine. Les chibanias ne peuvent prétendre à cette aide car elles ne rentrent pas dans les critères d'obtention, qui exigent que les personnes soient hébergées dans un foyer.

Personnalités portant ce nom

Patronyme de fiction

Article connexe

Notes et références

  1. Ambroise Queffélec, Le français en Algérie : Lexique et dynamique des langues, Bruxelles, De Boeck Supérieur, (ISBN 9782801112946, lire en ligne), p. 242.
  2. Fouzia Benzakour, Driss Gaadi et Ambroise Queffélec, Le français au Maroc : Lexique et contacts de langues, Bruxelles, De Boeck Supérieur, (ISBN 9782801112601, lire en ligne), p. 172.
  3. KAMEL Wassim (Dir.), 2017, Frères d’armes, enfants de la liberté, Sous-préfecture de Dreux, Ville de Dreux, Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, Dreux, 55p.[PDF] Carine Girac-Marinier, Jacques Florent, « Dossier presse : Petit Larousse illustré 2013. Les mots nouveaux du Petit Larousse illustré 2013 », sur www.editions-larousse.fr, Éditions Larousse, (consulté le ), p. 2.
  4. Bouhali, Rajet., Mohammadi, Naouel., Tolba, Nassira. et Idir, Kamar., Les dames de l'exil : portraits en images et en paroles, FRACHI, impr. 2013 (ISBN 9782954676104 et 2954676108, OCLC 881011959, lire en ligne).
  5. Cherfi, Magyd., Chibanis : la question, Au diable Vauvert, cop. 2016 (ISBN 979-10-307-0082-4, OCLC 963921194, lire en ligne).
  6. « Les « chibanias » de Marseille, oubliées de l’aide à la réinsertion familiale », lemonde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).