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Désigné pour remplacer le {{2e}} bataillon du {{1er}} RCP qui doit rentrer d'extrême orient, il voit son contingent d'appelés remplacé par des hommes en provenance de toutes les unités parachutistes. Il embarque à bord de l'Athos II à [[Bizerte]] , en [[Tunisie]], le 9 août 1950 et arrive à [[Hô-Chi-Minh-Ville|Saïgon]] le 7 septembre. L'unité, commandée par le chef de bataillon Michel depuis août 1949, compte alors 495 hommes réparties en 4 compagnies<ref>Une compagnie de commandement du bataillon (CCB) et 3 compagnies de fusiliers voltigeurs. L'effectif se décompose en 27 officiers, 99 sous-officiers et 369 hommes de troupe. Jacques Sicard précise qu'il est doté également de 14 chiens de guerre. In Militaria Magazine n° 176, page 53.</ref>.
Désigné pour remplacer le {{2e}} bataillon du {{1er}} RCP qui doit rentrer d'extrême orient, il voit son contingent d'appelés remplacé par des hommes en provenance de toutes les unités parachutistes. Il embarque à bord de l'Athos II à [[Bizerte]] , en [[Tunisie]], le 9 août 1950 et arrive à [[Hô-Chi-Minh-Ville|Saïgon]] le 7 septembre. L'unité, commandée par le chef de bataillon Michel depuis août 1949, compte alors 495 hommes répartis dans 4 compagnies<ref>Une compagnie de commandement du bataillon (CCB) et 3 compagnies de fusiliers voltigeurs. L'effectif se décompose en 27 officiers, 99 sous-officiers et 369 hommes de troupe. Jacques Sicard précise qu'il est doté également de 14 chiens de guerre. In Militaria Magazine n° 176, page 53.</ref>.

Affecté au GLAP ([[Groupement léger aéroporté|groupement léger aéroporté]]), le bataillon rejoint [[Hanoï]] au [[Tonkin]] à partir du 10 septembre. à partir du {{1er}} octobre il change de dénomination pour devenir le {{10e}} GPCP et reçoit en renfort la compagnie de marche du {{1er}} RCP. Sa constitution et son encadrement sont alors les suivants :
* compagnie de commandement (CCB) - Lieutenant Goria - 220 hommes;
* groupe de commandos du capitaine Renault - 202 hommes;
* groupe de commandos du capitaine Laurens - 202 hommes;
* groupe de commandos indochinois du capitaine d'Harcourt - 195 hommes<ref>In Militaria Magazine n° 176, page 53.</ref>.


=== Indochine ===
=== Indochine ===

Version du 3 décembre 2017 à 16:26

10e bataillon parachutiste de chasseurs à pied
Image illustrative de l’article 10e bataillon parachutiste de chasseurs à pied
Insigne du bataillon

Création 1er octobre 1946
Dissolution 31 août 1952
Pays Drapeau de la France France
Branche armée de terre
Type infanterie
Rôle infanterie parachutiste
Ancienne dénomination 10e BCP
Devise Faire face toujours
Guerres Guerre d'Indochine
Batailles Vinh Yen
Nghia Lo
Décorations Croix de guerre des TOE

Le 10e BPCP est une unité parachutiste éphémère de l'armée de terre qui a combattu en Indochine au début des années 1950.

Création et différentes dénominations

  • Démobilisation du 10e BCP (10e bataillon de chasseurs à pied) en 1940
  • Création du 10e BCP le 1er octobre 1946.
  • Le 10e BCP devient le 10e BPCP (bataillon parachutiste de chasseurs à pied) le 1er mai 1947.
  • Le 10e BPCP devient le 10e GPCP (groupement parachutiste de chasseurs à pied) le 1er octobre 1950.
  • Le 10e GPCP redevient le 10e BPCP le 1er mars 1951.
  • Dissolution du 10e BPCP le 31 août 1952.
  • Création en 1954 d'un nouveau 10e BCP dissout en 1997

Historique des garnisons, campagnes et batailles

Maroc

Sous les ordres du capitaine Proudhon, le 14 septembre 1946, arrive au Maroc un détachement constitué à partir des 1re, 5e et 7e demi-brigades de chasseurs. Le 10e BCP (10e bataillon de chasseurs à pied) est officiellement créé le 1er octobre, au camp Deslandes à Ouezzane (Maroc) à partir de cet élément précurseur. Le commandant Ollion en prend officiellement le commandement fin novembre.

Rattaché au 1er régiment de choc le 22 janvier 1947, il devient le 10e BPCP (10e bataillon parachutiste de chasseurs à pied) le 1er mai 1947 et constitue, avec les 1er et 2e BPC (bataillon parachutiste de choc), le troisième bataillon de la 42e demi-brigade parachutiste du groupement aéroporté no 2 (GAP 2) de la 25e DAP[1].

Algérie

À la dissolution du GAP n° 2, le 15 juillet 1948, le 10e BPCP est rattaché à la 41e brigade parachutiste à Philippeville avec les 1er et 3e bataillons du 1er RCP qui rentrent d'Indochine.

Désigné pour remplacer le 2e bataillon du 1er RCP qui doit rentrer d'extrême orient, il voit son contingent d'appelés remplacé par des hommes en provenance de toutes les unités parachutistes. Il embarque à bord de l'Athos II à Bizerte , en Tunisie, le 9 août 1950 et arrive à Saïgon le 7 septembre. L'unité, commandée par le chef de bataillon Michel depuis août 1949, compte alors 495 hommes répartis dans 4 compagnies[2].

Affecté au GLAP (groupement léger aéroporté), le bataillon rejoint Hanoï au Tonkin à partir du 10 septembre. à partir du 1er octobre il change de dénomination pour devenir le 10e GPCP et reçoit en renfort la compagnie de marche du 1er RCP. Sa constitution et son encadrement sont alors les suivants :

  • compagnie de commandement (CCB) - Lieutenant Goria - 220 hommes;
  • groupe de commandos du capitaine Renault - 202 hommes;
  • groupe de commandos du capitaine Laurens - 202 hommes;
  • groupe de commandos indochinois du capitaine d'Harcourt - 195 hommes[3].

Indochine

  • 1950

Cantonné à Hanoï, Le 10e GPCP opère dans le delta tonkinois (Phat Diem, Nam Dinh et Thai Binh).

  • 1951

Le 10e BPCP gagne sa citation à l'ordre de l'Armée à Vinh Yen en janvier. Le 6 octobre, le 10e saute sur Nghia Lo.

  • 1952

Incorporé au Groupe Mobile n° 4 du colonel Vanuxem, le 10e opère sur la Route Coloniale n° 1 vers Bacninh.

À sa dissolution, le 31 août 1952, tandis qu’une partie du bataillon rentre en Métropole l’autre permet la formation du 3e BPVN.

Traditions

Devise

Faire face toujours

Insigne

Drapeau

Le bataillon reçoit son fanion à Bougie (Algérie) le 13 janvier 1949[4]. Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5]:

  • Indochine 1950-1952

Décorations

Il reçoit des mains de de Lattre la croix de guerre des TOE avec palme le 14 juillet 1951 à Hanoi. Il obtient la fourragère et sa seconde citation après sa dissolution.

Chant

Chefs de corps

  • 11/1946 - 08/1949 : commandant Ollion.
  • 08/1949 - 12/1949 : commandant Buchoud.
  • 12/1949 – 02/1951 : commandant Michel.
  • 02/1951 – 03/1952 : capitaine Weil.
  • 03/1952 – 08/1952 : capitaine Chaudrut.

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au bataillon

  • 8 août 1951 à Nhu Tinh (région de Ninh Giang)
  • 5 octobre 1951 parachuté à Nghia Lo
  • 10 décembre 1951 parachuté sur Phat Diem
  • Son plus grand fait d'armes est la bataille de Vinh Yen en janvier 1951.

Personnalités ayant servi au sein du bataillon

Capitaine Guy Mengin Lecreulx

Sources et bibliographie

  • Collectif, Histoire des parachutistes français, Société de Production Littéraire, 1975.
  • Jacques Sicard, 10e bataillon parachutiste de chasseurs à pied, 1946-1952, revue Militaria Magazine n° 176, pages 52 à 58.

Notes et références

  1. In Militaria Magazine n° 176, page 52.
  2. Une compagnie de commandement du bataillon (CCB) et 3 compagnies de fusiliers voltigeurs. L'effectif se décompose en 27 officiers, 99 sous-officiers et 369 hommes de troupe. Jacques Sicard précise qu'il est doté également de 14 chiens de guerre. In Militaria Magazine n° 176, page 53.
  3. In Militaria Magazine n° 176, page 53.
  4. In Militaria Magazine n° 173, page 53.
  5. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes