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Après des études secondaires au [[lycée Gabriel-Guist'hau|lycée Guist'hau]] de [[Nantes]], elle entreprend des études de médecine à la faculté de Nantes puis à celle de [[Faculté de médecine de Paris|Paris]]. Elle exerce ensuite au sein de l'[[Assistance publique - Hôpitaux de Paris|Assistance publique de Paris]], puis devient médecin des écoles de la ville de Paris avant de revenir à Nantes, toujours comme médecin scolaire. Très vite, elle se trouve confrontée aux ravages de l'[[alcoolodépendance|alcoolisme]] et de la misère qu'ont entrainés la crise économique, puis la guerre.
Après des études secondaires au [[lycée Gabriel-Guist'hau|lycée Guist'hau]] de [[Nantes]], elle entreprend des études de médecine à la faculté de Nantes puis à celle de [[Faculté de médecine de Paris|Paris]]. Elle exerce ensuite au sein de l'[[Assistance publique - Hôpitaux de Paris|Assistance publique de Paris]], puis devient médecin des écoles de la ville de Paris avant de revenir à Nantes, toujours comme médecin scolaire. Très vite, elle se trouve confrontée aux ravages de l'[[alcoolodépendance|alcoolisme]] et de la misère qu'ont entrainés la crise économique, puis la guerre.
{{citation bloc|Ma jeunesse a été profondément marquée par le fléau de l'alcoolisme. Ma vie de femme-médecin de campagne me faisait toucher du doigt les effroyables fléaux sociaux. Toucher du doigt, encore, l'inutilité de mes ordonnances, de mes terrifiantes prophéties<ref>Tugdual Ruellan, ''Marion Cahour revient cinquante ans après'', ''[[Ouest-France]]'', 23 novembre 1993,{{pdf}}[http://www.tugdual-ruellan-communication.eu/public/Ouest-France/1993.11.23.OF.Marion_Cahour.pdf Lire en ligne]</ref>.}}
{{citation bloc|Ma jeunesse a été profondément marquée par le fléau de l'alcoolisme. Ma vie de femme-médecin de campagne me faisait toucher du doigt les effroyables fléaux sociaux. Toucher du doigt, encore, l'inutilité de mes ordonnances, de mes terrifiantes prophéties<ref>Tugdual Ruellan, ''Marion Cahour revient cinquante ans après'', ''[[Ouest-France]]'', 23 novembre 1993,{{pdf}}[http://www.tugdual-ruellan-communication.eu/public/Ouest-France/1993.11.23.OF.Marion_Cahour.pdf Lire en ligne]</ref>.}}
Dans les années cinquante, elle crée et assure la première consultation anti-alcoolique du département de la [[Loire-Atlantique]] et continuera à s'y dépenser bien après l'âge de la retraite.
Dans les années cinquante, elle crée et assure la première consultation anti-alcoolique du département de la [[Loire-Atlantique]] et continuera à s'y dépenser bien après l'âge de la retraite. Elle ouvre également des maisons de post-cure dans la région nantaise ; le centre de la Baronnais à [[Bouguenais]] est toujours actif.
Elle ouvre également des maisons de post-cure dans la région nantaise ; le centre de la Baronnais à [[Bouguenais]] est toujours actif.


Pour venir en aide aux plus démunis, elle ouvre un petit local appelé « Brin de Causette » situé près de l'église Saint-Similien où pendant des années, elle accueille et réconforte les malheureux jeunes et moins jeunes. Mais toujours, entre un bol de soupe et une tasse de café, elle s'emploie à communiquer ses convictions : l'amour de Dieu et le message de l’Évangile.
Pour venir en aide aux plus démunis, elle ouvre un petit local appelé « Brin de Causette » situé près de l'église Saint-Similien où pendant des années, elle accueille et réconforte les malheureux jeunes et moins jeunes. Mais toujours, entre un bol de soupe et une tasse de café, elle s'emploie à communiquer ses convictions : l'amour de Dieu et le message de l’Évangile.


En 1979, Marion, alors en pèlerinage à [[Lourdes]], se retrouve à nouveau confrontée à l’alcoolisme, elle décide de réagir. Avec deux de ses amies, Marie-Claire et Zélie, elles décident de profiter de la procession aux flambeaux pour faire passer leur message. « Jésus Sauveur guéris-nous de l’alcool, Merci ! ». Cet appel simple et poignant fait mouche et de nombreux pèlerins et ecclésiastiques leur apportent soutien et encouragement. La mission des Pèlerins de l'Eau Vive<ref>Histoire de la mission des Pèlerins de l’Eau Vive http://www.pelerinsdeleauvive.org/</ref> était née. D’année en année la mission s'agrandit, ses statuts sont reconnus par {{Mgr}} Marcus Évêque de Nantes, le 23 mars 1991.
En 1979, Marion, alors en pèlerinage à [[Lourdes]], se retrouve à nouveau confrontée à l’alcoolisme, elle décide de réagir. Avec deux de ses amies, Marie-Claire et Zélie, elles décident de profiter de la procession aux flambeaux pour faire passer leur message. « Jésus Sauveur guéris-nous de l’alcool, Merci ! ». Cet appel simple et poignant fait mouche et de nombreux pèlerins et ecclésiastiques leur apportent soutien et encouragement. La mission des Pèlerins de l'Eau Vive<ref>Histoire de la mission des Pèlerins de l’Eau Vive http://www.pelerinsdeleauvive.org/</ref> était née. D’année en année la mission s'agrandit ; ses statuts sont reconnus par {{Mgr}} Marcus Évêque de Nantes, le 23 mars 1991.


Dotée d'une imagination fertile, elle montre des talents d'écrivain et signe même quelques romans<ref>{{Lien web|url=http://auteurs.amis-signe-de-piste.com/page34.html|titre=Marion Cahour|site=Les Amis du Signe de Piste|année=2010|consulté le=21 octobre 2011}}</ref> de la collection ''[[Signe de piste (collection)|Signe de Piste]]'' tels que ''Les Chevaliers de l'île aux pies'', ''Les Compagnons de la Turlutaine'', ''Le Mystère du Fort-aux-Corbeaux'', etc.
Dotée d'une imagination fertile, elle montre des talents d'écrivain et signe même quelques romans<ref>{{Lien web|url=http://auteurs.amis-signe-de-piste.com/page34.html|titre=Marion Cahour|site=Les Amis du Signe de Piste|année=2010|consulté le=21 octobre 2011}}</ref> de la collection ''[[Signe de piste (collection)|Signe de Piste]]'' tels que ''Les Chevaliers de l'île aux pies'', ''Les Compagnons de la Turlutaine'', ''Le Mystère du Fort-aux-Corbeaux'', etc.

Version du 20 mai 2017 à 19:42

Marion Cahour (10 juillet 1908-23 octobre 2000), est un médecin français, connue pour son engagement humanitaire. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages.

Marion Cahour, été 1986 à bord du sinagot de l'Île-aux-Moines

Biographie

Née le à La Baule-Escoublac[1], Marion Cahour est originaire d'une famille de négociants installée à Redon. Bretonne par son père, elle est aussi écossaise par sa mère. Très marquée par le décès prématuré de son père en 1922, elle demande le baptême à l'âge de 14 ans. Dès lors sa foi catholique ardente et communicative marquera tous les instants et tous les choix de sa vie.

Après des études secondaires au lycée Guist'hau de Nantes, elle entreprend des études de médecine à la faculté de Nantes puis à celle de Paris. Elle exerce ensuite au sein de l'Assistance publique de Paris, puis devient médecin des écoles de la ville de Paris avant de revenir à Nantes, toujours comme médecin scolaire. Très vite, elle se trouve confrontée aux ravages de l'alcoolisme et de la misère qu'ont entrainés la crise économique, puis la guerre.

« Ma jeunesse a été profondément marquée par le fléau de l'alcoolisme. Ma vie de femme-médecin de campagne me faisait toucher du doigt les effroyables fléaux sociaux. Toucher du doigt, encore, l'inutilité de mes ordonnances, de mes terrifiantes prophéties[2]. »

Dans les années cinquante, elle crée et assure la première consultation anti-alcoolique du département de la Loire-Atlantique et continuera à s'y dépenser bien après l'âge de la retraite. Elle ouvre également des maisons de post-cure dans la région nantaise ; le centre de la Baronnais à Bouguenais est toujours actif.

Pour venir en aide aux plus démunis, elle ouvre un petit local appelé « Brin de Causette » situé près de l'église Saint-Similien où pendant des années, elle accueille et réconforte les malheureux jeunes et moins jeunes. Mais toujours, entre un bol de soupe et une tasse de café, elle s'emploie à communiquer ses convictions : l'amour de Dieu et le message de l’Évangile.

En 1979, Marion, alors en pèlerinage à Lourdes, se retrouve à nouveau confrontée à l’alcoolisme, elle décide de réagir. Avec deux de ses amies, Marie-Claire et Zélie, elles décident de profiter de la procession aux flambeaux pour faire passer leur message. « Jésus Sauveur guéris-nous de l’alcool, Merci ! ». Cet appel simple et poignant fait mouche et de nombreux pèlerins et ecclésiastiques leur apportent soutien et encouragement. La mission des Pèlerins de l'Eau Vive[3] était née. D’année en année la mission s'agrandit ; ses statuts sont reconnus par Mgr Marcus Évêque de Nantes, le 23 mars 1991.

Dotée d'une imagination fertile, elle montre des talents d'écrivain et signe même quelques romans[4] de la collection Signe de Piste tels que Les Chevaliers de l'île aux pies, Les Compagnons de la Turlutaine, Le Mystère du Fort-aux-Corbeaux, etc.

En 1946, elle adopte une petite fille, Marion-France.

Elle meurt le dans sa 93e année[1].

Une plaque au nom de l'intéressée, érigée dans un des enclos extérieurs de l'église Saint-Similien de Nantes, est ainsi libellée : A la mémoire du Docteur Marion Cahour (1908-2000), Médecin des pauvres, Un vie entière au service des déshérités; Le député-maire Jean-Marc Ayrault.

Œuvres

  • 1945 : Les Chevaliers de l'île aux pies (roman)
  • 1946 : Les Compagnons de la Turlutaine (roman)
  • 1947 : Le Mystère du Fort-aux-Corbeaux (roman)
  • 1981 : Un brin de causette (récit autobiographique)

Références

  1. a et b « Plusieurs manifestations pour le centenaire de la naissance de Marion Cahour », sur www.presseocean.fr, (consulté le ) autre lien d'archive
  2. Tugdual Ruellan, Marion Cahour revient cinquante ans après, Ouest-France, 23 novembre 1993,[PDF]Lire en ligne
  3. Histoire de la mission des Pèlerins de l’Eau Vive http://www.pelerinsdeleauvive.org/
  4. « Marion Cahour », sur Les Amis du Signe de Piste, (consulté le )