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« Jacques Natanson (pédagogue) » : différence entre les versions

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Il analyse la place de l'enseignant dans cette tâche impossible<ref>Comme en témoigne le titre d'un de ses ouvrages : ''L'Enseignement impossible : éducation, désir, liberté'', Paris, Éditions universitaires, 1973.</ref> et fait sa place au désir de l'enseignant<ref>Jacques Natanson, ''Le désir d'enseigner'', « Imaginaire & Inconscient », {{n°|9}}, 2003, {{p.|7-13}}.</ref>. Il décrit la position de l’éducateur comme fondamentalement ambivalente, liant le pouvoir qu’exerce l’enseignant sur l’enfant, pouvoir de le contraindre, de l’évaluer et de le punir, à une composante sadique de l’investissement dans le savoir. « Pourtant », explique Françoise Clerc, « en référence à la relation au père idéalisé (image de l’autorité, de l’infaillibilité) et à la mère bonne (image de la nourrice bienveillante) les enseignants développent des représentations d’eux-mêmes et de leur rôle qui les protègent et légitiment leur domination »<ref>Françoise Clerc, « Pédagogie et éducation : le retour de Laïos ? », in ''Il fait moins noir quand quelqu’un parle - Éducation et psychanalyse aujourd’hui'', Canopé - CRDP de Dijon, janvier 2002.</ref>.
Il analyse la place de l'enseignant dans cette tâche impossible<ref>Comme en témoigne le titre d'un de ses ouvrages : ''L'Enseignement impossible : éducation, désir, liberté'', Paris, Éditions universitaires, 1973.</ref> et fait sa place au désir de l'enseignant<ref>Jacques Natanson, ''Le désir d'enseigner'', « Imaginaire & Inconscient », {{n°|9}}, 2003, {{p.|7-13}}.</ref>. Il décrit la position de l’éducateur comme fondamentalement ambivalente, liant le pouvoir qu’exerce l’enseignant sur l’enfant, pouvoir de le contraindre, de l’évaluer et de le punir, à une composante sadique de l’investissement dans le savoir. « Pourtant », explique Françoise Clerc, « en référence à la relation au père idéalisé (image de l’autorité, de l’infaillibilité) et à la mère bonne (image de la nourrice bienveillante) les enseignants développent des représentations d’eux-mêmes et de leur rôle qui les protègent et légitiment leur domination »<ref>Françoise Clerc, « Pédagogie et éducation : le retour de Laïos ? », in ''Il fait moins noir quand quelqu’un parle - Éducation et psychanalyse aujourd’hui'', Canopé - CRDP de Dijon, janvier 2002.</ref>.


Au cours de sa vie, il aura publié dans de nombreuses revues : [[Esprit (revue)|Esprit]] au temps de [[Jean-Marie Domenach]], Éducation & Devenir, Syndicalisme universitaire, Les [[Cahiers Pédagogiques]], [[Imaginaire et inconscient]]<ref>[https://www.cairn.info/publications-de-Natanson-Jacques--14723.htm Liste d'articles]</ref>, la [[Revue française de pédagogie]]...
Au cours de sa vie, il aura publié dans de nombreuses revues : ''[[Esprit (revue)|Esprit]]'' au temps de [[Jean-Marie Domenach]], ''Cahiers de sociologie économique''<ref>Publication de l'Institut havrais de sociologie économique et de psychologie des peuples. Voir par exemple, le premier numéro, juin 1959, dont Jacques Natanson rédige l'éditorial.</ref> ''Éducation & Devenir'', ''Syndicalisme universitaire'', ''Les [[Cahiers Pédagogiques]]'', ''[[Imaginaire et inconscient]]''<ref>[https://www.cairn.info/publications-de-Natanson-Jacques--14723.htm Liste d'articles]</ref>, la ''[[Revue française de pédagogie]]''...


==Le militant==
==Le militant==

Version du 1 novembre 2016 à 17:00

Jacques Natanson
Description de cette image, également commentée ci-après
Jacques Natanson à Bois-Guillaume, à la fin de sa vie.
Nom de naissance James Natanson
Naissance (101 ans)
Bucarest
Décès Bois-Guillaume
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

  • La révolution scolaire
  • La mort de Dieu
  • L'enseignement impossible
  • Psychanalyse et rêve éveillé
  • Risquer la transmission
  • Oser le travail de groupe

Jacques Natanson (James Natanson) est un professeur de philosophie et de sciences de l'éducation français[1] et un militant syndical[2] et pédagogique, né à Bucarest le .

Il est le mari de la psychanalyste Madeleine Natanson (1927-2013) avec laquelle il a co-écrit plusieurs ouvrages.

Biographie

James Natanson, qui sera appelé Jacques Natanson et signera Jacques J. Natanson pour se distinguer de Jacques Natanson (homme de théâtre), est né en Roumanie en 1923, dans une famille juive.

Son père, Aron Natanson, émigre dans les années 1920 et ouvre à Paris une librairie d'érudition rue Gay-Lussac à Paris, qui fournit des livres neufs et d'occasion aux étudiants et intellectuels du Quartier Latin. Cette librairie est un lieu de contact entre écrivains, philosophes, professeurs[3].

Il fait des études au lycée Montaigne, interrompues par la Seconde guerre mondiale. S'il parvient à passer le baccalauréat en zone non-occupée en 1941, il doit ensuite se cacher jusqu'en 1944 pour échapper à l'arrestation et à la déportation. Il reprend ses études en 1945 et obtient sa licence de philosophie à la Sorbonne en 1947.

Il épouse en 1946 Madeleine Lefèvre (1927-2013), qui deviendra psychanalyste, avec laquelle il aura six enfants.

Il s'établit à Cherbourg, puis au Havre, et enfin à Bois-Guillaume près de Rouen.

La persécution nazie

Aron Natanson, son père, né en Roumanie, libraire à Paris et Miryam Natanson, sa sœur, née à Paris, sont tous deux déportés par le convoi no 37, du 25 septembre 1942 et assassinés à Auschwitz, en septembre et octobre 1942[4].

Jacques Natanson se cache d'abord à l'Institut catholique de Toulouse, puis, en novembre 1942, au moment de l'invasion allemande de la zone Sud, il adopte une fausse identité : le père Dupuy, prieur provincial des dominicains de la province de Toulouse lui apporte une fausse carte d’identité, au nom de Gilles Valleteau, sur laquelle il colle sa photo. Il existait bien un Gilles Valleton, moine de l’abbaye bénédictine d’En-Calcat, dans le sud du Massif central. Il rejoint le couvent dominicain de Saint-Maximin où il est accueilli par le père de Bienassis, hôtelier du couvent, situé en zone d'occupation italienne[5].

En octobre 1943, quand les nazis occupent la zone italienne, il est envoyé dans la montagne, dans l'hostellerie dominicaine de La Sainte Baume où il séjourne jusqu'à la Libération.

Dans les derniers mois de la guerre, son cousin Lucien Natanson est fusillé par les nazis à Bourg d'Oisans, sous les yeux de ses parents Julien et Jeanne, qui se suicident ensuite[6].

Durant la guerre, il est devenu apatride à la suite de la décision de la Roumanie de ne plus reconnaître les Juifs expatriés comme citoyens roumains, décision qui livre les Juifs roumains à la déportation par les nazis. Il est naturalisé français par le décret du 1er octobre 1948[7].

Carrière universitaire

Il passe l'agrégation de philosophie en 1952 et enseigne d’abord au lycée de Cherbourg, puis au lycée François 1er du Havre (1955). Il est attaché de recherche au CNRS de 1960 à 1964. Assistant, puis maître-assistant à la Faculté des Lettres de Rouen en 1964, il obtient son doctorat d’État le 2 mai 1973, sous la direction de Ferdinand Alquié, sur le sujet : La mort de Dieu, essai sur l'athéisme moderne[8].

En 1969, il contribue à la création, à Rouen, du département des Sciences de l’Éducation. Il est membre du Conseil de l'université de Rouen, du conseil de l'UFR de Lettres ou du Conseil scientifique de l'Université de Rouen, de 1970 à 1987. Il dirige le département de philosophie de 1976 à 1980.

À partir de 1985, il assure des cours de sciences de l’Éducation à l'Université de Paris X – Nanterre où il est nommé professeur le 1er avril 1988.

Philosophiquement, il est proche de la pensée de Paul Ricœur[9] et du personnalisme d'Emmanuel Mounier[10].

Dans son parcours intellectuel, il passe de la philosophie à la pédagogie, en intégrant la psychanalyse[11]. Il devient ainsi membre associé du GIREP (Groupe International du Rêve-Eveillé en Psychanalyse)[12] et collabore à la revue Imaginaire et inconscient avec son épouse, Madeleine Natanson[13].

Sur le plan pédagogique, il est partisan d'une pédagogie active, du travail de groupe[14] et, après son tournant vers la psychanalyse, se rapproche de la pédagogie institutionnelle ; il est en contact avec Jacques Pain. Il souhaite ainsi qu'on passe « De l'interdit d'interdire au retour de la loi » selon le titre d'un de ses articles[15], mais d'une loi qui s'institue dans la classe.

Il analyse la place de l'enseignant dans cette tâche impossible[16] et fait sa place au désir de l'enseignant[17]. Il décrit la position de l’éducateur comme fondamentalement ambivalente, liant le pouvoir qu’exerce l’enseignant sur l’enfant, pouvoir de le contraindre, de l’évaluer et de le punir, à une composante sadique de l’investissement dans le savoir. « Pourtant », explique Françoise Clerc, « en référence à la relation au père idéalisé (image de l’autorité, de l’infaillibilité) et à la mère bonne (image de la nourrice bienveillante) les enseignants développent des représentations d’eux-mêmes et de leur rôle qui les protègent et légitiment leur domination »[18].

Au cours de sa vie, il aura publié dans de nombreuses revues : Esprit au temps de Jean-Marie Domenach, Cahiers de sociologie économique[19] Éducation & Devenir, Syndicalisme universitaire, Les Cahiers Pédagogiques, Imaginaire et inconscient[20], la Revue française de pédagogie...

Le militant

Jacques Natanson est un militant syndical et politique de gauche[21].

Converti au christianisme dès avant la guerre, il milite au sein de la CFTC, dans le courant de la Nouvelle Gauche Socialiste, contribue au journal d'extrême gauche Le Combat prolétarien, adhère au PSA, puis au PSU[22].

Durant la Guerre d'Algérie, au Havre, Jacques Natanson représente la Ligue des Droits de l'Homme dont il est un des dirigeants locaux, dans le Comité de défense de la République et des libertés (juin 1958). Il est alors une des personnalités de la gauche havraise qui milite aux côtés des communistes pour lesquels il appelle à voter au 2ème tour des élections, dans cette ville qui est alors un bastion du PCF. Après le putsch des généraux d'Alger, il participe à la création d'un comité de paix des enseignants du Havre réunissant la FEN et le SGEN. Plus tard, quand ce comité se fond dans un comité de vigilance républicaine, et devient un comité de vigilance antifasciste, Jacques Natanson est y représente ce courant « chrétien de gauche »[23]. Il fait alors partie des porteurs de valises et contribue à cacher des dirigeants locaux du FLN algérien. Ainsi, Jacques Natanson dénonce l’interprétation de la Guerre d’Algérie par l’abbé Lefèvre, qui estimait en 1958 que « Le combat de ce jour est le combat de la Croix contre le Croissant, jeté sur la ligne de feu par les maîtres de l’Étoile Rouge, de la faucille et du marteau »[24]. Dans Parole et mission en 1962, il la juge « délirante » car il est favorable à une prise en compte des aspirations nationales algériennes[25].

Aux côtés de Claude Pinoteau et Antoine Prost[26], il est membre du bureau national du Syndicat général de l’Éducation nationale (SGEN) de 1960 à 1968[27] et il préside la commission pédagogique du SGEN aux côtés de Claude Bourdet, jusqu'en 1963[28]. Avec son successeur dans cette tâche, Antoine Prost, il écrit en 1963 La révolution scolaire, livre engagé à la fois dans une critique de l'école et pour une pédagogie active.

En mai 1968, il est, selon le témoignage de Gérard Filoche, alors dirigeant du « comité de grève des étudiants de Rouen » et de la Jeunesse communiste révolutionnaire (trotskiste), l'un des professeurs qui soutient la révolte étudiante[29]. Il prend ainsi parti publiquement pour les étudiants et les lycéens révoltés[30]. Dans la crise qui secoue le SGEN-CFDT dans le Supérieur entre 1968 et 1972, il s'oppose à la direction d'abord en soutenant Sorlin contre Piétri[31]. Aux côtés de Pierre Ayçoberry (1925-2012), il contribue à renverser la direction nationale du SGEN en 1972[32], en défendant avec lui une ligne plus proche du mouvement de mai 68. Dans les années 1970, il est proche de la « théologie de la libération » et de l'un de ses porte-parole en France, Jean Cardonnel.

Après mai 1968, il s'implique sur le sujet, alors controversé de l'éducation sexuelle, publiant Sexualité et éducation : éléments pour une initiation sexuelle en 1969 et animant des sessions de formation dans les milieux catholiques[33].

De 1975 à 1984, il est membre du CNESER, du Conseil national supérieur de l’Éducation nationale où il représente le SGEN-CFDT.

Il participe à des actions de formation de la Confédération syndicale des familles (CSF) dont il anime une Université d'été.

Dans les années 1980, il est le président du Théâtre universitaire de Rouen et s'intéresse alors au théâtre-forum[34].

Citations

« J'ai suivi deux directions dans mon travail, deux dimensions dans mon évolution, qui, pour moi, me paraissent avoir des rapports et être articulées. Cela me paraît même aller un petit peu de soi. Ce n'est pourtant pas tout à fait évident pour moi d'en parler ainsi. Il y a un aspect philosophico-théologique, ma thèse était « La mort de Dieu dans la philosophie contemporaine ». L’autre aspect est pédagogique. » [35]

« Démocratiser l’enseignement, c’est donc, d’abord, mettre réellement l’enseignement à la portée de tous et adapter à cet objectif les institutions, les structures, les conditions matérielles. Ce serait déjà beaucoup. Mais ce ne serait pas suffisant. Il y manquerait peut-être l’essentiel : l’esprit démocratique lui-même. »[36]

« L'analyste cherche au maximum à éviter ce qui peut apparaître comme une intrusion, à ne pas être celui qui cherche l'aveu mais celui dont l'interprétation guide l'analysant vers son propre secret. Secret qui ne peu, en fin de compte, être complètement partagé. Quand le patient accède à son secret, l'analyste s'efface devant le mystère de l'intimité personnelle. »

L'emprise pédagogique peut être assimilée à un fantasme d'engendrement, expression d'un désir de paternité culturelle, « d'un pouvoir d'engendrer dans le savoir (…) reproduire sa propre image, se perpétuer selon son propre modèle, imposer sa marque à d'autres qui vous succéderont et assureront la prolongation de votre influence : c'est là une forme de paternité intellectuelle et spirituelle qui est liée à la fois au désir de pouvoir et au désir d'immortalité »[37].

Bibliographie

Ouvrages

  • La révolution scolaire, avec Antoine Prost, Les éditions ouvrières, 1963.
  • Sexualité et éducation : éléments pour une initiation sexuelle, avec des poèmes de Daniel Lefèvre, Éditions ouvrières, 1969.
  • Avenir de l'éducation, Epi, 1971.
  • L'Enseignement impossible : éducation, désir, liberté, Paris, Éditions universitaires, 1973.
  • La Mort de Dieu : Essai sur l'athéisme moderne, Presses universitaires de France, 1975.
  • Psychanalyse et rêve-éveillé : Écouter l'image, avec Madeleine Natanson, Lharmattan, 2001.
  • Risque la transmission, avec Madeleine Natanson, Desclée de Brouwer, octobre 2004.
  • Oser le travail de groupe, avec Dominique Natanson et Isabelle Andriot, préface de Philippe Meirieu, Canopé - CRDP de Bourgogne, 2008.

Sélection d'articles

  • « Laïcité et paix scolaire », Esprit, n° spécial, octobre 1959.
  • « Marxisme et religion », Esprit. n°6, juin 1961. Numéro Spécial : Marxisme et Christianisme.
  • « Theilhard de Chardin, philosophe ou mystique ? », Esprit, mars 1963.
  • « Éducation sexuelle et maturité sociale », Revue française de pédagogie, Année 1969, Volume 9, Numéro 1 p. 14-18.
  • « L'Enseignement supérieur et la formation des enseignants », Esprit, Nouvelle série, No. 328 mai-juin 1964, p. 919-933.
  • « La révolte des lycéens », Esprit, mai 1968.
  • « La réforme d’Edgar Faure », Esprit, no 375, septembre 1968, p. 541-550.
  • « L'école, facteur d’exclusion ou d’intégration ? », Le Portique, Revue de philosophie et de sciences humaines[38].
  • « Bonhoeffer, théologien de la réalité », Esprit, septembre 1970, p. 422-431.
  • « La psychanalyse comme éducation chez Freud », Études psychothérapiques, L'inconscient dans l'éducation, no 3, octobre 1988.
  • « De la légitimité en formation, in Recherche et formation », revue de l'INRP, numéro sur « Conscience éthique et pratiques professionnelles », no 24, 1997.
  • « Une révolution impossible ? », in Les Cahiers Pédagogiques, no 452 - Dossier "L’esprit d’équipe", coordonné par Dominique Natanson, avril 2007.
  • « Le mal, l'inconscient, la philosophie », Imaginaire & Inconscient 2007/1 (no 19), p. 85-95.

Notes et références

  1. [1] Notice d'autorité BNF
  2. Notice du Maitron.
  3. [2] Autour de la librairie d'Aron Natanson. Étude de la vie intellectuelle autour d'une librairie du Quartier latin, à travers les Carnets et la correspondance d'Armand Petitjean (1932-1938)
  4. Récits sur le site Mémoire Juive & Éducation.
  5. « Les Justes qui m'ont aidé » sur le site Mémoire Juive & Éducation.
  6. Documents sur le site Mémoire Juive & Éducation.
  7. Journal officiel, Décret du 1er octobre 1948 portant naturalisation, réintégration, (…) de la nationalité française.
  8. La mort de Dieu
  9. Il cite ainsi Temps et récit (1983-1985) et Soi-même comme un autre (1990) dans plusieurs articles. Voir Identité narrative et histoire de vie dans Analyse d'un récit de vie de Jean-Claude Filloux (dir.), PUF, 2005, p. 133.
  10. Jacques Natanson, « Présence de Mounier », Esprit, no 4, avril 1960, no 283.
  11. Voir le rapport de Jacques Natanson de la commission « Psychanalyse et éducation » publiée dans Psychanalyse et anthropologie prospective : actes du colloque du Centre d'anthropologie prospective de l'Institut de Philosophie de l'Université de Rouen, Publications de l'Université de Rouen et du Havre; PUF, 1974, p. 141-146.
  12. Catalogue en ligne de ses articles sur la psychanalyse, Bibliothèque Sigmund Freud, Société psychanalytique de Paris.
  13. Voir, par exemple, Jacques Natanson, Le rêve éveillé, la psychanalyse et l’imaginaire dans la culture occidentale, Imaginaire & Inconscient, 2009/1, no 23, p. 77-96.
  14. Voir Oser le travail de groupe, co-écrit avec son fils, Dominique Natanson et Isabelle Andriot, préface de Philippe Meirieu, Canopé - CRDP de Bourgogne, 2008.
  15. Les idées pédagogiques : patrimoine éducatif ? Actes du Colloque de Rouen des 24, 25 et 26 septembre 1998, avril 2002, p. 271-276
  16. Comme en témoigne le titre d'un de ses ouvrages : L'Enseignement impossible : éducation, désir, liberté, Paris, Éditions universitaires, 1973.
  17. Jacques Natanson, Le désir d'enseigner, « Imaginaire & Inconscient », no 9, 2003, p. 7-13.
  18. Françoise Clerc, « Pédagogie et éducation : le retour de Laïos ? », in Il fait moins noir quand quelqu’un parle - Éducation et psychanalyse aujourd’hui, Canopé - CRDP de Dijon, janvier 2002.
  19. Publication de l'Institut havrais de sociologie économique et de psychologie des peuples. Voir par exemple, le premier numéro, juin 1959, dont Jacques Natanson rédige l'éditorial.
  20. Liste d'articles
  21. Voir la notice du Maitron
  22. Voir par exemple, Le Combat prolétarien, no 42, juin 1955, Contribution au programme pour une Nouvelle Gauche Socialiste, par Jacques Natanson.
  23. Le rôle de Jacques Natanson est évoqué par Marie-Paule Dhauille-Hervieu, Communistes au Havre. Histoire sociale, culturelle et politique (1922-1983), Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2009, p. 279-286.
  24. L. J. Lefèvre, « Le centenaire de Lourdes et l’esprit de démission », article de La Pensée catholique, cité par Paul Airiau, Les hommes de la Pensée catholique, Catholica, 4 avril 2009.
  25. Jacques Natanson, « Quelques aspects de la mentalité intégriste », Parole et mission, n. 17, 15/04/1962, p. 202.
  26. Entretien avec Antoine Prost, Recherche & Formation, 1988, Volume 4, N°1, pp. 67-79.
  27. Voir la notice du Maitron
  28. [3]Patricia Legris, Qui écrit les programmes d'histoire ?, Presses universitaires de Grenoble, 2014.
  29. Gérard Filoche, 68-98, une histoire sans fin, mémoires, éd. Flammarion, 1998.
  30. La révolte des lycéens, Esprit, mai 1968.
  31. Madeleine Singer, Histoire du SGEN 1937-1970, Le syndicat général de l’Éducation nationale, Presses universitaires de Lille, 1995, p. 159.
  32. Hommage à Pierre Ayçoberry, Campus, Mensuel d'information de l'Enseignement Supérieur du SGEN-CFDT, no 578, 6 décembre 2012
  33. Il anime une session du Cercle Jean XXIII à Nantes : « La sexualité dans la révolution culturelle aujourd'hui », cité par Guy Goureaux, Le Cercle Jean XXIII -des catholiques en liberté Nantes, 1963-1980, Karthala, 2004, p. 237.
  34. Deux outils universels au service de l'Éducation : Le Théâtre-forum et la Musique, p. 4.
  35. Entretien avec Jacques Natanson par Laurence Thouroude en présence de Madeleine Natanson
  36. Antoine Prost et Jacques Natanson, La révolution scolaire, Éditions ouvrières, 1963, p.68.
  37. Cité par Hélène Romano, École, sexe et vidéo, Dunod 2014, p. 91.
  38. Disponible sur le site du Portique.