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=== L'atelier de la rue Bonaparte ===
=== L'atelier de la rue Bonaparte ===
En 1957, [[Fance Franck]] lui est présentée. Elles travaillent ensemble à son domicile [[rue des Morillons]]. L'atelier compte six ou sept élèves, mais il s'avère rapidement trop petit et vétuste. Une collectionneuse, [[Marianne Frotey]], leur trouve un atelier au [[rue Bonaparte|47, rue Bonaparte.]] Pour l'acquérir, [[Sergio de Castro]] et les collectionneuses [[Lydia Fote]] et [[Jane Owen]] vont les soutenir<ref>{{Ouvrage|langue = fr|auteur1 = Antoine Gournay et Pierre Staudenmeyer|titre = Francine del Pierre, Fance Franck: Dialogue des céramistes|lieu = Paris|éditeur = Norma Editions|année = 2004|pages totales = 159|isbn = 2-909283-89-5|lire en ligne = |passage = p. 70}}</ref>. L'atelier deviendra un lieu de travail et de rencontres, connu d'un cercle d'amateurs et de collectionneurs comme Fina Gomez, et où se retrouveront à la fois des directeurs de musées internationaux et des grands maîtres potiers comme [[Bernard Leach]], [[Shoji Hamada]] et [[Michael Cardew]].
En 1957, [[Fance Franck]] lui est présentée. Elles travaillent ensemble à son domicile [[rue des Morillons]]. L'atelier compte six ou sept élèves, mais il s'avère rapidement trop petit et vétuste. Une collectionneuse, [[Marianne Frotey]], leur trouve un atelier au [[rue Bonaparte|47, de la rue Bonaparte.]] Pour l'acquérir, [[Sergio de Castro]] et les collectionneuses [[Lydia Fote]] et [[Jane Owen]] vont les soutenir<ref>{{Ouvrage|langue = fr|auteur1 = Antoine Gournay et Pierre Staudenmeyer|titre = Francine del Pierre, Fance Franck: Dialogue des céramistes|lieu = Paris|éditeur = Norma Editions|année = 2004|pages totales = 159|isbn = 2-909283-89-5|lire en ligne = |passage = p. 70}}</ref>. L'atelier devient un lieu de travail et de rencontres, connu d'un cercle d'amateurs et de collectionneurs comme [[Fina Gomez]], où se retrouvent à la fois des directeurs de musées de divers pays, et des grands maîtres potiers comme [[Bernard Leach]], [[Shoji Hamada]] ou [[Michael Cardew]].


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 30 mai 2015 à 07:47

Francine Del Pierre est une céramiste française, née le 2 décembre 1913 et décédée le 17 janvier 1968 à Paris[1].

Éléments de biographie

Des débuts tardifs dans la poterie

Francine Del Pierre commence une carrière de journaliste, mais, en 1945, à l'âge de trente et un ans, elle découvre le travail de la terre. Comme beaucoup de potiers de son époque, elle part vivre en 1948 à Vallauris où elle fonde, en 1949, l'Atelier du Triptyque avec Albert Diato et Gilbert Portanier. Elle quitte trois ans plus tard, en 1952, Vallauris, devenu à son goût trop mondain et superficiel, pour regagner Paris.

De très petite taille, Francine Del Pierre éprouvait des difficultés pour produire ses pièces au tour. Elle développera rapidement une technique de modelage au colombin qui va devenir sa spécialité.
Contrairement aux autres potiers utilisant cette technique et qui en soulignent l'aspect brut, elle accorde un soin extrême à la finition de ses pièces, avec une exigence particulière pour leur symétrie et la finesse de leurs parois (ses pièces sont d'une très grande légèreté). Elle insiste, dans ses écrits, sur le creux qui habite une poterie, un creux qui assure, dit elle, la « respiration » de la forme.

L'atelier de la rue Bonaparte

En 1957, Fance Franck lui est présentée. Elles travaillent ensemble à son domicile rue des Morillons. L'atelier compte six ou sept élèves, mais il s'avère rapidement trop petit et vétuste. Une collectionneuse, Marianne Frotey, leur trouve un atelier au 47, de la rue Bonaparte. Pour l'acquérir, Sergio de Castro et les collectionneuses Lydia Fote et Jane Owen vont les soutenir[2]. L'atelier devient un lieu de travail et de rencontres, connu d'un cercle d'amateurs et de collectionneurs comme Fina Gomez, où se retrouvent à la fois des directeurs de musées de divers pays, et des grands maîtres potiers comme Bernard Leach, Shoji Hamada ou Michael Cardew.

Notes et références

Bibliographie

Par ailleurs, en 1963, Francine Del Pierre a traduit de l'anglais, avec Marguerite Buchet et Fance Franck, Le Théâtre de l'absurde (The Theatre of the Absurd) de Martin Esslin (Paris, Buchet-Chastel ; réédité en 1992)[3].

Notes

  1. Notice d'autorité du catalogue de la BNF
  2. Antoine Gournay et Pierre Staudenmeyer, Francine del Pierre, Fance Franck: Dialogue des céramistes, Paris, Norma Editions, , 159 p. (ISBN 2-909283-89-5), p. 70
  3. Notice du catalogue général de la BNF

Lien externe