Aller au contenu

« Stade français Paris rugby » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Daxipedia (discuter | contributions)
à confirmer si le CASG a formellement quitté l'union de la même manière que l'US Métro du Racing Métro ou s'il s'agit juste d'un renommage ; en attendant de trouver une source, un appel de note me paraît plus pertinent pour contextualiser et éviter l'interprétation
Arn6338 (discuter | contributions)
Annulation de la modification de 2A01:E0A:4A9:D630:8D14:C939:9B43:DC25 (d) suppression injustifiée
Balise : Annulation
 
(41 versions intermédiaires par 18 utilisateurs non affichées)
Ligne 10 : Ligne 10 :
| logo = Logo Stade français PR 2018.svg
| logo = Logo Stade français PR 2018.svg
| nom complet =
| nom complet =
| surnoms = Les Stadistes'','' Les soldats roses, Pink Army<ref>[http://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/le-stade-francais-veut-renouer-avec-les-sommets-707906 Le Stade français veut renouer avec les sommets] - ''Le [[Lefigaro.fr|Figaro]] avec [[Sport24.com|Sport24]]'', 8 août 2014</ref>
| surnoms = Les Stadistes'','' Les soldats roses, Pink Army<ref>[http://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/le-stade-francais-veut-renouer-avec-les-sommets-707906 Le Stade français veut renouer avec les sommets] - ''Le [[Lefigaro.fr|Figaro]] avec [[Sport24.com|Sport24]]'', 8 août 2014.</ref>
| noms précédents = [[Stade français]] <small>(1883-1995)</small><br>Stade français [[Club athlétique des sports généraux (rugby à XV)|CASG]] <small>(1995-2003)</small>
| noms précédents = [[Stade français]] <small>(1883-1995)</small><br>Stade français [[Club athlétique des sports généraux (rugby à XV)|CASG]] <small>(1995-2003)</small>
| date de fondation = [[1883 en rugby à XV|1883]] (fondation du Stade français Paris)<br>[[1995 en rugby à XV|1995]] (fusion du Stade français Paris et du [[Club athlétique des sports généraux (rugby à XV)|CASG]]){{Note|groupe=Note|La mention au CASG disparaît du nom officiel du club en 2003<ref name="lnr_20030402044452"/>{{,}}<ref name="lnr_20030814145153"/>.}}
| date de fondation = [[1883 en rugby à XV|1883]] (fondation du [[Stade français]])<br>[[1995 en rugby à XV|1995]] (fusion du [[Stade français]] et du [[Club athlétique des sports généraux (rugby à XV)|CASG Paris]])<br/>[[2004 en rugby à XV|2004]] (séparation de l'entité [[Club athlétique des sports généraux (rugby à XV)|CASG Paris]]<ref>{{Lien web
|url=https://amistade-paris.fr/le-club/origine
|titre=Histoire
|site=amistade-paris.fr
}}.</ref>)
| date de disparition =
| date de disparition =
| statut professionnel = SASP
| statut professionnel = SASP
| couleurs = [[Rose (couleur)|Rose]] et [[bleu]]
| couleurs = [[Rose (couleur)|Rose]] et [[blanc]]
| équipement sportif = [[Stade Jean-Bouin (Paris)|Stade Jean-Bouin]]
| équipement sportif = [[Stade Jean-Bouin (Paris)|Stade Jean-Bouin]]
| capacité = {{Formatnum|19500}}
| capacité = {{Formatnum|19904}}
| siège = 9 [[Allée Charles-Brennus]]<br>[[75016]] [[Paris]]
| siège = 9 [[Allée Charles-Brennus]]<br>[[75016]] [[Paris]]
| propriétaire = {{SUI-d}} [[Hans-Peter Wild]]
| propriétaire = {{SUI-d}} [[Hans-Peter Wild]]
| président = {{SUI-d}} [[Hans-Peter Wild]]
| président = {{SUI-d}} [[Hans-Peter Wild]]
| entraîneur = {{FRA-d}} [[Laurent Labit]] <small>(directeur du rugby)</small><br>{{FRA-d}} [[Karim Ghezal]] <small>(entraîneur en chef)</small><br>{{ENG-d}} [[Paul Gustard]] <small>(défense)</small>
| entraîneur = {{FRA-d}} [[Laurent Labit]] <small>(directeur du rugby)</small><br>{{ENG-d}} [[Paul Gustard]] <small>(manager)</small><br>{{FRA-d}} [[Morgan Parra]] <small>(attaque)</small><br>{{FRA-d}} [[Julien Tastet]] <small>(avants)</small>
| championnat actuel = [[Championnat de France de rugby à XV|Top 14]] (2023-2024)
| championnat actuel = [[Championnat de France de rugby à XV|Top 14]] (2024-2025)
| site web = [http://www.stade.fr/ www.stade.fr]
| site web = [http://www.stade.fr/ stade.fr]
| palmarès national = {{nobr|[[Championnat de France de rugby à XV|Championnat de France]] (14)}}<br> [[Coupe de France de rugby à XV|Coupe de France]] (1)
| palmarès national = {{nobr|[[Championnat de France de rugby à XV|Championnat de France]] (14)}}<br> [[Coupe de France de rugby à XV|Coupe de France]] (1)
| palmarès international = [[Challenge européen de rugby à XV|Challenge européen]] (1)
| palmarès international = [[Challenge européen de rugby à XV|Challenge européen]] (1)
Ligne 52 : Ligne 56 :
| pattern_sh3 = _StadeFrançais2324T
| pattern_sh3 = _StadeFrançais2324T
| pattern_so3 = _StadeFrançais2324T
| pattern_so3 = _StadeFrançais2324T
| leftarm3 =
| leftarm3 =
| body3 =
| body3 =
| rightarm3 =
| rightarm3 =
| shorts3 =
| shorts3 =
| socks3 = EFEDFB
| socks3 = EFEDFB
| actualité = Saison 2023-2024 du Stade français Paris rugby
| actualité = Championnat de France de rugby à XV 2024-2025{{!}}Top 14 2024-2025
| maj = 1er janvier 2024
| maj = 23 septembre 2024
}}
}}


Le '''Stade français Paris''' est un club de [[rugby à XV]] [[France|français]] fondé en {{date|1883|en rugby à XV}} et basé dans [[16e arrondissement de Paris|{{16e|arrondissement}}]] de [[Paris]]. Il évolue au [[stade Jean-Bouin (Paris)|stade Jean-Bouin]], stade [[Paris|parisien]] dédié à la pratique du [[rugby à XV]] et situé à côté du [[Parc des Princes]].
Le '''Stade français Paris''' est un club de [[rugby à XV]] [[France|français]] fondé en {{date|1883|en rugby à XV}} et basé dans [[16e arrondissement de Paris|{{16e|arrondissement}}]] de [[Paris]]. Il évolue au [[stade Jean-Bouin (Paris)|stade Jean-Bouin]], stade [[Paris|parisien]] destiné à la pratique du [[rugby à XV]] et situé à côté du [[Parc des Princes]].


Il est issu de la fusion des sections rugby des clubs omnisports parisiens du '''[[Stade français]]''' et du '''[[Club athlétique des sports généraux (rugby à XV)|CASG]]''' (Club athlétique des sports généraux), en 1995.
Il est issu de la fusion des sections rugby des clubs omnisports parisiens du '''[[Stade français]]''' et du '''[[Club athlétique des sports généraux (rugby à XV)|CASG]]''' (Club athlétique des sports généraux), en 1995.
Ligne 70 : Ligne 74 :
=== Les origines ===
=== Les origines ===
[[Fichier:L'équipe de foot-ball du Stade français, victorieuse de son match contre RCF en juin 1891.jpg|alt=Dessin des joueurs de l'équipe du Stade français en 1891|gauche|vignette|Première représentation connue des joueurs (1891).]]
[[Fichier:L'équipe de foot-ball du Stade français, victorieuse de son match contre RCF en juin 1891.jpg|alt=Dessin des joueurs de l'équipe du Stade français en 1891|gauche|vignette|Première représentation connue des joueurs (1891).]]
[[Fichier:Stade français - Rosslyn Park F.C., 26 mars 1894.jpg|alt=Ensemble de dessins représentant des actions d'un match de rugby|droite|vignette|Stade français - Rosslyn Park F.C., 26 mars 1894.]]
[[Fichier:Stade Français history.jpg|alt=Dessin de la rencontre entre le Stade français et le Racing durant la final du championnat en 1892|gauche|vignette|Première finale du championnat en 1892 et derby [[Paris|parisien]] entre le Stade français (marine) perd face au [[Racing 92|Racing]] (ciel et blanc).]]
[[Fichier:Stade Français history.jpg|alt=Dessin de la rencontre entre le Stade français et le Racing durant la final du championnat en 1892|gauche|vignette|Première finale du championnat en 1892 et derby [[Paris|parisien]] entre le Stade français (marine) perd face au [[Racing 92|Racing]] (ciel et blanc).]]
[[Fichier:Le Stade Français contre Cooper's Hill, en 1898.jpg|alt=Photo de la rencontre entre le Stade français et Cooper's Hill en 1898|gauche|vignette|Stade français - Cooper's Hill, 1898.]]
[[Fichier:Le Stade Français contre Cooper's Hill, en 1898.jpg|alt=Photo de la rencontre entre le Stade français et Cooper's Hill en 1898|gauche|vignette|Stade français - Cooper's Hill, 1898.]]
Ligne 85 : Ligne 88 :


Le {{date|10|août|1960|en rugby à XV}}, lors de la troisième tournée de l'équipe de France en Amérique du Sud, le club joue un match amical pour la première fois face à une sélection nationale (France A) à [[Santiago du Chili]], qu'il perd 6 à 55.
Le {{date|10|août|1960|en rugby à XV}}, lors de la troisième tournée de l'équipe de France en Amérique du Sud, le club joue un match amical pour la première fois face à une sélection nationale (France A) à [[Santiago du Chili]], qu'il perd 6 à 55.

{{clr}}


=== Fusion avec le CASG Paris ===
=== Fusion avec le CASG Paris ===
Ligne 101 : Ligne 102 :
Pour sa première saison à la tête du club parisien, il [[Championnat de France de rugby à XV de 2e division 1995-1996|remporte le titre de champion de France]] de [[Championnat de France de rugby à XV 1995-1996#Groupe B|groupe B en 1996]].
Pour sa première saison à la tête du club parisien, il [[Championnat de France de rugby à XV de 2e division 1995-1996|remporte le titre de champion de France]] de [[Championnat de France de rugby à XV 1995-1996#Groupe B|groupe B en 1996]].


Ayant rejoint le groupe A2 (ancêtre de l’actuelle Pro D2) en 1997, le club se renforce de manière significative avec notamment les arrivées de [[Hervé Chaffardon]], capitaine des mammouths de Grenoble, privé du [[Bouclier de Brennus]] [[Championnat de France de rugby à XV 1992-1993|3 ans plus tôt]] à la suite d’une finale polémique après une erreur d’arbitrage<ref name=som>{{Lien web
Ayant rejoint le groupe A2 (ancêtre de l’actuelle Pro D2) pour la saison 1996-1997, le club se renforce de manière significative avec notamment les arrivées de [[Hervé Chaffardon]], capitaine des mammouths de Grenoble, privé du [[Bouclier de Brennus]] [[Championnat de France de rugby à XV 1992-1993|3 ans plus tôt]] à la suite d’une finale polémique après une erreur d’arbitrage<ref name=som>{{Lien web
|url=https://actu.fr/sports/rugby/pro/ces-sombres-affaires-ont-entache-reputation-rugby-francais_26233813.html
|url=https://actu.fr/sports/rugby/pro/ces-sombres-affaires-ont-entache-reputation-rugby-francais_26233813.html
|titre=Ces sombres affaires qui ont entaché la réputation du rugby français
|titre=Ces sombres affaires qui ont entaché la réputation du rugby français
Ligne 107 : Ligne 108 :
|date=1 août 2019
|date=1 août 2019
|site=actu.fr
|site=actu.fr
|consulté le=5 août 2019}}</ref> et de la première ligne de Bègles-Bordeaux championne de France [[Championnat de France de rugby à XV 1990-1991|1991]].
|consulté le=5 août 2019}}.</ref> et de la première ligne de Bègles-Bordeaux championne de France [[Championnat de France de rugby à XV 1990-1991|1991]].
Premier de sa poule devant Montpellier, il monte immédiatement en groupe A1 de première division en 1998.
Premier de sa poule devant Montpellier, il monte immédiatement en groupe A1 de première division pour la saison 1997-1998.


Dès sa première saison au plus haut niveau, le Stade français est sacré champion de France à l’occasion de la première finale disputée au [[Stade de France]], en battant [[Union sportive arlequins perpignanais|Perpignan]] en 1998.
Dès sa première saison au plus haut niveau, le Stade français est sacré champion de France à l’occasion de la première finale disputée au [[Stade de France]], en battant [[Union sportive arlequins perpignanais|Perpignan]] en 1998.
Ligne 151 : Ligne 152 :
Quand il devient président, Max Guazzini sait qu’il faut faire parler de son club pour qu'il se développe dans une ville aussi anonyme que Paris, où vit une population sinon peu rugbyphile dans sa majorité, du moins sans club auquel s'attacher. Petit à petit, grâce à des {{Citation|coups médiatiques}}, entourant des performances sportives exceptionnelles sans lesquelles rien ne serait possible, le club se construit et s’enracine.
Quand il devient président, Max Guazzini sait qu’il faut faire parler de son club pour qu'il se développe dans une ville aussi anonyme que Paris, où vit une population sinon peu rugbyphile dans sa majorité, du moins sans club auquel s'attacher. Petit à petit, grâce à des {{Citation|coups médiatiques}}, entourant des performances sportives exceptionnelles sans lesquelles rien ne serait possible, le club se construit et s’enracine.


Comprenant que les Parisiens sont difficiles à fidéliser, Max Guazzini tente d’abord une nouvelle approche tarifaire afin d’attirer le chaland. En 1996, alors que le Stade évolue dans le groupe A2, il ouvre gratuitement Jean-Bouin. {{unité|7000|spectateurs}} assisteront ainsi à des rencontres contre [[Football club lourdais Hautes-Pyrénées|Lourdes]] ou [[Avenir valencien|Valence-d’Agen]]. Par la suite, les femmes pourront entrer sans payer à certains matchs. Il affirme à l’époque : {{Citation|À Paris, aucun club n’a jamais fait d’entrées. Même quand le Racing était champion de France en titre, ou en passe de le devenir. Moi, je préfère avoir {{unité|7000}} personnes heureuses dans notre stade que 200 qui rapportent une poignée de francs. C’est une question de philosophie.}} {{Citation|Nous avons en Île-de-France plus de 20 % de la population de notre rugby et je trouve anormal que les stades soient vides. Ça ne pouvait plus durer !}}<ref>[https://www.humanite.fr/journal/1996-10-07/1996-10-07-762308 Récupéré le 13 février 2007.]</ref>.
Comprenant que les Parisiens sont difficiles à fidéliser, Max Guazzini tente d’abord une nouvelle approche tarifaire afin d’attirer le chaland. En 1996, alors que le Stade évolue dans le groupe A2, il ouvre gratuitement Jean-Bouin. {{unité|7000|spectateurs}} assisteront ainsi à des rencontres contre [[Football club lourdais Hautes-Pyrénées|Lourdes]] ou [[Avenir valencien|Valence-d’Agen]]. Par la suite, les femmes pourront entrer sans payer à certains matchs. Il affirme à l’époque : {{Citation|À Paris, aucun club n’a jamais fait d’entrées. Même quand le Racing était champion de France en titre, ou en passe de le devenir. Moi, je préfère avoir {{unité|7000}} personnes heureuses dans notre stade que 200 qui rapportent une poignée de francs. C’est une question de philosophie.}} {{Citation|Nous avons en Île-de-France plus de 20 % de la population de notre rugby et je trouve anormal que les stades soient vides. Ça ne pouvait plus durer !}}<ref>[https://www.humanite.fr/journal/1996-10-07/1996-10-07-762308 Récupéré le 13 février 2007].</ref>.


Parallèlement à la question des tarifs, Guazzini envisage le match comme l'élément principal d'une sortie en famille et travaille l'animation avant, pendant et après le match : pom-pom girls, musique, jingles ponctuant les points marqués, cloches qui sonnent à la fin de chaque mi-temps, voiture télécommandée apportant le tee au buteur, hymne du club entraînant ([[I Will Survive]] de [[Gloria Gaynor]], bien avant qu’il soit repris par l’[[équipe de France de football]]) etc. Homme de show-business, il enrôle [[Mathilda May]], [[Madonna]] et [[Naomi Campbell]] comme marraines. Cette stratégie vise ouvertement le public féminin et familial et fonctionne car beaucoup de femmes et d’enfants composent désormais le public du club.
Parallèlement à la question des tarifs, Guazzini envisage le match comme l'élément principal d'une sortie en famille et travaille l'animation avant, pendant et après le match : pom-pom girls, musique, jingles ponctuant les points marqués, cloches qui sonnent à la fin de chaque mi-temps, voiture télécommandée apportant le tee au buteur, hymne du club entraînant ([[I Will Survive]] de [[Gloria Gaynor]], bien avant qu’il soit repris par l’[[équipe de France de football]]) etc. Homme de show-business, il enrôle [[Mathilda May]], [[Madonna]] et [[Naomi Campbell]] comme marraines. Cette stratégie vise ouvertement le public féminin et familial et fonctionne car beaucoup de femmes et d’enfants composent désormais le public du club.
Ligne 157 : Ligne 158 :
Le calendrier des ''[[Les Dieux du stade (calendrier)|Dieux du Stade]]'', dans lequel des joueurs célèbres posent pour des photos dénudées en noir et blanc, défraie la chronique dès sa première apparition en 2001. En un sens, il est le symbole de l’esprit du club, mêlant de l’innovation, un brin de provocation et un peu de business.
Le calendrier des ''[[Les Dieux du stade (calendrier)|Dieux du Stade]]'', dans lequel des joueurs célèbres posent pour des photos dénudées en noir et blanc, défraie la chronique dès sa première apparition en 2001. En un sens, il est le symbole de l’esprit du club, mêlant de l’innovation, un brin de provocation et un peu de business.


Comme tout grand club sportif, le Stade français est aussi une entreprise. Le club promeut ainsi la marque Stade français au travers d’une ligne de vêtements et d’objets dérivés de toute nature. Depuis 2005, le phare de la collection est le maillot rose, couleur considérée comme aux antipodes de la virilité affichée des rugbymen, qui déconcerte le monde du rugby en septembre 2005, lorsque les joueurs de l’équipe première du club l’endossent pour un match de championnat à [[Union sportive arlequins perpignanais|Perpignan]]. Malgré la défaite sportive, le Stade français tient un succès commercial phénoménal. {{unité|20000}} exemplaires du maillot fabriqué par [[Adidas]] sont vendus en 2005-2006. L’année suivante, deux nouveaux dessinés par la maison [[Adidas]] sont lancés : l’un rose, l’autre bleu marine orné de lys roses (et non de [[Fleur de lys|fleurs de lys]], à la connotation héraldique) (voir photo). Le motif du lys est décliné sur une coque pour téléphone portable<ref>[http://www.bestofmicro.com/actualite/20405-sony-ericsson.html Un Sony Ericsson Stade français - Récupéré le 13 février 2007.]</ref> L’objectif du club pour 2006-2007 est de vendre {{unité|100000}} maillots au total.
Comme tout grand club sportif, le Stade français est aussi une entreprise. Le club promeut ainsi la marque Stade français au travers d’une ligne de vêtements et d’objets dérivés de toute nature. Depuis 2005, le phare de la collection est le maillot rose, couleur considérée comme aux antipodes de la virilité affichée des rugbymen, qui déconcerte le monde du rugby en septembre 2005, lorsque les joueurs de l’équipe première du club l’endossent pour un match de championnat à [[Union sportive arlequins perpignanais|Perpignan]]. Malgré la défaite sportive, le Stade français tient un succès commercial phénoménal. {{unité|20000}} exemplaires du maillot fabriqué par [[Adidas]] sont vendus en 2005-2006. L’année suivante, deux nouveaux dessinés par la maison [[Adidas]] sont lancés : l’un rose, l’autre bleu marine orné de lys roses (et non de [[Fleur de lys|fleurs de lys]], à la connotation héraldique) (voir photo). Le motif du lys est décliné sur une coque pour téléphone portable<ref>[http://www.bestofmicro.com/actualite/20405-sony-ericsson.html Un Sony Ericsson Stade français - Récupéré le 13 février 2007].</ref> L’objectif du club pour 2006-2007 est de vendre {{unité|100000}} maillots au total.


Aux critiques qui affirment qu’il dénature le rugby avec ses {{Citation|provocations}} et son insistance sur la communication, notamment à ceux qui se déclarent garants de l’esprit traditionnel du sport, Guazzini répond que cela est nécessaire, car pour que le rugby devienne un sport réellement populaire et national, il doit aller au-delà de son public naturel : {{Citation|La com’ ne doit pas s’adresser aux initiés. Ce ne sont pas eux qu’il faut draguer, ce sont les autres. Il faut capter l’intérêt de tous ceux qui ne connaissent pas le rugby. Ou mal… Ou pas assez… Il faut donc un regard décalé. [...] Le rugby n’est plus un sport amateur. [...] Il faut être créatif. (…) Les initiés qui parlent aux initiés, très peu pour moi.}} Parlant des réceptions d’après-match, il égratigne au passage les gardiens du temple du Sud-Ouest : {{Citation|C’est un peu dépassé l’éternelle tente avec les bandas, le foie gras et le saucisson. Il ne faut pas se limiter à la culture Sud-Ouest qui ne représente quand même pas toute la France.}}<ref>Midi Olympiquemag, {{n°|84}}, février 2007.</ref>.
Aux critiques qui affirment qu’il dénature le rugby avec ses {{Citation|provocations}} et son insistance sur la communication, notamment à ceux qui se déclarent garants de l’esprit traditionnel du sport, Guazzini répond que cela est nécessaire, car pour que le rugby devienne un sport réellement populaire et national, il doit aller au-delà de son public naturel : {{Citation|La com’ ne doit pas s’adresser aux initiés. Ce ne sont pas eux qu’il faut draguer, ce sont les autres. Il faut capter l’intérêt de tous ceux qui ne connaissent pas le rugby. Ou mal… Ou pas assez… Il faut donc un regard décalé. [...] Le rugby n’est plus un sport amateur. [...] Il faut être créatif. (…) Les initiés qui parlent aux initiés, très peu pour moi.}} Parlant des réceptions d’après-match, il égratigne au passage les gardiens du temple du Sud-Ouest : {{Citation|C’est un peu dépassé l’éternelle tente avec les bandas, le foie gras et le saucisson. Il ne faut pas se limiter à la culture Sud-Ouest qui ne représente quand même pas toute la France.}}<ref>Midi Olympiquemag, {{n°|84}}, février 2007.</ref>.
Ligne 171 : Ligne 172 :
Au-delà de la politique tarifaire, le dispositif d’animation est très renforcé au Stade de France : milliers de drapeaux bleus ou roses posés sur les sièges, chanteurs et musiciens célèbres ([[les Tambours du Bronx]] le 15 octobre 2005, [[Michel Delpech]] le 27 janvier 2007), artistes de cirque, karaoké géant, défilé des enfants de écoles de rugby de la région parisienne (27 janvier 2007) arrivée du ballon à chaque fois différente et spectaculaire, apporté une fois sur un char tiré par deux chevaux (15 octobre 2005), une fois par [[Alexandra Rosenfeld|Miss France 2006]] émergeant d'un œuf géant au centre du terrain (27 janvier 2007), danseuses du [[Moulin rouge]], combats de catch, les [[Gipsy Kings]] (13 mai 2007), feu d'artifice après la rencontre etc. Chaque match est prétexte à de nouvelles idées originales.
Au-delà de la politique tarifaire, le dispositif d’animation est très renforcé au Stade de France : milliers de drapeaux bleus ou roses posés sur les sièges, chanteurs et musiciens célèbres ([[les Tambours du Bronx]] le 15 octobre 2005, [[Michel Delpech]] le 27 janvier 2007), artistes de cirque, karaoké géant, défilé des enfants de écoles de rugby de la région parisienne (27 janvier 2007) arrivée du ballon à chaque fois différente et spectaculaire, apporté une fois sur un char tiré par deux chevaux (15 octobre 2005), une fois par [[Alexandra Rosenfeld|Miss France 2006]] émergeant d'un œuf géant au centre du terrain (27 janvier 2007), danseuses du [[Moulin rouge]], combats de catch, les [[Gipsy Kings]] (13 mai 2007), feu d'artifice après la rencontre etc. Chaque match est prétexte à de nouvelles idées originales.


Les détracteurs font remarquer qu'il n'est pas difficile de remplir le Stade de France avec une politique tarifaire aussi basse. Pierre Blayau, le président du Paris Saint-Germain, qui refusa de prêter le Parc des Princes en 2005, affirma même à cette occasion : {{Citation|Je trouve leur communication [...] un peu excessive. [...] Je ne sais pas combien de demandes j'aurais eues si on avait programmé un PSG-Lyon avec des billets à trois, cinq ou sept euros. Peut-être {{unité|400000}}}}<ref>[http://fr.sports.yahoo.com/14102005/1/stade-francais-toulouse-pierre-blayau-trouve-la-communication-excessive.html Stade français-Toulouse : Pierre Blayau trouve la communication "excessive"] sur [[Yahoo!|Yahoo! sports]]</ref>.
Les détracteurs font remarquer qu'il n'est pas difficile de remplir le Stade de France avec une politique tarifaire aussi basse. Pierre Blayau, le président du Paris Saint-Germain, qui refusa de prêter le Parc des Princes en 2005, affirma même à cette occasion : {{Citation|Je trouve leur communication [...] un peu excessive. [...] Je ne sais pas combien de demandes j'aurais eues si on avait programmé un PSG-Lyon avec des billets à trois, cinq ou sept euros. Peut-être {{unité|400000}}}}<ref>[http://fr.sports.yahoo.com/14102005/1/stade-francais-toulouse-pierre-blayau-trouve-la-communication-excessive.html Stade français-Toulouse : Pierre Blayau trouve la communication "excessive"] sur [[Yahoo!|Yahoo! sports]].</ref>.
[[Fichier:Stade francais training session 2012-03-03 n01.jpg|vignette|Le Stade français au [[Stade Charléty]] en 2012.]]
[[Fichier:Stade francais training session 2012-03-03 n01.jpg|vignette|Le Stade français au [[Stade Charléty]] en 2012.]]
La nouvelle direction du [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain]] a toutefois accepté d'accueillir à nouveau le Stade français à l'occasion d'un match de Coupe d'Europe contre les [[Sale Sharks]], le 10 décembre 2006 ({{unité|44112|spectateurs}}). Quant au match de Coupe d'Europe contre Leicester, il se joua finalement au [[stade Charléty]]. Le [[stade Roi-Baudouin]] à [[Bruxelles]] et le [[stade Félix-Bollaert]] de [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]] avaient offert leurs services, mais le maire de Paris [[Bertrand Delanoë]], très proche de Guazzini et bailleur de fonds du club, avait mis son veto, affirmant que le Stade français était un club parisien et qu'il se devait donc de jouer à Paris<ref>''Un match déjà gagné'' ; ''[[L'Humanité]]'' ; 15 octobre 2005 ([http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-10-15/2005-10-15-816057 article en ligne])</ref>.
La nouvelle direction du [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain]] a toutefois accepté d'accueillir à nouveau le Stade français à l'occasion d'un match de Coupe d'Europe contre les [[Sale Sharks]], le 10 décembre 2006 ({{unité|44112|spectateurs}}). Quant au match de Coupe d'Europe contre Leicester, il se joua finalement au [[stade Charléty]]. Le [[stade Roi-Baudouin]] à [[Bruxelles]] et le [[stade Félix-Bollaert]] de [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]] avaient offert leurs services, mais le maire de Paris [[Bertrand Delanoë]], très proche de Guazzini et bailleur de fonds du club, avait mis son veto, affirmant que le Stade français était un club parisien et qu'il se devait donc de jouer à Paris<ref>''Un match déjà gagné'' ; ''[[L'Humanité]]'' ; 15 octobre 2005 ([http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-10-15/2005-10-15-816057 article en ligne]).</ref>.


Depuis 2004-2005, le Stade français Paris a joué dix fois hors de Jean-Bouin en championnat, dont cinq fois au Stade de France et quatre au Parc des Princes, auxquels s'ajoutent la saison 2010-2011 joué quasi intégralement au [[stade Charléty]]. Trois rencontres supplémentaires devraient se tenir au Stade de France lors de la saison 2007-08 contre [[Association sportive montferrandaise Clermont Auvergne|Clermont-Ferrand]], [[Stade toulousain|Toulouse]] et [[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz]]. Néanmoins, ces matchs de gala ne peuvent être organisés plus de deux à trois fois par an et ne masquent pas ce qui, selon Max Guazzini, est le problème principal du Stade français Paris : l’absence d’un vrai stade consacré exclusivement au rugby, base indispensable pour développer sérieusement le club en accueillant le public dans des conditions de confort raisonnable. Guazzini démarcha pendant de longues années la mairie de Paris dans ce but, affirmant que le club risquait de redescendre en Pro D2 et menaçant de démissionner s’il n’avait pas gain de cause. Après maintes discussions et recours, le projet de nouveau stade est définitivement adopté par la mairie de Paris le 29 mars 2010. Le permis de construire est délivré le 12 mai et la destruction de l'ancien stade commence dès la saison 2009/2010 terminé. Doté d'une capacité de {{unité|20000|places}}, le nouveau Jean-Bouin est inauguré le 30 août 2013 par une belle victoire (38-3) contre le Biarritz Olympique.
Depuis 2004-2005, le Stade français Paris a joué dix fois hors de Jean-Bouin en championnat, dont cinq fois au Stade de France et quatre au Parc des Princes, auxquels s'ajoutent la saison 2010-2011 joué quasi intégralement au [[stade Charléty]]. Trois rencontres supplémentaires devraient se tenir au Stade de France lors de la saison 2007-08 contre [[Association sportive montferrandaise Clermont Auvergne|Clermont-Ferrand]], [[Stade toulousain|Toulouse]] et [[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz]]. Néanmoins, ces matchs de gala ne peuvent être organisés plus de deux à trois fois par an et ne masquent pas ce qui, selon Max Guazzini, est le problème principal du Stade français Paris : l’absence d’un vrai stade consacré exclusivement au rugby, base indispensable pour développer sérieusement le club en accueillant le public dans des conditions de confort raisonnable. Guazzini démarcha pendant de longues années la mairie de Paris dans ce but, affirmant que le club risquait de redescendre en Pro D2 et menaçant de démissionner s’il n’avait pas gain de cause. Après maintes discussions et recours, le projet de nouveau stade est définitivement adopté par la mairie de Paris le 29 mars 2010. Le permis de construire est délivré le 12 mai et la destruction de l'ancien stade commence dès la saison 2009/2010 terminé. Doté d'une capacité de {{unité|20000|places}}, le nouveau Jean-Bouin est inauguré le 30 août 2013 par une belle victoire (38-3) contre le Biarritz Olympique.


En avril 2011, le magazine [[le 10 Sport]] annonce la mise en vente du club par son propriétaire Max Guazzini<ref>[http://www.le10sport.com/L-info-du-10/Le-Stade-Francais-est-a-vendre-070445447.html Le Stade français! est à vendre!] - ''Le 10 Sport'', 7 avril 2011</ref>. En effet, le club est en proie de graves problèmes financiers, notamment à cause du dépôt de bilan de sa régie publicitaire et actionnaire minoritaire Sportys.
En avril 2011, le magazine [[le 10 Sport]] annonce la mise en vente du club par son propriétaire Max Guazzini<ref>[http://www.le10sport.com/L-info-du-10/Le-Stade-Francais-est-a-vendre-070445447.html Le Stade français! est à vendre!] - ''Le 10 Sport'', 7 avril 2011.</ref>. En effet, le club est en proie de graves problèmes financiers, notamment à cause du dépôt de bilan de sa régie publicitaire et actionnaire minoritaire Sportys.


=== Ère Thomas Savare ===
=== Ère Thomas Savare ===
[[Fichier:Animation Stade Français, Jean-Bouin 2014.JPG|vignette|Animations du Stade français au nouveau Jean-Bouin (2014).]]
[[Fichier:Animation Stade Français, Jean-Bouin 2014.JPG|vignette|Animations du Stade français au nouveau Jean-Bouin (2014).]]
À cette date, [[Thomas Savare]], directeur général du nouvel actionnaire, le groupe [[François-Charles Oberthur Fiduciaire|Oberthur Fiduciaire]], prend la présidence du club à la place de [[Max Guazzini]]. Il investit 11 millions d'euros dans le club, se sépare de Bernard Laporte et choisit l'ancien troisième ligne du club parisien [[Richard Pool-Jones]] comme vice-président. Durant sa campagne européenne 2012-2013, le Stade français a multiplié les délocalisations en jouant des matchs de [[Challenge européen 2012-2013|Challenge européen]] au [[Stade Océane]] du [[Le Havre|Havre]], au [[MMArena]] du [[Le Mans|Mans]] et au [[Stade du Hainaut]] de [[Valenciennes]]<ref>[http://www.info-stades.fr/article/187/rugby-challenge-europeen-stade-francais-mmarena-hainaut-stade-alpes Challenge Européen : Le Stade français se délocalise]</ref>. En outre, une rencontre de championnat face à [[Rugby club toulonnais|Toulon]] s'est déroulée le 30 mars 2013 au [[Stade Pierre-Mauroy]] de [[Lille]]<ref>[http://www.lavoixdunord.fr/sports/rugby-stade-francais-toulon-se-jouera-a-lille-le-30-ia218b0n973732 Rugby : Stade français-Toulon se jouera à Lille le 30 mars]</ref>.
À cette date, [[Thomas Savare]], directeur général du nouvel actionnaire, le groupe [[François-Charles Oberthur Fiduciaire|Oberthur Fiduciaire]], prend la présidence du club à la place de [[Max Guazzini]]. Il investit 11 millions d'euros dans le club, se sépare de Bernard Laporte et choisit l'ancien troisième ligne du club parisien [[Richard Pool-Jones]] comme vice-président. Durant sa campagne européenne 2012-2013, le Stade français a multiplié les délocalisations en jouant des matchs de [[Challenge européen 2012-2013|Challenge européen]] au [[Stade Océane]] du [[Le Havre|Havre]], au [[MMArena]] du [[Le Mans|Mans]] et au [[Stade du Hainaut]] de [[Valenciennes]]<ref>[http://www.info-stades.fr/article/187/rugby-challenge-europeen-stade-francais-mmarena-hainaut-stade-alpes Challenge Européen : Le Stade français se délocalise].</ref>. En outre, une rencontre de championnat face à [[Rugby club toulonnais|Toulon]] s'est déroulée le 30 mars 2013 au [[Stade Pierre-Mauroy]] de [[Lille]]<ref>[http://www.lavoixdunord.fr/sports/rugby-stade-francais-toulon-se-jouera-a-lille-le-30-ia218b0n973732 Rugby : Stade français-Toulon se jouera à Lille le 30 mars].</ref>.


Au cours des exercices suivants, le Stade français reste régulièrement déficitaire conduisant son actionnaire principal à des réinvestissements significatifs. Cette situation engendre des tensions significatives au sein de la famille actionnaire d'Oberthur Fiduciaire. En septembre 2014, les sœurs de Thomas Savare, Marie et Emmanuelle, également actionnaires du groupe Oberthur Fiduciaire et opposées à cet investissement décident ainsi de s'opposer dans la presse à la poursuite de cet investissement, qu'elles jugent sans finalité économique et qualifient de puits sans fonds. De son côté, Thomas Savare parle d'un {{Citation|investissement passion}} et indique continuer à œuvrer pour que le club atteigne l'autofinancement<ref>''Le Stade français divise la famille Savare'', L'Équipe, {{p.|11}}, 30 septembre 2014. Consulté le 30 septembre 2014.</ref>.
Au cours des exercices suivants, le Stade français reste régulièrement déficitaire conduisant son actionnaire principal à des réinvestissements significatifs. Cette situation engendre des tensions significatives au sein de la famille actionnaire d'Oberthur Fiduciaire. En septembre 2014, les sœurs de Thomas Savare, Marie et Emmanuelle, également actionnaires du groupe Oberthur Fiduciaire et opposées à cet investissement décident ainsi de s'opposer dans la presse à la poursuite de cet investissement, qu'elles jugent sans finalité économique et qualifient de puits sans fonds. De son côté, Thomas Savare parle d'un {{Citation|investissement passion}} et indique continuer à œuvrer pour que le club atteigne l'autofinancement<ref>''Le Stade français divise la famille Savare'', L'Équipe, {{p.|11}}, 30 septembre 2014. Consulté le 30 septembre 2014.</ref>.


==== Fusion avortée avec le Racing 92 ====
==== Fusion avortée avec le Racing 92 ====
Le lundi 13 mars 2017, le président du club, [[Thomas Savare]], annonce le projet de fusion avec le club voisin du [[Racing 92]] pour la saison 2017-2018<ref>{{lien web|titre=Le Racing 92 et le Stade français vont fusionner !|site=www.rugbyrama.fr|editeur=''[[Rugbyrama]]''|date=2017-03-13|url=http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2016-2017/le-racing-92-et-le-stade-francais-vont-fusionner_sto6091838/story.shtml|consulté le=2017-03-13}}</ref>. Le lendemain, les joueurs du Stade français décident, après s'être réunis, de déposer un préavis de grève pour une durée illimitée pour demander l'annulation de la fusion. Ils ne participent plus ni aux entraînements ni aux matchs<ref>{{lien web|titre=Les joueurs du Stade français en grève contre la fusion avec le Racing|site=www.lequipe.fr|editeur=''[[L'Équipe]]''|date=2017-03-14|url=https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Les-joueurs-du-stade-francais-en-greve-contre-la-fusion/785492|consulté le=2017-03-14}}</ref>. Devant les fortes réticences, les deux présidents décident de renoncer au projet quelques jours plus tard. Le 19 mars, [[Jacky Lorenzetti]] puis [[Thomas Savare]] s'en expliquent chacun leur tour dans un communiqué<ref>{{Lien web
Le lundi 13 mars 2017, le président du club, [[Thomas Savare]], annonce le projet de fusion avec le club voisin du [[Racing 92]] pour la saison 2017-2018<ref>{{lien web|titre=Le Racing 92 et le Stade français vont fusionner !|site=rugbyrama.fr|editeur=''[[Rugbyrama]]''|date=2017-03-13|url=http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2016-2017/le-racing-92-et-le-stade-francais-vont-fusionner_sto6091838/story.shtml|consulté le=2017-03-13}}.</ref>. Le lendemain, les joueurs du Stade français décident, après s'être réunis, de déposer un préavis de grève pour une durée illimitée pour demander l'annulation de la fusion. Ils ne participent plus ni aux entraînements ni aux matchs<ref>{{lien web|titre=Les joueurs du Stade français en grève contre la fusion avec le Racing|site=lequipe.fr|editeur=''[[L'Équipe]]''|date=2017-03-14|url=https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Les-joueurs-du-stade-francais-en-greve-contre-la-fusion/785492|consulté le=2017-03-14}}.</ref>. Devant les fortes réticences, les deux présidents décident de renoncer au projet quelques jours plus tard. Le 19 mars, [[Jacky Lorenzetti]] puis [[Thomas Savare]] s'en expliquent chacun leur tour dans un communiqué<ref>{{Lien web
|url=http://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-la-fusion-entre-le-racing-92-et-le-stade-francais-naura-pas-lieu-1903171252.php
|url=http://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-la-fusion-entre-le-racing-92-et-le-stade-francais-naura-pas-lieu-1903171252.php
|titre=Top 14 - La fusion entre le Racing 92 et le Stade Français n'aura pas lieu
|titre=Top 14 - La fusion entre le Racing 92 et le Stade Français n'aura pas lieu
Ligne 202 : Ligne 203 :


=== Ère Hans-Peter Wild ===
=== Ère Hans-Peter Wild ===
Le 14 mai 2017, Thomas Savare annonce son choix de confier le club de la capitale à l'entrepreneur suisse, le {{Dr}} [[Hans-Peter Wild]], et remet les clés à son successeur<ref>{{Article|prénom1=F.B. et|nom1=M.R.|titre=Hans-Peter Wild choisi pour reprendre le Stade Français|périodique=L'Equipe.fr|lire en ligne=https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Hans-peter-wild-choisi-pour-reprendre-le-stade-francais/804142|date= 24 mai 2017|consulté le=2017-05-25}}</ref>. L'offre de l'homme d'affaires suisse a été préférée à la proposition faite par d'anciens joueurs et un pool d'investisseurs<ref>{{Article|prénom1=Romain et|nom1=Dézèque|titre=Rugby : Thomas Savare choisit Hans-Peter Wild pour reprendre le Stade Français|périodique=francebleu.fr|lire en ligne=https://www.francebleu.fr/infos/societe/rugby-thomas-savare-choisit-hans-peter-wild-pour-reprendre-le-stade-francais-1495644277|date= 24 mai 2017|consulté le=2017-05-25}}</ref>. Le fondateur de Capri-Sun, grand fan de rugby et amoureux de Paris, annonce son envie d'être à la tête du club parisien pour le long terme. Il souhaite faire grandir le club tant au niveau national qu'au niveau international.
Le 14 mai 2017, Thomas Savare annonce son choix de confier le club de la capitale à l'entrepreneur suisse, le {{Dr}} [[Hans-Peter Wild]], et remet les clés à son successeur<ref>{{Article|prénom1=F.B. et|nom1=M.R.|titre=Hans-Peter Wild choisi pour reprendre le Stade Français|périodique=L'Equipe.fr|lire en ligne=https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Hans-peter-wild-choisi-pour-reprendre-le-stade-francais/804142|date= 24 mai 2017|consulté le=2017-05-25}}.</ref>. L'offre de l'homme d'affaires suisse a été préférée à la proposition faite par d'anciens joueurs et un pool d'investisseurs<ref>{{Article|prénom1=Romain et|nom1=Dézèque|titre=Rugby : Thomas Savare choisit Hans-Peter Wild pour reprendre le Stade Français|périodique=francebleu.fr|lire en ligne=https://www.francebleu.fr/infos/societe/rugby-thomas-savare-choisit-hans-peter-wild-pour-reprendre-le-stade-francais-1495644277|date= 24 mai 2017|consulté le=2017-05-25}}.</ref>. Le fondateur de Capri-Sun, grand fan de rugby et amoureux de Paris, annonce son envie d'être à la tête du club parisien pour le long terme. Il souhaite faire grandir le club tant au niveau national qu'au niveau international.


Pour mener à bien son projet, il nomme [[Hubert Patricot]], ancien président de la division Europe de [[Coca-Cola Enterprises]], à la présidence du club<ref>{{lien web |url=https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Hubert-patricot-un-ancien-de-coca-cola-a-la-presidence-executive-du-stade-francais/810551 |titre=Hubert Patricot, un ancien de Coca-Cola, à la présidence exécutive du Stade Français |site=[[L'Équipe|www.lequipe.fr]] |date=14 juin 2017 |consulté le=14 juin 2017}}</ref> et Fabien Grobon à la direction générale<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=GEM Alumni |titre=Nomination : Fabien Grobon prend la direction générale du Stade Français |url=https://alumni.grenoble-em.com/fr/article/nomination-fabien-grobon-prend-la-direction-generale-du-stade-francais/17/07/2017/165 |accès url=libre |site=Gem Alumni |date=17/07/2017 |consulté le=27 mai 2022}}</ref>.
Pour mener à bien son projet, il nomme [[Hubert Patricot]], ancien président de la division Europe de [[Coca-Cola Enterprises]], à la présidence du club<ref>{{lien web |url=https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Hubert-patricot-un-ancien-de-coca-cola-a-la-presidence-executive-du-stade-francais/810551 |titre=Hubert Patricot, un ancien de Coca-Cola, à la présidence exécutive du Stade Français |site=[[L'Équipe|www.lequipe.fr]] |date=14 juin 2017 |consulté le=14 juin 2017}}.</ref> et Fabien Grobon à la direction générale<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=GEM Alumni |titre=Nomination : Fabien Grobon prend la direction générale du Stade Français |url=https://alumni.grenoble-em.com/fr/article/nomination-fabien-grobon-prend-la-direction-generale-du-stade-francais/17/07/2017/165 |accès url=libre |site=Gem Alumni |date=17/07/2017 |consulté le=27 mai 2022}}.</ref>.


==== Le projet sportif ====
==== Le projet sportif ====


Dès le rachat du club, le {{Dr}} [[Hans-Peter Wild]] confie à [[Robert Mohr]] le soin d’initier le nouveau projet sportif. Dès le milieu de la saison 2017-2018 commencée avec les équipes et joueurs en place ou encore disponibles sur le marché des transferts, de nombreux changements sont initiés : le nouveau projet sportif se construit à compter d’avril autour d’[[Heyneke Meyer]], ancien sélectionneur de l'[[équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV|équipe d'Afrique du Sud]], qui s’allie les services de techniciens reconnus du rugby ([[Pieter de Villiers]], [[Mike Prendergast]]) et de [[Paul O'Connell]], deuxième ligne irlandais qui cumulent 108 capes avec sa sélection. Il renforce également l’effectif professionnel avec l’arrivée de nouvelles recrues pour la saison 2018-2019, dont les internationaux [[Gaël Fickou]], [[Yoann Maestri]] ou [[Nicolás Sánchez]].
Dès le rachat du club, le {{Dr}} [[Hans-Peter Wild]] confie à [[Robert Mohr]] le soin d’initier le nouveau projet sportif. Dès le milieu de la saison 2017-2018 commencée avec les équipes et joueurs en place ou encore disponibles sur le marché des transferts, de nombreux changements sont initiés : le nouveau projet sportif se construit à compter d’avril autour d’[[Heyneke Meyer]], ancien sélectionneur de l'[[équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV|équipe d'Afrique du Sud]], qui s’allie les services de techniciens reconnus du rugby ([[Pieter de Villiers]], [[Mike Prendergast]]) et de [[Paul O'Connell]], deuxième ligne irlandais qui cumulent 108 capes avec sa sélection. Il renforce également l’effectif professionnel avec l’arrivée de nouvelles recrues pour la saison 2018-2019, dont les internationaux [[Gaël Fickou]], [[Yoann Maestri]] ou [[Nicolás Sánchez]].

{{référence nécessaire |Sous la direction de [[Pascal Papé]], ancien joueur du Stade français Paris et ancien capitaine du XV de France, le club adopte une approche transversale de la formation des jeunes et du développement du groupe professionnel (de 14 ans à la reconversion : transversalité des équipes, partage d’expériences, suivi dans la durée). Le parcours des joueurs est repensé pour une recherche systématique de la performance avec plus de discipline et d’exigence au quotidien}}. {{référence nécessaire |La préparation de la saison 2018-2019 marque un changement net notamment dans la préparation physique des joueurs et la mise sur pied d’un nouveau plan de jeu pour gagner}}.


==== Repositionnement de la marque et nouveau logo ====
==== Repositionnement de la marque et nouveau logo ====
Ligne 218 : Ligne 217 :
{{référence nécessaire |Le nouveau projet sportif et le nouveau logo sont à la fois un hommage au passé prestigieux du club et un appel à des ambitions nouvelles : c’est la (R)évolution présentée au stade Jean-Bouin le 16 mai 2018, date anniversaire du premier titre de champion de France de l’ère Guazzini (en 1998, contre Perpignan). Lors de cet événement réunissant plusieurs milliers de personnes, les anciens joueurs du Stade français Paris sont mis à l’honneur en introduction et les nouvelles ambitions du club pour les 5 années à venir sont présentées}}.
{{référence nécessaire |Le nouveau projet sportif et le nouveau logo sont à la fois un hommage au passé prestigieux du club et un appel à des ambitions nouvelles : c’est la (R)évolution présentée au stade Jean-Bouin le 16 mai 2018, date anniversaire du premier titre de champion de France de l’ère Guazzini (en 1998, contre Perpignan). Lors de cet événement réunissant plusieurs milliers de personnes, les anciens joueurs du Stade français Paris sont mis à l’honneur en introduction et les nouvelles ambitions du club pour les 5 années à venir sont présentées}}.


En 2018, [[Robert Mohr]] laisse le poste de directeur sportif du club à [[Heyneke Meyer]] et devient lui responsable du développement sportif<ref>{{lien web |url=http://www.leparisien.fr/sports/stade-francais-julien-dupuy-reste-dans-le-staff-technique-15-06-2018-7774116.php |titre=Stade Français : Julien Dupuy reste dans le staff technique |site=www.leparisien.fr |editeur=[[Le Parisien]]|date=15 juin 2018 |consulté le=19 juin 2018}}</ref>. Le 10 janvier 2019, il est relevé de ses fonctions et mis à l'écart par le club<ref>{{lien web |url=https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Stade-francais-robert-mohr-et-julien-dupuy-ecartes/976349 |titre=Stade Français : Robert Mohr et Julien Dupuy écartés |site=www.lequipe.fr |editeur=[[L'Équipe]]|date=11 janvier 2019 |consulté le=14 janvier 2019}}</ref>.
En 2018, [[Robert Mohr]] laisse le poste de directeur sportif du club à [[Heyneke Meyer]] et devient lui responsable du développement sportif<ref>{{lien web |url=http://www.leparisien.fr/sports/stade-francais-julien-dupuy-reste-dans-le-staff-technique-15-06-2018-7774116.php |titre=Stade Français : Julien Dupuy reste dans le staff technique |site=leparisien.fr |editeur=[[Le Parisien]]|date=15 juin 2018 |consulté le=19 juin 2018}}.</ref>. Le 10 janvier 2019, il est relevé de ses fonctions et mis à l'écart par le club<ref>{{lien web |url=https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Stade-francais-robert-mohr-et-julien-dupuy-ecartes/976349 |titre=Stade Français : Robert Mohr et Julien Dupuy écartés |site=lequipe.fr |editeur=[[L'Équipe]]|date=11 janvier 2019 |consulté le=14 janvier 2019}}.</ref>.

La [[Saison 2019-2020 du Stade français Paris rugby|saison 2019-2020]] au [[Top 14 2019-2020|Top 14]] démarre très mal, le club étant [[lanterne rouge]] après neuf journées<ref>{{Lien web|url= http://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/stade-francais-la-chute-sans-fin-981311|titre= Stade français : La chute sans fin|site= Le Figaro / Sport 24|date= 11 novembre 2019}}.</ref>. Le président [[Hubert Patricot]] démissionne le {{date|18|9|2019|en rugby à XV}} pour laisser la présidence directe du club au propriétaire Hans-Peter Wild<ref>{{lien web |url=http://www.stade.fr/actualites/news/communique/2019-09-18-hubert-patricot-quitte-presidence-stade-francais-paris |titre=Hubert Patricot quitte la présidence du club |site=stade.fr |date=18 septembre 2019 |consulté le=18 septembre 2019}}.</ref>. Le {{date|17|10|2019|en rugby à XV}}, [[Thomas Lombard]], ancien joueur du club de 1997 à 2004, est nommé directeur général par le président. Il commence sa mission à temps plein après la [[Coupe du monde de rugby à XV 2019|Coupe du monde de rugby à XV]], le {{date|4|11|2019|en rugby à XV}}. Dominique Martin prends les fonctions de directeur administratif et financier dès le 18 octobre<ref>{{Lien web|url=https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2019-2020/top-14-stade-francais-wild-annonce-des-changements-lombard-arrive-meyer-confirme_sto7502386/story.shtml |site=rugbyrama.fr |titre=Stade français : Wild annonce des changements... Lombard arrive, Meyer confirmé |date=2019-10-19 |consulté le=2019-10-19 }}.</ref>. Le {{date|12|11|2019|en rugby à XV}}, le directeur sportif Heyneke Meyer présente alors sa démission au président avec effet immédiat<ref>{{lien web |url=http://www.stade.fr/actualites/news/communique/2019-11-12-heyneke-meyer-presente-ce-matin-sa-demission-avec-effet-immediat |titre=Heyneke Meyer a présenté ce matin sa démission avec effet immédiat |site=stade.fr |date=2019-11-12 |consulté le=2019-11-12}}.</ref>.


Le Stade français Paris est deux fois éliminé par le Racing 92 (38-21), à la Défense Arena, en barrage du Top 14 2021, puis (33-20) à Jean-Bouin, en barrage du Top 14 2023.
La [[Saison 2019-2020 du Stade français Paris rugby|saison 2019-2020]] au [[Top 14 2019-2020|Top 14]] démarre très mal, le club étant [[lanterne rouge]] après neuf journées<ref>{{Lien web|url= http://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/stade-francais-la-chute-sans-fin-981311|titre= Stade français : La chute sans fin|site= Le Figaro / Sport 24|date= 11 novembre 2019}}</ref>. Le président [[Hubert Patricot]] démissionne le {{date|18|9|2019|en rugby à XV}} pour laisser la présidence directe du club au propriétaire Hans-Peter Wild<ref>{{lien web |url=http://www.stade.fr/actualites/news/communique/2019-09-18-hubert-patricot-quitte-presidence-stade-francais-paris |titre=Hubert Patricot quitte la présidence du club |site=stade.fr |date=18 septembre 2019 |consulté le=18 septembre 2019}}.</ref>. Le {{date|17|10|2019|en rugby à XV}}, [[Thomas Lombard]], ancien joueur du club de 1997 à 2004, est nommé directeur général par le président. Il commence sa mission à temps plein après la [[Coupe du monde de rugby à XV 2019|Coupe du monde de rugby à XV]], le {{date|4|11|2019|en rugby à XV}}. Dominique Martin prends les fonctions de directeur administratif et financier dès le 18 octobre<ref>{{Lien web|url=https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2019-2020/top-14-stade-francais-wild-annonce-des-changements-lombard-arrive-meyer-confirme_sto7502386/story.shtml |site=www.rugbyrama.fr |titre=Stade français : Wild annonce des changements... Lombard arrive, Meyer confirmé |date=2019-10-19 |consulté le=2019-10-19 }}.</ref>. Le {{date|12|11|2019|en rugby à XV}}, le directeur sportif Heyneke Meyer présente alors sa démission au président avec effet immédiat<ref>{{lien web |url=http://www.stade.fr/actualites/news/communique/2019-11-12-heyneke-meyer-presente-ce-matin-sa-demission-avec-effet-immediat |titre=Heyneke Meyer a présenté ce matin sa démission avec effet immédiat |site=stade.fr |date=2019-11-12 |consulté le=2019-11-12}}.</ref>.


Durant la saison 2023-2024 du Top 14, ils accèdent de nouveau aux demi-finales, cette fois-ci en qualification directe, qui se tiennent au Matmut Atlantique à Bordeaux, où ils s'inclinent face à l'[[Union Bordeaux Bègles]] (20-22<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Victorieux du Stade Français, Bordeaux-Bègles rejoint Toulouse en finale du Top 14 |url=https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Victorieux-du-stade-francais-bordeaux-begles-rejoint-toulouse-en-finale-du-top-14/1476785 |site=L'Équipe |consulté le=2024-06-23}}.</ref>).
Le Stade français Paris est deux fois éliminé par le Racing 92 (38-21), à la Défense Arena, en barrage du Top 14 2021, puis (33-20) à Jean-Bouin, en barrage du Top 14 2023.


== Identité visuelle ==
== Identité visuelle ==
Ligne 274 : Ligne 275 :
|- valign="top"
|- valign="top"
|
|
{| class="wikitable centre" style="font-size:95%;"
{| cellpadding="3" style="font-size:95%; background-color:#F9F9F9; border:solid 1px #AAAAAA; border-collapse: collapse; margin-top:12px; margin-bottom:12px;" cellspacing="1" border="1" align="center"
|+'''Palmarès du Stade français'''
|+'''Palmarès du Stade français'''
|-
|-
Ligne 322 : Ligne 323 :


=== Historique des saisons ===
=== Historique des saisons ===
{| style="border:gray solid 1px; border-collapse:collapse; text-align:center; font-size:90%;" bgcolor="#f7f8ff" border="1" cellspacing="0" cellpadding="4"
{| class="wikitable centre" style="text-align:center; font-size:90%;"
|+ '''Historique des saisons en championnat de France'''
|+ '''Historique des saisons en championnat de France'''
|- align="center" bgcolor="#ec5197"
|- align="center" bgcolor=""
| style="color:#FFFFFF" width="75" |'''Saison'''
! style="background:#ec5197; color:#FFFFFF" | Saison
| style="color:#FFFFFF" width="90" |'''Championnat'''
! style="background:#ec5197; color:#FFFFFF" | Championnat
| style="color:#FFFFFF" width="75" |'''Nb équipe/poule'''
! style="background:#ec5197; color:#FFFFFF" | Nb équipe/poule
| style="color:#FFFFFF" width="100" |'''Division'''
! style="background:#ec5197; color:#FFFFFF" | Division
| style="color:#FFFFFF" width="50" |'''Classement'''
! style="background:#ec5197; color:#FFFFFF" | Classement
| style="color:#FFFFFF" width="100" |'''Phase finale'''
! style="background:#ec5197; color:#FFFFFF" | Phase finale
| style="color:#FFFFFF" width="125" |'''Titres'''
! style="background:#ec5197; color:#FFFFFF" | Titres
|-
|-
| 2022-2023 || [[Championnat de France de rugby à XV 2020-2021|Top 14]] || 14 || Première division || {{4e}} || Barrage ||
| 2023-2024 || [[Championnat de France de rugby à XV 2020-2021|Top 14]] || 14 || Première division || {{2e}} || Demi-finale || -
|-
| 2022-2023 || [[Championnat de France de rugby à XV 2020-2021|Top 14]] || 14 || Première division || {{4e}} || Barrage || -
|-
|-
| 2021-2022 || [[Championnat de France de rugby à XV 2021-2022|Top 14]] || 14 || Première division || {{11e}} || || -
| 2021-2022 || [[Championnat de France de rugby à XV 2021-2022|Top 14]] || 14 || Première division || {{11e}} || || -
Ligne 348 : Ligne 351 :
|-
|-
| 2015-2016 || [[Championnat de France de rugby à XV 2014-2015|Top 14]] || 14 || Première division || {{12e}} || - || -
| 2015-2016 || [[Championnat de France de rugby à XV 2014-2015|Top 14]] || 14 || Première division || {{12e}} || - || -
|-
|- bgcolor="#a0f0a0"
|- bgcolor="#a0f0a0"
| 2014-2015 || [[Championnat de France de rugby à XV 2014-2015|Top 14]] || 14 || Première division || {{4e}} || Finale ||Champion de France
| 2014-2015 || [[Championnat de France de rugby à XV 2014-2015|Top 14]] || 14 || Première division || {{4e}} || Finale ||Champion de France
Ligne 394 : Ligne 396 :
On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.
On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.


{| class="wikitable"
{| class="wikitable centre"
|+ '''[[Championnat de France de rugby à XV|Championnat de France]]'''
|+ '''[[Championnat de France de rugby à XV|Championnat de France]]'''
|- bgcolor="#ec5197"
|- bgcolor="#ec5197"
Ligne 410 : Ligne 412 :
|align=center|[[Parc de Bagatelle|Bagatelle]], [[Paris]]
|align=center|[[Parc de Bagatelle|Bagatelle]], [[Paris]]
|align=center|{{formatnum:2000}}
|align=center|{{formatnum:2000}}
|-
|- bgcolor="#efefef"
|align=center|{{date|19|mai|1893|en rugby à XV}}
|align=center|{{date|19|mai|1893|en rugby à XV}}
|'''Stade français'''
|'''Stade français'''
Ligne 424 : Ligne 426 :
|align=center|[[Bécon-les-Bruyères]]
|align=center|[[Bécon-les-Bruyères]]
|align=center|{{formatnum:1500}}
|align=center|{{formatnum:1500}}
|-
|- bgcolor="#efefef"
|align=center|{{date|17|mars|1895|en rugby à XV}}
|align=center|{{date|17|mars|1895|en rugby à XV}}
|'''Stade français'''
|'''Stade français'''
Ligne 438 : Ligne 440 :
|align=center|[[Vélodrome]], [[Courbevoie]]
|align=center|[[Vélodrome]], [[Courbevoie]]
|align=center|...
|align=center|...
|-
|- bgcolor="#efefef"
|align=center|[[1897 en rugby à XV|1897]]
|align=center|[[1897 en rugby à XV|1897]]
|'''Stade français'''
|'''Stade français'''
Ligne 452 : Ligne 454 :
|align=center|...
|align=center|...
|align=center|...
|align=center|...
|-
|- bgcolor="#efefef"
|align=center|{{date|30|avril|1899|en rugby à XV}}
|align=center|{{date|30|avril|1899|en rugby à XV}}
|'''[[Stade bordelais (rugby à XV)|Stade bordelais UC]]'''
|'''[[Stade bordelais (rugby à XV)|Stade bordelais UC]]'''
Ligne 466 : Ligne 468 :
|align=center|[[Stade Sainte-Germaine]], [[Le Bouscat]]
|align=center|[[Stade Sainte-Germaine]], [[Le Bouscat]]
|align=center|...
|align=center|...
|-
|- bgcolor="#efefef"
|align=center|{{date|26|avril|1903|en rugby à XV}}
|align=center|{{date|26|avril|1903|en rugby à XV}}
|'''Stade français'''
|'''Stade français'''
Ligne 480 : Ligne 482 :
|align=center|[[La Faisanderie]], [[Saint-Cloud]]
|align=center|[[La Faisanderie]], [[Saint-Cloud]]
|align=center|{{formatnum:2000}}
|align=center|{{formatnum:2000}}
|-
|- bgcolor="#efefef"
|align=center|{{date|16|avril|1905|en rugby à XV}}
|align=center|{{date|16|avril|1905|en rugby à XV}}
|'''[[Stade bordelais (rugby à XV)|Stade bordelais UC]]'''
|'''[[Stade bordelais (rugby à XV)|Stade bordelais UC]]'''
Ligne 494 : Ligne 496 :
|align=center|[[Parc des Princes]], [[Paris]]
|align=center|[[Parc des Princes]], [[Paris]]
|align=center|{{formatnum:4000}}
|align=center|{{formatnum:4000}}
|-
|- bgcolor="#efefef"
|align=center|{{date|24|mars|1907|en rugby à XV}}
|align=center|{{date|24|mars|1907|en rugby à XV}}
|'''[[Stade bordelais (rugby à XV)|Stade bordelais UC]]'''
|'''[[Stade bordelais (rugby à XV)|Stade bordelais UC]]'''
Ligne 508 : Ligne 510 :
|align=center|[[Colombes]]
|align=center|[[Colombes]]
|align=center|{{formatnum:10000}}
|align=center|{{formatnum:10000}}
|-
|- bgcolor="#efefef"
|align=center|{{date|29|mai|1927|en rugby à XV}}
|align=center|{{date|29|mai|1927|en rugby à XV}}
|'''[[Stade toulousain]]'''
|'''[[Stade toulousain]]'''
Ligne 522 : Ligne 524 :
|align=center|[[Stade de France]], [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]]
|align=center|[[Stade de France]], [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]]
|align=center|{{formatnum:78000}}
|align=center|{{formatnum:78000}}
|-
|- bgcolor="#efefef"
|align=center|{{date|15|juillet|2000|en rugby à XV}}
|align=center|{{date|15|juillet|2000|en rugby à XV}}
|'''Stade français CASG'''
|'''Stade français CASG'''
Ligne 536 : Ligne 538 :
|align=center|[[Stade de France]], [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]]
|align=center|[[Stade de France]], [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]]
|align=center|{{formatnum:78000}}
|align=center|{{formatnum:78000}}
|-
|- bgcolor="#efefef"
|align=center|{{date|26|juin|2004|en rugby à XV}}
|align=center|{{date|26|juin|2004|en rugby à XV}}
|'''Stade français Paris'''
|'''Stade français Paris'''
Ligne 550 : Ligne 552 :
|align=center|[[Stade de France]], [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]]
|align=center|[[Stade de France]], [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]]
|align=center|{{formatnum:79475}}
|align=center|{{formatnum:79475}}
|-
|- bgcolor="#efefef"
|align=center|{{date|9|juin|2007|en rugby à XV}}
|align=center|{{date|9|juin|2007|en rugby à XV}}
|'''Stade français Paris'''
|'''Stade français Paris'''
Ligne 572 : Ligne 574 :


[[Fichier:Heineken Cup match.jpg|vignette|Stade français - [[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz olympique]], demi-finale de la [[Coupe d'Europe de rugby à XV 2004-2005|coupe d'Europe 2005]].]]
[[Fichier:Heineken Cup match.jpg|vignette|Stade français - [[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz olympique]], demi-finale de la [[Coupe d'Europe de rugby à XV 2004-2005|coupe d'Europe 2005]].]]
{| class="wikitable"
{| class="wikitable centre"
|+ '''[[Coupe d'Europe de rugby à XV|Coupe d’Europe]]'''
|+ '''[[Coupe d'Europe de rugby à XV|Coupe d’Europe]]'''
|- bgcolor="#ec5197"
|- bgcolor="#ec5197"
Ligne 588 : Ligne 590 :
|align=center|[[Parc des Princes]], [[Paris]]
|align=center|[[Parc des Princes]], [[Paris]]
|align=center|{{formatnum:44000}}
|align=center|{{formatnum:44000}}
|-
|- bgcolor="#efefef"
|align=center|{{date|22|mai|2005|en rugby à XV}}
|align=center|{{date|22|mai|2005|en rugby à XV}}
|{{FRA-d}} '''[[Stade toulousain]]'''
|{{FRA-d}} '''[[Stade toulousain]]'''
Ligne 597 : Ligne 599 :
|}
|}


{| class="wikitable"
{| class="wikitable centre"
|+ '''[[Challenge européen de rugby à XV|Challenge européen]]'''
|+ '''[[Challenge européen de rugby à XV|Challenge européen]]'''
|- bgcolor="#ec5197"
|- bgcolor="#ec5197"
Ligne 613 : Ligne 615 :
|align=center|[[Cardiff City Stadium]], [[Cardiff]]
|align=center|[[Cardiff City Stadium]], [[Cardiff]]
|align=center|{{unité|12236}}
|align=center|{{unité|12236}}
|-
|- bgcolor="#efefef"
|align=center|{{date|17|mai|2013|en rugby à XV}}
|align=center|{{date|17|mai|2013|en rugby à XV}}
|{{IRL rugby-d}} '''[[Leinster Rugby]]'''
|{{IRL rugby-d}} '''[[Leinster Rugby]]'''
Ligne 718 : Ligne 720 :
| Juillet - Novembre 2023 || | {{ENG-d}} [[Paul Gustard]] <br> || {{RSA-d}} [[Kobus Potgieter]] (adjoint)<br>{{FRA-d}} [[Morgan Parra]] (adjoint attaque/jeu au pied)<br> {{AUS-d}} James Kent (skills)<br>{{FRA-d}} [[Rémi Bonfils]] (adjoint) <br>{{FRA-d}} [[Boris Bouhraoua]] (adjoint)||
| Juillet - Novembre 2023 || | {{ENG-d}} [[Paul Gustard]] <br> || {{RSA-d}} [[Kobus Potgieter]] (adjoint)<br>{{FRA-d}} [[Morgan Parra]] (adjoint attaque/jeu au pied)<br> {{AUS-d}} James Kent (skills)<br>{{FRA-d}} [[Rémi Bonfils]] (adjoint) <br>{{FRA-d}} [[Boris Bouhraoua]] (adjoint)||
|-
|-
| Novembre 2023-2024 || rowspan=3 | {{FRA-d}} [[Laurent Labit]] <br> {{FRA-d}} [[Karim Ghezal]] || {{RSA-d}} [[Kobus Potgieter]] (adjoint)<br>{{FRA-d}} [[Morgan Parra]] (adjoint attaque/jeu au pied)<br> {{ENG-d}} [[Paul Gustard]] (défense)<br> {{AUS-d}} James Kent (skills) ||
| Novembre 2023-2024 || rowspan=2 | {{FRA-d}} [[Laurent Labit]] <br> {{FRA-d}} [[Karim Ghezal]] || {{RSA-d}} [[Kobus Potgieter]] (adjoint)<br>{{FRA-d}} [[Morgan Parra]] (adjoint attaque/jeu au pied)<br> {{ENG-d}} [[Paul Gustard]] (défense)<br> {{AUS-d}} James Kent (skills) ||
|-
| Juillet 2024- 30 Septembre 2024 || {{RSA-d}} [[Kobus Potgieter]] (adjoint)<br>{{FRA-d}} [[Morgan Parra]] (adjoint attaque/jeu au pied)<br> {{ENG-d}} [[Paul Gustard]] (défense)<br> {{FRA-d}} [[Julien Tastet]] (avants) ||
|-
| 30 Septembre 2024 - 15 Octobre 2024 || | {{FRA-d}} [[Laurent Labit]] ||{{RSA-d}} [[Kobus Potgieter]] (adjoint)<br>{{FRA-d}} [[Morgan Parra]] (adjoint attaque/jeu au pied)<br> {{ENG-d}} [[Paul Gustard]] (défense)<br> {{FRA-d}} [[Julien Tastet]] (avants) ||
|-
| 15 Octobre 2024 - || | {{FRA-d}} [[Laurent Labit]] <br> {{ENG-d}} [[Paul Gustard]] ||{{RSA-d}} [[Kobus Potgieter]] (adjoint)<br>{{FRA-d}} [[Morgan Parra]] (adjoint attaque/jeu au pied)<br> {{FRA-d}} [[Julien Tastet]] (avants) ||
|}
|}


=== Effectif 2023-2024 ===
=== Effectif 2024-2025 ===
{|class="wikitable sortable centre alternance" style="text-align:center; font-size:90%;"
{|class="wikitable sortable centre alternance" style="text-align:center; font-size:90%;"
|+ class="hidden" | Effectif professionnel
|+ class="hidden" | Effectif professionnel
|- style="color:#FFFFFF;"
! scope="col" style="background-color:#EC5197; width:200px;" | Nom
! scope="col" style="background-color:#EC5197; width:150px;" | Poste
! scope="col" style="background-color:#EC5197; width:150px;" | Naissance
! scope="col" style="background-color:#EC5197; width:200px;" | Nationalité
! scope="col" style="background-color:#EC5197; width:150px;" | Sélection nationale
! scope="col" style="background-color:#EC5197; width:250px;" | Dernier club
! scope="col" style="background-color:#EC5197; width:150px;" | Arrivée au club<br>(année<ref group="Note">Pour les joueurs formés au club, année de leur première apparition en équipe professionnelle.</ref>)
|-
|-
! scope="col" style="background-color:#EC5197; color:#ffffff; width:200px;" | Nom
| [[Sergo Abramishvili]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|20|11|2003|en rugby à XV}} || {{GEO}} || {{GEO-d}} [[Équipe de Géorgie de rugby à XV|3 (0)]] || {{GEO-d}} [[Khvamli Rugby]] || 2021
! scope="col" style="background-color:#EC5197; color:#ffffff; width:150px;" | Poste
! scope="col" style="background-color:#EC5197; color:#ffffff; width:150px;" | Naissance
! scope="col" style="background-color:#EC5197; color:#ffffff; width:200px;" | Nationalité sportive
! scope="col" style="background-color:#EC5197; color:#ffffff; width:150px;" | Sélections
! scope="col" style="background-color:#EC5197; color:#ffffff; width:250px;" | Dernier club
! scope="col" style="background-color:#EC5197; color:#ffffff; width:150px;" | Arrivée au club<br>(année<ref group="Note">Pour les joueurs formés au club, année de leur première apparition en équipe professionnelle.</ref>)
|-
| [[Sergo Abramishvili]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|20|11|2003|en rugby à XV}} || {{GEO}} || {{GEO-d}} [[Équipe de Géorgie de rugby à XV|3 (0)]] || {{GEO-d}} Khvamli Rugby || 2021
|-
|-
| [[Moses Alo-Emile]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|18|01|2000|en rugby à XV}} || {{SAM}} || - || {{AUS-d}} [[BSHS]] || 2018
| [[Moses Alo-Emile]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|18|01|2000|en rugby à XV}} || {{SAM}} || - || {{AUS-d}} BSHS Rugby || 2018
|-
|-
| [[Paul Alo-Emile]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|21|12|1991|en rugby à XV}} || {{SAM}} || {{SAM-d}} [[Équipe des Samoa de rugby à XV|25 (0)]] || {{AUS-d}} [[Melbourne Rebels]] || 2015
| [[Paul Alo-Emile]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|21|12|1991|en rugby à XV}} || {{SAM}} || {{SAM-d}} [[Équipe des Samoa de rugby à XV|25 (0)]] || {{AUS-d}} [[Melbourne Rebels]] || 2015
Ligne 741 : Ligne 749 :
| [[Clément Castets]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|5|5|1996|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]|| [[Stade toulousain]] || 2021
| [[Clément Castets]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|5|5|1996|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]|| [[Stade toulousain]] || 2021
|-
|-
| [[Lendi Dakaj]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|8|3|2002|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || Formé au club || 2023
| [[Francisco Gómez Kodela]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|7|7|1985|en rugby à XV}} || {{ARG}} || {{ARG-d}} 41 (0) || [[Lyon olympique universitaire rugby|Lyon OU]] || 2023
|-
|-
| [[Francisco Gómez Kodela]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|7|7|1985|en rugby à XV}} || {{ARG}} || {{ARG-d}} 35 (0) || [[LOU Rugby]] || 2023
| [[Isaac Koffi]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|28|9|2005|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || Formé au club || 2024
|-
| [[Vasil Kakovin]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|1|12|1989|en rugby à XV}} || {{GEO}} || {{GEO-d}} [[Équipe de Géorgie de rugby à XV|25 (5)]] || [[Racing 92]] || 2020
|-
|-
| [[Giorgi Melikidze]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|24|5|1996|en rugby à XV}} || {{GEO}} || {{GEO-d}} [[Équipe de Géorgie de rugby à XV|26 (15)]] || {{GEO-d}} Kharebi Rustavi || 2015
| [[Giorgi Melikidze]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|24|5|1996|en rugby à XV}} || {{GEO}} || {{GEO-d}} [[Équipe de Géorgie de rugby à XV|26 (15)]] || {{GEO-d}} Kharebi Rustavi || 2015
|-
|-
| [[Hugo N'Diaye]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|18|8|2000|en rugby à XV}} || {{FRA}} || -|| [[RC Massy]] || 2023
| [[Hugo N'Diaye]] || [[Pilier (rugby à XV)|Pilier]] || {{date|18|8|2000|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || [[Rouen Normandie Rugby|Rouen NR]] || 2023
|- style="border-top:2px solid black;"
|- style="border-top:2px solid black;"
| [[Mickaël Ivaldi]] || [[Talonneur (rugby à XV)|Talonneur]] || {{date|20|1|1990|en rugby à XV}} ||{{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]|| [[Lyon olympique universitaire rugby|LOU Rugby]] || 2022
| [[Mamoudou Meïté]] || [[Talonneur (rugby à XV)|Talonneur]] || {{date|16|11|2002|en rugby à XV}} ||{{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]] || Formé au club || 2023
|-
|-
| [[Mamoudou Meité]] || [[Talonneur (rugby à XV)|Talonneur]] || {{date|16|11|2002|en rugby à XV}} ||{{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]] || Formé au club || 2023
| [[Giacomo Nicotera]] || [[Talonneur (rugby à XV)|Talonneur]] || {{date|15|07|1996|en rugby à XV}} ||{{ITA}} || {{ITA-d}} [[Équipe d'Italie de rugby à XV|28 (15)]] ||{{ITA-d}} [[Benetton Rugby Trévise|Benetton Trévise]] || 2024
|-
|-
| [[Laurent Panis]] || [[Talonneur (rugby à XV)|Talonneur]] || {{date|23|4|1993|en rugby à XV}} ||{{FRA}} || - || Formé au club || 2014
| [[Luka Petriashvili]] || [[Talonneur (rugby à XV)|Talonneur]] || {{date|27|07|2001|en rugby à XV}} ||{{GEO}} || {{GEO-d}} [[Équipe de Géorgie de rugby à XV|2 (0)]] ||[[US Carcassonne]] || 2024
|-
|-
| [[Lucas Peyresblanques]] || [[Talonneur (rugby à XV)|Talonneur]] || {{date|20|1|1998|en rugby à XV}} ||{{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]|| [[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz olympique]] || 2022
| [[Lucas Peyresblanques]] || [[Talonneur (rugby à XV)|Talonneur]] || {{date|20|1|1998|en rugby à XV}} ||{{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]|| [[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz olympique]] || 2022
|- style="border-top:2px solid black;"
|- style="border-top:2px solid black;"
| [[Pierre-Henri Azagoh]] || [[Deuxième ligne (rugby à XV)|{{2e|ligne}}]] || {{date|25|7|1998|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV|1 (0)]] || [[RC Massy]] || 2019
| [[Pierre-Henri Azagoh]] || [[Deuxième ligne (rugby à XV)|{{2e|ligne}}]] || {{date|25|7|1998|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV|2 (0)]] || [[RC Massy]] || 2019
|-
|-
| [[Matthieu De Giovanni]] || [[Deuxième ligne (rugby à XV)|{{2e|ligne}}]] || {{date|10|1|1994|en rugby à XV}}|| {{FRA}} || - || Formé au club || 2014
| [[Paul Gabrillagues]] || [[Deuxième ligne (rugby à XV)|{{2e|ligne}}]] || {{date|3|6|1993|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV|18 (10)]] || Formé au club || 2014
|-
|-
| [[Paul Gabrillagues]] || [[Deuxième ligne (rugby à XV)|{{2e|ligne}}]] || {{date|3|6|1993|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV|17 (10)]] || Formé au club || 2014
| [[Baptiste Pesenti]] || [[Deuxième ligne (rugby à XV)|{{2e|ligne}}]] || {{date|3|7|1997|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV|6 (0)]] || [[Racing 92]] || 2022
|-
|-
| [[Nathan Huguen]] || [[Deuxième ligne (rugby à XV)|{{2e|ligne}}]] || {{date|26|1|2002|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || [[Stade rochelais]] || 2022
| [[Setareki Turagacoke ]] || [[Deuxième ligne (rugby à XV)|{{2e|ligne}}]] || {{date|12|6|2006|en rugby à XV}} || {{FIJ}} || {{FIJ-d}} [[Équipe des Fidji de rugby à XV|2 (10)]] ||{{FIJ-d}} Lelean Memorial School || 2023
|-
|-
| [[Baptiste Pesenti]] || [[Deuxième ligne (rugby à XV)|{{2e|ligne}}]] || {{date|3|7|1997|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV|4 (0)]] || [[Racing 92]] || 2022
| [[JJ van der Mescht]] || [[Deuxième ligne (rugby à XV)|{{2e|ligne}}]] || {{date|4|5|1999|en rugby à XV}} || {{RSA}} || {{RSA-d}} [[Équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]|| {{RSA-d}} [[Sharks (rugby à XV)|Sharks]]|| 2021
|-
| [[JJ van der Mescht]] || [[Deuxième ligne (rugby à XV)|{{2e|ligne}}]] || {{date|4|5|1999|en rugby à XV}} || {{RSA}} || {{RSA-d}} [[Équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]|| {{RSA-d}} [[Sale Sharks]] || 2021
|- style="border-top:2px solid black;"
|- style="border-top:2px solid black;"
| [[Romain Briatte]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|18|2|1993|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || [[Sporting Union Agen Lot-et-Garonne|SU Agen]] || 2021
| [[Romain Briatte]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|18|2|1993|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV|1 (0)]] || [[Sporting Union Agen Lot-et-Garonne|SU Agen]] || 2021
|-
|-
| [[Ryan Chapuis]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|12|12|1997|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || Formé au club || 2018
| [[Ryan Chapuis]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|12|12|1997|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || Formé au club || 2018
|-
| [[Giovanni Habel Kuffner]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|9|1|1995|en rugby à XV}} || {{SAM}} || {{SAM-d}} [[Équipe des Samoa de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]|| [[Section paloise (rugby à XV)|Section Paloise]] || 2022
|-
|-
| [[Tanginoa Halaifonua]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|20|9|1996|en rugby à XV}} || {{TON}} || {{TON-d}} [[Équipe des Tonga de rugby à XV|16 (5)]] || [[Football Club de Grenoble rugby|FC Grenoble]] || 2023
| [[Tanginoa Halaifonua]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|20|9|1996|en rugby à XV}} || {{TON}} || {{TON-d}} [[Équipe des Tonga de rugby à XV|16 (5)]] || [[Football Club de Grenoble rugby|FC Grenoble]] || 2023
|-
|-
| [[Mathieu Hirigoyen]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|12|12|1997|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]||[[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz olympique]]|| 2022
| [[Mathieu Hirigoyen]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|12|12|1997|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]||[[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz olympique]]|| 2022
|-
| [[Pierre Huguet (rugby à XV)|Pierre Huguet]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|5|10|1995|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - ||[[Aviron bayonnais rugby pro|Aviron bayonnais]]|| 2024
|-
|-
| [[Sekou Macalou]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|20|4|1995|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV|20 (10)]] || [[RC Massy]] || 2015
| [[Sekou Macalou]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|20|4|1995|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV|20 (10)]] || [[RC Massy]] || 2015
|-
| [[Julien Ory]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|24|8|1996|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || [[RC Toulon]] || 2022
|-
|-
| [[Juan Martin Scelzo]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|12|2|2002|en rugby à XV}} || {{ARG}} || - || [[ASM Clermont]] || 2022
| [[Juan Martin Scelzo]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|12|2|2002|en rugby à XV}} || {{ARG}} || - || [[ASM Clermont]] || 2022
|-
|-
| [[Andy Timo]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|28|4|2004|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]] || [[RC Massy]] || 2023
| [[Yoan Tanga Mangene|Yoan Tanga]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|29|11|1996|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV|3 (0)]] || [[Stade rochelais]] || 2024
|-
|-
| [[Giorgi Tsutskiridze]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|26|10|1996|en rugby à XV}} || {{GEO}} || {{GEO-d}} [[Équipe de Géorgie de rugby à XV|34 (30)]] || [[Stade aurillacois]] || 2022
| [[Andy Timo]] || [[Troisième ligne (rugby à XV)|{{3e|ligne}}]] || {{date|28|4|2004|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]] || [[RC Massy]] || 2023
|- style="border-top:2px solid black;"
|- style="border-top:2px solid black;"
| [[Jules Gimbert]] || [[Demi de mêlée (rugby à XV)|Demi de mêlée]] || {{date|2|3|1998|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]|| [[Union Bordeaux Bègles]] ||2023
| [[Jules Gimbert]] || [[Demi de mêlée (rugby à XV)|Demi de mêlée]] || {{date|2|3|1998|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]|| [[Union Bordeaux Bègles]] ||2023
|-
|-
| [[Rory Kockott]] || [[Demi de mêlée (rugby à XV)|Demi de mêlée]] || {{date|25|6|1986|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV|11 (15)]] ||[[Castres olympique]] ||2023
| [[Thibault Motassi]] || [[Demi de mêlée (rugby à XV)|Demi de mêlée]] || {{date|2|1|2005|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || Formé au club ||2024
|-
|-
| [[Brad Weber]] || [[Demi de mêlée (rugby à XV)|Demi de mêlée]] || {{date|17|1|1991|en rugby à XV}} || {{NZL}} || {{NZL-d}} [[Équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV|18 (45)]] || {{NZL-d}} [[Chiefs (rugby à XV)|Chiefs]] ||2023
| [[Brad Weber]] || [[Demi de mêlée (rugby à XV)|Demi de mêlée]] || {{date|17|1|1991|en rugby à XV}} || {{NZL}} || {{NZL-d}} [[Équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV|18 (45)]] || {{NZL-d}} [[Chiefs (rugby à XV)|Chiefs]] ||2023
|-
| [[Hugo Zabalza]] || [[Demi de mêlée (rugby à XV)|Demi de mêlée]] || {{date|22|4|2000|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || [[Union Bordeaux Bègles]] ||2023
|- style="border-top:2px solid black;"
|- style="border-top:2px solid black;"
| [[Léo Barré]] || [[Demi d'ouverture (rugby à XV)|Demi d'ouverture]] || {{date|20 août 2002|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]] || [[RC Massy]] || 2020
| [[Louis Carbonel]] || [[Demi d'ouverture (rugby à XV)|Demi d'ouverture]] || {{date|4|2|1999|en rugby à XV}} || {{FRA}} ||{{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV|6 (16)]] || [[Montpellier Hérault Rugby]] || 2024
|-
|-
| [[Zack Henry]] || [[Demi d'ouverture (rugby à XV)|Demi d'ouverture]] || {{date|1|1|1994|en rugby à XV}} || {{ENG}} || - || [[Section paloise (rugby à XV)|Section Paloise]] || 2023
| [[Louis Foursans-Bourdette|Louis Foursans]] || [[Demi d'ouverture (rugby à XV)|Demi d'ouverture]] || {{date|29|1|2002|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]] || [[Montpellier Hérault Rugby]] || 2024
|-
|-
| [[Joris Segonds]] || [[Demi d'ouverture (rugby à XV)|Demi d'ouverture]] || {{date|6|4|1997|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || [[Stade aurillacois Cantal Auvergne|Stade aurillacois]] || 2019
| [[Zack Henry]] || [[Demi d'ouverture (rugby à XV)|Demi d'ouverture]] || {{date|1|1|1994|en rugby à XV}} || {{ENG}} || - || [[Section paloise (rugby à XV)|Section Paloise]] || 2023
|- style="border-top:2px solid black;"
|- style="border-top:2px solid black;"
| [[Pierre Boudehent]]|| [[Centre (rugby à XV)|Centre]] || {{date|6|02|1998|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]|| [[Stade Rochelais]] || 2023
|-
| [[Julien Delbouis]] || [[Centre (rugby à XV)|Centre]] || {{date|4|8|1999|en rugby à XV}} ||{{FRA}}|| {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]|| [[RC Massy]] || 2018
| [[Julien Delbouis]] || [[Centre (rugby à XV)|Centre]] || {{date|4|8|1999|en rugby à XV}} ||{{FRA}}|| {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]|| [[RC Massy]] || 2018
|-
|-
| [[Joe Marchant]] || [[Centre (rugby à XV)|Centre]] || {{date|16|7|1996|en rugby à XV}} || {{ENG}} || {{ENG-d}} [[Équipe d'Angleterre de rugby à XV|26 (20)]] || {{ENG-d}} [[Harlequins]] || 2023
| [[Joe Marchant]] || [[Centre (rugby à XV)|Centre]] || {{date|16|7|1996|en rugby à XV}} || {{ENG}} || {{ENG-d}} [[Équipe d'Angleterre de rugby à XV|26 (20)]] || {{ENG-d}} [[Harlequins]] || 2023
|-
| [[Sefanaia Naivalu]] || [[Centre (rugby à XV)|Centre]] || {{date|7|1|1992|en rugby à XV}} || {{AUS}} || {{AUS-d}} [[Équipe d'Australie de rugby à XV|10 (25)]] || {{AUS-d}} [[Queensland Reds]] || 2019
|-
| [[Noah Nene]] || [[Centre (rugby à XV)|Centre]] || {{date|14|10|2004|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]] || Formé au club || 2023
|-
|-
| [[Jeremy Ward]] || [[Centre (rugby à XV)|Centre]] || {{date|10|1|1996|en rugby à XV}} || {{RSA}} || {{RSA-d}} [[Équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]||{{RSA-d}} [[Sharks (rugby à XV)|Sharks]] || 2022
| [[Jeremy Ward]] || [[Centre (rugby à XV)|Centre]] || {{date|10|1|1996|en rugby à XV}} || {{RSA}} || {{RSA-d}} [[Équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]||{{RSA-d}} [[Sharks (rugby à XV)|Sharks]] || 2022
|- style="border-top:2px solid black;"
|- style="border-top:2px solid black;"
| [[Stéphane Ahmed]]|| [[Ailier (rugby à XV)|Ailier]] || {{date|4|02|1999|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || [[Union sportive montalbanaise|US Montauban]] || 2022
| [[Raffaele Storti|Raffaele Costa Storti]]|| [[Ailier (rugby à XV)|Ailier]] || {{date|6|02|1998|en rugby à XV}} || {{POR}} || {{POR-d}} [[Équipe du Portugal de rugby à XV|26 (90)]]|| [[Association sportive de Béziers Hérault|AS Béziers]] || 2024
|-
|-
| [[Pierre Boudehent]]|| [[Ailier (rugby à XV)|Ailier]] || {{date|6|02|1998|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]]|| [[Stade Rochelais]] || 2023
| [[Peniasi Dakuwaqa]] || [[Ailier (rugby à XV)|Ailier]] || {{date|09/04/1997|en rugby à XV}} || {{FIJ}} || {{FIJ-d}} [[Équipe des Fidji de rugby à XV|1 (10)]] || {{COK-d}} Tupapa-Maraerenga Panthers || 2022
|-
|-
| [[Peniasi Dakuwaqa]] || [[Ailier (rugby à XV)|Ailier]] || {{date|09/04/1997|en rugby à XV}} || {{FIJ}} || - || {{COK-d}} Tupapa-Maraerenga Panthers || 2022
| [[Lester Etien]] || [[Ailier (rugby à XV)|Ailier]] || {{date|21|6|1995|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV|2 (0)]] || [[RC Massy]] || 2018
|-
|-
| [[Lester Etien]] || [[Ailier (rugby à XV)|Ailier]] || {{date|21|6|1995|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || [[RC Massy]] || 2018
| [[Samuel Ezeala]] || [[Ailier (rugby à XV)|Ailier]] || {{date|11|12|1999|en rugby à XV}} || {{ESP}} || - || [[Section paloise (rugby à XV)|Section Paloise]] || 2024
|-
|-
| [[Charles Laloi]] || [[Ailier (rugby à XV)|Ailier]] || {{date|31|7|2003|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || [[Union Bordeaux Bègles]] || 2021
| [[Charles Laloi]] || [[Ailier (rugby à XV)|Ailier]] || {{date|31|7|2003|en rugby à XV}} || {{FRA}} || - || [[Union Bordeaux Bègles]] || 2021
|- style="border-top:2px solid black;"
|- style="border-top:2px solid black;"
| [[Léo Monin]] || [[Arrière (rugby à XV)|Arrière]] || {{date|25|1|2002|en rugby à XV}}|| {{FRA}} || - || [[Club sportif Bourgoin-Jallieu rugby|CS Bourgoin-Jallieu ]] || 2020
| [[Léo Barré]] || [[Arrière (rugby à XV)|Arrière]] || {{date|20 août 2002|en rugby à XV}} || {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV|6 (5)]] || [[RC Massy]] || 2020
|-
|-
| [[Kylan Hamdaoui]] || [[Arrière (rugby à XV)|Arrière]] || {{date|15|4|1994|en rugby à XV}}|| {{FRA}} || {{FRA-d}} [[Équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans|-20 ans]] || [[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz olympique]] || 2018
| [[Joe Jonas (rugby à XV)|Joe Jonas]] || [[Arrière (rugby à XV)|Arrière]] || {{date|31|12|2000|en rugby à XV}}|| {{RSA-d}} || -|| [[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz olympique]] || 2024
|-
| [[Léo Monin]] || [[Arrière (rugby à XV)|Arrière]] || {{date|25|1|2002|en rugby à XV}}|| {{FRA}} || - || [[Club sportif Bourgoin-Jallieu rugby|CS Bourgoin-Jallieu ]] || 2020
|}
|}


Ligne 910 : Ligne 910 :
* {{FRA-d}} [[Rabah Slimani]] (2009-2017)
* {{FRA-d}} [[Rabah Slimani]] (2009-2017)
* {{RSA-d}} [[Morné Steyn]] (2013-2019)
* {{RSA-d}} [[Morné Steyn]] (2013-2019)
* {{FRA-d}} [[Antoine Burban]]<ref name="symboles">[https://actu.fr/sports/rugby/pro/stade-francais-une-lettre-lavocat-plisson-flanquart-aurait-mis-feu-poudres_20825231.html Des joueurs qui "symbolisent le Stade français"]</ref> (2006-2022)
* {{FRA-d}} [[Antoine Burban]]<ref name="symboles">[https://actu.fr/sports/rugby/pro/stade-francais-une-lettre-lavocat-plisson-flanquart-aurait-mis-feu-poudres_20825231.html Des joueurs qui "symbolisent le Stade français"].</ref> (2006-2022)
* {{FIJ-d}} [[Waisea Nayacalevu]] (2012-2022)
* {{FIJ-d}} [[Waisea Nayacalevu]] (2012-2022)
}}
}}
Ligne 917 : Ligne 917 :
{{colonnes|nombre=3|1=
{{colonnes|nombre=3|1=
* {{FRA-d}} [[Sekou Macalou]] (2015-.)
* {{FRA-d}} [[Sekou Macalou]] (2015-.)
* {{SAM-d}} [[Paul Alo-Emile]] (2015-.)
* {{FRA-d}} [[Yoann Maestri]]<ref name="capitaine">[https://m.midi-olympique.fr/article/23009-xv-france-maestri-apte-et-capitaine capitaine titulaire avec le XV de France]</ref>(2018-2022)
* {{FRA-d}} [[Yoann Maestri]]<ref name="capitaine">[https://m.midi-olympique.fr/article/23009-xv-france-maestri-apte-et-capitaine capitaine titulaire avec le XV de France].</ref>(2018-2022)
* {{FRA-d}} [[Kylan Hamdaoui]] (2018-2024)
* {{FRA-d}} [[Joris Segonds]] (2019-2024)


}}
}}


== Structure du club ==
== Structure du club ==
=== Évolution du budget ===
=== Évolution du budget ===
* 2010-2011 : 19,28 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref name="blog-rct">{{Lien web |url=http://www.blog-rct.com/toulon-4eme-budget-du-top-14 |titre=Toulon: {{4e}} budget du Top 14 |site=http://www.blog-rct.com/ |consulté le=16 février 2014}}</ref>
* 2010-2011 : 19,28 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref name="blog-rct">{{Lien web |url=http://www.blog-rct.com/toulon-4eme-budget-du-top-14 |titre=Toulon: {{4e}} budget du Top 14 |site=blog-rct.com |consulté le=16 février 2014}}.</ref>
* 2011-2012 : 21,27 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref name="blog-rct"/>
* 2011-2012 : 21,27 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref name="blog-rct"/>
* 2012-2013 : 22,81 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref name="blog-rct"/>
* 2012-2013 : 22,81 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref name="blog-rct"/>
Ligne 930 : Ligne 935 :
|site=lerugbynistere.fr
|site=lerugbynistere.fr
|consulté le=16 février 2014
|consulté le=16 février 2014
}}</ref>
}}.</ref>
* 2014-2015 : 25,28 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}
* 2014-2015 : 25,28 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}
* 2015-2016 : 27,65 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{lien web
* 2015-2016 : 27,65 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{lien web
Ligne 937 : Ligne 942 :
|site=lerugbynistere.fr
|site=lerugbynistere.fr
|consulté le=10 octobre 2015
|consulté le=10 octobre 2015
}}</ref>
}}.</ref>
* 2016-2017 : 27,6 M€<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Le budget de toutes les équipes du Top 14 rugby, en 2016-2017|périodique=Sportune|date=2016-08-20|lire en ligne=http://www.sportune.fr/sport-business/le-budget-de-toutes-les-equipes-du-top-14-rugby-en-2016-2017-143579|consulté le=2018-05-18}}</ref>
* 2016-2017 : 27,6 M€<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Le budget de toutes les équipes du Top 14 rugby, en 2016-2017|périodique=Sportune|date=2016-08-20|lire en ligne=http://www.sportune.fr/sport-business/le-budget-de-toutes-les-equipes-du-top-14-rugby-en-2016-2017-143579|consulté le=2018-05-18}}.</ref>
* 2017-2018 : 30,16 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{Lien web|titre=Classement des budgets du Top 14 saison 2017-18 : Clermont devient le plus gros budget devant le Stade Toulousain|url=http://www.parlonsrugby.com/budget-top14-rugby/|site=www.parlonsrugby.com|date=26 mars 2018|consulté le=18 mai 2018}}</ref>
* 2017-2018 : 30,16 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{Lien web|titre=Classement des budgets du Top 14 saison 2017-18 : Clermont devient le plus gros budget devant le Stade Toulousain|url=http://www.parlonsrugby.com/budget-top14-rugby/|site=parlonsrugby.com|date=26 mars 2018|consulté le=18 mai 2018}}.</ref>
* 2018-2019 : 34 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-le-classement-des-budgets-pour-la-saison-2018-2019-2108181401.php|titre=Top 14 - Le classement des budgets pour la saison 2018-2019|site=lerugbynistere.fr|consulté le=10 février 2020}}</ref>
* 2018-2019 : 34 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-le-classement-des-budgets-pour-la-saison-2018-2019-2108181401.php|titre=Top 14 - Le classement des budgets pour la saison 2018-2019|site=lerugbynistere.fr|consulté le=10 février 2020}}.</ref>
* 2019-2020 : 40,2 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=Thomas |titre=Tous les budgets du Top 14 rugby saison 2019-20 |url=https://sportune.20minutes.fr/business/stade-toulousain-clermont-tous-les-budgets-du-top-14-rugby-saison-2019-20-219416 |site=Sportune |date=2019-08-24 |consulté le=2023-11-15}}</ref>
* 2019-2020 : 40,2 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=Thomas |titre=Tous les budgets du Top 14 rugby saison 2019-20 |url=https://sportune.20minutes.fr/business/stade-toulousain-clermont-tous-les-budgets-du-top-14-rugby-saison-2019-20-219416 |site=Sportune |date=2019-08-24 |consulté le=2023-11-15}}.</ref>
* 2020-2021 : 38,8 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=Thomas |titre=Top 14 : Les budgets de tous les clubs, cette saison 2020-21 |url=https://sportune.20minutes.fr/business/top-14-les-budgets-de-tous-les-clubs-cette-saison-2020-21-243952 |site=Sportune |date=2020-09-12 |consulté le=2023-11-15}}</ref>
* 2020-2021 : 38,8 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=Thomas |titre=Top 14 : Les budgets de tous les clubs, cette saison 2020-21 |url=https://sportune.20minutes.fr/business/top-14-les-budgets-de-tous-les-clubs-cette-saison-2020-21-243952 |site=Sportune |date=2020-09-12 |consulté le=2023-11-15}}.</ref>
* 2021-2022 : 39,1 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=Thomas |titre=Top 14 : Les budgets des clubs de la saison 2021-2022 |url=https://sportune.20minutes.fr/sport-business/rugby/les-budgets-des-clubs-du-top-14-rugby-2021-2022-266282 |site=Sportune |date=2021-09-11 |consulté le=2023-11-15}}</ref>
* 2021-2022 : 39,1 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=Thomas |titre=Top 14 : Les budgets des clubs de la saison 2021-2022 |url=https://sportune.20minutes.fr/sport-business/rugby/les-budgets-des-clubs-du-top-14-rugby-2021-2022-266282 |site=Sportune |date=2021-09-11 |consulté le=2023-11-15}}.</ref>
* 2022-2023 : 41,378 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Rugby. Voici le classement des budgets des clubs de Top 14 : le Stade Français n'est plus 1er ! |url=https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-voici-le-classement-des-budgets-des-clubs-de-top-14-le-stade-francais-n-est-plus-1er_53601000.html |site=actu.fr |date=2022-09-06 |consulté le=2023-11-15}}</ref>
* 2022-2023 : 41,378 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Rugby. Voici le classement des budgets des clubs de Top 14 : le Stade Français n'est plus 1er ! |url=https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-voici-le-classement-des-budgets-des-clubs-de-top-14-le-stade-francais-n-est-plus-1er_53601000.html |site=actu.fr |date=2022-09-06 |consulté le=2023-11-15}}.</ref>
* 2023-2024 : 45,3 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Flo |nom=Ostermann |titre=Top 14 2023-2024 : Les budgets des clubs |url=https://dicodusport.fr/blog/top-14-2023-2024-les-budgets-des-clubs/ |site=Dicodusport |date=2023-08-30 |consulté le=2023-11-15}}</ref>
* 2023-2024 : 45,3 {{abréviation discrète|M€|millions d'euros}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Flo |nom=Ostermann |titre=Top 14 2023-2024 : Les budgets des clubs |url=https://dicodusport.fr/blog/top-14-2023-2024-les-budgets-des-clubs/ |site=Dicodusport |date=2023-08-30 |consulté le=2023-11-15}}.</ref>


=== Section féminine ===
=== Section féminine ===

Dernière version du 30 novembre 2024 à 18:11

Nota bene : l’article orthographie « français » et « rugby » sans majuscules car les adjectifs n’en portent pas dans les noms composés, sauf exception. Voir Usage des majuscules en français.

Stade français Paris
Logo du Stade français Paris
Généralités
Surnoms Les Stadistes, Les soldats roses, Pink Army[1]
Noms précédents

Stade français (1883-1995)
Stade français CASG (1995-2003)

Fondation 1883 (fondation du Stade français)
1995 (fusion du Stade français et du CASG Paris)
2004 (séparation de l'entité CASG Paris[2])
Statut professionnel SASP
Couleurs Rose et blanc
Stade Stade Jean-Bouin
(19 904 places)
Siège 9 Allée Charles-Brennus
75016 Paris
Championnat actuel Top 14 (2024-2025)
Propriétaire Hans-Peter Wild
Président Hans-Peter Wild
Entraîneur Laurent Labit (directeur du rugby)
Paul Gustard (manager)
Morgan Parra (attaque)
Julien Tastet (avants)
Site web stade.fr
Palmarès principal
National[Note 1] Championnat de France (14)
Coupe de France (1)
International[Note 1] Challenge européen (1)

Maillots

Domicile

Extérieur

Neutre

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Top 14 2024-2025
0

Dernière mise à jour : 23 septembre 2024.

Le Stade français Paris est un club de rugby à XV français fondé en et basé dans 16e arrondissement de Paris. Il évolue au stade Jean-Bouin, stade parisien destiné à la pratique du rugby à XV et situé à côté du Parc des Princes.

Il est issu de la fusion des sections rugby des clubs omnisports parisiens du Stade français et du CASG (Club athlétique des sports généraux), en 1995.

Il a pris un statut de société anonyme à conseil d'administration, adapté au rugby professionnel, par opposition à l'association loi de 1901. Considéré comme l'un des plus grands clubs de l'histoire du rugby français, il possède un riche palmarès avec quatorze titres de champion de France (1893, 1894, 1895, 1897, 1898, 1901, 1903, 1908, 1998, 2000, 2003, 2004, 2007, 2015), une Coupe de France en 1999 et un titre en Challenge européen en 2017.

Les origines

[modifier | modifier le code]
Dessin des joueurs de l'équipe du Stade français en 1891
Première représentation connue des joueurs (1891).
Dessin de la rencontre entre le Stade français et le Racing durant la final du championnat en 1892
Première finale du championnat en 1892 et derby parisien entre le Stade français (marine) perd face au Racing (ciel et blanc).
Photo de la rencontre entre le Stade français et Cooper's Hill en 1898
Stade français - Cooper's Hill, 1898.

Le Stade français est une institution sportive fondée en 1883 (ou 1887, selon les sources) à la suite de discussions au café Procope entre des élèves du lycée Saint-Louis, boulevard Saint-Michel à Paris. Il s'agit alors de faire du sport, notamment de la course à pied, mais rapidement, certains lycéens s'intéressent à ce « rugby football » pratiqué par des étudiants britanniques de Paris, et qui devient la discipline phare du club. Évidemment, vu ses conditions de création, le Stade « français » n'est, à ses débuts, pas un club populaire. En effet, les lycées ont alors un recrutement fortement bourgeois et surtout aristocratique, comme le montrent les compositions d'équipes de l'époque (sept joueurs portant un nom à particule jouent la première finale du championnat, quatre côté Racing club de France, trois côté Stade français), ce qui explique sans doute en partie cet engouement pour une discipline pratiquée par les Britanniques de la bonne société qu'il était de bon ton d'imiter alors. Georges Pastre attribue aussi cet intérêt des jeunes lycéens au fait que le rugby « leur parut bientôt le plus intellectuel de tous les sports »[3].

Les premières rencontres se font contre ces Britanniques de Paris, et ce seraient eux qui auraient accolé l'adjectif « français » au nom de « Stade », choisi par les étudiants en hommage aux athlètes de l'antiquité. Le Stade recrute même plusieurs Britanniques, dont C. Heywood, professeur au lycée Buffon et demi d'ouverture, qui sera le capitaine de l'équipe vaincue par le Racing club de France lors de la première finale de 1892.

Le Stade est le premier club français à participer seul à un match de rugby international en 1892 à Londres, face à Rosslyn Park. Le , le Stade français retrouve cette équipe de Rosslyn Park à Bécon-les-Bruyères, pour une première victoire hexagonale face à une équipe non française, sur le score de 9 à 8. Le capitaine est alors Louis Dedet. En 1892, le club estudiantin du Paris FC reçut également Rosslyn Park, mais dut s'incliner.

Entre 1893 et 1908, les Stadistes sont huit fois champions de France. Le club dispute bien la finale du championnat 1927, mais il devra attendre 90 ans avant de renouer avec le titre national. Le club tombe une première fois en Deuxième Division en 1947, remonte immédiatement, mais pour la seule saison 1948-1949 qui se solde par un match nul, neuf défaites et aucune victoire. Il évolue ensuite en deuxième et troisième divisions jusqu'au début des années 1990.

Le Stade français fournit énormément d’internationaux aux premières équipes de France. Cinq d’entre eux participent au premier match du XV de France, disputé le 1er janvier 1906 contre les All Blacks, dont Henri Amand qui devient le premier capitaine de l’histoire du rugby national. Au total, plus d’une cinquantaine de Stadistes porteront le maillot de l’équipe de France.

Henri Amand, six fois champion de France avec le Stade français est le premier capitaine de l'équipe de France.

Le , lors de la troisième tournée de l'équipe de France en Amérique du Sud, le club joue un match amical pour la première fois face à une sélection nationale (France A) à Santiago du Chili, qu'il perd 6 à 55.

Fusion avec le CASG Paris

[modifier | modifier le code]

En 1992, le Stade français est repris par Max Guazzini, l’un des fondateurs de la station de radio NRJ dont il était alors vice-président et directeur général des programmes. Ce passionné de rugby, originaire du Sud-Est et juriste de formation, décide de relancer à Paris le rugby de club de haut niveau, qui souffrait des déboires du Racing club de France. Le Stade Français végète depuis des années entre série régionales d'Ile de France et divisions fédérales. Il y injecte de l’argent, le restructure et le , provoque la fusion de la section rugby à XV du Stade français avec celle du CASG Paris qui évolue alors en groupe B, et donne lieu à la naissance du Stade français-CASG[4]. Le CASG Paris lui-même locataire du Stade Jean-Bouin, site qui reste la propriété de la Mairie de Paris, est l'organisateur historique du Challenge Jean Bouin pendant ses dernières années.

L’ère Laporte

[modifier | modifier le code]

Son premier coup de maître est l’engagement comme entraîneur de Bernard Laporte, qui entraînait alors le Stade bordelais. Avec lui à sa tête, le club franchit chaque année un échelon.
Pour sa première saison à la tête du club parisien, il remporte le titre de champion de France de groupe B en 1996.

Ayant rejoint le groupe A2 (ancêtre de l’actuelle Pro D2) pour la saison 1996-1997, le club se renforce de manière significative avec notamment les arrivées de Hervé Chaffardon, capitaine des mammouths de Grenoble, privé du Bouclier de Brennus 3 ans plus tôt à la suite d’une finale polémique après une erreur d’arbitrage[5] et de la première ligne de Bègles-Bordeaux championne de France 1991. Premier de sa poule devant Montpellier, il monte immédiatement en groupe A1 de première division pour la saison 1997-1998.

Dès sa première saison au plus haut niveau, le Stade français est sacré champion de France à l’occasion de la première finale disputée au Stade de France, en battant Perpignan en 1998. 1 an plus tard, Bernard Laporte sera appelé à diriger l’équipe de France mais restera proche du club.

XV de départ des champions de France 1998 :

1. Serge Simon 2. Vincent Moscato 3. Philippe Gimbert
4. David Auradou 5. Hervé Chaffardon
6. Marc Lièvremont 8. Christophe Juillet 7. Richard Pool-Jones
9. Christophe Laussucq 10. Diego Dominguez
11. Emori Bolo Bolo 12. Cliff Mytton 13. Franck Comba 14. Christophe Dominici
15. Arthur Gomes

Les années 2000

[modifier | modifier le code]
Photo de l'équipe du Stade français, en cercle, au Parc des Princes en 2005
Le Stade français Paris au Parc des Princes en 2005.

Il remporte cinq autres titres nationaux (2000, 2003, 2004, 2007 et 2015), et dispute trois autres finales perdues : deux en 2005 après prolongations, l’une nationale, contre Biarritz, l’autre européenne, contre le Stade toulousain, et une autre en Coupe d’Europe (2001) — incontestablement le « Graal » du club — contre Leicester.

Le titre de 2000 arrive dans des circonstances étranges. Les joueurs ne s’entendant pas avec l’entraîneur d’alors, Georges Coste, ils fomentent un « putsch » qui se solde par le départ du Catalan en mai. C’est virtuellement sans entraîneur qu’ils arrivent en finale, même si Fabrice Landreau a pris les rênes techniques de l’équipe et que Bernard Laporte a avoué par la suite avoir suivi l'équipe à la demande de Max Guazzini.

L’Australien John Connolly, futur entraîneur en chef des Wallabies, amena le Stade en finale de la Coupe d’Europe en 2001. Il fut remplacé en 2002 par le Sud-Africain Nick Mallett, ancien joueur de Saint-Claude et de l’ACBB qu'il fit remonter en Première division, et ancien entraîneur des Springboks qu’il mena à une série record de 17 victoires consécutives en 1997 et 1998. Celui-ci fut à l’origine de deux nouveaux titres nationaux consécutifs en 2003 et 2004. C’est l’ancien capitaine du XV de France et du club, Fabien Galthié, qui lui succède. Sous sa houlette, dès sa première année en tant qu'entraîneur, le Stade dispute deux nouvelles finales, en coupe d'Europe face au Stade toulousain (défaite après prolongations 12-18) et en championnat face au Biarritz olympique (défaite 34-37 après prolongations également).

En 2005-06, le club est éliminé lors de la phase de poules de la Coupe d'Europe, puis tombe en demi-finale du championnat de France contre Toulouse (9-12).

Photo du maillot extérieur du Stade français pour la saison 2006-2007
Maillot extérieur du Stade français Paris pendant la saison 2006-2007, orné du lys.

En 2007, après une nouvelle désillusion en Coupe d'Europe (défaite d'un point sur le terrain de Leicester, futur finaliste, en quart de finale), le Stade renoue avec un titre en remportant le championnat de France contre l'ASM Clermont Auvergne (23-18). Handicapés par les blessures d'un bout à l'autre de la saison (avec jusqu'à une quinzaine de joueurs sur le flanc en même temps), les Parisiens réalisent l'exploit de demeurer en tête du championnat de la première à la dernière journée, avant de battre Biarritz double tenant du titre en demi-finale, puis Clermont, vainqueur du Challenge européen 15 jours auparavant et fort de tout son effectif. La finale vaudra pour le suspens qui verra le vainqueur changer quatre fois au cours du dernier quart d'heure, le Stade inscrivant l'essai décisif à trois minutes du terme par Radike Samo.

Ce treizième titre marquera la fin d'une époque pour le stade. En effet, de nombreux joueurs emblématiques de la dernière décennie prennent leur retraite (David Auradou, Agustín Pichot, Mathieu Blin et Mike James) ou quittent le club (Fabien Galthié, Sylvain Marconnet, Rémy Martin) au cours des saisons qui suivent. Si le club parvient néanmoins à se qualifier pour les demi-finales (toutes deux perdues) lors des saisons 2007/2008 et 2008/2009, les quatre suivantes sont très décevantes, car le club n'arrive pas à accrocher les phases finales du Top 14. En 2011 et 2013, les parisiens arrivent néanmoins à se qualifier pour la finale du Challenge européen, la petite coupe d'Europe, qu'ils perdent toutes les deux, 19 à 18 contre les Harlequins lors de l'édition 2011 et 34 à 13 contre le Leinster en 2013.

Après ces dures années de problèmes sportifs et financiers, la saison 2013-2014 marque le début du retour au premier plan du Stade français grâce à une politique de confiance aux jeunes qui commence enfin à montrer ses fruits, associée à une volonté de miser sur la continuité au niveau de l'effectif. Symboles du renouveau du club, Jules Plisson, Arthur Bonneval, Rabah Slimani et Alexandre Flanquart font leurs premiers pas en équipe de France et le club se montre enfin capable de rivaliser avec les cadors du championnat et de retrouver les phases finales du Top14 pour la première fois depuis 2009. Pourtant leader à la 18e journée, affaibli par les doublons et disposant d'un banc moins riche que ses adversaires, Paris connaîtra une fin de saison très décevante et finira à seulement un point du sixième, dernier qualifié en barrage.

Mais les joueurs ne connaîtront pas le même destin lors de saison suivante, 2014/2015, qui les voient retrouver enfin les phases finales et la qualification pour la grande Coupe d'Europe (ERCC). Année marqué également par le départ de deux joueurs emblématiques en la personne du demi de mêlée Jérôme Fillol et du troisième ligne Pierre Rabadan (17 ans au club dont 14 saisons professionnelles).

Le Stade français bat le Racing Métro et le Rugby club toulonnais (pourtant champion de France et triple champion d'Europe en titre) respectivement en barrage et en demi-finale avant de remporter finalement le 14e Brennus de leur histoire face à l'ASM Clermont Auvergne, comme en 2007.

La période moderne : soutien populaire, stades et communication

[modifier | modifier le code]

Ère Max Guazzini

[modifier | modifier le code]

Quand il devient président, Max Guazzini sait qu’il faut faire parler de son club pour qu'il se développe dans une ville aussi anonyme que Paris, où vit une population sinon peu rugbyphile dans sa majorité, du moins sans club auquel s'attacher. Petit à petit, grâce à des « coups médiatiques », entourant des performances sportives exceptionnelles sans lesquelles rien ne serait possible, le club se construit et s’enracine.

Comprenant que les Parisiens sont difficiles à fidéliser, Max Guazzini tente d’abord une nouvelle approche tarifaire afin d’attirer le chaland. En 1996, alors que le Stade évolue dans le groupe A2, il ouvre gratuitement Jean-Bouin. 7 000 spectateurs assisteront ainsi à des rencontres contre Lourdes ou Valence-d’Agen. Par la suite, les femmes pourront entrer sans payer à certains matchs. Il affirme à l’époque : « À Paris, aucun club n’a jamais fait d’entrées. Même quand le Racing était champion de France en titre, ou en passe de le devenir. Moi, je préfère avoir 7 000 personnes heureuses dans notre stade que 200 qui rapportent une poignée de francs. C’est une question de philosophie. » « Nous avons en Île-de-France plus de 20 % de la population de notre rugby et je trouve anormal que les stades soient vides. Ça ne pouvait plus durer ! »[6].

Parallèlement à la question des tarifs, Guazzini envisage le match comme l'élément principal d'une sortie en famille et travaille l'animation avant, pendant et après le match : pom-pom girls, musique, jingles ponctuant les points marqués, cloches qui sonnent à la fin de chaque mi-temps, voiture télécommandée apportant le tee au buteur, hymne du club entraînant (I Will Survive de Gloria Gaynor, bien avant qu’il soit repris par l’équipe de France de football) etc. Homme de show-business, il enrôle Mathilda May, Madonna et Naomi Campbell comme marraines. Cette stratégie vise ouvertement le public féminin et familial et fonctionne car beaucoup de femmes et d’enfants composent désormais le public du club.

Le calendrier des Dieux du Stade, dans lequel des joueurs célèbres posent pour des photos dénudées en noir et blanc, défraie la chronique dès sa première apparition en 2001. En un sens, il est le symbole de l’esprit du club, mêlant de l’innovation, un brin de provocation et un peu de business.

Comme tout grand club sportif, le Stade français est aussi une entreprise. Le club promeut ainsi la marque Stade français au travers d’une ligne de vêtements et d’objets dérivés de toute nature. Depuis 2005, le phare de la collection est le maillot rose, couleur considérée comme aux antipodes de la virilité affichée des rugbymen, qui déconcerte le monde du rugby en septembre 2005, lorsque les joueurs de l’équipe première du club l’endossent pour un match de championnat à Perpignan. Malgré la défaite sportive, le Stade français tient un succès commercial phénoménal. 20 000 exemplaires du maillot fabriqué par Adidas sont vendus en 2005-2006. L’année suivante, deux nouveaux dessinés par la maison Adidas sont lancés : l’un rose, l’autre bleu marine orné de lys roses (et non de fleurs de lys, à la connotation héraldique) (voir photo). Le motif du lys est décliné sur une coque pour téléphone portable[7] L’objectif du club pour 2006-2007 est de vendre 100 000 maillots au total.

Aux critiques qui affirment qu’il dénature le rugby avec ses « provocations » et son insistance sur la communication, notamment à ceux qui se déclarent garants de l’esprit traditionnel du sport, Guazzini répond que cela est nécessaire, car pour que le rugby devienne un sport réellement populaire et national, il doit aller au-delà de son public naturel : « La com’ ne doit pas s’adresser aux initiés. Ce ne sont pas eux qu’il faut draguer, ce sont les autres. Il faut capter l’intérêt de tous ceux qui ne connaissent pas le rugby. Ou mal… Ou pas assez… Il faut donc un regard décalé. [...] Le rugby n’est plus un sport amateur. [...] Il faut être créatif. (…) Les initiés qui parlent aux initiés, très peu pour moi. » Parlant des réceptions d’après-match, il égratigne au passage les gardiens du temple du Sud-Ouest : « C’est un peu dépassé l’éternelle tente avec les bandas, le foie gras et le saucisson. Il ne faut pas se limiter à la culture Sud-Ouest qui ne représente quand même pas toute la France. »[8].

Le Stade français Paris s'essaie au rose (ici Christophe Dominici au premier plan).

Guazzini reste néanmoins attaché à certaines traditions. Dès son arrivée en 1992, il impose ainsi aux joueurs de porter le blazer et la cravate officiels du club. « Je ne tolère aucun laisser-aller. La tradition rugby c’est blazer-cravate et je trouve ça très bien. »

Il faut environ dix ans pour que le club trouve enfin son enracinement populaire. Le Stade joue presque tous ses matches à domicile à guichets fermés. Devant les limites du stade Jean-Bouin (10 000 places environ), et toujours désireux de promouvoir son club en l’attente d’un stade plus grand, Guazzini se veut toujours plus ambitieux. En avril 2005, il souhaite organiser un premier match au Parc des Princes, situé en face du stade Jean-Bouin, à l'occasion du quart de finale de la Coupe d’Europe contre Newcastle. Le succès est total : le match se joue à guichets fermé (48 000 spectateurs environ).

Guazzini veut donc logiquement remettre cela à l’occasion d'un match de championnat contre Toulouse et d'un match de Coupe d'Europe contre Leicester à l'automne. Mais cette fois-ci, les dirigeants du Paris Saint-Germain s'y opposent, craignant les dégâts que les rugbymen causeraient à la pelouse. Guazzini, vexé et choqué par le peu de solidarité du voisin, affirme qu’il remplira le Stade de France. Grâce à une stratégie commerciale agressive (la moitié des places est proposée à 5 ou 10 €, des sponsors sont démarchés) et une communication efficace, il parvient à ses fins : le 15 octobre 2005, le Stade français Paris bat le record mondial d'affluence pour un match de championnat de rugby à XV de saison régulière (79 502 spectateurs). Il récidivera trois fois : contre Biarritz (4 mars 2006, 79 604 spectateurs), puis toujours contre Biarritz (14 octobre 2006, 79 619 spectateurs) et enfin contre Toulouse (27 janvier 2007, 79 741 spectateurs).

Au-delà de la politique tarifaire, le dispositif d’animation est très renforcé au Stade de France : milliers de drapeaux bleus ou roses posés sur les sièges, chanteurs et musiciens célèbres (les Tambours du Bronx le 15 octobre 2005, Michel Delpech le 27 janvier 2007), artistes de cirque, karaoké géant, défilé des enfants de écoles de rugby de la région parisienne (27 janvier 2007) arrivée du ballon à chaque fois différente et spectaculaire, apporté une fois sur un char tiré par deux chevaux (15 octobre 2005), une fois par Miss France 2006 émergeant d'un œuf géant au centre du terrain (27 janvier 2007), danseuses du Moulin rouge, combats de catch, les Gipsy Kings (13 mai 2007), feu d'artifice après la rencontre etc. Chaque match est prétexte à de nouvelles idées originales.

Les détracteurs font remarquer qu'il n'est pas difficile de remplir le Stade de France avec une politique tarifaire aussi basse. Pierre Blayau, le président du Paris Saint-Germain, qui refusa de prêter le Parc des Princes en 2005, affirma même à cette occasion : « Je trouve leur communication [...] un peu excessive. [...] Je ne sais pas combien de demandes j'aurais eues si on avait programmé un PSG-Lyon avec des billets à trois, cinq ou sept euros. Peut-être 400 000 »[9].

Le Stade français au Stade Charléty en 2012.

La nouvelle direction du Paris Saint-Germain a toutefois accepté d'accueillir à nouveau le Stade français à l'occasion d'un match de Coupe d'Europe contre les Sale Sharks, le 10 décembre 2006 (44 112 spectateurs). Quant au match de Coupe d'Europe contre Leicester, il se joua finalement au stade Charléty. Le stade Roi-Baudouin à Bruxelles et le stade Félix-Bollaert de Lens avaient offert leurs services, mais le maire de Paris Bertrand Delanoë, très proche de Guazzini et bailleur de fonds du club, avait mis son veto, affirmant que le Stade français était un club parisien et qu'il se devait donc de jouer à Paris[10].

Depuis 2004-2005, le Stade français Paris a joué dix fois hors de Jean-Bouin en championnat, dont cinq fois au Stade de France et quatre au Parc des Princes, auxquels s'ajoutent la saison 2010-2011 joué quasi intégralement au stade Charléty. Trois rencontres supplémentaires devraient se tenir au Stade de France lors de la saison 2007-08 contre Clermont-Ferrand, Toulouse et Biarritz. Néanmoins, ces matchs de gala ne peuvent être organisés plus de deux à trois fois par an et ne masquent pas ce qui, selon Max Guazzini, est le problème principal du Stade français Paris : l’absence d’un vrai stade consacré exclusivement au rugby, base indispensable pour développer sérieusement le club en accueillant le public dans des conditions de confort raisonnable. Guazzini démarcha pendant de longues années la mairie de Paris dans ce but, affirmant que le club risquait de redescendre en Pro D2 et menaçant de démissionner s’il n’avait pas gain de cause. Après maintes discussions et recours, le projet de nouveau stade est définitivement adopté par la mairie de Paris le 29 mars 2010. Le permis de construire est délivré le 12 mai et la destruction de l'ancien stade commence dès la saison 2009/2010 terminé. Doté d'une capacité de 20 000 places, le nouveau Jean-Bouin est inauguré le 30 août 2013 par une belle victoire (38-3) contre le Biarritz Olympique.

En avril 2011, le magazine le 10 Sport annonce la mise en vente du club par son propriétaire Max Guazzini[11]. En effet, le club est en proie de graves problèmes financiers, notamment à cause du dépôt de bilan de sa régie publicitaire et actionnaire minoritaire Sportys.

Ère Thomas Savare

[modifier | modifier le code]
Animations du Stade français au nouveau Jean-Bouin (2014).

À cette date, Thomas Savare, directeur général du nouvel actionnaire, le groupe Oberthur Fiduciaire, prend la présidence du club à la place de Max Guazzini. Il investit 11 millions d'euros dans le club, se sépare de Bernard Laporte et choisit l'ancien troisième ligne du club parisien Richard Pool-Jones comme vice-président. Durant sa campagne européenne 2012-2013, le Stade français a multiplié les délocalisations en jouant des matchs de Challenge européen au Stade Océane du Havre, au MMArena du Mans et au Stade du Hainaut de Valenciennes[12]. En outre, une rencontre de championnat face à Toulon s'est déroulée le 30 mars 2013 au Stade Pierre-Mauroy de Lille[13].

Au cours des exercices suivants, le Stade français reste régulièrement déficitaire conduisant son actionnaire principal à des réinvestissements significatifs. Cette situation engendre des tensions significatives au sein de la famille actionnaire d'Oberthur Fiduciaire. En septembre 2014, les sœurs de Thomas Savare, Marie et Emmanuelle, également actionnaires du groupe Oberthur Fiduciaire et opposées à cet investissement décident ainsi de s'opposer dans la presse à la poursuite de cet investissement, qu'elles jugent sans finalité économique et qualifient de puits sans fonds. De son côté, Thomas Savare parle d'un « investissement passion » et indique continuer à œuvrer pour que le club atteigne l'autofinancement[14].

Fusion avortée avec le Racing 92

[modifier | modifier le code]

Le lundi 13 mars 2017, le président du club, Thomas Savare, annonce le projet de fusion avec le club voisin du Racing 92 pour la saison 2017-2018[15]. Le lendemain, les joueurs du Stade français décident, après s'être réunis, de déposer un préavis de grève pour une durée illimitée pour demander l'annulation de la fusion. Ils ne participent plus ni aux entraînements ni aux matchs[16]. Devant les fortes réticences, les deux présidents décident de renoncer au projet quelques jours plus tard. Le 19 mars, Jacky Lorenzetti puis Thomas Savare s'en expliquent chacun leur tour dans un communiqué[17],[18].

Ère Hans-Peter Wild

[modifier | modifier le code]

Le 14 mai 2017, Thomas Savare annonce son choix de confier le club de la capitale à l'entrepreneur suisse, le Dr Hans-Peter Wild, et remet les clés à son successeur[19]. L'offre de l'homme d'affaires suisse a été préférée à la proposition faite par d'anciens joueurs et un pool d'investisseurs[20]. Le fondateur de Capri-Sun, grand fan de rugby et amoureux de Paris, annonce son envie d'être à la tête du club parisien pour le long terme. Il souhaite faire grandir le club tant au niveau national qu'au niveau international.

Pour mener à bien son projet, il nomme Hubert Patricot, ancien président de la division Europe de Coca-Cola Enterprises, à la présidence du club[21] et Fabien Grobon à la direction générale[22].

Le projet sportif

[modifier | modifier le code]

Dès le rachat du club, le Dr Hans-Peter Wild confie à Robert Mohr le soin d’initier le nouveau projet sportif. Dès le milieu de la saison 2017-2018 commencée avec les équipes et joueurs en place ou encore disponibles sur le marché des transferts, de nombreux changements sont initiés : le nouveau projet sportif se construit à compter d’avril autour d’Heyneke Meyer, ancien sélectionneur de l'équipe d'Afrique du Sud, qui s’allie les services de techniciens reconnus du rugby (Pieter de Villiers, Mike Prendergast) et de Paul O'Connell, deuxième ligne irlandais qui cumulent 108 capes avec sa sélection. Il renforce également l’effectif professionnel avec l’arrivée de nouvelles recrues pour la saison 2018-2019, dont les internationaux Gaël Fickou, Yoann Maestri ou Nicolás Sánchez.

[modifier | modifier le code]
Le Stade Français face au Racing 92 en septembre 2021.

Un autre chantier urgent du Dr Hans-Peter Wild est de repositionner la marque et de repenser le logo du club pour marquer la transition et écrire un nouveau chapitre de son histoire. Pour cristalliser une histoire d’amour avec la capitale qui dure depuis 135 ans, le Stade français Paris intègre désormais « Paris » au cœur de son blason qui conserve sa forme. La couleur rose, emblème de la différence assumée du club et de sa créativité, est conservé ; les éclairs, éléments importants de l'ADN du club, évoluent et incarnent dynamisme et reconquête[réf. nécessaire].

Le nouveau projet sportif et le nouveau logo sont à la fois un hommage au passé prestigieux du club et un appel à des ambitions nouvelles : c’est la (R)évolution présentée au stade Jean-Bouin le 16 mai 2018, date anniversaire du premier titre de champion de France de l’ère Guazzini (en 1998, contre Perpignan). Lors de cet événement réunissant plusieurs milliers de personnes, les anciens joueurs du Stade français Paris sont mis à l’honneur en introduction et les nouvelles ambitions du club pour les 5 années à venir sont présentées[réf. nécessaire].

En 2018, Robert Mohr laisse le poste de directeur sportif du club à Heyneke Meyer et devient lui responsable du développement sportif[23]. Le 10 janvier 2019, il est relevé de ses fonctions et mis à l'écart par le club[24].

La saison 2019-2020 au Top 14 démarre très mal, le club étant lanterne rouge après neuf journées[25]. Le président Hubert Patricot démissionne le pour laisser la présidence directe du club au propriétaire Hans-Peter Wild[26]. Le , Thomas Lombard, ancien joueur du club de 1997 à 2004, est nommé directeur général par le président. Il commence sa mission à temps plein après la Coupe du monde de rugby à XV, le . Dominique Martin prends les fonctions de directeur administratif et financier dès le 18 octobre[27]. Le , le directeur sportif Heyneke Meyer présente alors sa démission au président avec effet immédiat[28].

Le Stade français Paris est deux fois éliminé par le Racing 92 (38-21), à la Défense Arena, en barrage du Top 14 2021, puis (33-20) à Jean-Bouin, en barrage du Top 14 2023.

Durant la saison 2023-2024 du Top 14, ils accèdent de nouveau aux demi-finales, cette fois-ci en qualification directe, qui se tiennent au Matmut Atlantique à Bordeaux, où ils s'inclinent face à l'Union Bordeaux Bègles (20-22[29]).

Identité visuelle

[modifier | modifier le code]

Couleurs et maillots

[modifier | modifier le code]

Le Stade français joue traditionnellement en bleu et rouge et les couleurs du CASG Paris sont le bleu ciel, le blanc et le bleu marine. Après la fusion entre les sections rugby des deux clubs omnisports, le nouveau club décide d'adopter les couleurs du Stade français, en jouant avec un maillot bleu, un short rouge mais conserve des chaussettes blanches.

Dans les années 2000, les éclairs de la foudre en couleur rouge font leur apparition sur le maillot bleu avant de devenir l'une des marques symbolisant le club.

Quelques années plus tard, le Stade français évolue avec un maillot rose, couleur inédite dans le rugby à XV, qui deviendra en quelques saisons une de ses couleurs principales au détriment du rouge historique.

Le club alterne depuis 2006 entre des ensembles bleu marine à parement rose, rose et bleu ou encore blanc, marine et rose. En 2019 le club utilise un ensemble collector bleu, rouge et blanc pour un match contre le Stade Toulousain. C'est la première fois que le rouge, couleur historique du club, fait son retour après son abandon en 2007. Le rouge est de nouveau utilisé pour la troisième tenue du club à dominante blanche lors de la saison 2020-2021 et pour la tenue extérieure lors de la saison 2023-2024.

À l'intersaison 2003, la mention du CASG, entité ayant pris part à la fusion de 1995, disparaît de l'identité visuelle du club[30],[31].

Le , à l'occasion des 20 ans du premier titre de l'ère professionnel et dans le cadre de sa présentation au public (R)Évolution, un nouveau logo est adopté[32].

Résultats sportifs

[modifier | modifier le code]
Palmarès du Stade français
Compétitions nationales Compétitions internationales Compétitions nationales disparues Équipes de jeunes

Historique des saisons

[modifier | modifier le code]
Historique des saisons en championnat de France
Saison Championnat Nb équipe/poule Division Classement Phase finale Titres
2023-2024 Top 14 14 Première division 2e Demi-finale -
2022-2023 Top 14 14 Première division 4e Barrage -
2021-2022 Top 14 14 Première division 11e -
2020-2021 Top 14 14 Première division 6e Barrage -
2019-2020 Top 14 14 Première division 14e - -
2018-2019 Top 14 14 Première division 8e - -
2017-2018 Top 14 14 Première division 12e - -
2016-2017 Top 14 14 Première division 7e - -
2015-2016 Top 14 14 Première division 12e - -
2014-2015 Top 14 14 Première division 4e Finale Champion de France
2013-2014 Top 14 14 Première division 7e - -
2012-2013 Top 14 14 Première division 10e - -
2011-2012 Top 14 14 Première division 7e - -
2010-2011 Top 14 14 Première division 11e - -
2009-2010 Top 14 14 Première division 8e - -
2008-2009 Top 14 14 Première division 4e Demi-finale -
2007-2008 Top 14 14 Première division 3e Demi-finale -
2006-2007 Top 14 14 Première division 1er Finale Champion de France
2005-2006 Top 14 14 Première division 2e Demi-finale -
2004-2005 Top 16 16 Première division 1er Finale -
2003-2004 Top 16 8 Première division 4e Finale Champion de France
2002-2003 Top 16 8 Première division 2e Finale Champion de France
2001-2002 Top 16 8 Première division 4e Qualification -
2000-2001 Pro D1 11 Première division 2e Quart de finale -
1999-2000 Pro D1 12 Première division 2e Finale Champion de France
1998-1999 Pro D1 8 Première division 1er Quart de finale -
1997-1998 Pro D1 10 Première division 1er Finale Champion de France
1996-1997 Groupe A2 ? Seconde division ? - -
1995-1996 Groupe B ? Seconde division ? - -

Les finales du Stade français

[modifier | modifier le code]

On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.

Championnat de France
Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale Spectateurs
Racing club de France Stade français 4-3 Bagatelle, Paris 2 000
Stade français Racing club de France 7-3 Bécon-les-Bruyères 1 200
Stade français Inter NOS 18-0 Bécon-les-Bruyères 1 500
Stade français Olympique 16-0 Vélodrome, Courbevoie ...
Olympique Stade français 12-0 Vélodrome, Courbevoie ...
1897 Stade français Olympique 1 ... ...
1898 Stade français Racing club de France 2 ... ...
Stade bordelais UC Stade français 5-3 Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat 3 000
Stade français Stade bordelais UC 0-3 3 Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat ...
Stade français SOE Toulouse 16-8 Prairie des Filtres, Toulouse 5 000
Stade bordelais UC Stade français 3-0 La Faisanderie, Saint-Cloud 2 000
Stade bordelais UC Stade français 12-3 Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat 6 000
Stade bordelais UC Stade français 9-0 Parc des Princes, Paris 4 000
Stade bordelais UC Stade français 14-3 Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat 12 000
Stade français Stade bordelais UC 16-3 Colombes 10 000
Stade toulousain Stade français 19-9 Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse 20 000
Stade français CASG USA Perpignan 34-7 Stade de France, Saint-Denis 78 000
Stade français CASG US Colomiers 28-23 Stade de France, Saint-Denis 78 000
Stade français CASG Stade toulousain 32-18 Stade de France, Saint-Denis 78 000
Stade français Paris USA Perpignan 38-20 Stade de France, Saint-Denis 79 722
Biarritz olympique Stade français Paris 37-34 AP 4 Stade de France, Saint-Denis 79 475
Stade français Paris ASM Clermont 23-18 Stade de France, Saint-Denis 79 654
Stade français Paris ASM Clermont 12-6 Stade de France, Saint-Denis 79 000

1 Le titre fut décerné à l'issue d'une poule finale comprenant 5 clubs. Le Stade français eut 10 points, l'Olympique 8.
² Le titre fut décerné à l'issue d'une poule finale comprenant 6 clubs. Le Stade français eut 10 points, le Racing 6.
³ En 1901, le Stade bordelais gagna la finale à la régulière sur le score de 3-0. Mais l'USFSA annula le résultat et décida que la finale devait être rejouée à Paris, le Stade bordelais avait en effet fait jouer trois joueurs irrégulièrement. Le Stade bordelais refusant cette décision, le Stade français fut déclaré vainqueur sur tapis vert.
4 Plus grand nombre de points marqués en finale.

Stade français - Biarritz olympique, demi-finale de la coupe d'Europe 2005.
Coupe d’Europe
Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale Spectateurs
Leicester Tigers Stade français CASG 34-30 Parc des Princes, Paris 44 000
Stade toulousain Stade français Paris 18-12 AP Murrayfield, Édimbourg 51 326
Challenge européen
Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale Spectateurs
Harlequins Stade français Paris 19-18 Cardiff City Stadium, Cardiff 12 236
Drapeau : Irlande Leinster Rugby Stade français Paris 34-13 RDS Arena, Dublin 20 396
Stade français Paris Gloucester RFC 25-17 Murrayfield Stadium, Edimbourg 24 494

Joueurs et personnalités du club

[modifier | modifier le code]

Présidents successifs

[modifier | modifier le code]

Directeurs généraux successifs

[modifier | modifier le code]

Liste des entraîneurs

[modifier | modifier le code]
Période Entraîneur en chef Adjoint(s) Titre(s)
1988-1994 Eugenio Stefan
1993-1994 Patrick Tagand
1994-1995 François Anne
1995-1996 Bernard Laporte Patrick Chenut
Bernard Udari
Champion de France groupe B 1996
1996-1997 Denis Charvet
Luc Stofft
Daniel Servais
1997-1998 Daniel Servais
Frederic Aubert
Champion de France 1998
1998-Décembre 1999 Pierre Trémouille Coupe de France 1999
Décembre 1999-Mai 2000 Georges Coste Pierre Trémouille
Mai - Juillet 2000 Auto-gestion Entraînements dirigés par :
Fabrice Landreau (avants)
Diego Dominguez (arrières)
Champion de France 2000
2000-2002 John Connolly Paul Healy (arrières)
2002-2004 Nick Mallett Steve Meehan (arrières) Champion de France 2003
Champion de France 2004
2004-2005 Fabien Galthié Fabrice Landreau (avants)
Steve Meehan (arrières)
2005-2008 Fabrice Landreau (avants) Champion de France 2007
2008-jusqu'à septembre 2009 Ewen McKenzie Christophe Dominici (arrières)
Fabrice Landreau (avants)
De septembre 2009 jusqu'à juin 2010 Jacques Delmas Didier Faugeron (arrières)
2010-2011 Michael Cheika Didier Faugeron (arrières)
Chris Whitaker
2011-2012 Christophe Laussucq (arrières)
Mario Ledesma (avants)
Chris Whitaker
2012-2013 Richard Pool-Jones Christophe Laussucq (arrières)
David Auradou (avants)
2013-2014 Gonzalo Quesada Patricio Noriega (avants)
Jeff Dubois (arrières)
2014-2015 Simon Raiwalui (avants)
Jeff Dubois (arrières)
Champion de France 2015
2015-2016 Simon Raiwalui (avants)
2016-2017 Simon Raiwalui (avants)
Greg Cooper (arrières)
Challenge européen 2017
2017-Janvier 2018 Greg Cooper Olivier Azam (avants)
Julien Dupuy (arrières)
Janvier - Juillet 2018 Olivier Azam
Julien Dupuy
John Haggart (défense)
2018-2019 Heyneke Meyer Pieter de Villiers (avants)
Drapeau : Irlande Paul O'Connell (touche)
Drapeau : Irlande Mike Prendergast (arrières)
John McFarland (défense)
Julien Dupuy (skills, jusqu'au 10 janvier 2019)
Juillet - Novembre 2019 Pieter de Villiers (avants)
Dewald Senekal (touche)
Ricardo Loubscher (arrières)
John McFarland (défense)
Laurent Sempéré (assistant avants)
12 novembre 2019 - 2020 Laurent Sempéré
Julien Arias
2020-2021 Gonzalo Quesada Laurent Sempéré (avants)
Julien Arias (arrières)
2021-2022 Kobus Potgieter (adjoint)
Laurent Sempéré (avants)
Julien Arias (arrières)
2022-2023 Kobus Potgieter (adjoint)
Laurent Sempéré (avants)
Julien Arias (arrières)
Paul Gustard (défense)
James Kent (skills)
Juillet - Novembre 2023 Paul Gustard
Kobus Potgieter (adjoint)
Morgan Parra (adjoint attaque/jeu au pied)
James Kent (skills)
Rémi Bonfils (adjoint)
Boris Bouhraoua (adjoint)
Novembre 2023-2024 Laurent Labit
Karim Ghezal
Kobus Potgieter (adjoint)
Morgan Parra (adjoint attaque/jeu au pied)
Paul Gustard (défense)
James Kent (skills)
Juillet 2024- 30 Septembre 2024 Kobus Potgieter (adjoint)
Morgan Parra (adjoint attaque/jeu au pied)
Paul Gustard (défense)
Julien Tastet (avants)
30 Septembre 2024 - 15 Octobre 2024 Laurent Labit Kobus Potgieter (adjoint)
Morgan Parra (adjoint attaque/jeu au pied)
Paul Gustard (défense)
Julien Tastet (avants)
15 Octobre 2024 - Laurent Labit
Paul Gustard
Kobus Potgieter (adjoint)
Morgan Parra (adjoint attaque/jeu au pied)
Julien Tastet (avants)

Effectif 2024-2025

[modifier | modifier le code]
Nom Poste Naissance Nationalité sportive Sélections Dernier club Arrivée au club
(année[Note 3])
Sergo Abramishvili Pilier Drapeau de la Géorgie Géorgie 3 (0) Khvamli Rugby 2021
Moses Alo-Emile Pilier Drapeau des Samoa Samoa - BSHS Rugby 2018
Paul Alo-Emile Pilier Drapeau des Samoa Samoa 25 (0) Melbourne Rebels 2015
Clément Castets Pilier Drapeau de la France France -20 ans Stade toulousain 2021
Francisco Gómez Kodela Pilier Drapeau de l'Argentine Argentine 41 (0) Lyon OU 2023
Isaac Koffi Pilier Drapeau de la France France - Formé au club 2024
Giorgi Melikidze Pilier Drapeau de la Géorgie Géorgie 26 (15) Kharebi Rustavi 2015
Hugo N'Diaye Pilier Drapeau de la France France - Rouen NR 2023
Mamoudou Meïté Talonneur Drapeau de la France France -20 ans Formé au club 2023
Giacomo Nicotera Talonneur Drapeau de l'Italie Italie 28 (15) Benetton Trévise 2024
Luka Petriashvili Talonneur Drapeau de la Géorgie Géorgie 2 (0) US Carcassonne 2024
Lucas Peyresblanques Talonneur Drapeau de la France France -20 ans Biarritz olympique 2022
Pierre-Henri Azagoh 2e ligne Drapeau de la France France 2 (0) RC Massy 2019
Paul Gabrillagues 2e ligne Drapeau de la France France 18 (10) Formé au club 2014
Baptiste Pesenti 2e ligne Drapeau de la France France 6 (0) Racing 92 2022
Setareki Turagacoke 2e ligne Drapeau des Fidji Fidji 2 (10) Lelean Memorial School 2023
JJ van der Mescht 2e ligne Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud -20 ans Sharks 2021
Romain Briatte 3e ligne Drapeau de la France France 1 (0) SU Agen 2021
Ryan Chapuis 3e ligne Drapeau de la France France - Formé au club 2018
Tanginoa Halaifonua 3e ligne Drapeau des Tonga Tonga 16 (5) FC Grenoble 2023
Mathieu Hirigoyen 3e ligne Drapeau de la France France -20 ans Biarritz olympique 2022
Pierre Huguet 3e ligne Drapeau de la France France - Aviron bayonnais 2024
Sekou Macalou 3e ligne Drapeau de la France France 20 (10) RC Massy 2015
Juan Martin Scelzo 3e ligne Drapeau de l'Argentine Argentine - ASM Clermont 2022
Yoan Tanga 3e ligne Drapeau de la France France 3 (0) Stade rochelais 2024
Andy Timo 3e ligne Drapeau de la France France -20 ans RC Massy 2023
Jules Gimbert Demi de mêlée Drapeau de la France France -20 ans Union Bordeaux Bègles 2023
Thibault Motassi Demi de mêlée Drapeau de la France France - Formé au club 2024
Brad Weber Demi de mêlée Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 18 (45) Chiefs 2023
Louis Carbonel Demi d'ouverture Drapeau de la France France 6 (16) Montpellier Hérault Rugby 2024
Louis Foursans Demi d'ouverture Drapeau de la France France -20 ans Montpellier Hérault Rugby 2024
Zack Henry Demi d'ouverture Drapeau de l'Angleterre Angleterre - Section Paloise 2023
Pierre Boudehent Centre Drapeau de la France France -20 ans Stade Rochelais 2023
Julien Delbouis Centre Drapeau de la France France -20 ans RC Massy 2018
Joe Marchant Centre Drapeau de l'Angleterre Angleterre 26 (20) Harlequins 2023
Jeremy Ward Centre Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud -20 ans Sharks 2022
Raffaele Costa Storti Ailier Drapeau du Portugal Portugal 26 (90) AS Béziers 2024
Peniasi Dakuwaqa Ailier Drapeau des Fidji Fidji 1 (10) Tupapa-Maraerenga Panthers 2022
Lester Etien Ailier Drapeau de la France France 2 (0) RC Massy 2018
Samuel Ezeala Ailier Drapeau de l'Espagne Espagne - Section Paloise 2024
Charles Laloi Ailier Drapeau de la France France - Union Bordeaux Bègles 2021
Léo Barré Arrière Drapeau de la France France 6 (5) RC Massy 2020
Joe Jonas Arrière - Biarritz olympique 2024
Léo Monin Arrière Drapeau de la France France - CS Bourgoin-Jallieu 2020

Joueurs emblématiques

[modifier | modifier le code]

1883-1913 : Les origines et les premiers titres

1920-1946 : l'entre-deux guerres

1992-2011 : l'ère Guazzini

2011-2017 : l'ère Savare

2017- : l'ère Wild

Structure du club

[modifier | modifier le code]

Évolution du budget

[modifier | modifier le code]
  • 2010-2011 : 19,28 M€[38]
  • 2011-2012 : 21,27 M€[38]
  • 2012-2013 : 22,81 M€[38]
  • 2013-2014 : 24,968 M€[39]
  • 2014-2015 : 25,28 M€
  • 2015-2016 : 27,65 M€[40]
  • 2016-2017 : 27,6 M€[41]
  • 2017-2018 : 30,16 M€[42]
  • 2018-2019 : 34 M€[43]
  • 2019-2020 : 40,2 M€[44]
  • 2020-2021 : 38,8 M€[45]
  • 2021-2022 : 39,1 M€[46]
  • 2022-2023 : 41,378 M€[47]
  • 2023-2024 : 45,3 M€[48]

Section féminine

[modifier | modifier le code]

Le Stade français Paris a également une section féminine créée en 2011. Les joueuses sont appelées les « Pink Rockets ». Elles évoluent depuis 2018 en 1re division.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. En 1901, le Stade bordelais gagne la finale à la régulière sur le score de 3-0. Mais l'USFSA annule le résultat et décide que la finale doit être rejouée à Paris, le Stade bordelais a en effet fait jouer trois joueurs irrégulièrement. Refusant cette décision, le Stade français est déclaré vainqueur.
  3. Pour les joueurs formés au club, année de leur première apparition en équipe professionnelle.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Le Stade français veut renouer avec les sommets - Le Figaro avec Sport24, 8 août 2014.
  2. « Histoire », sur amistade-paris.fr.
  3. Georges Pastre, Les Boucliers du printemps, Histoire générale du rugby, Tome I, Midi Olympique, 1968.
  4. « Présentation - Paris Jean Bouin, section rugby », sur parisjeanbouin.fr (consulté le ).
  5. Clément Garioud, « Ces sombres affaires qui ont entaché la réputation du rugby français », sur actu.fr, (consulté le ).
  6. Récupéré le 13 février 2007.
  7. Un Sony Ericsson Stade français - Récupéré le 13 février 2007.
  8. Midi Olympiquemag, no 84, février 2007.
  9. Stade français-Toulouse : Pierre Blayau trouve la communication "excessive" sur Yahoo! sports.
  10. Un match déjà gagné ; L'Humanité ; 15 octobre 2005 (article en ligne).
  11. Le Stade français! est à vendre! - Le 10 Sport, 7 avril 2011.
  12. Challenge Européen : Le Stade français se délocalise.
  13. Rugby : Stade français-Toulon se jouera à Lille le 30 mars.
  14. Le Stade français divise la famille Savare, L'Équipe, p. 11, 30 septembre 2014. Consulté le 30 septembre 2014.
  15. « Le Racing 92 et le Stade français vont fusionner ! », sur rugbyrama.fr, Rugbyrama, (consulté le ).
  16. « Les joueurs du Stade français en grève contre la fusion avec le Racing », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  17. Thibault Perrin, « Top 14 - La fusion entre le Racing 92 et le Stade Français n'aura pas lieu », sur lerugbynistere.fr, (consulté le ).
  18. « La fusion n'aura pas lieu. », sur stade.fr, (consulté le ).
  19. F.B. et M.R., « Hans-Peter Wild choisi pour reprendre le Stade Français », L'Equipe.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Romain et Dézèque, « Rugby : Thomas Savare choisit Hans-Peter Wild pour reprendre le Stade Français », francebleu.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Hubert Patricot, un ancien de Coca-Cola, à la présidence exécutive du Stade Français », sur www.lequipe.fr, (consulté le ).
  22. GEM Alumni, « Nomination : Fabien Grobon prend la direction générale du Stade Français » Accès libre, sur Gem Alumni, (consulté le ).
  23. « Stade Français : Julien Dupuy reste dans le staff technique », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
  24. « Stade Français : Robert Mohr et Julien Dupuy écartés », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  25. « Stade français : La chute sans fin », sur Le Figaro / Sport 24, .
  26. « Hubert Patricot quitte la présidence du club », sur stade.fr, (consulté le ).
  27. « Stade français : Wild annonce des changements... Lombard arrive, Meyer confirmé », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  28. « Heyneke Meyer a présenté ce matin sa démission avec effet immédiat », sur stade.fr, (consulté le ).
  29. « Victorieux du Stade Français, Bordeaux-Bègles rejoint Toulouse en finale du Top 14 », sur L'Équipe (consulté le ).
  30. « Les clubs | Top 16 », sur lnr.fr (version du sur Internet Archive).
  31. « Les clubs | Top 16 », sur lnr.fr (version du sur Internet Archive).
  32. « Le Stade Français Paris fait sa (R)Évolution », sur stade.fr, (consulté le ).
  33. « Stade toulousain bat Stade français », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  34. Vincent Péré-Lahaille, « Top 14 - Julien Arias (Stade français) : "Le Racing va vouloir nous faire redescendre sur terre" », sur Rugbyrama.fr, (consulté le ).
  35. « Un ancien joueur emblématique du Stade-Français va se faire licencier ! - Minute Sports », sur Minute Sports, (consulté le ).
  36. a b c d et e Des joueurs qui "symbolisent le Stade français".
  37. a et b capitaine titulaire avec le XV de France.
  38. a b et c « Toulon: 4e budget du Top 14 », sur blog-rct.com (consulté le ).
  39. « Top 14 : les budgets des clubs pour la saison 2013-2014 », sur lerugbynistere.fr (consulté le ).
  40. « Les budgets des clubs pour la saison 2015-2016 », sur lerugbynistere.fr (consulté le ).
  41. « Le budget de toutes les équipes du Top 14 rugby, en 2016-2017 », Sportune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Classement des budgets du Top 14 saison 2017-18 : Clermont devient le plus gros budget devant le Stade Toulousain », sur parlonsrugby.com, (consulté le ).
  43. « Top 14 - Le classement des budgets pour la saison 2018-2019 », sur lerugbynistere.fr (consulté le ).
  44. Thomas, « Tous les budgets du Top 14 rugby saison 2019-20 », sur Sportune, (consulté le ).
  45. Thomas, « Top 14 : Les budgets de tous les clubs, cette saison 2020-21 », sur Sportune, (consulté le ).
  46. Thomas, « Top 14 : Les budgets des clubs de la saison 2021-2022 », sur Sportune, (consulté le ).
  47. « Rugby. Voici le classement des budgets des clubs de Top 14 : le Stade Français n'est plus 1er ! », sur actu.fr, (consulté le ).
  48. Flo Ostermann, « Top 14 2023-2024 : Les budgets des clubs », sur Dicodusport, (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • La première venue du Rosslyn Park FC à Paris (premier match international de foot-ball - rugby, en avril 1892 - La Revue des sports, 23 avril 1892, p.290)
  • Dieux du stade. Les rugbymen du Stade français Paris et leurs invités photographiés nus, de François Rousseau, éd. Stade français, 2004
  • Stade français - Un club à la une, éd. L'Équipe, 2006
  • Le Rugby et le Stade français, tome 1 et 2, collectif dont Didier Dorsemaine, éd. Atlantica, 2006 (le tome I reprend celui de 2000)
  • Stade français Rugby - Ils rient, ils pleurent, ils espèrent, par Jean-Louis Galharret-Borde; éd Atlantica, 2011
  • Dieux du Stade. Making of des calendriers, éditions 2004-2005 (coffret) et 2006, par ULM

Liens externes

[modifier | modifier le code]