« Mon homme (chanson) » : différence entre les versions
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| artiste = [[Mistinguett]] |
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| image = Mistinguett by Nadar.jpg |
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| légende = [[Mistinguett]], vers 1900. |
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| sorti = 6 octobre [[1920 en musique|1920]], [[Revue (théâtre)|revue théâtrale]] ''[[Paris]] qui [[jazz]]'' du [[Casino de Paris]] |
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| enregistré = 15 novembre 1920 |
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| durée = 3:09 |
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| auteur = [[Albert Willemetz]], Jacques Charles |
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| compositeur = [[Maurice Yvain]] |
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| classement = [[Standard de jazz]], [[Grammy Hall of Fame Awards]], [[Registre national des enregistrements]] du [[Congrès des États-Unis]] |
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| label = [[Pathé Records|Disques Pathé]] |
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| divers = {{Clip |
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| fichier = {{YouTube|vP2NZ9glHww|Mistinguett - Mon homme (1920)}}<br>{{YouTube|XnqB4ZPQo1Q|Mistinguett, reine des années folles - Mon Homme (2014)}}<br>{{YouTube|MxHhtUbLkF0|Ella Fitzgerald - My Man}}<br>{{YouTube|tgHRDq-Asjs|Billie Holiday - My Man}} |
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'''''Mon homme''''' ou '''''{{lang|en|My Man}}''''' (en anglais) est une [[chanson française]] [[chanson réaliste|réaliste]] des [[Années folles]] d'[[entre-deux-guerres]], écrite par [[Albert Willemetz]] et Jacques Charles sur une musique de [[Maurice Yvain]]. [[Mistinguett]] l'enregistre en single en 1920<ref>{{lien web |url = https://secondhandsongs.com/performance/182963/versions |titre = Mon homme by Mistinguett |site = secondhandsongs.com |consulté le = Avril 2024}}</ref>, et l'interprète avec succès le 6 octobre 1920 dans leur [[Revue (théâtre)|revue théâtrale]] « ''[[Paris]] qui [[jazz]]'' » du [[Casino de Paris]]<ref>{{lien web |url = https://secondhandsongs.com/performance/182956 |titre = Mon homme by Mistinguett |site = secondhandsongs.com |consulté le = Avril 2024}}</ref>. Un des plus importants succès de son répertoire<ref>{{lien web |url = https://musee.sacem.fr/index.php/ExhibitionCMS/Chroniques/SimpleExhibitions?id=15 |titre = Mon Homme |site = musee.sacem.fr |consulté le = Avril 2024}}</ref>. Elle devient un [[standard de jazz]] américain en particulier avec ses nombreuses versions [[jazz blues]] d'[[Ella Fitzgerald]]<ref>{{YouTube|MxHhtUbLkF0|Ella Fitzgerald - My Man}}</ref> ou de [[Billie Holiday]]<ref>{{YouTube|3kCgFyBdE2Y|Billie Holiday - My Man}}</ref>. |
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'''''Mon homme''''', une chanson française écrite en 1920 par [[Albert Willemetz]] et Jacques Charles sur une musique de [[Maurice Yvain]]<ref>[https://repertoire.sacem.fr/droit-auteur/MON%20HOMME/6599124011?query=MON%20HOMME&filters=titles#searchBtn Répertoire de la Sacem].</ref>. |
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Elle a été adaptée en anglais en 1921 sous le titre ''My Man'' par le dramaturge [[Channing Pollock (dramaturge)|Channing Pollock]]. |
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== Historique == |
== Historique == |
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=== Création === |
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Cette chanson, écrite pour la chanteuse parisienne [[Mistinguett]], s'inspire de la pièce de théâtre de 1920 ''[[Mon homme (pièce de théâtre)|Mon homme]]'' du [[Théâtre de la Renaissance (Paris)|théâtre de la Renaissance]] de Paris, d'[[André Picard (dramaturge)|André Picard]] et [[Francis Carco]]. Bien que l’intrigue de la pièce soit éloignée des paroles de la chanson, la chercheuse Kelley Conway souligne la parenté entre les deux œuvres puisque Carco explore {{Citation|la confrontation entre les femmes de la classe supérieure et la [[Mafia|pègre]]}} et ainsi {{Citation|souligne les contradictions, mais aussi les rapports, inhérents à la tradition du [[café-concert]], qui réunit un public hétérogène de [[Bohème|bohémiens]] et de bourgeois, de femmes « libérées » et d'hommes déconcertés<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Kelley Conway|titre=Chanteuse in the City - the Realis Singer in French Film.|passage=88|lieu=Los Angeles|éditeur=University of California Press|date=2004-09|isbn=0-520-24019-7|isbn2=978-0-520-24019-3|oclc=1058015494|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/1058015494|consulté le=2022-04-20}}</ref>}}. La chanson aura tellement de succès qu'elle finira par être intégrée au spectacle de Carco<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Kelley Conway|titre=Chanteuse in the City - the Realis Singer in French Film.|passage=72|lieu=Los Angeles|éditeur=University of California Press|date=2004-09|isbn=0-520-24019-7|isbn2=978-0-520-24019-3|oclc=1058015494|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/1058015494|consulté le=2022-04-20}}</ref>. |
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Cette chanson, écrite pour la [[Chanteur|chanteuse]] [[France|française]] [[Mistinguett]], s'inspire du titre d'une pièce de théâtre du même nom, ''[[Mon homme (pièce de théâtre)|Mon homme]]'' d'[[André Picard (dramaturge)|André Picard]] et [[Francis Carco]] mais sans aucun autre lien entre les deux œuvres. La chanson aura tellement de succès qu'elle finira par être intégré au spectacle de Carco<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Kelley Conway|prénom1=|nom1=|titre=Chanteuse in the City - the Realis Singer in French Film.|passage=72|lieu=Los Angeles|éditeur=University of California Press|date=2004-09|isbn=0-520-24019-7|isbn2=978-0-520-24019-3|oclc=1058015494|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/1058015494|consulté le=2022-04-20}}</ref>. |
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Les auteurs-compositeurs [[Albert Willemetz]], Jacques Charles et le pianiste [[Maurice Yvain]], créent une première version de la chanson sur la base musicale d'un [[Slow fox|fox-trot]]. Le texte évoque alors une recette de cuisine. Face à la colère de Mistinguett, alors en vacances dans une villa normande, à qui les paroles déplaisent, les deux auteurs se ravisent. Ils consultent un livre, trouvé par hasard sur un canapé du salon de cette villa, qui évoque la pièce de théâtre éponyme ''[[Mon homme (pièce de théâtre)|Mon homme]]''. Inspirés par ce titre qu'ils donnent à la chanson, ils réécrivent le texte tout en gardant la musique mais jouée sur un rythme plus lent<ref>{{Ouvrage |auteur=Eric Jean-Jean |titre=Tous les secrets des chansons de légende |éditeur=City Édition |date=2021 |isbn=9782824634951 |lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/Histoires_insolites_de_la_chanson_fran%C3%A7/ExsgEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq= }}</ref>. Les deux auteurs indiqueront ultérieurement qu'ils se seraient inspirés de la relation tumultueuse entre la Miss et son amant de l'époque [[Maurice Chevalier]], pour en écrire le texte<ref>{{Lien web |titre=Exposition Mon Homme. À la fois sensuel et antipathique, il a conquis l’Amérique ! |url=https://musee.sacem.fr/index.php/ExhibitionCMS/Chroniques/SimpleExhibitions?id=15 |site=Musée de la SACEM }}</ref>. |
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[[Fichier:Mistinguett, Casino de Paris.jpg|vignette|gauche|redresse|[[Mistinguett]] au [[Casino de Paris]] en 1920]] |
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Cette [[chanson réaliste]], [[Sarcasme|sarcastique]] et [[Autodérision|autodérisoire]] de [[music-hall]] des [[Années folles]] d'[[entre-deux-guerres]], est écrite sur le thème de « l'[[amour]] [[Folie|fou]] de [[Mistinguett]] pour son homme ». Elle l'interprète avec beaucoup de succès avec sa célèbre [[Parler parisien|gouaille parisienne]] en vogue de l'époque, sur des airs comiques d'[[opéra bouffe]] « Sur cette terre, ma seule joie, mon seul bonheur, c'est mon homme, j'ai donné tout ce que j'ai, mon amour et tout mon cœur, à mon homme, ce n'est pas qu'il soit beau, qu'il soit riche ni costaud, mais je l'aime, c'est idiot, il me fout des coups, il me prend mes sous, je suis à bout, mais malgré tout, que voulez-vous, je l'ai tellement dans la peau, que j'en deviens marteau, dès qu'il s'approche c'est fini, je suis à lui, quand ses yeux sur moi se posent, ca me rend toute chose, je l'ai tellement dans la peau, qu'au moindre mot, il m'ferait faire n'importe quoi, j'tuerais, ma foi, j'sens qu'il me rendrait infâme, mais je ne suis qu'une femme... ». |
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D'abord popularisée par [[Mistinguett]] en [[1920 en musique|1920]] (dans l'opérette ''Paris qui jazz''<ref>[http://www.auteurscompositeurs.com/index.php?option=com_content&view=article&id=86&Itemid=107 Bio d'Albert Willemetz dans ''Auteurs et compositeurs de la chanson francophone'']</ref>)<ref>[http://www.www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/mistinguett/mistinguett_discographie.htm Bio Mistinguett sur ''Du temps des cerises aux Feuilles mortes'']</ref>, la chanson est reprise par de nombreuses interprètes, dont [[Juliette Gréco]] en 1963 dans l'album ''[[Les Grandes Chansons de Juliette Gréco]]''. |
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Le couple de vedettes du music-hall [[Mistinguett]] et [[Maurice Chevalier]] (l'homme qu'elle avait alors dans la peau) se rencontrent avec la revue des [[Folies Bergère]] et le film ''[[La Valse renversante]]'' (ou ''Les Danseurs obsédants'') de 1912<ref>{{YouTube|S4KlpSft4R0|La folle romance de Mistinguett et Maurice Chevalier}}</ref>, avec lequel ils débutent une relation amoureuse artistique et médiatique d'environs 10 ans, relation fougueuse flamboyante et tumultueuse faite d’autant de passion que de jalousie réciproque<ref>{{lien web |url = https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/maurice-chevalier-de-menilmontant-a-hollywood/episode-3-maurice-le-dandy-7323254 |titre = Maurice le dandy |site = www.radiofrance.fr |consulté le = Avril 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |url = https://rights.mediawan.com/api/pdfDetails?id=64407 |titre = Mistinguett et Maurice Chevalier |site = rights.mediawan.com |consulté le = Avril 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |url = https://musee.sacem.fr/index.php/ExhibitionCMS/ExhibitionCMS/View?id=3721 |titre = Maurice Chevalier |site = musee.sacem.fr |consulté le = Avril 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |url = https://www.journaldesfemmes.fr/loisirs/musique/2707760-mistinguett-10-infos-suprenantes/ |titre = Mistinguett |site = www.journaldesfemmes.fr |consulté le = Avril 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |url = https://www.frederiquedeghelt.com/mistinguett/ |titre = Mistinguett, la valse renversante |site = www.frederiquedeghelt.com |consulté le = Avril 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |url = https://plumechocolat.wordpress.com/2023/03/17/maurice-et-la-miss/ |titre = plumechocolat.wordpress.com |site = plumechocolat.wordpress.com |consulté le = Avril 2024}}</ref>. Maurice Chevalier rêve de voler de ses propres ailes et se sépare de Mistinguett au début des années 1920, pour devenir la coqueluche du [[Tout-Paris]]. Il enregistre et interprète alors avec succès la version [[Parodie|parodique]]-sarcastique-humoristique de cette chanson ''C’est ma bonne'', en 1921<ref name="ref_auto_1">{{YouTube|09n6H0gcoDg|Maurice Chevalier - C’est ma bonne (Parodie de mon homme)}}</ref>. |
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Adaptée en anglais, elle est chantée par [[Fanny Brice]]<ref>[https://americanhistory.si.edu/collections/search/object/nmah_739095 Site americanhistory.si.edu, page "My man"].</ref> et par Aileen Stanley en 1921, [[Ella Fitzgerald]]<ref>[https://books.google.fr/books?id=YxYsEAAAQBAJ&pg=PT193&lpg=PT193&dq= Google Livre ''Ella Fitzgerald: Il était une voix en Amérique'' de Steven Jezo-Vannier, éditions Le Mot et Le Reste 2021].</ref>, [[Billie Holiday]]<ref>[https://christinawehner.wordpress.com/2015/05/15/billie-holiday-sings-my-man/ en 1941 Site christinawehner.wordpress.com, page "Billie Holiday Sings My Man"].</ref> en 1952, [[Peggy Lee]] en 1959, [[Sarah Vaughan]] en 1967, [[Barbra Streisand]] en 1968 (dans le film ''[[Funny Girl (film)|Funny Girl]]''), [[Diana Ross]] en 1970 et [[Shirley Bassey]] en 1972<ref>Livre ''L'amateur d'anecdotes'' de Raymond Castans éditions la New York Public Library, page 60 -1998</ref>{{,}}<ref>Livre ''The Tin Pan Alley Song Encyclopedia'' de Thomas S. Hischak Greenwood Press, page 256 -2002.</ref>. |
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{{Référence nécessaire|[[Mireille Mathieu]] l'interprète en français dans les [[années 1970]] dans un registre comique, puis en anglais pour la première fois lors de ses concerts au [[palais des congrès de Paris]] en {{date|janvier 1986|en musique}}. Sa version anglaise devient ensuite un titre incontournable de ses concerts à travers le monde : en [[Chine]] en 1986, en [[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]] et à [[Berlin-Est]] en 1987. Mireille Mathieu cesse d'interpréter ce titre dans les années 2000 et 2010, comme d'autres titres de son répertoire. La version anglaise de Mireille Mathieu reste inédite en CD.}} |
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Cette chanson de [[Mistinguett]]<ref>{{Lien web |titre=Albert Willemetz |url=http://www.auteurscompositeurs.com/index.php?option=com_content&view=article&id=86&Itemid=107 |site=www.auteurscompositeurs.com |consulté le=2022-04-21}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=ASP Test Page |url=http://www.www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/mistinguett/mistinguett_discographie.htm |site=www.www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net |consulté le=2022-04-21}}</ref> (vedette du music hall parisien et de la chanson française de l'époque) est reprise par de nombreux interprètes, dont [[Maurice Chevalier]] (son homme, en version parodique-comique « ''C’est ma bonne'' » de 1921<ref name="ref_auto_1" />), [[Patachou]] (1954), [[Arletty]] (1956), [[Colette Renard]] (1957), [[Juliette Gréco]] (album ''[[Les Grandes Chansons de Juliette Gréco]]'' de 1963), [[Mireille Mathieu]] (album ''[[Le Vent de la nuit (album)|Le Vent de la nuit]]'' de 1974<ref>{{YouTube|EscFO8DBdFg|Mireille Mathieu - Mon homme}}</ref>, et en anglais au [[palais des congrès de Paris]] en 1986<ref>{{YouTube|XPMUe_PEWSM|Mireille Mathieu - Mon Homme (1975)}}</ref>{{,}}<ref>{{YouTube|2OTOI8cToOI|Mireille Mathieu - Mon Homme (1982)}}</ref>), [[Nicole Martin]] (album ''[[Cocktail de douceur]]'' de 2010), [[Lea Michele]] ({{nobr|saison 2}} de ''[[Glee (série télévisée)|Glee]]'' de 2011), [[Carmen Maria Vega]] (comédie musicale ''[[Mistinguett, reine des années folles]]'' de 2014, du [[Casino de Paris]])... |
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[[Colette Renard]] la reprend en 1997, [[Nicole Martin]] l’incorpore à son album ''[[Cocktail de douceur]]'' paru en 2010, [[Lea Michele]] dans la saison 2 de ''[[Glee (série télévisée)|Glee]]'' en 2011, [[Carmen Maria Vega]] fin 2014, dans la comédie musicale ''[[Mistinguett, reine des années folles]]'', au [[Casino de Paris]]. |
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Elle est adaptée en anglais en 1921, sous le titre ''{{lang|en|My Man}}'', par le dramaturge américain [[Channing Pollock (dramaturge)|Channing Pollock]], et interprétée en version [[jazz blues]] entre autres par [[Fanny Brice]] des ''[[Ziegfeld Follies]]'' de [[Broadway (théâtres)|Broadway]] (pour la musique du film ''{{Lien|langue= en|trad= My Man (1928 film)|fr= My Man (1928 film)|texte= My Man}}'', d'[[Archie Mayo]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=“My Man” |url=https://americanhistory.si.edu/collections/search/object/nmah_739095 |site=National Museum of American History |consulté le=2022-04-21}}</ref> de 1921), [[Ruth Etting]] (1927), [[Billie Holiday]]<ref>[https://christinawehner.wordpress.com/2015/05/15/billie-holiday-sings-my-man/ en 1941 Site christinawehner.wordpress.com, page "Billie Holiday Sings My Man"].</ref> (1937), [[Sidney Bechet]] (jazz instrumental, 1949), [[Peggy Lee]] (album ''{{lien|I Like Men!}}'' 1958), [[Dizzy Gillespie]] (instrumental 1959), [[Barbra Streisand]] (album ''{{lien|My Name Is Barbra}}'' 1965), [[Sarah Vaughan]] (1967), [[Diana Ross]] (1970), [[Shirley Bassey]] (1972)<ref>{{Ouvrage|prénom1=Thomas S.|nom1=Hischak|titre=Tin Pan Alley|éditeur=Oxford University Press|collection=Oxford Music Online|date=2014-01-31|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1093/gmo/9781561592630.article.a2257382|consulté le=2022-04-21}}</ref>, [[Ella Fitzgerald]] (1977)<ref>{{Ouvrage|prénom1=Jezo-Vannier,|nom1=Steven|titre=Ella Fitzgerald : Il était une voix en Amérique|éditeur=Le Mot et le reste|date=2021|oclc=1268664844|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/1268664844|consulté le=2022-04-21}}</ref>, [[Etta Jones]] (1981), [[Patricia Kaas]] (album ''[[Piano Bar]]'' 2002)... |
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== Distinctions == |
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* 1999 : intronisée au [[Grammy Hall of Fame Awards]] |
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* 2005 : intronisée au [[Registre national des enregistrements]] du [[Congrès des États-Unis]] |
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== Spectacles musicaux == |
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* 1920 : ''[[Paris]] qui [[jazz]]'', [[Revue (théâtre)|revue théâtrale]], du [[Casino de Paris]], créée par [[Mistinguett]] |
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* 1964 : ''[[Funny Girl]]'', au [[Winter Garden Theatre]] de [[Broadway (théâtres)|Broadway]], avec [[Barbra Streisand]] dans le rôle principal |
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* 2001 : ''[[Frou-Frou les Bains]]'' |
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* 2014 : ''[[Mistinguett, reine des années folles]]'', au [[Casino de Paris]]. |
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== Au cinéma == |
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* 1928 : ''{{Lien|langue= en|trad= My Man (1928 film)|fr= My Man (1928 film)|texte= My Man}}'', d'[[Archie Mayo]], interprétée par [[Fanny Brice]]. |
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* 1939 : ''[[Rose de Broadway]]'', de [[Gregory Ratoff]], interprétée par [[Alice Faye]]. |
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* 1968 : ''[[Funny Girl (film)|Funny Girl]]'', de [[William Wyler]], interprétée par [[Barbra Streisand]]<ref>{{YouTube|9r7coI37KYU|My Man from Funny Girl (1968)}}</ref>. |
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* 1972 : ''[[Lady Sings the Blues]]'', de [[Sidney J. Furie]], inspiré de la vie de [[Billie Holiday]], jouée et interprétée par [[Diana Ross]]. |
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* 1992 : ''[[Les Nuits fauves]]'', de [[Cyril Collard]], interprétée par [[Denis D'Arcangelo]]<ref>{{YouTube|EscFO8DBdFg|Denis D'arcangelo - mon homme - Les nuits fauves (extrait)}}</ref>. |
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* 2004 : ''[[La Femme de Gilles]]'', de [[Frédéric Fonteyne]], adapté du roman de 1937 de [[Madeleine Bourdouxhe]], à l'ouverture du film<ref>{{Article|auteur1=Viviane Thill|titre=La tentation de l’absolu. “La femme de Gilles“ de Frédéric Fonteyne|périodique=forum für Politik, Gesellschaft und Kultur|lieu=Luxembourg|date=octobre 2004|url=https://www.forum.lu/wp-content/uploads/2015/11/5592_240_Thill.pdf|format=pdf|pages=41-44}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Alain |nom=Lorfèvre |titre=L'amour dans l'âme |url=https://www.lalibre.be/culture/cinema/2004/09/28/lamour-dans-lame-BOYA3766AZDXJJ5OHGEBYTCH2Q/ |site=La Libre.be |date=27 septembre 2004 |consulté le=2022-04-21}}</ref>. |
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* 2023 : ''[[Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu]]'', de [[Guillaume Canet]]<ref>{{YouTube|cL01k8e3Y1s|Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu - Mon homme}}</ref>. |
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== Télévision == |
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⚫ | Le 30 décembre 1975, [[Françoise Giroud]] est l'invitée de [[Bernard Pivot]] dans une émission intitulée ''Encore un jour et l'année de la femme, ouf ! C'est fini'' diffusée sur [[Antenne 2]]<ref>{{YouTube|LHxBmO8A6YY|1975 : "Ouf, l'année de la femme c'est fini !"}}</ref>. Celui-ci la fait réagir à plusieurs séquences en lien avec l'[[Année internationale de la femme]] créée par l'[[ONU]] en 1975 et qui vient donc de s'écouler. Parmi ces séquences, une interprétation en direct de ''Mon homme'' par [[Marie-Thérèse Orain|Marie-Therèse Orain]] accompagnée au piano par [[Jean Bertola]]. La réaction de Françoise Giroud, consistant à déclarer {{Citation|Mais c’est une chanson d’amour !}} et à proposer à Bertola de chanter une version où les paroles « Mon homme » sont remplacées par « Ma môme », afin d'inverser le rapport des sexes, a fait polémique dans les [[Féminisme en France|milieux féministes]]<ref>{{Article|prénom1=Ludivine|nom1=Bantigny|titre=« Histoires d’elles »: Groupes femmes et expériences sensibles du politique dans la France des années 1970|périodique=Sensibilités|volume={{N°|7}}|numéro=1|date=2020-02-25|issn=2496-9087|doi=10.3917/sensi.007.0054|lire en ligne=https://cairn.info/revue-sensibilites-2020-1-page-54.htm?ref=doi|consulté le=2022-04-20|pages=54–66}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Encore un jour et l'année de la femme ouf c'est fini {{!}} INA |url=https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cpb75057274/encore-un-jour-et-l-annee-de-la-femme-ouf-c-est-fini |site=ina.fr |consulté le=2022-04-20 |nature document=vidéo intégrale de l'émission}}</ref>. La séquence, montée avec d'autres interviews de Giroud, sert notamment de base au film ''[[Maso et Miso vont en bateau]]'' réalisé par [[Nadja Ringart]], [[Carole Roussopoulos]], [[Delphine Seyrig]] et [[Ioana Wieder]] quelques semaines après. Dans ce film, Delphine Seyrig, {{Citation|qui a enregistré l’émission sur son magnétoscope, appelle ses copines ; ensemble elles prennent rapidement la décision de faire un film en guise de réponse<ref>{{Lien web |prénom=Delphine |nom=Chedaleux |titre=Usages de la vidéo dans les luttes féministes |url=https://earlyvideo.hypotheses.org/113 |site=Vidéo des premiers temps |date=29 avril 2013 |consulté le=2022-04-20}}</ref>}} afin de {{Citation|démontrer que le [[Ministre chargé des Droits des femmes|secrétariat d’État à la condition féminine]] est une mystification<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Hélène|nom1=Fleckinger|titre=Une révolution du regard. Entretien avec Carole Roussopoulos, réalisatrice féministe|périodique=Nouvelles Questions Féministes|volume=28|numéro=1|date=2009|issn=0248-4951|issn2=2297-3850|doi=10.3917/nqf.281.0098|lire en ligne=http://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2009-1-page-98.htm|consulté le=2022-04-21|pages=98}}</ref>}}. Le film consiste en un montage de séquences télévisuelles où apparaît Giroud en {{Citation|boucles répétitives jusqu’à une dizaine de fois, [avec] ajout de cartons soulignant le grotesque ou la grossièreté des propos [...]. Le montage procède aussi par l’ajout de mélodies populaires ou par la répétition en boucle de refrains chantés et ce afin de scander des assertions qui nous laissent sans voix, assourdis par le bruit des lieux communs<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Valérie|nom1=Vignaux|titre=Le devoir d’image ou le droit à la parole. Caméra militante, Luttes de libération des années 1970, Carole Roussopoulos|périodique=1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze. Revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma|numéro=64|date=2011-09-01|issn=0769-0959|lire en ligne=https://journals.openedition.org/1895/4408|consulté le=2022-04-21|pages=210–213}}</ref>}}, refrains parmi lesquels celui de ''Mon homme'' qui est ainsi omniprésent dans le film<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Maso et Miso vont en bateau - Carole ROUSSOPOULOS - 1976 |url=https://base.centre-simone-de-beauvoir.com/DIAZ-510-148-0-0.html |site=base.centre-simone-de-beauvoir.com |consulté le=2022-04-21 |nature document=analyse séquence par séquence du film}}</ref>. |
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== Littérature == |
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⚫ | Le roman ''La Femme de Gilles'' de [[Madeleine Bourdouxhe]] de 1937 (adapté en 2004 en film ''[[La Femme de Gilles]]'', de [[Frédéric Fonteyne]]) qui fait une comparaison entre Victorine, un des personnages principaux, et Mistinguett, a été rapproché du texte de ''Mon homme''<ref>{{Article|prénom1=Cécile|nom1=Kovácsházy|titre=Relire Madeleine Bourdouxhe:|périodique=Roman 20-50|volume={{n°|45}}|numéro=1|date=2008-06-01|issn=0295-5024|doi=10.3917/r2050.045.0159|lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-roman2050-2008-1-page-159.htm?ref=doi|consulté le=2022-04-21|pages=159–172}}</ref> qui, selon le chercheur Sorin C. Stan, {{Citation|compte plus d᾿une ressemblance avec la trame romanesque [du roman en question]}}, ayant en commun {{Citation|la dénonciation d᾿un amour tyrannique qui rend la femme prisonnière de l᾿homme aimé<ref>{{Chapitre|auteur1=Sorin C. Stan|titre chapitre=Le corps et son image. Éveil tragique d’une conscience dans La femme de Gilles de Madeleine Bourdouxhe »|auteurs ouvrage=Vanda Mikšić et Sarah Yigit|titre ouvrage=Des prémices à la maturité : quelques jalons du champ culturel francophone belge|lieu=Zadar|éditeur=Morepress|année=2019|isbn=978-953-331-258-3|lire en ligne = https://www.academia.edu/40879500/Le_corps_et_son_image._%C3%89veil_tragique_d_une_conscience_dans_La_femme_de_Gilles_de_Madeleine_Bourdouxhe}}.</ref>}}. |
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== Analyse == |
== Analyse == |
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Les paroles évoquent |
Les paroles évoquent l'[[amour]] inconditionnel d'une femme pour « [son] homme<ref>{{Lien web |titre=Paroles Mon Homme par Mistinguett |url=https://www.paroles.net/mistinguett/paroles-mon-homme |site=www.paroles.net |consulté le=2022-04-21}}</ref>». La première strophe est répétée au début de la chanson |
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Dès la quatrième strophe le texte indique que, même si l'interprète qui déclare son amour est battue, spoliée, elle reste très attachée, en précisant {{citation|Je l'ai tellement dans la peau - Qu'j'en suis dingo}}, répétant de très nombreuses fois la petite phrase à la façon d'un leitmotiv : {{citation|C'est mon homme, c'est mon homme, c'est mon homme}}. |
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Pour la chercheuse Kelley Conway, {{Citation|la chanson raconte l'histoire, si typique de la chanson réaliste, d'une femme sous la coupe de son homme |
Pour la chercheuse Kelley Conway, {{Citation|la chanson raconte l'histoire, si typique de la chanson réaliste, d'une femme sous la coupe de son homme<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Kelley Conway|titre=Chanteuse in the City - the Realist Singer in French Film.|passage=68-70|lieu=Los Angeles|éditeur=University of California Press|date=2004-09|isbn=0-520-24019-7|isbn2=978-0-520-24019-3|oclc=1058015494|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/1058015494|consulté le=2022-04-20}}</ref>}}. Celle-ci fait toutefois remarquer que {{Citation|bien que les paroles de la chanson soient tout à fait dans la tradition de la chanson réaliste, l'interprétation de Mistinguett occupe un registre différent, plus comique que [par exemple] l'interprétation de ''La Sérénade du pavé'' de [[Eugénie Buffet|Buffet]] ou de ''[[Où sont tous mes amants ?]]'' de [[Fréhel (chanteuse)|Fréhel]]<ref name=":0" />}} (que [[Maurice Chevalier]] a quitté en 1911 pour son histoire d'amour avec Mistinguett). De même, Lucienne Cantaloube-Ferrieu affirme que, dans les chansons de Mistinguett, {{Citation|la vérité et la satire sociale affleurent sous le sourire qui raille. Lorsqu’elle chante ''J’en ai marre'' ou ''Mon homme'', sa voix, le ton, la démarche font naître un sourire qui écarte le mélodrame facile et c’est alors peut-être que, plus durement et le mieux, Mistinguett représente, comme le pensait [[Pierre Mac Orlan]] « l’expression stylisée pour le music-hall d’un subconscient infiniment tragique<ref>{{Ouvrage|nom1=Cantaloube-Ferrieu|prénom1=Lucienne.|titre=Chanson et poésie des années 30 aux années 60 : Trenet, Brassens, Ferré--, ou, Les "enfants naturels" du surréalisme|passage=48|lieu=Paris|éditeur=Nizet|date=1981|oclc=8679047|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/8679047|consulté le=2022-04-20}}</ref>}}. Cantaloube-Ferrieu cite ici le poète et parolier Pierre Mac Orlan qui a également écrit à propos des interprétations de Misstinguett : |
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{{Citation bloc|Si, dans ses |
{{Citation bloc|Si, dans ses chansons {{incise|fort bien faites d’ailleurs}}, {{Mlle}} Mistinguett évoque, le plus souvent, une silhouette de pauvresse sous la bise, c’est avec les mains violettes d’avoir tenu les premiers brins de muguet et la voix douloureuse pour avoir crié ''[[L'Intransigeant|L’Intran]]'' qu’elle nous offre le cœur toujours inédit d’une fillette de [[Quartier de Belleville|Belleville]] à qui rien n’interdit un avenir doré.|Pierre Mac Orlan||référence=<ref>{{Ouvrage|prénom1=Mac Orlan, Pierre,|nom1=1883-1970.|titre=La lanterne sourde : ''suivi de'' Le livre de la guerre de cent ans ; La chanson des rues ; L'argot et la poésie ; L'argot dans la littérature ; Histoires montmartroises ; Images de Paris ; Surprenants visages de Paris|passage=72|éditeur=Gallimard|date=1982|oclc=405596886|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/405596886|consulté le=2022-04-20|titre chapitre=Mademoiselle Mistinguett}}</ref>}} |
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Pour Conway, l'interprétation de Mistinguett {{Citation|distante du matériel musical et textuel}} s'explique par le |
Pour Conway, l'interprétation de Mistinguett {{Citation|distante du matériel musical et textuel}} s'explique par le souci d'entretenir {{Citation|son image de star<ref name=":0" />}}. Selon la chercheuse, {{Citation|sa personnalité était toujours « plus grande » que n'importe quelle chanson ou revue individuelle qui mettait en valeur son talent<ref name=":0" />}}. Le décalage entre le contenu des chansons du répertoire [[Anciens faubourgs de Paris|faubourien]] et la starification des chanteuses est critiqué à la fin des années 1920<ref name=":0" />, notamment par [[Pierre Bost]] ciblant notamment ''Mon homme'' de Mistinguett<ref>{{Ouvrage|auteur1=Pierre Bost|titre=Le Cirque et le music-hall|passage=142|oclc=1124723767|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/1124723767|consulté le=2022-04-20}}</ref>. |
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⚫ | Le 30 décembre 1975, [[Françoise Giroud]] est l'invitée de [[Bernard Pivot]] dans une émission intitulée ''Encore un jour et l'année de la femme, ouf ! C'est fini'' diffusée sur [[Antenne 2]]. Celui-ci la fait réagir à plusieurs séquences en lien avec l' |
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== Notes et références == |
== Notes et références == |
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=== Références === |
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* [[Chanson réaliste]] |
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* [[Chansons sur Paris]] |
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== Liens externes == |
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{{liens}} |
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* {{lien web |url = https://musee.sacem.fr/index.php/ExhibitionCMS/Chroniques/SimpleExhibitions?id=15 |titre = Mon Homme |site = musee.sacem.fr |consulté le = Avril 2024}} |
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* {{YouTube|DRfgebr5BBo|Mistinguett - Mon homme (sur scène 1931)}} |
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[[Catégorie:Chanson interprétée par Fanny Brice]] |
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[[Catégorie:Chanson interprétée par Billie Holiday]] |
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[[Catégorie:Œuvre de Maurice Yvain]] |
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[[Catégorie:Chanson écrite par Albert Willemetz]] |
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[[Catégorie:Chanson de 1920]] |
Dernière version du 17 novembre 2024 à 20:45
Sortie | 6 octobre 1920, revue théâtrale Paris qui jazz du Casino de Paris |
---|---|
Enregistré |
15 novembre 1920 Paris ( France) |
Durée | 3:09 |
Genre | Chanson française, chanson réaliste, music-hall |
Format | Disque 78 tours |
Auteur | Albert Willemetz, Jacques Charles |
Compositeur | Maurice Yvain |
Label | Disques Pathé |
Classement | Standard de jazz, Grammy Hall of Fame Awards, Registre national des enregistrements du Congrès des États-Unis |
Clip vidéo
[vidéo] « Mistinguett - Mon homme (1920) », sur YouTube
[vidéo] « Mistinguett, reine des années folles - Mon Homme (2014) », sur YouTube
[vidéo] « Ella Fitzgerald - My Man », sur YouTube
[vidéo] « Billie Holiday - My Man », sur YouTube
Mon homme ou My Man (en anglais) est une chanson française réaliste des Années folles d'entre-deux-guerres, écrite par Albert Willemetz et Jacques Charles sur une musique de Maurice Yvain. Mistinguett l'enregistre en single en 1920[1], et l'interprète avec succès le 6 octobre 1920 dans leur revue théâtrale « Paris qui jazz » du Casino de Paris[2]. Un des plus importants succès de son répertoire[3]. Elle devient un standard de jazz américain en particulier avec ses nombreuses versions jazz blues d'Ella Fitzgerald[4] ou de Billie Holiday[5].
Historique
[modifier | modifier le code]Cette chanson, écrite pour la chanteuse parisienne Mistinguett, s'inspire de la pièce de théâtre de 1920 Mon homme du théâtre de la Renaissance de Paris, d'André Picard et Francis Carco. Bien que l’intrigue de la pièce soit éloignée des paroles de la chanson, la chercheuse Kelley Conway souligne la parenté entre les deux œuvres puisque Carco explore « la confrontation entre les femmes de la classe supérieure et la pègre » et ainsi « souligne les contradictions, mais aussi les rapports, inhérents à la tradition du café-concert, qui réunit un public hétérogène de bohémiens et de bourgeois, de femmes « libérées » et d'hommes déconcertés[6] ». La chanson aura tellement de succès qu'elle finira par être intégrée au spectacle de Carco[7].
Les auteurs-compositeurs Albert Willemetz, Jacques Charles et le pianiste Maurice Yvain, créent une première version de la chanson sur la base musicale d'un fox-trot. Le texte évoque alors une recette de cuisine. Face à la colère de Mistinguett, alors en vacances dans une villa normande, à qui les paroles déplaisent, les deux auteurs se ravisent. Ils consultent un livre, trouvé par hasard sur un canapé du salon de cette villa, qui évoque la pièce de théâtre éponyme Mon homme. Inspirés par ce titre qu'ils donnent à la chanson, ils réécrivent le texte tout en gardant la musique mais jouée sur un rythme plus lent[8]. Les deux auteurs indiqueront ultérieurement qu'ils se seraient inspirés de la relation tumultueuse entre la Miss et son amant de l'époque Maurice Chevalier, pour en écrire le texte[9].
Cette chanson réaliste, sarcastique et autodérisoire de music-hall des Années folles d'entre-deux-guerres, est écrite sur le thème de « l'amour fou de Mistinguett pour son homme ». Elle l'interprète avec beaucoup de succès avec sa célèbre gouaille parisienne en vogue de l'époque, sur des airs comiques d'opéra bouffe « Sur cette terre, ma seule joie, mon seul bonheur, c'est mon homme, j'ai donné tout ce que j'ai, mon amour et tout mon cœur, à mon homme, ce n'est pas qu'il soit beau, qu'il soit riche ni costaud, mais je l'aime, c'est idiot, il me fout des coups, il me prend mes sous, je suis à bout, mais malgré tout, que voulez-vous, je l'ai tellement dans la peau, que j'en deviens marteau, dès qu'il s'approche c'est fini, je suis à lui, quand ses yeux sur moi se posent, ca me rend toute chose, je l'ai tellement dans la peau, qu'au moindre mot, il m'ferait faire n'importe quoi, j'tuerais, ma foi, j'sens qu'il me rendrait infâme, mais je ne suis qu'une femme... ».
Le couple de vedettes du music-hall Mistinguett et Maurice Chevalier (l'homme qu'elle avait alors dans la peau) se rencontrent avec la revue des Folies Bergère et le film La Valse renversante (ou Les Danseurs obsédants) de 1912[10], avec lequel ils débutent une relation amoureuse artistique et médiatique d'environs 10 ans, relation fougueuse flamboyante et tumultueuse faite d’autant de passion que de jalousie réciproque[11],[12],[13],[14],[15],[16]. Maurice Chevalier rêve de voler de ses propres ailes et se sépare de Mistinguett au début des années 1920, pour devenir la coqueluche du Tout-Paris. Il enregistre et interprète alors avec succès la version parodique-sarcastique-humoristique de cette chanson C’est ma bonne, en 1921[17].
Reprises et adaptations
[modifier | modifier le code]Cette chanson de Mistinguett[18],[19] (vedette du music hall parisien et de la chanson française de l'époque) est reprise par de nombreux interprètes, dont Maurice Chevalier (son homme, en version parodique-comique « C’est ma bonne » de 1921[17]), Patachou (1954), Arletty (1956), Colette Renard (1957), Juliette Gréco (album Les Grandes Chansons de Juliette Gréco de 1963), Mireille Mathieu (album Le Vent de la nuit de 1974[20], et en anglais au palais des congrès de Paris en 1986[21],[22]), Nicole Martin (album Cocktail de douceur de 2010), Lea Michele (saison 2 de Glee de 2011), Carmen Maria Vega (comédie musicale Mistinguett, reine des années folles de 2014, du Casino de Paris)...
Elle est adaptée en anglais en 1921, sous le titre My Man, par le dramaturge américain Channing Pollock, et interprétée en version jazz blues entre autres par Fanny Brice des Ziegfeld Follies de Broadway (pour la musique du film My Man (en), d'Archie Mayo[23] de 1921), Ruth Etting (1927), Billie Holiday[24] (1937), Sidney Bechet (jazz instrumental, 1949), Peggy Lee (album I Like Men! (en) 1958), Dizzy Gillespie (instrumental 1959), Barbra Streisand (album My Name Is Barbra (en) 1965), Sarah Vaughan (1967), Diana Ross (1970), Shirley Bassey (1972)[25], Ella Fitzgerald (1977)[26], Etta Jones (1981), Patricia Kaas (album Piano Bar 2002)...
Distinctions
[modifier | modifier le code]- 1999 : intronisée au Grammy Hall of Fame Awards
- 2005 : intronisée au Registre national des enregistrements du Congrès des États-Unis
Spectacles musicaux
[modifier | modifier le code]- 1920 : Paris qui jazz, revue théâtrale, du Casino de Paris, créée par Mistinguett
- 1964 : Funny Girl, au Winter Garden Theatre de Broadway, avec Barbra Streisand dans le rôle principal
- 2001 : Frou-Frou les Bains
- 2014 : Mistinguett, reine des années folles, au Casino de Paris.
Au cinéma
[modifier | modifier le code]- 1928 : My Man (en), d'Archie Mayo, interprétée par Fanny Brice.
- 1939 : Rose de Broadway, de Gregory Ratoff, interprétée par Alice Faye.
- 1968 : Funny Girl, de William Wyler, interprétée par Barbra Streisand[27].
- 1972 : Lady Sings the Blues, de Sidney J. Furie, inspiré de la vie de Billie Holiday, jouée et interprétée par Diana Ross.
- 1992 : Les Nuits fauves, de Cyril Collard, interprétée par Denis D'Arcangelo[28].
- 2004 : La Femme de Gilles, de Frédéric Fonteyne, adapté du roman de 1937 de Madeleine Bourdouxhe, à l'ouverture du film[29],[30].
- 2023 : Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu, de Guillaume Canet[31].
Télévision
[modifier | modifier le code]Le 30 décembre 1975, Françoise Giroud est l'invitée de Bernard Pivot dans une émission intitulée Encore un jour et l'année de la femme, ouf ! C'est fini diffusée sur Antenne 2[32]. Celui-ci la fait réagir à plusieurs séquences en lien avec l'Année internationale de la femme créée par l'ONU en 1975 et qui vient donc de s'écouler. Parmi ces séquences, une interprétation en direct de Mon homme par Marie-Therèse Orain accompagnée au piano par Jean Bertola. La réaction de Françoise Giroud, consistant à déclarer « Mais c’est une chanson d’amour ! » et à proposer à Bertola de chanter une version où les paroles « Mon homme » sont remplacées par « Ma môme », afin d'inverser le rapport des sexes, a fait polémique dans les milieux féministes[33],[34]. La séquence, montée avec d'autres interviews de Giroud, sert notamment de base au film Maso et Miso vont en bateau réalisé par Nadja Ringart, Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig et Ioana Wieder quelques semaines après. Dans ce film, Delphine Seyrig, « qui a enregistré l’émission sur son magnétoscope, appelle ses copines ; ensemble elles prennent rapidement la décision de faire un film en guise de réponse[35] » afin de « démontrer que le secrétariat d’État à la condition féminine est une mystification[36] ». Le film consiste en un montage de séquences télévisuelles où apparaît Giroud en « boucles répétitives jusqu’à une dizaine de fois, [avec] ajout de cartons soulignant le grotesque ou la grossièreté des propos [...]. Le montage procède aussi par l’ajout de mélodies populaires ou par la répétition en boucle de refrains chantés et ce afin de scander des assertions qui nous laissent sans voix, assourdis par le bruit des lieux communs[37] », refrains parmi lesquels celui de Mon homme qui est ainsi omniprésent dans le film[38].
Littérature
[modifier | modifier le code]Le roman La Femme de Gilles de Madeleine Bourdouxhe de 1937 (adapté en 2004 en film La Femme de Gilles, de Frédéric Fonteyne) qui fait une comparaison entre Victorine, un des personnages principaux, et Mistinguett, a été rapproché du texte de Mon homme[39] qui, selon le chercheur Sorin C. Stan, « compte plus d᾿une ressemblance avec la trame romanesque [du roman en question] », ayant en commun « la dénonciation d᾿un amour tyrannique qui rend la femme prisonnière de l᾿homme aimé[40] ».
Analyse
[modifier | modifier le code]Les paroles évoquent l'amour inconditionnel d'une femme pour « [son] homme[41]». La première strophe est répétée au début de la chanson
« Sur cette terre, ma seule joie, mon seul bonheur
C'est mon homme
J'ai donné tout ce que j'ai, mon amour et tout mon cœur
À mon homme... »
Dès la quatrième strophe le texte indique que, même si l'interprète qui déclare son amour est battue, spoliée, elle reste très attachée, en précisant « Je l'ai tellement dans la peau - Qu'j'en suis dingo », répétant de très nombreuses fois la petite phrase à la façon d'un leitmotiv : « C'est mon homme, c'est mon homme, c'est mon homme ».
Pour la chercheuse Kelley Conway, « la chanson raconte l'histoire, si typique de la chanson réaliste, d'une femme sous la coupe de son homme[42] ». Celle-ci fait toutefois remarquer que « bien que les paroles de la chanson soient tout à fait dans la tradition de la chanson réaliste, l'interprétation de Mistinguett occupe un registre différent, plus comique que [par exemple] l'interprétation de La Sérénade du pavé de Buffet ou de Où sont tous mes amants ? de Fréhel[42] » (que Maurice Chevalier a quitté en 1911 pour son histoire d'amour avec Mistinguett). De même, Lucienne Cantaloube-Ferrieu affirme que, dans les chansons de Mistinguett, « la vérité et la satire sociale affleurent sous le sourire qui raille. Lorsqu’elle chante J’en ai marre ou Mon homme, sa voix, le ton, la démarche font naître un sourire qui écarte le mélodrame facile et c’est alors peut-être que, plus durement et le mieux, Mistinguett représente, comme le pensait Pierre Mac Orlan « l’expression stylisée pour le music-hall d’un subconscient infiniment tragique[43] ». Cantaloube-Ferrieu cite ici le poète et parolier Pierre Mac Orlan qui a également écrit à propos des interprétations de Misstinguett :
« Si, dans ses chansons — fort bien faites d’ailleurs —, Mlle Mistinguett évoque, le plus souvent, une silhouette de pauvresse sous la bise, c’est avec les mains violettes d’avoir tenu les premiers brins de muguet et la voix douloureuse pour avoir crié L’Intran qu’elle nous offre le cœur toujours inédit d’une fillette de Belleville à qui rien n’interdit un avenir doré. »[44]
— Pierre Mac Orlan
Pour Conway, l'interprétation de Mistinguett « distante du matériel musical et textuel » s'explique par le souci d'entretenir « son image de star[42] ». Selon la chercheuse, « sa personnalité était toujours « plus grande » que n'importe quelle chanson ou revue individuelle qui mettait en valeur son talent[42] ». Le décalage entre le contenu des chansons du répertoire faubourien et la starification des chanteuses est critiqué à la fin des années 1920[42], notamment par Pierre Bost ciblant notamment Mon homme de Mistinguett[45].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Mon homme by Mistinguett », sur secondhandsongs.com (consulté en )
- « Mon homme by Mistinguett », sur secondhandsongs.com (consulté en )
- « Mon Homme », sur musee.sacem.fr (consulté en )
- [vidéo] « Ella Fitzgerald - My Man », sur YouTube
- [vidéo] « Billie Holiday - My Man », sur YouTube
- (en) Kelley Conway, Chanteuse in the City - the Realis Singer in French Film., Los Angeles, University of California Press, (ISBN 0-520-24019-7 et 978-0-520-24019-3, OCLC 1058015494, lire en ligne), p. 88
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- Pierre Bost, Le Cirque et le music-hall (OCLC 1124723767, lire en ligne), p. 142
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- « Mon Homme », sur musee.sacem.fr (consulté en )
- [vidéo] « Mistinguett - Mon homme (sur scène 1931) », sur YouTube
- Chanson française
- Chanson réaliste
- Standard de jazz
- Chanson d'amour
- Chanson sur les femmes
- Chanson à thématique féministe
- Chanson sur la violence conjugale
- Chanson sur Paris
- Chanson interprétée par Fanny Brice
- Chanson interprétée par Ella Fitzgerald
- Chanson interprétée par Billie Holiday
- Œuvre de Maurice Yvain
- Chanson écrite par Albert Willemetz
- Chanson de 1920