« Francine Del Pierre » : différence entre les versions
m Référence après la dernière liste de références |
→Éléments de biographie : wikification (temps présent) |
||
(3 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Infobox Biographie2 |
{{Infobox Biographie2 |
||
|date de naissance=2 décembre 1913 |
| date de naissance = 2 décembre 1913 |
||
|lieu de naissance={{9e arrondissement de Paris}} |
| lieu de naissance = {{9e arrondissement de Paris}} |
||
|lieu de décès={{6e arrondissement de Paris}} |
| lieu de décès = {{6e arrondissement de Paris}} |
||
| charte = artiste |
|||
|nom de naissance=Jeannine Bon |
| nom de naissance = Jeannine Bon |
||
}} |
|||
'''Francine Del Pierre''' est une [[céramiste]] française, née '''Jeannine Bon''' à [[9e arrondissement de Paris|Paris {{9e}}]] le {{date|2 décembre 1913}} et décédée à [[6e arrondissement de Paris|Paris {{6e}}]] le {{date-|17 janvier 1968}}<ref>[https://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjItMDgtMjkiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6MzAxMzQzO3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=-9%2C64&uielem_islocked=1&uielem_zoom=157&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris {{6e}}, n° 38, vue 6/31.]</ref>. |
'''Francine Del Pierre''' est une [[céramiste]] française, née '''Jeannine Bon''' à [[9e arrondissement de Paris|Paris {{9e}}]] le {{date|2 décembre 1913}} et décédée à [[6e arrondissement de Paris|Paris {{6e}}]] le {{date-|17 janvier 1968}}<ref>[https://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjItMDgtMjkiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6MzAxMzQzO3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=-9%2C64&uielem_islocked=1&uielem_zoom=157&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris {{6e}}, n° 38, vue 6/31.]</ref>. |
||
== Éléments de biographie == |
== Éléments de biographie == |
||
=== Des débuts tardifs dans la poterie === |
=== Des débuts tardifs dans la poterie === |
||
Francine Del Pierre commence une carrière de journaliste, mais, en 1945, à l'âge de trente |
Francine Del Pierre commence une carrière de journaliste, mais, en 1945, à l'âge de trente-et-un ans, elle découvre le travail de la terre. Comme beaucoup de potiers de son époque, elle part vivre en 1948 à [[Poterie de Vallauris|Vallauris]] où elle fonde, en 1949, l'Atelier du Triptyque avec [[Albert Diato]] et [[Gilbert Portanier]]. Trois ans plus tard, en 1952, elle quitte Vallauris devenu trop mondain et superficiel à son goût, et regagne Paris. |
||
De très petite taille, Francine Del Pierre |
De très petite taille, Francine Del Pierre éprouve des difficultés pour produire ses pièces au tour. Elle développe donc rapidement une technique de modelage au [[Poterie en colombins|colombin]] qui devient sa spécialité. |
||
Contrairement aux autres potiers utilisant cette technique et qui en soulignent l'aspect brut, elle accorde un soin extrême à la finition de ses pièces, avec une exigence particulière pour leur symétrie et la finesse de leurs parois (ses pièces sont d'une très grande légèreté). Elle insiste, dans ses écrits, sur le creux qui habite une poterie, un creux qui assure, dit |
Contrairement aux autres potiers utilisant cette technique et qui en soulignent l'aspect brut, elle accorde un soin extrême à la finition de ses pièces, avec une exigence particulière pour leur symétrie et la finesse de leurs parois (ses pièces sont d'une très grande légèreté). Elle insiste, dans ses écrits, sur le creux qui habite une poterie, un creux qui assure, dit-elle, la « respiration » de la forme. |
||
=== L'atelier de la rue Bonaparte === |
=== L'atelier de la rue Bonaparte === |
||
En 1957, [[Fance Franck]] lui est présentée. Elles travaillent ensemble à son domicile [[rue des Morillons]]. L'atelier compte six ou sept élèves, mais il s'avère rapidement trop petit et vétuste. Une collectionneuse, [[Marianne Frotey]], leur trouve un atelier au [[rue Bonaparte|47, de la rue Bonaparte |
En 1957, [[Fance Franck]] lui est présentée. Elles travaillent ensemble à son domicile [[rue des Morillons]]. L'atelier compte six ou sept élèves, mais il s'avère rapidement trop petit et vétuste. Une collectionneuse, [[Marianne Frotey]], leur trouve un atelier au [[rue Bonaparte|47, de la rue Bonaparte]]. [[Sergio de Castro]] et les collectionneuses [[Lydia Fote]] et [[Jane Owen]] les soutiennent dans leur acquisition de celui-ci<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Antoine Gournay |auteur2=Pierre Staudenmeyer |titre=Francine del Pierre, Fance Franck |sous-titre=Dialogue des céramistes |éditeur=Norma Editions |lieu=Paris |année=2004 |pages totales=159 |passage=p. 70 |isbn=2-909283-89-5}}</ref>. L'atelier devient un lieu de travail et de rencontres, connu d'un cercle d'amateurs et de collectionneurs comme [[Fina Gomez]], où se retrouvent à la fois des directeurs de musées de divers pays, et des grands maîtres potiers comme [[Bernard Leach]], [[Shoji Hamada]] ou [[Michael Cardew]]. |
||
== Bibliographie == |
|||
* ''Francine Del Pierre. Fance Franck. Dialogue des céramistes'', Antoine Gournay, [http://www.editions-norma.com/Livres/Ceramique/Francine-Del-Pierre-Fance-Franck-Dialogue-des-ceramistes Éditions Norma], Paris, 2004, {{ISBN|978-2-9092-8389-0}} |
* ''Francine Del Pierre. Fance Franck. Dialogue des céramistes'', Antoine Gournay, [http://www.editions-norma.com/Livres/Ceramique/Francine-Del-Pierre-Fance-Franck-Dialogue-des-ceramistes Éditions Norma], Paris, 2004, {{ISBN|978-2-9092-8389-0}} |
||
Par ailleurs, en 1963, Francine Del Pierre |
Par ailleurs, en 1963, Francine Del Pierre, Marguerite Buchet et Fance Franck traduisent de l'anglais ''Le Théâtre de l'absurde'' (''The Theatre of the Absurd'') de [[Martin Esslin]] (Paris, Buchet-Chastel ; réédité en 1992)<ref>[http://catalogue.bnf.fr/servlet/biblio?idNoeud=1&ID=32995526&SN1=0&SN2=0&host=catalogue Notice du catalogue général de la BNF]</ref>. |
||
== Liens externes == |
== Liens externes == |
||
Ligne 29 : | Ligne 32 : | ||
{{Portail|céramique}} |
{{Portail|céramique}} |
||
{{DEFAULTSORT:DelPierre, Francine}} |
{{DEFAULTSORT:DelPierre, Francine}} |
||
[[Catégorie:Céramiste |
[[Catégorie:Céramiste française]] |
||
[[Catégorie:Femme céramiste]] |
|||
[[Catégorie:Naissance en décembre 1913]] |
[[Catégorie:Naissance en décembre 1913]] |
||
[[Catégorie:Naissance dans le 9e arrondissement de Paris]] |
[[Catégorie:Naissance dans le 9e arrondissement de Paris]] |
Dernière version du 7 décembre 2024 à 21:30
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Jeannine Bon |
Nationalité | |
Activités |
Partenaires |
---|
Francine Del Pierre est une céramiste française, née Jeannine Bon à Paris 9e le et décédée à Paris 6e le [1].
Éléments de biographie
[modifier | modifier le code]Des débuts tardifs dans la poterie
[modifier | modifier le code]Francine Del Pierre commence une carrière de journaliste, mais, en 1945, à l'âge de trente-et-un ans, elle découvre le travail de la terre. Comme beaucoup de potiers de son époque, elle part vivre en 1948 à Vallauris où elle fonde, en 1949, l'Atelier du Triptyque avec Albert Diato et Gilbert Portanier. Trois ans plus tard, en 1952, elle quitte Vallauris devenu trop mondain et superficiel à son goût, et regagne Paris.
De très petite taille, Francine Del Pierre éprouve des difficultés pour produire ses pièces au tour. Elle développe donc rapidement une technique de modelage au colombin qui devient sa spécialité.
Contrairement aux autres potiers utilisant cette technique et qui en soulignent l'aspect brut, elle accorde un soin extrême à la finition de ses pièces, avec une exigence particulière pour leur symétrie et la finesse de leurs parois (ses pièces sont d'une très grande légèreté). Elle insiste, dans ses écrits, sur le creux qui habite une poterie, un creux qui assure, dit-elle, la « respiration » de la forme.
L'atelier de la rue Bonaparte
[modifier | modifier le code]En 1957, Fance Franck lui est présentée. Elles travaillent ensemble à son domicile rue des Morillons. L'atelier compte six ou sept élèves, mais il s'avère rapidement trop petit et vétuste. Une collectionneuse, Marianne Frotey, leur trouve un atelier au 47, de la rue Bonaparte. Sergio de Castro et les collectionneuses Lydia Fote et Jane Owen les soutiennent dans leur acquisition de celui-ci[2]. L'atelier devient un lieu de travail et de rencontres, connu d'un cercle d'amateurs et de collectionneurs comme Fina Gomez, où se retrouvent à la fois des directeurs de musées de divers pays, et des grands maîtres potiers comme Bernard Leach, Shoji Hamada ou Michael Cardew.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Francine Del Pierre. Fance Franck. Dialogue des céramistes, Antoine Gournay, Éditions Norma, Paris, 2004, (ISBN 978-2-9092-8389-0)
Par ailleurs, en 1963, Francine Del Pierre, Marguerite Buchet et Fance Franck traduisent de l'anglais Le Théâtre de l'absurde (The Theatre of the Absurd) de Martin Esslin (Paris, Buchet-Chastel ; réédité en 1992)[3].
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (de + en) Artists of the World Online
- (en + nl) RKDartists
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 6e, n° 38, vue 6/31.
- Antoine Gournay et Pierre Staudenmeyer, Francine del Pierre, Fance Franck : Dialogue des céramistes, Paris, Norma Editions, , 159 p. (ISBN 2-909283-89-5), p. 70
- Notice du catalogue général de la BNF