« Konstantínos Simítis » : différence entre les versions

	Konstantínos Simítis; Κωνσταντίνος Σημίτης
	; Konstantínos Simítis en 2012.
Fonctions
Président du Mouvement socialiste panhellénique
	30 juin 1996 – 7 janvier 2004; (7 ans, 6 mois et 8 jours)
Élection	30 juin 1996
Prédécesseur	Andréas Papandréou
Successeur	Giórgos Papandréou
Premier ministre de Grèce
	22 janvier 1996 – 10 mars 2004; (8 ans, 1 mois et 17 jours)
Président	Konstantínos Stephanópoulos
Gouvernement	Simitis I, II et III
Législature	VIIIe, IXe et Xe
Coalition	PASOK
Prédécesseur	Andréas Papandréou
Successeur	Kóstas Karamanlís
Ministre de l'Industrie, de l'Énergie et de la Technologie; Ministre du Commerce
	13 octobre 1993 – 15 septembre 1995; (1 an, 11 mois et 2 jours)
Premier ministre	Andréas Papandréou
Gouvernement	Andréas Papandréou III
Prédécesseur	Vassílis Kontogiannópoulos
Successeur	Anastásios Peponís (Industrie); Nikólaos Akritídis (Commerce)
Ministre de l'Éducation nationale et des Religions
	23 novembre 1989 – 13 février 1990; (2 mois et 21 jours)
Premier ministre	Xenophón Zolótas
Gouvernement	Zolótas
Prédécesseur	Konstantínos Depotópoulos
Successeur	Konstantínos Depotópoulos
Ministre de l'Économie nationale
	26 juillet 1985 – 27 novembre 1987; (2 ans, 4 mois et 1 jour)
Premier ministre	Andréas Papandréou
Gouvernement	Andréas Papandréou II
Prédécesseur	Gerásimos Arsénis
Successeur	Panagiótis Roumeliótis
Député grec
	2 juin 1985 – 7 septembre 2009; (24 ans, 3 mois et 5 jours)
Élection	2 juin 1985
Réélection	18 juin 1989; 5 novembre 1989; 8 avril 1990; 10 octobre 1993; 22 septembre 1996; 9 avril 2000; 7 mars 2004; 16 septembre 2007
Circonscription	Le Pirée A
Législature	IVe, Ve, VIe, VIIe, VIIIe, IXe, Xe, XIe, XIIe
Groupe politique	PASOK
Ministre de l'Agriculture
	21 octobre 1981 – 26 juillet 1985; (3 ans, 9 mois et 5 jours)
Premier ministre	Andréas Papandréou
Gouvernement	Andréas Papandréou I, II
Prédécesseur	Athanásios Kanellópoulos
Successeur	Giánnis Pottákis
Biographie
Nom de naissance	Konstantínos Geórgiou Simítis
Date de naissance	23 juin 1936 (88 ans)
Lieu de naissance	Athènes (Grèce)
Nationalité	Grec
Parti politique	PASOK
Diplômé de	Université de Marbourg; London School of Economics
Profession	Universitaire
Religion	Christianisme orthodoxe
	Premiers ministres de Grèce; Ministres de l'Éducation de Grèce; Ministres de l'Agriculture de Grèce
	modifier

Navigation interactive dans l’historique

← Modification précédente Modification suivante →

Contenu supprimé Contenu ajouté

VisuelWikicode

Intégrés

Version du 24 octobre 2024 à 22:03

Konstantínos Simítis, dit Kóstas Simítis (en grec moderne : Κωνσταντίνος Σημίτης ou Κώστας Σημίτης), est un homme d'État grec, né le 23 juin 1936 à Athènes et membre du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK).

Issu d'une famille de gauche, il prend part à l'opposition à la dictature des colonels. Il s'exile en Allemagne de l'Ouest, où il avait étudié l'économie, et devient universitaire.

Il participe en 1974 à la fondation du PASOK aux côtés d'Andréas Papandréou, puis est nommé ministre de l'Agriculture en 1981. Il est désigné ministre de l'Économie en 1985, après avoir été élu député au Parlement et mène une politique d'austérité afin de rétablir les comptes publics. Il démissionne du gouvernement au bout de deux ans, marquant ses désaccords avec le Premier ministre dans le domaine économique.

Il est brièvement ministre de l'Éducation dans le cabinet d'unité nationale de Xenophón Zolótas en 1989. Quatre ans plus tard, Papandréou le choisit comme ministre de l'Industrie. Il le limoge deux ans plus tard, après que Simítis a ouvertement et publiquement posé la question de la succession du chef du PASOK.

En janvier 1996, le groupe parlementaire du PASOK le choisit comme nouveau Premier ministre de Grèce afin de remplacer Papandréou, hospitalisé. Tenant d'une ligne libérale et pro-européenne, il rompt avec les discours populistes et nationalistes de son prédécesseur. Après le décès de ce dernier, Konstantínos Simítis est élu en juin 1996 président du PASOK. Malgré son manque de charisme et ses politiques de rigueur destinées à intégrer la République hellénique à la zone euro, il remporte les élections législatives de la même année puis de 2000.

De plus en plus impopulaire, il renonce à diriger son parti en janvier 2004, au profit de son chef de la diplomatie Giórgos Papandréou, personnalité politique la plus appréciée des Grecs. Ce changement ne peut empêcher la défaite des socialistes aux élections de mars suivant. Il participe entre 2006 et 2007 au groupe Amato, dont les travaux inspirent la rédaction du traité de Lisbonne.

Exclu en juin 2008 de son groupe parlementaire pour avoir dénoncé la volonté de Papandréou de soumettre le traité de Lisbonne à référendum, il met un terme à sa carrière politique l'année suivante.

Famille

Konstantínos Geórgiou Simítis naît le 23 juin 1936 à Athènes^[1].

Il est le fils de Geórgios Simítis, un avocat et professeur à l'université d'économie d'Athènes, et de Fanny Christopoulou, présidente de l'Union féminine panhellénique. Son père a notamment été bâtonnier du Pirée et député au Parlement. Ses parents prennent part à la résistance contre l'occupant allemand pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il est marié avec Dáphni Arkádiou avec qui il a deux filles, Fióna et Mariléna.

Études et carrière académique

Il étudie le droit à l'université de Marbourg entre 1954 et 1959, puis les sciences économiques à la London School of Economics (LSE) de 1961 à 1963.

Il devient avocat en 1961, puis lecteur universitaire à l'université de Constance en 1971. Il est ensuite recruté comme professeur de droit civil et commercial à l'université de Giessen jusqu'en 1975. En 1977, il revient en Grèce pour enseigner au sein de l'université Panteion à Athènes^[2].

Opposant à la dictature des colonels

Simítis participe en 1965 à la fondation du Cercle de recherche politique Aléxandros-Papanastásiou, qui cherche à identifier et étudier les principaux problèmes économiques et sociaux du royaume de Grèce, afin d'élaborer des solutions.

En 1967, après l'instauration de la dictature des colonels, le Cercle se transforme en organisation d'opposition et prend le nom de Défense démocratique. Menacé d'arrestation, Simítis quitte secrètement le pays et se voit condamné par contumace pour « infraction à la loi sur les liquides inflammables ». Sa femme Dáphni est arrêtée en représailles et condamnée à deux mois d'emprisonnement.

Il prend part en 1970 au Mouvement panhellénique de libération (PAK).

Ministre de l'Économie

Avec plusieurs autres personnalités de Défense démocratique, il fait partie des fondateurs en 1974 du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK) aux côtés d'Andréas Papandréou. Quand ce dernier accède au pouvoir en novembre 1981, il appelle Kóstas Simítis au poste de ministre de l'Agriculture.

Politique de rigueur

Lors des élections législatives anticipées du 3 juin 1985, Simítis est élu à 49 ans député de la première circonscription du Pirée. Comptant parmi les ministres les plus populaires de l'exécutif sortant, il devient le 26 juillet ministre de l'Économie nationale lors de la formation définitive du gouvernement Papandréou II pour prendre des mesures d'austérité budgétaire que le PASOK s'est toujours refusé à adopter malgré une inflation de 18 %, un déficit public élevé et une faible croissance^[3].

Il annonce dix semaines plus tard une politique de rigueur, marqué par une dévaluation de la drachme de 15 % par rapport au dollar, une limitation des importations et des embauches de fonctionnaires, un contrôle des dépenses des ministères et une révision de l'échelle mobile des salaires, désormais établie sur l'inflation prévue et non réelle^[4].

Ces annonces conduisent les syndicats à convoquer une grève générale sous le slogan de « Non à l'austérité » le 22 octobre. Trois semaines plus tôt, Papandréou avait marqué son appui à la politique de Simítis en révoquant huit des dix membres du bureau exécutif du PASOK et excluant huit militants socialistes pour avoir soutenu, au sein de la direction du syndicat GSEE, le mouvement de protestation. Cette politique conduit à la défaite du parti socialiste lors des élections locales d'octobre 1986, mais n'entame pas la popularité de Simítis, loué pour son sérieux, sa compétence et sa sincérité^[5]^,^[6].

Contestation et démission

Au mois d'août 1987, la politique de rigueur est vertement remise en cause au sein du Mouvement socialiste panhellénique. Si Konstantínos Simítis défend la poursuite de l'austérité au-delà de la fin de l'année, avec quelques aménagements, il estime que le principe même de ses mesures ne peut être remis en cause alors que l'inflation n'est pas contrôlée, et la balance courante et le déficit public sont en hausse. Ses contempteurs l'accusent alors d'avoir nommé une personnalité condamnée pour délit économique à la tête d'une société publique lorsqu'il était ministre de l'Agriculture, cinq ans auparavant^[7].

Il démissionne de l'exécutif le 26 novembre suivant, ce qui marque ses désaccords économiques avec le Premier ministre. Alors que Simítis prévoyait de lever au 1^er mai 1988 le blocage des traitements des fonctionnaires qu'il avait imposé en 1985, Andréas Papandréou prend la décision d'anticiper cette mesure au 1^er janvier. Pour le ministre démissionnaire, une telle mesure risque de relancer l'inflation^[8]. Un an plus tard, il refuse la proposition de Papandréou de réintégrer le cabinet puis le bureau du parti en évoquant des raisons d'éthique, faisant allusion de manière voilée à l'affaire Koskotas^[9].

Ministre de l'Industrie

Dans le gouvernement d'unité nationale que forme Xenophón Zolótas en novembre 1989, il est ministre de l'Éducation nationale et des Religions. Il exerce cette fonction jusqu'en février 1990.

Au mois de novembre 1990, il se pose en chef de file des rénovateurs du parti à l'occasion du II^e congrès du PASOK. Après un discours où il dénonce « les passagers clandestins sans idéologie [et] les voleurs » au sein de la formation, il arrive en tête des élus au sein du bureau exécutif tandis que Paraskevás Avgerinós, réputé pour son intégrité, est en tête pour l'élection au comité central^[10].

Après que Papandréou a retrouvé la direction de l'exécutif en octobre 1993, il confie à Simítis le ministère de l'Industrie, de l'Énergie, de la Technologie et le ministère du Commerce^[11]. À la fin de l'année 1994, il fonde avec Paraskevás Avgerinós, Theódoros Pángalos et Vasso Papandréou le « groupe des quatre », qui défend le renouvellement du parti socialiste, une ligne politique pro-européenne, une lutte contre la corruption et une détente avec la Macédoine^[12]. En juillet 1995, après deux ans à critiquer l'autoritarisme du Premier ministre, il l'interpelle directement lors de la conférence nationale du PASOK en posant la question de son départ, une idée aussitôt rejetée par le chef de l'exécutif^[13].

Il remet sa démission du ministère de l'Industrie et du bureau exécutif du PASOK deux mois plus tard, après que Papandréou a mis en cause son travail dans le processus de privatisation des chantiers navals de Skaramangas. Respecté pour son intégrité, Simítis rappelle qu'il n'a fait qu'appliquer la politique adoptée en juin par le gouvernement et dénonce une « campagne de diffamation » destinée à critiquer son positionnement au sein du parti au pouvoir et non la politique industrielle du pays^[14].

Premier ministre et président du PASOK

Accession au pouvoir

Le 18 janvier 1996, le groupe parlementaire du PASOK le choisit comme nouveau Premier ministre en remplacement de Papandréou.

Il l'emporte au second tour de scrutin par 86 voix contre 75 au ministre de l'Intérieur Ákis Tsochatzópoulos. Si ce dernier représente la fidélité à la ligne politique populiste et nationaliste du dirigeant sortant, Kóstas Simítis incarne le courant libéral et pro-européen du PASOK. Au premier tour, ils avaient éliminé le ministre de la Défense Gerásimos Arsénis et l'ancien vice-Premier ministre Ioánnis Charalambópoulos. Il était le favori de la jeunesse grecque, fatiguée des vieilles familles politiques, et du monde des affaires, inquiet de la dérive du pays face aux critères de convergence de Maastricht^[15].

Il annonce le 22 janvier la composition de son premier gouvernement, marqué par l'arrivée de plusieurs rénovateurs et la confirmation de proches de Papandréou. Il appelle Theódoros Pángalos pour diriger la diplomatie et confie à Vasso Papandréou le nouveau ministère du Développement qui rassemble les compétences sur l'industrie, le commerce et le tourisme. Il confirme Ákis Tsochatzópoulos, Gerásimos Arsénis, les ministres économiques Yiánnos Papantoníou et Alékos Papadópoulos, et le ministre de l'Éducation Giórgos Papandréou, fils d'Andréas et issu du courant rénovateur. Il rappelle Evángelos Giannópoulos, figure des populistes en rupture de ban avec l'ancien chef de l'exécutif, et lui confie le ministère du Travail^[16].

Le 30 juin suivant, il est élu président du Mouvement socialiste panhellénique par 55 % des voix des délégués du IV^e congrès, défaisant de nouveau Tsochatzópoulos. Sa victoire, qui marque un virage au centre du PASOK, est due entre autres à sa grande popularité dans l'opinion publique, sa menace d'abandonner la direction du gouvernement en cas de défaite et au soutien de Giórgos Papandréou, dont l'appui a empêché Tsochatzópoulos de se présenter comme l'héritier légitime et naturel de l'ancien Premier ministre^[17].

Élections anticipées de 1996

Alors qu'il s'était engagé à aller au terme de la législature, en octobre 1997, il annonce le 22 août 1996 son intention de convoquer des élections législatives pour le 22 septembre suivant. Il justifie ce revirement par les incidents ayant eu lieu à Chypre et qui renforcent les tensions avec la Turquie, et entend profiter de la mauvaise image dans l'opinion du chef de l'opposition de centre droit Miltiádis Évert^[18]. La campagne se révèle bien plus difficile qu'imaginé : au manque de charisme de Simítis — une différence notable avec le tribun qu'était Papandréou — s'ajoute un message libéral mal perçu par l'électorat socialiste traditionnel et la démagogie déployée par Évert. Si le PASOK perd finalement plus de cinq points, il conserve une nette majorité absolue avec 162 députés sur 300^[19].

En formant son deuxième cabinet le 25 septembre, il choisit la continuité en maintenant le ministre des Affaires étrangères Theódoros Pángalos et en ajoutant au ministre de l'Économie Yiánnos Papantoníou le contrôle du ministère des Finances. Il déplace le ministre de l'Intérieur Ákis Tsochatzópoulos au ministère de la Défense nationale, dont le titulaire Gerásimos Arsénis prend la direction du ministère de l'Éducation. Il confirme ainsi les anciens du PASOK et intègre l'ensemble des sensibilités du parti^[20].

Troisième et dernier mandat

En janvier 2000, il annonce la tenue de nouvelles élections anticipées pour le 9 avril, appelant les électeurs à lui accorder un mandat populaire clair pour mener les réformes qu'il juge nécessaire à l'intégration au sein de l'Union économique et monétaire (UEM)^[21]. Au cours de la campagne électorale, il cherche à reconquérir l'électorat populaire, qui ne se reconnaît pas dans son image de technocrate froid et qui a souffert des mesures d'austérité mises en œuvre pour adopter l'euro dès 2002, tandis que la Nouvelle Démocratie (ND) mène une bonne campagne sous la direction de son nouveau chef de file, Kóstas Karamanlís^[22]. Avec 43,8 % des voix et 158 parlementaires, le PASOK remporte une troisième victoire consécutive depuis 1993.

Il constitue son troisième exécutif le 13 avril, dans lequel il entend donner la priorité aux politiques sociales. Il choisit son conseiller économique Anastásios Giannítsis comme ministre du Travail et fait appel à l'ancien ministre des Finances puis de l'Intérieur Alékos Papadópoulos au poste sensible de ministre de la Santé. Giórgos Papandréou est confirmé à la tête de la diplomatie et Yiánnos Papantoníou à la direction de la politique économique et budgétaire. Il compte aussi sur ses alliés des débuts, Theódoros Pángalos comme ministre de la Culture et Vasso Papandréou en tant que ministre de l'Intérieur. Il rappelle également l'ancien commissaire européen Chrístos Papoutsís, à qui il confie le ministère de la Marine marchande^[23].

Au cours de son mandat, il obtient notamment qu'Athènes organise les Jeux olympiques d'été de 2004 et l'intégration de la République hellénique à la zone euro.

Mise en retrait

Les Grecs ayant le sentiment d'un recul de leur niveau de vie, la popularité de Kóstas Simítis chute malgré ses réussites économiques et diplomatiques. Il annonce le 7 janvier 2004 sa démission de la présidence du PASOK et la convocation des élections législatives pour le 7 mars suivant. Il cède la direction du parti à son ministre des Affaires étrangères Giórgos Papandréou, personnalité politique la plus populaire du pays avec 70 % d'opinions favorables^[24].

La ND de Kóstas Karamanlís ayant remporté le scrutin, Simítis lui cède le pouvoir trois jours plus tard. Il demeure député jusqu'aux élections législatives anticipées du 4 octobre 2009, qui signent le retour au pouvoir du PASOK, et siège au sein de la commission des Affaires étrangères et celle des Affaires militaires. Entre 2006 et 2007, il participe au groupe Amato, dont les travaux inspirent la rédaction du traité de Lisbonne, destiné à remplacer le traité établissant une constitution pour l'Europe rejeté par les Français et les Néerlandais.

En juin 2008, il est exclu du groupe parlementaire, sans être formellement exclu du PASOK, pour avoir contesté l'idée de Geórgios Papandréou de soumettre à référendum la ratification du traité de Lisbonne. Cette mesure est rejetée, selon les sondages, par la moitié des électeurs grecs, du PASOK, et de la ND^[25].

Notes et références

↑ Encyclopædia Universalis, « Simitis Costas (1936-) », sur universalis.fr (consulté le 2 août 2019).
↑ (en) OTAN, « Prime Minister of Greece », sur nato.int, 6 décembre 2000 (consulté le 2 août 2019).
↑ « Le remaniement gouvernemental semble annoncer une politique de rigueur économique », Le Monde,‎ 27 juillet 1985 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).
↑ « La drachme est dévaluée de 15% », Le Monde,‎ 14 octobre 1985 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).
↑ Claire Tréan, « Le socialisme grec à "l'heure de la vérité" », Le Monde,‎ 23 octobre 1985 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).
↑ Claire Tréan, « La Grèce désenchantée... », Le Monde,‎ 18 octobre 1986 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).
↑ « Divisions au sein de la majorité sur la poursuite de la politique d'austérité », Le Monde,‎ 15 août 1987 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).
↑ « Grèce : nouveau ministre de l'économie », Le Monde,‎ 27 novembre 1987 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).
↑ « L'ancien ministre de l'économie refuse d'entrer au bureau exécutif du PASOK », Le Monde,‎ 2 décembre 1988 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).
↑ « Malgré sa réélection à la tête du parti M. Papandréou est de plus en plus contesté par les " rénovateurs " du PASOK », Le Monde,‎ 22 novembre 1990 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).
↑ « Les ténors du PASOK sont de retour dans le gouvernement de M. Papandréou », Le Monde,‎ 15 octobre 1993 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).
↑ José-Alain Fralon, « Atmosphère de fin de règne à Athènes », Le Monde,‎ 11 juillet 1995 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).
↑ « « Dieu ne fait de pacte avec personne... » », Le Monde,‎ 11 juillet 1995 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).
↑ Didier Kunz, « La crise s'accentue chez les socialistes grecs. La démission du ministre de l'industrie fragilise le pouvoir de M. Papandréou », Le Monde,‎ 13 septembre 1995 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).
↑ (es) Luis Prados, « Los socialistas de Grecia votan por el cambio y eligen primer ministro al liberal Costas Simitis », El País,‎ 19 janvier 1996 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).
↑ Didier Kunz, « Les modernistes entrent en force dans le nouveau cabinet grec », Le Monde,‎ 23 janvier 1996 (lire en ligne, consulté le 23 janvier 2019).
↑ (es) Luis Prados, « Los socialistas griegos eligen al primer ministro Simitis nuevo líder del PASOK », El País,‎ 1^er juillet 1996 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).
↑ Sophia Giannaka, « Grèce: élections anticipées en septembre. », Libération,‎ 23 août 1996 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).
↑ Sophia Giannaka, « Le «nouveau Pasok» de Costas Simitis tente dimanche de conserver la majorité au Parlement. », Libération,‎ 21 septembre 1996 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).
↑ Didier Kunz, « Le premier ministre grec a formé un gouvernement pro-européen », Le Monde,‎ 26 septembre 1996 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).
↑ Jean-Christophe Ploquin, « Simitis a réformé la Grèce via l'Europe », La Croix,‎ 10 avril 2000 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).
↑ (es) Luis Prados, « La izquierda griega se moviliza para asegurar una nueva mayoría del Pasok », El País,‎ 9 avril 2000 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).
↑ Didier Kunz, « Le nouveau gouvernement grec donne la priorité au social », Le Monde,‎ 14 avril 2000 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).
↑ (es) « Simitis cede el paso a Papandreu para salvar a los socialistas griegos », El País,‎ 8 janvier 2000 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).
↑ Info-Grèce, « Les socialistes confus après l'éviction de Simitis du Groupe parlementaire du PASOK », info-grece.com,‎ 16 juin 2008 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

(el) Site officiel
Ressource relative à la vie publique :
- Parlement grec
Ressource relative à l'audiovisuel :
- IMDb
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- GND
- CiNii
- Pays-Bas
- Israël
- Norvège
- Croatie
- Grèce
- WorldCat

[1] Encyclopædia Universalis, « Simitis Costas (1936-) », sur universalis.fr (consulté le 2 août 2019).

[2] (en) OTAN, « Prime Minister of Greece », sur nato.int, 6 décembre 2000 (consulté le 2 août 2019).

[3] « Le remaniement gouvernemental semble annoncer une politique de rigueur économique », Le Monde,‎ 27 juillet 1985 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).

[4] « La drachme est dévaluée de 15% », Le Monde,‎ 14 octobre 1985 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).

[5] Claire Tréan, « Le socialisme grec à "l'heure de la vérité" », Le Monde,‎ 23 octobre 1985 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).

[6] Claire Tréan, « La Grèce désenchantée... », Le Monde,‎ 18 octobre 1986 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).

[7] « Divisions au sein de la majorité sur la poursuite de la politique d'austérité », Le Monde,‎ 15 août 1987 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).

[8] « Grèce : nouveau ministre de l'économie », Le Monde,‎ 27 novembre 1987 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).

[9] « L'ancien ministre de l'économie refuse d'entrer au bureau exécutif du PASOK », Le Monde,‎ 2 décembre 1988 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).

[10] « Malgré sa réélection à la tête du parti M. Papandréou est de plus en plus contesté par les " rénovateurs " du PASOK », Le Monde,‎ 22 novembre 1990 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).

[11] « Les ténors du PASOK sont de retour dans le gouvernement de M. Papandréou », Le Monde,‎ 15 octobre 1993 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).

[12] José-Alain Fralon, « Atmosphère de fin de règne à Athènes », Le Monde,‎ 11 juillet 1995 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).

[13] « « Dieu ne fait de pacte avec personne... » », Le Monde,‎ 11 juillet 1995 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).

[14] Didier Kunz, « La crise s'accentue chez les socialistes grecs. La démission du ministre de l'industrie fragilise le pouvoir de M. Papandréou », Le Monde,‎ 13 septembre 1995 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).

[15] (es) Luis Prados, « Los socialistas de Grecia votan por el cambio y eligen primer ministro al liberal Costas Simitis », El País,‎ 19 janvier 1996 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).

[16] Didier Kunz, « Les modernistes entrent en force dans le nouveau cabinet grec », Le Monde,‎ 23 janvier 1996 (lire en ligne, consulté le 23 janvier 2019).

[17] (es) Luis Prados, « Los socialistas griegos eligen al primer ministro Simitis nuevo líder del PASOK », El País,‎ 1^er juillet 1996 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).

[18] Sophia Giannaka, « Grèce: élections anticipées en septembre. », Libération,‎ 23 août 1996 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).

[19] Sophia Giannaka, « Le «nouveau Pasok» de Costas Simitis tente dimanche de conserver la majorité au Parlement. », Libération,‎ 21 septembre 1996 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).

[20] Didier Kunz, « Le premier ministre grec a formé un gouvernement pro-européen », Le Monde,‎ 26 septembre 1996 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).

[21] Jean-Christophe Ploquin, « Simitis a réformé la Grèce via l'Europe », La Croix,‎ 10 avril 2000 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).

[22] (es) Luis Prados, « La izquierda griega se moviliza para asegurar una nueva mayoría del Pasok », El País,‎ 9 avril 2000 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).

[23] Didier Kunz, « Le nouveau gouvernement grec donne la priorité au social », Le Monde,‎ 14 avril 2000 (lire en ligne, consulté le 18 août 2019).

[24] (es) « Simitis cede el paso a Papandreu para salvar a los socialistas griegos », El País,‎ 8 janvier 2000 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).

[25] Info-Grèce, « Les socialistes confus après l'éviction de Simitis du Groupe parlementaire du PASOK », info-grece.com,‎ 16 juin 2008 (lire en ligne, consulté le 2 août 2019).

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

[9]

[10]

[11]

[12]

[13]

[14]

[15]

[16]

[17]

[18]

[19]

[20]

[21]

[22]

[23]

[24]

[25]

@@ Ligne 1 : / Ligne 1 : @@
-{{Infobox Politicien
+{{Infobox Personnalité politique
  | charte                  = Chef de gouvernement
- | nom                     = Konstantínos Simítis<br /><small>{{lang|el|Κωνσταντίνος Σημίτης}}</small>
+ | nom                     = Konstantínos Simítis<br /><small>{{Nobold|{{lang|el|Κωνσταντίνος Σημίτης}}}}</small>
  | image                   = Konstantinos Simitis 2012-01-23.jpg
- | taille image            = 175
+ | taille image            =
  | légende                 = Konstantínos Simítis en 2012.
  | fonction1               = [[Mouvement socialiste panhellénique|Président du Mouvement socialiste panhellénique]]
  | à partir du fonction1   = 30 juin 1996
- | jusqu'au fonction1      = 7 janvier 2004<br><small>({{durée|30|6|1996|7|1|2004|}})</small>
+ | jusqu'au fonction1      = 7 janvier 2004<br><small>({{durée|30|6|1996|7|1|2004}})</small>
  | élection1               = {{date|30 juin 1996}}
  | prédécesseur 1          = [[Andréas Papandréou]]
@@ Ligne 15 : / Ligne 15 : @@
  | jusqu'au fonction2      = 10 mars 2004<br><small>({{durée|22|1|1996|10|3|2004}})</small>
  | président 2             = [[Konstantínos Stephanópoulos]]
- | gouvernement 2          = [[Gouvernement Simítis I|Simitis {{I}}]], [[Gouvernement Simítis II|{{II}}]], [[Gouvernement Simítis III|{{III}}]]
+ | gouvernement 2          = [[Gouvernement Simítis I|Simitis {{I}}]], [[Gouvernement Simítis II|{{II}}]] et [[Gouvernement Simítis III|{{III}}]]
  | législature 2           = {{VIIIe}}, {{IXe}} et {{Xe}}
  | coalition 2             = [[Mouvement socialiste panhellénique|PASOK]]
@@ Ligne 28 : / Ligne 28 : @@
  | prédécesseur 3          = Vassílis Kontogiannópoulos
  | successeur 3            = Anastásios Peponís <small>(Industrie)</small><br>Nikólaos Akritídis <small>(Commerce)</small>
- | fonction4               = Ministre de l'Éducation nationale et des Religions
+ | fonction4               = [[Ministère de l'Éducation (Grèce)|Ministre de l'Éducation nationale et des Religions]]
  | à partir du fonction4   = 23 novembre 1989
  | jusqu'au fonction4      = 13 février 1990<br><small>({{durée|23|11|1989|13|2|1990}})</small>
@@ Ligne 42 : / Ligne 42 : @@
  | prédécesseur 5          = Gerásimos Arsénis
  | successeur 5            = Panagiótis Roumeliótis
- | fonction6               = [[Parlement grec|Député au Parlement]]
+ | fonction6               = [[Parlement grec|Député grec]]
  | à partir du fonction6   = 2 juin 1985
  | jusqu'au fonction6      = 7 septembre 2009<br><small>({{durée|2|6|1985|7|9|2009}})</small>
@@ Ligne 69 : / Ligne 69 : @@
  | profession              = [[Universitaire]]
  | religion                = [[Archidiocèse d'Athènes et de toute la Grèce|Christianisme orthodoxe]]
- | résidence               =
+ | emblème                 = Coat of arms of Greece.svg
- | signature               =
+ | taille emblème          = 75
+ | liste                   = [[Premiers ministres de Grèce]]<br>[[Ministère de l'Éducation (Grèce)#Titulaires|Ministres de l'Éducation de Grèce]]<br>[[Ministère de l'Agriculture (Grèce)#Titulaires|Ministres de l'Agriculture de Grèce]]
- | emblème                 = Coat_of_arms_of_Greece.svg
- | liste                   = [[Premiers ministres de Grèce]]
 }}
@@ Ligne 79 : / Ligne 78 : @@
 Issu d'une famille de [[Gauche (politique)|gauche]], il prend part à l'opposition à la [[dictature des colonels]]. Il s'exile en [[Allemagne de l'Ouest]], où il avait étudié l'économie, et devient universitaire.
-Il participe en 1974 à la fondation du PASOK aux côtés d'[[Andréas Papandréou]], puis ilest nommé [[Ministère de l'Agriculture (Grèce)|ministre de l'Agriculture]] en 1981. Il est désigné ministre de l'Économie en 1985, après avoir été élu député au [[Parlement grec|Parlement]] et mène une politique d'austérité afin de rétablir les comptes publics. Papandréou l'exclut du gouvernement au bout de deux ans, marquant leur désaccords dans le domaine économique.
+Il participe en 1974 à la fondation du PASOK aux côtés d'[[Andréas Papandréou]], puis est nommé [[Ministère de l'Agriculture (Grèce)|ministre de l'Agriculture]] en 1981. Il est désigné ministre de l'Économie en 1985, après avoir été élu député au [[Parlement grec|Parlement]] et mène une politique d'austérité afin de rétablir les comptes publics. Il démissionne du gouvernement au bout de deux ans, marquant ses désaccords avec le Premier ministre dans le domaine économique.
-Il est brièvement ministre de l'Éducation dans le [[Gouvernement Zolótas|cabinet d'unité nationale]] de [[Xenophón Zolótas]] en 1989. Quatre ans plus tard, Papandréou le choisit comme ministre de l'Industrie. Il le limoge à nouveau deux ans plus tard, après que Simítis a ouvertement et publiquement posé la question de la succession du chef du PASOK.
+Il est brièvement ministre de l'Éducation dans le [[Gouvernement Zolótas|cabinet d'unité nationale]] de [[Xenophón Zolótas]] en 1989. Quatre ans plus tard, Papandréou le choisit comme ministre de l'Industrie. Il le limoge deux ans plus tard, après que Simítis a ouvertement et publiquement posé la question de la succession du chef du PASOK.
-En janvier 1996, le groupe parlementaire du PASOK le choisit comme nouveau [[Premier ministre de Grèce]] afin de remplacer Papandréou, hospitalisé. Tenant d'une ligne [[Libéralisme économique|libérale]] et [[Europhilie|pro-européenne]], il rompt avec les discours [[Populisme de gauche|populistes]] et [[Nationalisme de gauche|nationalistes]] de son prédécesseur. Après le décès de ce dernier, Konstantínos Simítis est élu en juin 1996 président du PASOK. Malgré son manque de charisme et ses politiques de rigueur destinées à intégrer la République hellénique à la [[zone euro]], il remporte les élections législatives [[Élections législatives grecques de 1996|de la même année]] puis [[Élections législatives grecques de 2000|de 2000]].
+En {{date-|janvier 1996}}, le groupe parlementaire du PASOK le choisit comme nouveau [[Premier ministre de Grèce]] afin de remplacer Papandréou, hospitalisé. Tenant d'une ligne [[Libéralisme économique|libérale]] et [[Europhilie|pro-européenne]], il rompt avec les discours [[Populisme de gauche|populistes]] et [[Nationalisme de gauche|nationalistes]] de son prédécesseur. Après le décès de ce dernier, Konstantínos Simítis est élu en juin 1996 président du PASOK. Malgré son manque de charisme et ses politiques de rigueur destinées à intégrer la République hellénique à la [[zone euro]], il remporte les élections législatives [[Élections législatives grecques de 1996|de la même année]] puis [[Élections législatives grecques de 2000|de 2000]].
-De plus en plus impopulaire, il renonce à diriger son parti en janvier 2004, au profit de son chef de la diplomatie [[Giórgos Papandréou]], personnalité politique la plus appréciée des Grecs. Ce changement ne peut empêcher la défaite des socialistes aux élections de mars suivant. Il participe entre 2006 et 2007 au [[groupe Amato]], dont les travaux inspirent la rédaction du [[traité de Lisbonne]].
+De plus en plus impopulaire, il renonce à diriger son parti en {{date-|janvier 2004}}, au profit de son chef de la diplomatie [[Giórgos Papandréou]], personnalité politique la plus appréciée des Grecs. Ce changement ne peut empêcher la défaite des socialistes aux élections de mars suivant. Il participe entre 2006 et 2007 au [[groupe Amato]], dont les travaux inspirent la rédaction du [[traité de Lisbonne]].
-Exclu en juin 2008 de son groupe parlementaire pour avoir dénoncé la volonté de Papandréou de soumettre le traité de Lisbonne à référendum, il met un terme à sa carrière politique l'année suivante.
+Exclu en {{date-|juin 2008}} de son groupe parlementaire pour avoir dénoncé la volonté de Papandréou de soumettre le traité de Lisbonne à référendum, il met un terme à sa carrière politique l'année suivante.
 == Famille ==
@@ Ligne 112 : / Ligne 111 : @@
 === Politique de rigueur ===
-Lors des [[Élections législatives grecques de 1985|élections législatives anticipées du 3 juin 1985]], Simítis est élu à {{unité|49|ans}} député de la [[première circonscription du Pirée]]. Comptant parmi les ministres les plus populaires de l'exécutif sortant, il devient le 26 juillet ministre de l'Économie nationale lors de la formation définitive du [[Gouvernement Andréas Papandréou II|gouvernement Papandréou {{II}}]] pour prendre des mesures d'austérité budgétaire que le PASOK s'est toujours refusé à adopter malgré une inflation de 18 %, un [[déficit public]] élevé et une faible croissance<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=Le remaniement gouvernemental semble annoncer une politique de rigueur économique |périodique=[[Le Monde]] |date=27 juillet 1985 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1985/07/27/le-remaniement-gouvernemental-semble-annoncer-une-politique-de-rigueur-economique_2738525_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>.
+Lors des [[Élections législatives grecques de 1985|élections législatives anticipées du 3 juin 1985]], Simítis est élu à {{unité|49|ans}} député de la [[première circonscription du Pirée]]. Comptant parmi les ministres les plus populaires de l'exécutif sortant, il devient le {{date-|26 juillet}} ministre de l'Économie nationale lors de la formation définitive du [[Gouvernement Andréas Papandréou II|gouvernement Papandréou {{II}}]] pour prendre des mesures d'austérité budgétaire que le PASOK s'est toujours refusé à adopter malgré une inflation de 18 %, un [[déficit public]] élevé et une faible croissance<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=Le remaniement gouvernemental semble annoncer une politique de rigueur économique |périodique=[[Le Monde]] |date=27 juillet 1985 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1985/07/27/le-remaniement-gouvernemental-semble-annoncer-une-politique-de-rigueur-economique_2738525_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>.
-Il annonce dix semaines plus tard une politique de rigueur, marqué par une [[dévaluation]] de la [[Drachme (Grèce moderne)|drachme]] de 15 % par rapport au [[Dollar américain|dollar]], une limitation des importations, une limitation des embauches de fonctionnaires, un contrôle des dépenses des ministères et une révision de l'[[échelle mobile des salaires]], établie sur l'[[inflation]] prévue et non réelle. Ces annonces conduisent les syndicats à convoquer une grève générale sous le slogan de {{citation|Non à l'austérité}} le 22 octobre. Trois semaines plus tôt, Papandréou avait révoqué huit des dix membres du bureau exécutif du PASOK et exclu huit militants socialistes pour avoir soutenu, au sein de la direction du [[Confédération générale des travailleurs grecs|syndicat GSEE]], le mouvement de protestation. Cette politique conduit à la défaite du parti socialiste lors des élections locales d'octobre 1986, mais n'entame pas la popularité de Simítis, loué pour son sérieux, sa compétence et sa sincérité<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=La drachme est dévaluée de 15% |périodique=[[Le Monde]] |date=14 octobre 1985 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1985/10/14/la-drachme-est-devaluee-de-15_2736617_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Claire Tréan |titre=Le socialisme grec à "l'heure de la vérité" |périodique=[[Le Monde]] |date=23 octobre 1985 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1985/10/23/le-socialisme-grec-a-l-heure-de-la-verite_2737247_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Claire Tréan |titre=La Grèce désenchantée... |périodique=[[Le Monde]] |date=18 octobre 1986 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1986/10/18/la-grece-desenchantee_2916904_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>.
+Il annonce dix semaines plus tard une politique de rigueur, marqué par une [[dévaluation]] de la [[Drachme (Grèce moderne)|drachme]] de 15 % par rapport au [[Dollar américain|dollar]], une limitation des importations et des embauches de fonctionnaires, un contrôle des dépenses des ministères et une révision de l'[[échelle mobile des salaires]], désormais établie sur l'[[inflation]] prévue et non réelle<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=La drachme est dévaluée de 15% |périodique=[[Le Monde]] |date=14 octobre 1985 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1985/10/14/la-drachme-est-devaluee-de-15_2736617_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>.
+Ces annonces conduisent les syndicats à convoquer une grève générale sous le slogan de {{citation|Non à l'austérité}} le {{date-|22 octobre}}. Trois semaines plus tôt, Papandréou avait marqué son appui à la politique de Simítis en révoquant huit des dix membres du bureau exécutif du PASOK et excluant huit militants socialistes pour avoir soutenu, au sein de la direction du [[Confédération générale des travailleurs grecs|syndicat GSEE]], le mouvement de protestation. Cette politique conduit à la défaite du parti socialiste lors des élections locales d'{{date-|octobre 1986}}, mais n'entame pas la popularité de Simítis, loué pour son sérieux, sa compétence et sa sincérité<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Claire Tréan |titre=Le socialisme grec à "l'heure de la vérité" |périodique=[[Le Monde]] |date=23 octobre 1985 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1985/10/23/le-socialisme-grec-a-l-heure-de-la-verite_2737247_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Claire Tréan |titre=La Grèce désenchantée... |périodique=[[Le Monde]] |date=18 octobre 1986 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1986/10/18/la-grece-desenchantee_2916904_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>.
 === Contestation et démission ===
-Au mois d'août 1987, la politique de rigueur est vertement remise en cause au sein du Mouvement socialiste panhellénique. Si Konstantínos Simítis défend la poursuite de l'austérité au-delà de la fin de l'année, avec quelques aménagements, il estime que le principe même de ses mesures ne peut être remis en cause alors que l'inflation n'est pas contrôlé, et la [[balance courante]] et le déficit public sont en hausse. Ses contempteurs l'accusent alors d'avoir nommé une personnalité condamnée pour délit économique à la tête d'une société publique lorsqu'il était ministre de l'Agriculture, cinq ans auparavant<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=Divisions au sein de la majorité sur la poursuite de la politique d'austérité |périodique=[[Le Monde]] |date=15 août 1987 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1987/08/15/grece-divisions-au-sein-de-la-majorite-sur-la-poursuite-de-la-politique-d-austerite_4050973_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>.
+Au mois d'{{date-|août 1987}}, la politique de rigueur est vertement remise en cause au sein du Mouvement socialiste panhellénique. Si Konstantínos Simítis défend la poursuite de l'austérité au-delà de la fin de l'année, avec quelques aménagements, il estime que le principe même de ses mesures ne peut être remis en cause alors que l'inflation n'est pas contrôlée, et la [[balance courante]] et le déficit public sont en hausse. Ses contempteurs l'accusent alors d'avoir nommé une personnalité condamnée pour délit économique à la tête d'une société publique lorsqu'il était ministre de l'Agriculture, cinq ans auparavant<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=Divisions au sein de la majorité sur la poursuite de la politique d'austérité |périodique=[[Le Monde]] |date=15 août 1987 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1987/08/15/grece-divisions-au-sein-de-la-majorite-sur-la-poursuite-de-la-politique-d-austerite_4050973_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>.
-Il démissionne de l'exécutif le 26 novembre suivant, ce qui marque ses désaccords économiques avec le Premier ministre. Alors que Simítis prévoyait de lever au {{1er|mai}} 1988 le blocage des traitements des fonctionnaires qu'il avait imposé en 1985, Andréas Papandréou prend la décision d'anticiper cette mesure au {{1er|janvier}}. Pour le ministre démissionnaire, une telle mesure risque de relancer l'inflation<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=Grèce : nouveau ministre de l'économie |périodique=[[Le Monde]] |date=27 novembre 1987 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1987/11/28/grece-nouveau-ministre-de-l-economie_4081609_1819218.html |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>. Un an plus tard, il refuse la proposition de Papandréou de réintégrer le cabinet puis le bureau du parti en évoquant des raisons d'éthique, faisant allusion de manière voilée à l'[[Georges Koskotas|affaire Koskotas]]<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=L'ancien ministre de l'économie refuse d'entrer au bureau exécutif du PASOK |périodique=[[Le Monde]] |date=2 décembre 1988 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1988/12/02/grece-la-crise-politique-l-ancien-ministre-de-l-economie-refuse-d-entrer-au-bureau-executif-du-pasok_4124798_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>.
+Il démissionne de l'exécutif le {{date-|26 novembre}} suivant, ce qui marque ses désaccords économiques avec le Premier ministre. Alors que Simítis prévoyait de lever au {{1er|mai}} 1988 le blocage des traitements des fonctionnaires qu'il avait imposé en 1985, Andréas Papandréou prend la décision d'anticiper cette mesure au {{1er|janvier}}. Pour le ministre démissionnaire, une telle mesure risque de relancer l'inflation<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=Grèce : nouveau ministre de l'économie |périodique=[[Le Monde]] |date=27 novembre 1987 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1987/11/28/grece-nouveau-ministre-de-l-economie_4081609_1819218.html |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>. Un an plus tard, il refuse la proposition de Papandréou de réintégrer le cabinet puis le bureau du parti en évoquant des raisons d'éthique, faisant allusion de manière voilée à l'[[Georges Koskotas|affaire Koskotas]]<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=L'ancien ministre de l'économie refuse d'entrer au bureau exécutif du PASOK |périodique=[[Le Monde]] |date=2 décembre 1988 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1988/12/02/grece-la-crise-politique-l-ancien-ministre-de-l-economie-refuse-d-entrer-au-bureau-executif-du-pasok_4124798_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>.
 == Ministre de l'Industrie ==
-Dans le [[Gouvernement Zolótas|gouvernement d'unité nationale]] que forme [[Xenophón Zolótas]] en novembre 1989, il est ministre de l'Éducation nationale et des Religions. Il exerce cette fonction jusqu'en février 1990.
+Dans le [[Gouvernement Zolótas|gouvernement d'unité nationale]] que forme [[Xenophón Zolótas]] en {{date-|novembre 1989}}, il est ministre de l'Éducation nationale et des Religions. Il exerce cette fonction jusqu'en {{date-|février 1990}}.
-Au mois de novembre 1990, il se pose en chef de file des rénovateurs du parti à l'occasion du {{IIe|congrès}} du PASOK. Après un discours où il dénonce {{citation|les passagers clandestins sans idéologie [et] les voleurs}} au sein de la formation, il arrive en tête des élus au sein du bureau exécutif tandis que [[Paraskévas Avgérinos]], réputé pour son intégrité, est en tête pour l'élection au comité central<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=Malgré sa réélection à la tête du parti M. Papandréou est de plus en plus contesté par les " rénovateurs " du PASOK |périodique=[[Le Monde]] |date=22 novembre 1990 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1990/11/22/grece-malgre-sa-reelection-a-la-tete-du-parti-m-papandreou-est-de-plus-en-plus-conteste-par-les-renovateurs-du-pasok_3983488_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>.
+Au mois de {{date-|novembre 1990}}, il se pose en chef de file des rénovateurs du parti à l'occasion du {{IIe|congrès}} du PASOK. Après un discours où il dénonce {{citation|les passagers clandestins sans idéologie [et] les voleurs}} au sein de la formation, il arrive en tête des élus au sein du bureau exécutif tandis que [[Paraskevás Avgerinós]], réputé pour son intégrité, est en tête pour l'élection au comité central<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=Malgré sa réélection à la tête du parti M. Papandréou est de plus en plus contesté par les " rénovateurs " du PASOK |périodique=[[Le Monde]] |date=22 novembre 1990 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1990/11/22/grece-malgre-sa-reelection-a-la-tete-du-parti-m-papandreou-est-de-plus-en-plus-conteste-par-les-renovateurs-du-pasok_3983488_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>.
-Après que Papandréou a retrouvé la direction de l'exécutif [[Gouvernement Andréas Papandréou III|en octobre 1993]], il confie à Simítis le ministère de l'Industrie, de l'Énergie, de la Technologie et le ministère du Commerce<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=Les ténors du PASOK sont de retour dans le gouvernement de M. Papandréou |périodique=[[Le Monde]] |date=15 octobre 1993 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1993/10/15/grece-les-tenors-du-pasok-sont-de-retour-dans-le-gouvernement-de-m-papandreou_3937102_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>. À la fin de l'année 1994, il fonde avec Paraskévas Avgérinos, [[Theódoros Pángalos (homme politique, 1938)|Theódoros Pángalos]] et [[Vasso Papandréou]] le {{citation|groupe des quatre}}, qui défend le renouvellement du parti socialiste, une ligne politique [[Europhilie|pro-européenne]], une lutte contre la corruption et une [[Débat autour du nom de la Macédoine|détente avec la Macédoine]]<ref>{{Article |langue=français |auteur1=José-Alain Fralon |titre=Atmosphère de fin de règne à Athènes |périodique=[[Le Monde]] |date=11 juillet 1995 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1995/07/11/atmosphere-de-fin-de-regne-a-athenes_3857760_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>. En juillet 1995, après deux ans à critiquer l'autoritarisme du Premier ministre, il l'interpelle directement lors de la conférence nationale du PASOK en posant la question de son départ, une idée aussitôt rejetée par le chef de l'exécutif<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=« Dieu ne fait de pacte avec personne... » |périodique=[[Le Monde]] |date=11 juillet 1995 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1995/07/11/dieu-ne-fait-de-pacte-avec-personne_3857762_1819218.html |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>.
+Après que Papandréou a retrouvé la direction de l'exécutif [[Gouvernement Andréas Papandréou III|en octobre 1993]], il confie à Simítis le ministère de l'Industrie, de l'Énergie, de la Technologie et le ministère du Commerce<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=Les ténors du PASOK sont de retour dans le gouvernement de M. Papandréou |périodique=[[Le Monde]] |date=15 octobre 1993 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1993/10/15/grece-les-tenors-du-pasok-sont-de-retour-dans-le-gouvernement-de-m-papandreou_3937102_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>. À la fin de l'année 1994, il fonde avec Paraskevás Avgerinós, [[Theódoros Pángalos (homme politique, 1938)|Theódoros Pángalos]] et [[Vasso Papandréou]] le {{citation|groupe des quatre}}, qui défend le renouvellement du parti socialiste, une ligne politique [[Europhilie|pro-européenne]], une lutte contre la corruption et une [[Débat autour du nom de la Macédoine|détente avec la Macédoine]]<ref>{{Article |langue=français |auteur1=José-Alain Fralon |titre=Atmosphère de fin de règne à Athènes |périodique=[[Le Monde]] |date=11 juillet 1995 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1995/07/11/atmosphere-de-fin-de-regne-a-athenes_3857760_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>. En {{date-|juillet 1995}}, après deux ans à critiquer l'autoritarisme du Premier ministre, il l'interpelle directement lors de la conférence nationale du PASOK en posant la question de son départ, une idée aussitôt rejetée par le chef de l'exécutif<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=« Dieu ne fait de pacte avec personne... » |périodique=[[Le Monde]] |date=11 juillet 1995 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1995/07/11/dieu-ne-fait-de-pacte-avec-personne_3857762_1819218.html |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>.
 Il remet sa démission du ministère de l'Industrie et du bureau exécutif du PASOK deux mois plus tard, après que Papandréou a mis en cause son travail dans le processus de privatisation des chantiers navals de Skaramangas. Respecté pour son intégrité, Simítis rappelle qu'il n'a fait qu'appliquer la politique adoptée en juin par le gouvernement et dénonce une {{citation|campagne de diffamation}} destinée à critiquer son positionnement au sein du parti au pouvoir et non la politique industrielle du pays<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Didier Kunz |titre=La crise s'accentue chez les socialistes grecs. La démission du ministre de l'industrie fragilise le pouvoir de M. Papandréou |périodique=[[Le Monde]] |date=13 septembre 1995 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1995/09/13/la-crise-s-accentue-chez-les-socialistes-grecs-la-demission-du-ministre-de-l-industrie-fragilise-le-pouvoir-de-m-papandreou_3858764_1819218.html |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>.
@@ Ligne 132 : / Ligne 133 : @@
 == Premier ministre et président du PASOK ==
 === Accession au pouvoir ===
-Le 18 janvier 1996, le groupe parlementaire du PASOK le choisit comme nouveau [[Premier ministre de Grèce|Premier ministre]] en remplacement de Papandréou.
+Le {{date-|18 janvier 1996}}, le groupe parlementaire du PASOK le choisit comme nouveau [[Premier ministre de Grèce|Premier ministre]] en remplacement de Papandréou.
 Il l'emporte au second tour de scrutin par {{unité|86|voix}} contre 75 au ministre de l'Intérieur [[Ákis Tsochatzópoulos]]. Si ce dernier représente la fidélité à la ligne politique [[Populisme de gauche|populiste]] et [[Nationalisme de gauche|nationaliste]] du dirigeant sortant, Kóstas Simítis incarne le courant [[Libéralisme politique|libéral]] et [[Europhilie|pro-européen]] du PASOK. Au premier tour, ils avaient éliminé le ministre de la Défense Gerásimos Arsénis  et l'ancien vice-Premier ministre [[Ioánnis Charalambópoulos]]. Il était le favori de la jeunesse grecque, fatiguée des vieilles familles politiques, et du monde des affaires, inquiet de la dérive du pays face aux [[Critères de convergence|critères de convergence de Maastricht]]<ref>{{Article |langue=espagnol |auteur1=Luis Prados |titre=Los socialistas de Grecia votan por el cambio y eligen primer ministro al liberal Costas Simitis |périodique=[[El País]] |date=19 janvier 1996 |lire en ligne=https://elpais.com/diario/1996/01/19/internacional/822006017_850215.html |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>.
-Le 30 juin suivant, il est élu président du [[Mouvement socialiste panhellénique]] par 55 % des voix des délégués du {{IVe|congrès}}, défaisant de nouveau Tsochatzópoulos. Sa victoire, qui marque un virage au [[Centre (politique)|centre]] du PASOK, est due entre autre à sa grande popularité dans l'opinion publique, sa menace d'abandonner la direction du gouvernement en cas de défaite et au soutien du ministre de l'Éducation [[Giórgos Papandréou]], fils d'Andréas, dont l'appui a empêché Tsochatzópoulos de se présenter comme l'héritier légitime et naturel de l'ancien Premier ministre<ref>{{Article |langue=espagnol |auteur1=Luis Prados |titre=Los socialistas griegos eligen al primer ministro Simitis nuevo líder del PASOK |périodique=[[El País]] |date={{1er|juillet}} 1996 |lire en ligne=https://elpais.com/diario/1996/07/01/internacional/836172010_850215.html |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>.
+Il annonce le {{date-|22 janvier}} la composition de son [[Gouvernement Simítis I|premier gouvernement]], marqué par l'arrivée de plusieurs rénovateurs et la confirmation de proches de Papandréou. Il appelle Theódoros Pángalos pour diriger la diplomatie et confie à Vasso Papandréou le nouveau [[Ministère du Développement (Grèce)|ministère du Développement]] qui rassemble les compétences sur l'industrie, le commerce et le tourisme. Il confirme Ákis Tsochatzópoulos, Gerásimos Arsénis, les ministres économiques [[Yiánnos Papantoníou]] et [[Alékos Papadópoulos]], et le ministre  de l'Éducation [[Giórgos Papandréou]], fils d'Andréas et issu du courant rénovateur. Il rappelle Evángelos Giannópoulos, figure des populistes en rupture de ban avec l'ancien chef de l'exécutif, et lui confie le ministère du Travail<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Didier Kunz |titre=Les modernistes entrent en force dans le nouveau cabinet grec |périodique=[[Le Monde]] |date=23 janvier 1996 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1996/01/23/les-modernistes-entrent-en-force-dans-le-nouveau-cabinet-grec_3704007_1819218.html |consulté le=23 janvier 2019 |id= }}.</ref>.
+Le {{date-|30 juin}} suivant, il est élu président du [[Mouvement socialiste panhellénique]] par 55 % des voix des délégués du {{IVe|congrès}}, défaisant de nouveau Tsochatzópoulos. Sa victoire, qui marque un virage au [[Centre (politique)|centre]] du PASOK, est due entre autres à sa grande popularité dans l'opinion publique, sa menace d'abandonner la direction du gouvernement en cas de défaite et au soutien de Giórgos Papandréou, dont l'appui a empêché Tsochatzópoulos de se présenter comme l'héritier légitime et naturel de l'ancien Premier ministre<ref>{{Article |langue=espagnol |auteur1=Luis Prados |titre=Los socialistas griegos eligen al primer ministro Simitis nuevo líder del PASOK |périodique=[[El País]] |date={{1er|juillet}} 1996 |lire en ligne=https://elpais.com/diario/1996/07/01/internacional/836172010_850215.html |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>.
+=== Élections anticipées de 1996 ===
+Alors qu'il s'était engagé à aller au terme de la législature, en {{date-|octobre 1997}}, il annonce le {{date-|22 août 1996}} son intention de convoquer des [[Élections législatives grecques de 1996|élections législatives]] pour le {{date-|22 septembre}} suivant. Il justifie ce revirement par les incidents ayant eu lieu à [[Chypre (pays)|Chypre]] et qui renforcent les tensions avec la [[Turquie]], et entend profiter de la mauvaise image dans l'opinion du chef de l'opposition de centre droit [[Miltiádis Évert]]<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Sophia Giannaka |titre=Grèce: élections anticipées en septembre. |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=23 août 1996 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/planete/1996/08/23/grece-elections-anticipees-en-septembre_179089 |consulté le=2 août 2019 |id= }}.</ref>. La campagne se révèle bien plus difficile qu'imaginé : au manque de charisme de Simítis {{incise|une différence notable avec le tribun qu'était Papandréou}} s'ajoute un message libéral mal perçu par l'électorat socialiste traditionnel et la démagogie déployée par Évert. Si le PASOK perd finalement plus de cinq points, il conserve une nette majorité absolue avec {{unité|162|députés}} sur 300<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Sophia Giannaka |titre=Le «nouveau Pasok» de Costas Simitis tente dimanche de conserver la majorité au Parlement. |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=21 septembre 1996 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/planete/1996/09/21/epreuve-des-urnes-pour-le-rocard-grecle-nouveau-pasok-de-costas-simitis-tente-dimanche-de-conserver-_181663 |consulté le=2 août 2019 |id= }}.</ref>.
+En formant son [[Gouvernement Simítis II|deuxième cabinet]] le {{date-|25 septembre}}, il choisit la continuité en maintenant le ministre des Affaires étrangères [[Theódoros Pángalos (homme politique, 1938)|Theódoros Pángalos]] et en ajoutant au ministre de l'Économie [[Yiánnos Papantoníou]] le contrôle du ministère des Finances. Il déplace le ministre de l'Intérieur [[Ákis Tsochatzópoulos]] au ministère de la Défense nationale, dont le titulaire Gerásimos Arsénis prend la direction du ministère de l'Éducation. Il confirme ainsi les anciens du PASOK et intègre l'ensemble des sensibilités du parti<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Didier Kunz |titre=Le premier ministre grec a formé un gouvernement pro-européen |périodique=[[Le Monde]] |date=26 septembre 1996 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1996/09/26/le-premier-ministre-grec-a-forme-un-gouvernement-pro-europeen_3752634_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>.
-=== Deux victoire aux législatives ===
+=== Troisième et dernier mandat ===
 [[Fichier:Vladimir Putin in Greece 6-9 December 2001-12.jpg|vignette|Kóstas Simítis et [[Vladimir Poutine]] en 2001.]]
-Alors qu'il s'était engagé à aller au terme de la législature, en octobre 1997, il annonce le 22 août 1996 son intention de convoquer des [[Élections législatives grecques de 1996|élections législatives]] pour le 22 septembre suivant. Il justifie ce revirement par les incidents ayant eu lieu à [[Chypre (pays)|Chypre]] et qui renforcent les tensions avec la [[Turquie]], et entend profiter de la mauvaise image dans l'opinion du chef de l'opposition de centre droit [[Miltiádis Évert]]<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Sophia Giannaka |titre=Grèce: élections anticipées en septembre. |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=23 août 1996 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/planete/1996/08/23/grece-elections-anticipees-en-septembre_179089 |consulté le=2 août 2019 |id= }}.</ref>. La campagne se révèle bien plus difficile qu'imaginé : au manque de charisme de Simítis {{incise|une différence notable avec le tribun qu'était Papandréou}} s'ajoute un message libéral mal perçu par l'électorat socialiste traditionnel et la démagogie déployée par Évert. Si le PASOK perd finalement plus de cinq points, il conserve une nette majorité absolue avec {{unité|162|députés}} sur 300<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Sophia Giannaka |titre=Le «nouveau Pasok» de Costas Simitis tente dimanche de conserver la majorité au Parlement. |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=21 septembre 1996 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/planete/1996/09/21/epreuve-des-urnes-pour-le-rocard-grecle-nouveau-pasok-de-costas-simitis-tente-dimanche-de-conserver-_181663 |consulté le=2 août 2019 |id= }}.</ref>.
+En {{date-|janvier 2000}}, il annonce la tenue de nouvelles [[Élections législatives grecques de 2000|élections anticipées]] pour le {{date-|9 avril}}, appelant les électeurs à lui accorder un mandat populaire clair pour mener les réformes qu'il juge nécessaire à l'intégration au sein de l'[[Union économique et monétaire]] (UEM)<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Jean-Christophe Ploquin |titre=Simitis a réformé la Grèce via l'Europe |périodique=[[La Croix]] |date=10 avril 2000 |lire en ligne=https://www.la-croix.com/Archives/2000-04-10/Simitis-a-reforme-la-Grece-via-l-Europe-_NP_-2000-04-10-106162 |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>. Au cours de la campagne électorale, il cherche à reconquérir l'électorat populaire, qui ne se reconnaît pas dans son image de technocrate froid et qui a souffert des mesures d'austérité mises en œuvre pour adopter l'[[euro]] dès 2002, tandis que la [[Nouvelle Démocratie (Grèce)|Nouvelle Démocratie]] (ND) mène une bonne campagne sous la direction de son nouveau chef de file, [[Kóstas Karamanlís]]<ref>{{Article |langue=espagnol |auteur1=Luis Prados |titre=La izquierda griega se moviliza para asegurar una nueva mayoría del Pasok |périodique=[[El País]] |date=9 avril 2000 |lire en ligne=https://elpais.com/diario/2000/04/09/internacional/955231208_850215.html |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>. Avec 43,8 % des voix et {{unité|158|parlementaires}}, le PASOK remporte une troisième victoire consécutive depuis 1993.
+Il constitue son [[Gouvernement Simítis III|troisième exécutif]] le {{date-|13 avril}}, dans lequel il entend donner la priorité aux politiques sociales. Il choisit son conseiller économique Anastásios Giannítsis comme ministre du Travail et fait appel à l'ancien ministre des Finances puis de l'Intérieur [[Alékos Papadópoulos]] au poste sensible de ministre de la Santé. [[Giórgos Papandréou]] est confirmé à la tête de la diplomatie et Yiánnos Papantoníou à la direction de la politique économique et budgétaire. Il compte aussi sur ses alliés des débuts, [[Theódoros Pángalos (homme politique, 1938)|Theódoros Pángalos]] comme ministre de la Culture et [[Vasso Papandréou]] en tant que ministre de l'Intérieur. Il rappelle également l'ancien commissaire européen [[Chrístos Papoutsís]], à qui il confie le ministère de la Marine marchande<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Didier Kunz |titre=Le nouveau gouvernement grec donne la priorité au social |périodique=[[Le Monde]] |date=14 avril 2000 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/2000/04/14/le-nouveau-gouvernement-grec-donne-la-priorite-au-social_3614883_1819218.html |consulté le=18 août 2019 |id= }}.</ref>.
-En janvier 2000, il annonce la tenue de nouvelles [[Élections législatives grecques de 2000|élections anticipées]] pour le 9 avril, appelant les électeurs à lui accorder un mandat populaire clair pour mener les réformes qu'il juge nécessaire à l'intégration au sein de l'[[Union économique et monétaire]] (UEM)<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Jean-Christophe Ploquin |titre=Simitis a réformé la Grèce via l'Europe |périodique=[[La Croix]] |date=10 avril 2000 |lire en ligne=https://www.la-croix.com/Archives/2000-04-10/Simitis-a-reforme-la-Grece-via-l-Europe-_NP_-2000-04-10-106162 |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>. Au cours de la campagne électorale, il cherche à reconquérir l'électorat populaire, qui ne se reconnaît pas dans son image de technocrate froid et qui a souffert des mesures d'austérité mises en œuvre pour adopter l'[[euro]] dès 2002, tandis que la [[Nouvelle Démocratie (Grèce)|Nouvelle Démocratie]] (ND) mène une bonne campagne sous la direction de son nouveau chef de file, [[Kóstas Karamanlís]]<ref>{{Article |langue=espagnol |auteur1=Luis Prados |titre=La izquierda griega se moviliza para asegurar una nueva mayoría del Pasok |périodique=[[El País]] |date=9 avril 2000 |lire en ligne=https://elpais.com/diario/2000/04/09/internacional/955231208_850215.html |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>. Avec 43,8 % des voix et {{unité|158|parlementaires}}, le PASOK remporte une troisième victoire consécutive depuis 1993.
 Au cours de son mandat, il obtient notamment qu'[[Athènes]] organise les [[Jeux olympiques d'été de 2004]] et l'intégration de la République hellénique à la [[zone euro]].
 == Mise en retrait ==
-[[Fichier:George Papandreou.jpg|vignette|En février 2004, à un mois des élections législatives, [[Giórgos Papandréou]] remplace Simítis à la présidence du PASOK.]]
+[[Fichier:George Papandreou.jpg|vignette|En {{date-|février 2004}}, à un mois des élections législatives, [[Giórgos Papandréou]] remplace Simítis à la présidence du PASOK.]]
-Les Grecs ayant le sentiment d'un recul de leur niveau de vie, la popularité de Kóstas Simítis chute malgré ses réussites économiques et diplomatiques. Il annonce le 7 janvier 2004 sa démission de la présidence du PASOK et la convocation des [[Élections législatives grecques de 2004|élections législatives]] pour le 7 mars suivant. Il cède la direction du parti à son ministre des Affaires étrangères [[Giórgos Papandréou]], personnalité politique la plus populaire du pays avec 70 % d'opinions favorables<ref>{{Article |langue=espagnol |auteur1= |titre=Simitis cede el paso a Papandreu para salvar a los socialistas griegos |périodique=[[El País]] |date=8 janvier 2000 |lire en ligne=https://elpais.com/diario/2004/01/08/internacional/1073516418_850215.html |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>.
+Les Grecs ayant le sentiment d'un recul de leur niveau de vie, la popularité de Kóstas Simítis chute malgré ses réussites économiques et diplomatiques. Il annonce le {{date-|7 janvier 2004}} sa démission de la présidence du PASOK et la convocation des [[Élections législatives grecques de 2004|élections législatives]] pour le {{date-|7 mars}} suivant. Il cède la direction du parti à son ministre des Affaires étrangères [[Giórgos Papandréou]], personnalité politique la plus populaire du pays avec 70 % d'opinions favorables<ref>{{Article |langue=espagnol |auteur1= |titre=Simitis cede el paso a Papandreu para salvar a los socialistas griegos |périodique=[[El País]] |date=8 janvier 2000 |lire en ligne=https://elpais.com/diario/2004/01/08/internacional/1073516418_850215.html |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>.
 La ND de Kóstas Karamanlís ayant remporté le scrutin, Simítis lui cède le pouvoir trois jours plus tard. Il demeure député jusqu'aux [[Élections législatives grecques de 2009|élections législatives anticipées du 4 octobre 2009]], qui signent le retour au pouvoir du PASOK, et siège au sein de la commission des Affaires étrangères et celle des Affaires militaires. Entre 2006 et 2007, il participe au [[groupe Amato]], dont les travaux inspirent la rédaction du [[traité de Lisbonne]], destiné à remplacer le [[traité établissant une constitution pour l'Europe]] rejeté par les Français et les Néerlandais.
-En juin 2008, il est exclu du groupe parlementaire, sans être formellement exclu du PASOK, pour avoir contesté l'idée de Geórgios Papandréou de soumettre à référendum la ratification du traité de Lisbonne. Cette mesure est rejetée, selon les sondages, par la moitié des électeurs grecs, du PASOK, et de la ND<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Info-Grèce |titre=Les socialistes confus après l'éviction de Simitis du Groupe parlementaire du PASOK |périodique=info-grece.com |date=16 juin 2008 |lire en ligne=https://www.info-grece.com/news/2008/06/16/les-socialistes-confus-apres-l-eviction-de-simitis-du-groupe-parlementaire-du-pasok |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>.
+En {{date-|juin 2008}}, il est exclu du groupe parlementaire, sans être formellement exclu du PASOK, pour avoir contesté l'idée de Geórgios Papandréou de soumettre à référendum la ratification du traité de Lisbonne. Cette mesure est rejetée, selon les sondages, par la moitié des électeurs grecs, du PASOK, et de la ND<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Info-Grèce |titre=Les socialistes confus après l'éviction de Simitis du Groupe parlementaire du PASOK |périodique=info-grece.com |date=16 juin 2008 |lire en ligne=https://www.info-grece.com/news/2008/06/16/les-socialistes-confus-apres-l-eviction-de-simitis-du-groupe-parlementaire-du-pasok |consulté le= 2 août 2019 |id= }}.</ref>.
 {{clr}}
 == Notes et références ==
@@ Ligne 163 : / Ligne 171 : @@
 === Lien externe ===
-* {{Autorité}}
+{{Liens}}
 {{Palette|Premiers ministres de Grèce|Présidents Conseil européen|Présidents du Mouvement socialiste panhellénique}}
-{{Portail|politique|Époque contemporaine|Grèce}}
+{{Portail|politique|Grèce}}
 {{DEFAULTSORT:Simitis, Costas}}

v · m Chefs du gouvernement de Grèce
Liste des Premiers ministres et chefs du gouvernement de Grèce
Première République hellénique (1822-1832)	Aléxandros Mavrokordátos Pétros Mavromichális Geórgios Koundouriótis Andréas Zaïmis Geórgios Mavromichális Ioánnis Kapodístrias Augustínos Kapodístrias
Royaume de Grèce, dynastie de Wittelsbach (1832-1863)	Spirídon Trikoúpis Aléxandros Mavrokordátos Ioánnis Koléttis Joseph Ludwig von Armansperg Ignaz von Rudhart Othon I^er Aléxandros Mavrokordátos Othon I^er Andréas Metaxás Konstantínos Kanáris Aléxandros Mavrokordátos Ioánnis Koléttis Kítsos Tzavélas Geórgios Koundouriótis Konstantínos Kanáris Antónios Kriezís Konstantínos Kanáris Aléxandros Mavrokordátos Dimítrios Voúlgaris Athanásios Miaoúlis Gennaíos Kolokotrónis Dimítrios Voúlgaris Aristídis Moraïtínis Zinóvios Válvis Diomidís Kyriákos Benizélos Roúphos
Royaume de Grèce, dynastie de Glücksbourg (1863-1924)	Dimítrios Voúlgaris Konstantínos Kanáris Zinóvios Válvis Konstantínos Kanáris Benizélos Roúphos Aléxandros Koumoundoúros Epaminóndas Deligeórgis Dimítrios Voúlgaris Aléxandros Koumoundoúros Epaminóndas Deligeórgis Benizélos Roúphos Dimítrios Voúlgaris Aléxandros Koumoundoúros Aristídis Moraïtínis Dimítrios Voúlgaris Thrasivoúlos Zaïmis Epaminóndas Deligeórgis Aléxandros Koumoundoúros Thrasivoúlos Zaïmis Dimítrios Voúlgaris Epaminóndas Deligeórgis Dimítrios Voúlgaris Charílaos Trikoúpis Aléxandros Koumoundoúros Epaminóndas Deligeórgis Aléxandros Koumoundoúros Epaminóndas Deligeórgis Aléxandros Koumoundoúros Konstantínos Kanáris Aléxandros Koumoundoúros Charílaos Trikoúpis Aléxandros Koumoundoúros Charílaos Trikoúpis Aléxandros Koumoundoúros Charílaos Trikoúpis Theódoros Deligiánnis Dimítrios Válvis Charílaos Trikoúpis Theódoros Deligiánnis Konstantínos Konstantópoulos Charílaos Trikoúpis Sotírios Sotirópoulos Charílaos Trikoúpis Nikólaos Deligiánnis Theódoros Deligiánnis Dimítrios Rállis Aléxandros Zaïmis Geórgios Theotókis Aléxandros Zaïmis Theódoros Deligiánnis Geórgios Theotókis Dimítrios Rállis Geórgios Theotókis Theódoros Deligiánnis Dimítrios Rállis Geórgios Theotókis Dimítrios Rállis Kyriakoúlis Mavromichális Stéphanos Dragoúmis Elefthérios Venizélos Dimítrios Goúnaris Elefthérios Venizélos Aléxandros Zaïmis Stéphanos Skouloúdis Aléxandros Zaïmis Nikólaos Kalogerópoulos Spyrídon Lámpros Aléxandros Zaïmis Elefthérios Venizélos Dimítrios Rállis Nikólaos Kalogerópoulos Dimítrios Goúnaris Nikólaos Strátos Pétros Protopapadákis Nikólaos Triantaphyllákos Anastásios Charalámbis Sotírios Krokidás Stylianós Gonatás Elefthérios Venizélos Geórgios Kaphantáris
Deuxième République hellénique (1924-1935)	Aléxandros Papanastasíou Themistoklís Sofoúlis Andréas Michalakópoulos Theódoros Pángalos Athanásios Eftaxías Geórgios Kondýlis Aléxandros Zaïmis Elefthérios Venizélos Aléxandros Papanastasíou Elefthérios Venizélos Panagís Tsaldáris Elefthérios Venizélos Aléxandros Othonaíos Panagís Tsaldáris
Royaume de Grèce, dynastie de Glücksbourg (1935-1973)	Geórgios Kondýlis Konstantínos Demertzís Ioánnis Metaxás Aléxandros Korizís Emmanouíl Tsouderós Geórgios Tsolákoglou Sophoklís Venizélos Konstantínos Logothetópoulos Evripídis Bakirtzís Geórgios Papandréou Ioánnis Rállis Aléxandros Svólos Nikólaos Plastíras Pétros Voúlgaris Damaskinos d'Athènes Panagiótis Kanellópoulos Themistoklís Sofoúlis Panagiótis Poulítsas Konstantínos Tsaldáris Dimítrios Máximos Konstantínos Tsaldáris Themistoklís Sofoúlis Aléxandros Diomídis Ioánnis Theotókis Sophoklís Venizélos Nikólaos Plastíras Sophoklís Venizélos Nikólaos Plastíras Dimítrios Kiousópoulos Aléxandros Papágos Konstantínos Karamanlís Konstantínos Georgakópoulos Konstantínos Karamanlís Konstantínos Dóvas Konstantínos Karamanlís Panayótis Pipinélis Stylianós Mavromichális Geórgios Papandréou Ioánnis Paraskevópoulos Geórgios Papandréou Geórgios Athanasiádis-Nóvas Ilías Tsirimókos Stéfanos Stefanópoulos Ioánnis Paraskevópoulos Panagiótis Kanellópoulos
Dictature des colonels (1967-1974)	Konstantínos Kóllias Geórgios Papadópoulos Spíros Markezínis Adamántios Androutsópoulos
Troisième République hellénique (depuis 1974)	Konstantínos Karamanlís Geórgios Rállis Andréas Papandréou Tzannís Tzannetákis Ioánnis Grívas Xenophón Zolótas Konstantínos Mitsotákis Andréas Papandréou Kóstas Simítis Kóstas Karamanlís Giórgos Papandréou Loukás Papadímos Panagiótis Pikramménos Antónis Samarás Aléxis Tsípras Vassilikí Thánou-Christophílou Aléxis Tsípras Kyriákos Mitsotákis Ioánnis Sarmás Kyriákos Mitsotákis

v · m Présidents du Conseil européen
Années 1970	1974 : Valéry Giscard d'Estaing 1975 : Liam Cosgrave – Aldo Moro 1976 : Gaston Thorn – Joop den Uyl 1977 : James Callaghan – Leo Tindemans 1978 : Anker Jørgensen – Helmut Schmidt 1979 : Valéry Giscard d'Estaing – Jack Lynch / Charles J. Haughey
Années 1980	1980 : Francesco Cossiga – Pierre Werner 1981 : Dries van Agt – Margaret Thatcher 1982 : Wilfried Martens – Anker Jørgensen / Poul Schlüter 1983 : Helmut Kohl – Andréas Papandréou 1984 : François Mitterrand – Garret FitzGerald 1985 : Bettino Craxi – Jacques Santer 1986 : Ruud Lubbers – Margaret Thatcher 1987 : Wilfried Martens – Poul Schlüter 1988 : Helmut Kohl – Andréas Papandréou 1989 : Felipe González – François Mitterrand
Années 1990	1990 : Charles J. Haughey – Giulio Andreotti 1991 : Jacques Santer – Ruud Lubbers 1992 : Aníbal Cavaco Silva – John Major 1993 : Poul Schlüter / Poul Nyrup Rasmussen – Jean-Luc Dehaene 1994 : Andréas Papandréou – Helmut Kohl 1995 : François Mitterrand / Jacques Chirac – Felipe González 1997 : Wim Kok – Jean-Claude Juncker 1998 : Tony Blair – Viktor Klima 1999 : Gerhard Schröder – Paavo Lipponen
Années 2000	2000 : António Guterres – Jacques Chirac & Lionel Jospin 2001 : Göran Persson – Guy Verhofstadt 2002 : José María Aznar – Anders Fogh Rasmussen 2003 : Konstantínos Simítis – Silvio Berlusconi 2004 : Bertie Ahern – Jan Peter Balkenende 2005 : Jean-Claude Juncker – Tony Blair 2006 : Wolfgang Schüssel – Matti Vanhanen 2007 : Angela Merkel – José Sócrates 2008 : Janez Janša – Nicolas Sarkozy 2009 : Mirek Topolánek / Jan Fischer – Fredrik Reinfeldt
Années 2010 (Président permanent)	2010 : Herman Van Rompuy 2014 : Donald Tusk 2019 : Charles Michel 2024 : António Costa