Aller au contenu

« Bennecourt » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Roland45 (discuter | contributions)
Mise en forme section « typologie urbanisme »
 
(26 versions intermédiaires par 16 utilisateurs non affichées)
Ligne 4 : Ligne 4 :
| image = Bennecourt église 1.jpg
| image = Bennecourt église 1.jpg
| légende =
| légende =
| blason = Blason Bennecourt01.svg
| blason = Blason ville fr Bennecourt (Yvelines).svg
| légende blason = #Héraldique
| légende blason = #Héraldique
| région = [[Île-de-France]]
| région = [[Île-de-France]]
Ligne 15 : Ligne 15 :
| maire = Didier Dumont
| maire = Didier Dumont
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans les Yvelines|2020]]-2026
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans les Yvelines|2020]]-2026
| intercomm = [[Communauté de communes Les Portes de l'Ile de France]]
| intercomm = [[Communauté de communes des Portes de l'Île-de-France]]
| longitude = 1.56305555556
| longitude = 1.56305555556
| latitude = 49.0408333333
| latitude = 49.0408333333
Ligne 21 : Ligne 21 :
| alt maxi = 120
| alt maxi = 120
| superficie = 6.95
| superficie = 6.95
| type = Commune urbaine
| type = Petite ville
| unité urbaine = Bonnières-sur-Seine <br><small>([[banlieue]])</small>
| unité urbaine = Bonnières-sur-Seine <br><small>([[banlieue]])</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Paris|Paris]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Paris|Paris]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
Ligne 27 : Ligne 27 :
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| géoloc-département = Yvelines/Île-de-France
| géoloc-département = Yvelines/Île-de-France
| siteweb = [http://www.mairie-bennecourt.fr/ mairie-bennecourt.fr]
| siteweb = [https://www.mairie-bennecourt.fr/ mairie-bennecourt.fr]
}}
}}


Ligne 33 : Ligne 33 :


Ses habitants [[gentilé|sont appelés]] les ''Bennecourtois''.
Ses habitants [[gentilé|sont appelés]] les ''Bennecourtois''.
{{Sommaire|niveau=2}}


{{Sommaire|niveau=2}}
== Géographie ==
== Géographie ==
[[Fichier:Yvelines communes Bennecourt.svg|thumb|left|Localisation de Bennecourt dans les Yvelines.]]
[[Fichier:Yvelines communes Bennecourt.svg|vignette|gauche|Localisation de Bennecourt dans les Yvelines.]]


=== Situation ===
=== Situation ===
La commune de Bennecourt se trouve dans le nord-ouest des Yvelines, à {{unité|16|kilomètres}} au nord-ouest de Mantes-la-Jolie, chef-lieu d'arrondissement et à {{unité|57|kilomètres}} au nord-ouest de Versailles, préfecture du département.
La commune de Bennecourt se trouve dans le nord-ouest des Yvelines, à {{unité|16|kilomètres}} au nord-ouest de Mantes-la-Jolie, chef-lieu d'arrondissement et à {{unité|57|kilomètres}} au nord-ouest de Versailles, préfecture du département. C'est une commune rurale situé en bordure de [[Seine (fleuve)|Seine]], sur la rive droite du fleuve, dans la concavité d'un [[méandre]]. Outre le bourg principal, elle compte deux [[hameau]]x, Gloton et Tripleval.
C'est une commune rurale situé en bordure de [[Seine (fleuve)|Seine]], sur la rive droite du fleuve, dans la concavité d'un [[méandre]]. Outre le bourg principal, elle compte deux [[hameau]]x, Gloton et Tripleval.


{{Carte communes limitrophes|zoom=11|largeur=500|hauteur=400}}
La commune est limitrophe de [[Limetz-Villez]] à l'ouest, de [[Gommecourt (Yvelines)|Gommecourt]] au nord. La Seine la sépare de [[Notre-Dame-de-la-Mer]], [[Bonnières-sur-Seine]] et [[Freneuse (Yvelines)|Freneuse]], communes situées au sud et à l'est.

=== Communes limitrophes ===
{{Section communes limitrophes d'article de commune de France
| commune = Bennecourt
| nord =
| nord-est = [[Gommecourt (Yvelines)|Gommecourt]]
| est = [[Freneuse (Yvelines)|Freneuse]]
| sud-est =
| sud = [[Bonnières-sur-Seine]]
| sud-ouest =
| ouest = [[Notre-Dame-de-la-Mer]]
| nord-ouest = [[Limetz-Villez]]
| description =
}}


=== Territoire ===
=== Territoire ===
Le territoire communal se trouve dans un [[méandre]] de la Seine, dans une zone de transition entre une rive concave, marquée par une [[falaise]] abrupte qui prolonge celle de Gommecourt et La Roche-Guyon et s'abaisse progressivement vers le sud, et une rive convexe, alluvionnaire, en pente douce qui se développe vers l'aval et s'élargit dans la commune voisine de Limetz-Villez. En arrière de la falaise, l'altitude diminue progressivement de {{unité|100|mètres}} environ jusqu'à {{unité|15|mètres}} sur la rive vers l'ouest et le sud-ouest.
Le territoire communal se trouve dans un [[méandre]] de la Seine, dans une zone de transition entre une rive concave, marquée par une [[falaise]] abrupte qui prolonge celle de Gommecourt et La Roche-Guyon et s'abaisse progressivement vers le sud, et une rive convexe, alluvionnaire, en pente douce qui se développe vers l'aval et s'élargit dans la commune voisine de Limetz-Villez. En arrière de la falaise, l'altitude diminue progressivement de {{unité|100|mètres}} environ jusqu'à {{unité|15|mètres}} sur la rive vers l'ouest et le sud-ouest.


Il est riverain de la Seine sur environ cinq kilomètres et englobe plusieurs [[île]]s : la [[Grande Île (Bennecourt)|Grande Île]], face à Bonnières-sur-Seine, séparée côté Bennecourt par le bras de Gloton, la Lorionne, îlot situé légèrement en amont de la précédente dans le bras principal, l'[[île de la Flotte]], prolongée par l'île de Merville, plus en aval, ces deux dernières étant en partie administrativement rattachées à Jeufosse.
Il est riverain de la Seine sur environ cinq kilomètres et englobe plusieurs [[île]]s : la [[Grande Île (Bennecourt)|Grande Île]], face à Bonnières-sur-Seine, séparée côté Bennecourt par le bras de Gloton, la Lorionne, îlot situé légèrement en amont de la précédente dans le bras principal, l'[[île de la Flotte]], prolongée par l'île de Merville, plus en aval, ces deux dernières étant en partie administrativement rattachées à Jeufosse.


Ce territoire est essentiellement rural, à 82 %<ref>[http://www.iaurif.org/fr/sig/fichescom/mos99/ficmos/mos78057.html Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif]</ref>. L'espace rural est principalement consacré à des champs cultivés, les parties boisées, environ 20 % du total, se trouvant surtout dans le nord de la commune.
Ce territoire est essentiellement rural, à 82 %<ref>[http://www.iaurif.org/fr/sig/fichescom/mos99/ficmos/mos78057.html Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif]</ref>. L'espace rural est principalement consacré à des champs cultivés, les parties boisées, environ 20 % du total, se trouvant surtout dans le nord de la commune. L'espace construit comprend principalement des habitations, les plus anciennes dans les noyaux historiques de Bennecourt, Gloton et Tripleval, s'échelonnant au pied de la falaise le long de la Seine, les plus récentes sont dispersées le long des routes, surtout en bord de Seine en direction de Villez, et dans la pointe amont de la Grande Île. Les espaces consacrés aux activités représentent 3,5 % du total, soit {{unité|4.3|ha}} dans la Grande Île.
L'espace construit comprend principalement des habitations, les plus anciennes dans les noyaux historiques de Bennecourt, Gloton et Tripleval, s'échelonnant au pied de la falaise le long de la Seine, les plus récentes sont dispersées le long des routes, surtout en bord de Seine en direction de Villez, et dans la pointe amont de la Grande Île. Les espaces consacrés aux activités représentent 3,5 % du total, soit {{unité|4.3|ha}} dans la Grande Île.


=== Transports et voies de communications ===
=== Infrastructures ===
==== Réseau routier ====
Les communications sont assurées par des routes départementales, la D201 qui relie la commune à Bonnières-sur-Seine au sud grâce à deux ponts successifs appuyés sur la Grande Île, et [[Giverny]] vers le nord, la D100 qui rejoint [[La Roche-Guyon]] en suivant la rive nord de la Seine, ainsi que par diverse voies communales.
Les communications sont assurées par des routes départementales, la D 201 qui relie la commune à Bonnières-sur-Seine au sud grâce à deux ponts successifs appuyés sur la Grande Île, et [[Giverny]] vers le nord, la D 100 qui rejoint [[La Roche-Guyon]] en suivant la rive nord de la Seine, ainsi que par diverses voies communales.


==== Desserte ferroviaire ====
La commune n'est pas desservie par le chemin de fer. La gare la plus proche est [[Gare de Bonnières|celle de Bonnières]], située à deux kilomètres environ du village.
La commune n'est pas desservie par le chemin de fer. La gare la plus proche est [[Gare de Bonnières|celle de Bonnières]], située à deux kilomètres environ du village.


==== Chemins de randonnée ====
Un [[sentier de grande randonnée]], diverticule reliant le GR 26 au sud au GR 2 au nord en passant par la gare de Bonnières, traverse le territoire communal.
Un [[sentier de grande randonnée]], diverticule reliant le GR 26 au sud au GR 2 au nord en passant par la gare de Bonnières, traverse le territoire communal.


[[Fichier:Gloton sous la neige.jpg|thumb|Gloton sous la neige.]]
[[Fichier:Gloton sous la neige.jpg|vignette|Gloton sous la neige.]]


=== Climat ===
=== Climat ===
{{Article général|Climat de l'Île-de-France|Climat des Yvelines}}
{{Climat78|àauaux=à Bennecourt|ref1=<ref>{{Climat78Note1}}.</ref>}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T3|climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=27 décembre 2023}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R1| Sud-ouest du bassin Parisien]], caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à {{Unité|150 mm}}) et un hiver froid ({{tmp|3.5| °C}})<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=27 décembre 2023}}</ref>.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|10.9| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|14.7| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|693 mm}}, avec {{Unité|11.1|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|7.9|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Magnanville]] à {{Unité|12|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Bennecourt,Yvelines/magnanville,Yvelines |titre=Orthodromie entre Bennecourt et Magnanville |site=fr.distance.to |consulté le=27 décembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|11.6| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|641.5|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_78354001.pdf|titre= Station Météo-France « Magnanville » (commune de Magnanville) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=27 décembre 2023}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_78354001.pdf|titre= Station Météo-France « Magnanville » (commune de Magnanville) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=27 décembre 2023}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=27 décembre 2023}}</ref>.

== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Bennecourt est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>.
Bennecourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web|url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural|titre=Typologie urbain / rural|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr|consulté le= 4 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1472|titre=Commune urbaine - définition|site=le site de l’[[Insee]]|consulté le= 4 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web|url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/comprendre-la-grille-de-densite|titre=Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr|consulté le= 4 avril 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de Bonnières-sur-Seine, une agglomération intra-départementale regroupant {{Unité|7|communes}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/unite-urbaine/UU202078302-bonnieres-sur-seine|titre=Unité urbaine 2020 de Bonnières-sur-Seine|site=https://www.insee.fr/|consulté le= 4 avril 2021}}.</ref> et {{Unité|14357|habitants}} en 2017, dont elle est une commune de la [[banlieue]]<ref name="UU2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4802589|titre=Base des unités urbaines 2020 |date=21 octobre 2020|site=www.insee.fr|consulté le= 4 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="UU20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806684|titre=Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines |auteur=Vianney Costemalle |date=21 octobre 2020|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le= 4 avril 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine de Bonnières-sur-Seine]]<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la [[banlieue]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'[[unité urbaine de Bonnières-sur-Seine]] comprend deux villes-centres ([[Bonnières-sur-Seine]] et [[Freneuse (Yvelines)|Freneuse]]) et cinq communes de banlieue.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/78302-bonnieres-sur-seine |titre=Unité urbaine 2020 de Bonnières-sur-Seine|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|78057|bennecourt|Bennecourt}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Paris]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire regroupe {{Unité|1929|communes}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/001-paris|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>.


=== [[Occupation des sols]] simplifiée ===
Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Paris]] dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé, en {{date-|octobre 2020}}, celle d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]] afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire regroupe {{Unité|1929|communes}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/aire-attraction-ville/AAV2020001-paris|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le= 4 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694|titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le= 4 avril 2021}}.</ref>.
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 82,31 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 6,5 % d'espaces ouverts artificialisés et 11,19 % d'espaces construits artificialisés<ref name="iau-idf">{{pdf}}{{Lien web |langue= fr|titre=Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012)|url=https://cartoviz.institutparisregion.fr/widgets/MOS2017Widget/pdf11/78057.pdf |date=|site=cartoviz.iau-idf.fr|consulté le=1/2022}}.</ref>.


== Toponymie ==
== Toponymie ==
[[Fichier:Jeufosse - carte Cassini.png|vignette|300px|Carte de Bennecourt au {{s-|XVIII}} (extrait de la carte de Cassini).]]
[[Fichier:Jeufosse - carte Cassini.png|vignette|Carte de Bennecourt au {{s-|XVIII}} (extrait de la carte de Cassini).]]
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées ''Beranecurtis''<ref>Alphonse Durand, Victor Eugène Grave, La chronique de Mantes : ou histoire de Mantes depuis le {{s-|IX}} jusqu'à la Révolution, page 20.</ref>, ''Benecurtis''<ref>Albert ANNE, la légende des clés de ville à Freneuse, page 7</ref>, ''Bannecuria''<ref>Hippolyte Cocheris, ''Anciens noms des communes de Seine-et-Oise'', 1874, ouvrage mis en ligne par le [http://www.corpusetampois.com/cls-19-cocheris1874dictionnaire.html Corpus Etampois].</ref>
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées ''Beranecurtis''<ref>Alphonse Durand, Victor Eugène Grave, La chronique de Mantes : ou histoire de Mantes depuis le {{s-|IX}} jusqu'à la Révolution, page 20.</ref>, ''Benecurtis''<ref>Albert ANNE, la légende des clés de ville à Freneuse, page 7</ref>, ''Bannecuria''<ref>Hippolyte Cocheris, ''Anciens noms des communes de Seine-et-Oise'', 1874, ouvrage mis en ligne par le [http://www.corpusetampois.com/cls-19-cocheris1874dictionnaire.html Corpus Etampois].</ref>
, ''Bernencuria'' en 1337<ref>{{Ouvrage|titre=Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France |éditeur= Librairie Guénégaud | nom1=[[Albert Dauzat]] |nom2=[[Charles Rostaing]] |langue=français | année=1979 | lieu=Paris |isbn=2-85023-076-6 |passage=72a}}.</ref>{{,}}<ref>[[Ernest Nègre]], ''[[TGLF]]'' (lire en ligne) [https://books.google.fr/books?id=jbpVLN1tRNoC&lpg=PA884&ots=fgiGerOnNG&dq=Ernest%20n%C3%A8gre%20Bennecourt&hl=fr&pg=PA884#v=onepage&q=Ernest%20n%C3%A8gre%20Bennecourt&f=false]</ref>.
, ''Bernencuria'' en 1337<ref>{{Ouvrage|titre=Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France |éditeur= Librairie Guénégaud | nom1=[[Albert Dauzat]] |nom2=[[Charles Rostaing]] |langue=fr| année=1979 | lieu=Paris |isbn=2-85023-076-6 |passage=72a}}.</ref>{{,}}<ref>[[Ernest Nègre]], ''[[TGLF]]'' (lire en ligne) [https://books.google.fr/books?id=jbpVLN1tRNoC&lpg=PA884&ots=fgiGerOnNG&dq=Ernest%20n%C3%A8gre%20Bennecourt&hl=fr&pg=PA884#v=onepage&q=Ernest%20n%C3%A8gre%20Bennecourt&f=false]</ref>.


Les formations toponymiques en ''-court'' sont caractéristiques du nord de la France. L'élément ''court'' est issu du gallo-roman <small>CŌRTE</small> (bas latin ''cōrtem''). Ce même étymon a donné le français ''[[wikt:cour|cour]]'' et son dérivé ''courtois''. L'orthographe actuelle de ''cour'' est liée à une fausse étymologie d'après le latin ''curia'' qui explique aussi la forme latinisée ''Bernencuria'', pour ''*Bernencort''. Le premier élément est un nom de personne germanique, comme c'est généralement le cas. Il s'agit ici de ''Berno''<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, ''op. cit.''</ref>{{,}}<ref>Ernest Nègre, ''op. cit.''</ref>.
Les formations toponymiques en ''-court'' sont caractéristiques du nord de la France. L'élément ''court'' est issu du gallo-roman <small>CŌRTE</small> (bas latin ''cōrtem''). Ce même étymon a donné le français ''[[wikt:cour|cour]]'' et son dérivé ''courtois''. L'orthographe actuelle de ''cour'' est liée à une fausse étymologie d'après le latin ''curia'' qui explique aussi la forme latinisée ''Bernencuria'', pour ''*Bernencort''. Le premier élément est un nom de personne germanique, comme c'est généralement le cas. Il s'agit ici de ''Berno''<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, {{opcit}}</ref>{{,}}<ref>Ernest Nègre, {{opcit}}</ref>.


== Histoire ==
== Histoire ==
La commune a été habitée à l'époque gallo-romaine ainsi qu'en témoignent les vestiges d'un sanctuaire fouillés dans les années 1980<ref>{{Ouvrage |langue= fr |auteur1= Luc Bourgeois |directeur1= oui|titre=Le sanctuaire rural de Bennecourt (Yvelines), du temple celtique au temple gallo-romain |éditeur= Maison des Sciences de l'Homme |date= 1999 |pages totales= 220 |isbn= |résumé= https://journals.openedition.org/rae/1136|consulté le= 3 mai 2018 }}.</ref>.
La commune est habitée à l'époque gallo-romaine ainsi qu'en témoignent les vestiges d'un sanctuaire fouillés dans les années 1980<ref>{{Ouvrage |langue= fr |auteur1= Luc Bourgeois |directeur1= oui|titre=Le sanctuaire rural de Bennecourt (Yvelines), du temple celtique au temple gallo-romain |éditeur= Maison des Sciences de l'Homme |date= 1999 |pages totales= 220 |isbn= |résumé= https://journals.openedition.org/rae/1136|consulté le= 3 mai 2018 }}.</ref>.


Aux {{s2|IX|X|s}}, Bennecourt, comme toutes les localités riveraines de la Seine, subit les ravages des [[Raids vikings en France|incursions vikings]] qui ne prirent fin qu'avec le [[traité de Saint-Clair-sur-Epte]] en 911. Ceux-ci établirent à plusieurs reprises une base arrière dans l'[[île de la Flotte]] (île partagée entre les communes de Jeufosse et Bennecourt, située près de la rive gauche face à Jeufosse), où ils hivernaient et d'où ils s'élançaient notamment vers Paris<ref>Serge Sochon, ''Alerte, drakkars sur la Seine ! Le siège de Paris par les Vikings'', [[éditions Charles Corlet]], Condé-sur-Noireau, 1994 {{ISBN|2-85480-453-8}}.</ref>.
Aux {{s2-|IX|X}}, Bennecourt, comme toutes les localités riveraines de la Seine, subit les ravages des [[Raids vikings en France|incursions vikings]] qui ne prirent fin qu'avec le [[traité de Saint-Clair-sur-Epte]] en 911. Ceux-ci établissent à plusieurs reprises une base arrière dans l'[[île de la Flotte]] (île partagée entre les communes de Jeufosse et Bennecourt, située près de la rive gauche face à Jeufosse), où ils hivernent et d'où ils s'élancent notamment vers Paris<ref>Serge Sochon, ''Alerte, drakkars sur la Seine ! Le siège de Paris par les Vikings'', Condé-sur-Noireau, [[éditions Charles Corlet]], 1994 {{ISBN|2-85480-453-8}}.</ref>.


Bennecourt fut longtemps rattachée à [[La Roche-Guyon]] dont la seigneurie s'étendait dès le {{XIIIe siècle}}, sur les deux rives de la Seine de Bonnières à [[Vétheuil]]<ref name="Quenneville">''La Roche-Guyon, l'un des plus beaux villages de France'', Alain Quenneville, Thierry Delahaye et Christian Broutin, Le Valhermeil, 1996, p. 7.</ref>. Les propriétaires de Bennecourt furent notamment les familles de Tilly, du Plessis, et de [[Maison de La Rochefoucauld|La Rochefoucauld]]<ref name="Bardy">Monique Bardy, ''La grande histoire des Yvelines, Édijac, p. 22.</ref>
Bennecourt est longtemps rattachée à [[La Roche-Guyon]] dont la seigneurie s'étend, dès le {{XIIIe siècle}}, sur les deux rives de la Seine de Bonnières à [[Vétheuil]]<ref name="Quenneville">''La Roche-Guyon, l'un des plus beaux villages de France'', Alain Quenneville, Thierry Delahaye et Christian Broutin, Le Valhermeil, 1996, {{p.|7}}.</ref>. Les propriétaires de Bennecourt sont notamment les familles de Tilly, du Plessis, et de [[Maison de La Rochefoucauld|La Rochefoucauld]]<ref name="Bardy">Monique Bardy, ''La grande histoire des Yvelines, Édijac, {{p.|22}}.</ref>


La commune fut créée en juin [[1790]] et rattachée initialement au district de Mantes.
La commune est créée en juin 1790 et rattachée initialement au district de Mantes.


Vers la fin du {{s-|XIX|e}}, plusieurs peintres, dont [[Claude Monet|Monet]] et [[Paul Cézanne|Cézanne]] fréquentèrent Bennecourt, logeant dans une auberge de Gloton.
Vers la fin du {{s-|XIX}}, plusieurs peintres, dont [[Claude Monet|Monet]] et [[Paul Cézanne|Cézanne]], fréquentent Bennecourt, logeant dans une auberge de Gloton<ref>{{Ouvrage|auteur1=Daniel Wildenstein|titre=Monet ou le Triomphe de l'Impressionnisme|lieu=Cologne|éditeur=Taschen|année=2003|passage=70|isbn=3-8228-1691-4}}</ref>.


Le 24 août [[1884]], la mise en service des deux ponts routiers sur la Seine mit fin à l'isolement de Bennecourt qui ne communiquait avec Bonnières qu'à l'aide de bacs<ref>[http://www.bonnieres-sur-seine.fr/112,1145,1188/Le-pont.html?PHPSESSID=d5485c87c3d70e30529e266e8d1c0b29 Le pont de Bonnières, site de la mairie de Bonnières-sur-Seine]</ref>. Ces ponts furent détruits en 1940 et reconstruit après-guerre.
Le 24 août 1884, la mise en service des deux ponts routiers sur la Seine met fin à l'isolement de Bennecourt qui ne communiquait avec Bonnières qu'à l'aide de bacs<ref>[http://www.bonnieres-sur-seine.fr/112,1145,1188/Le-pont.html?PHPSESSID=d5485c87c3d70e30529e266e8d1c0b29 Le pont de Bonnières, site de la mairie de Bonnières-sur-Seine]</ref>. Ces ponts sont détruits en 1940 et reconstruits après-guerre.


Lors de la [[Première Guerre mondiale]], un industriel belge dans le but de poursuivre son activité en dépit de l'avancée de l'armée allemande en Belgique, transféra son activité à Bonnières-sur-Seine où il fonda la première usine [[Sidérurgie|sidérurgique]], les laminoirs de Saint-Éloi, entraînant l'arrivée d'un millier d'ouvriers belges dans la région. À cette époque, l'église Saint-Ouen de Bennecourt devint la paroisse des Belges<ref name="Thy">[http://users.belgacom.net/thy/page%209.html 1914-1918, Bonnières-sur-Seine sur le site de Thy-le-Château]</ref> et reçut en 1920 des vitraux offerts par Louis Piret.
Lors de la [[Première Guerre mondiale]], un industriel belge, dans le but de poursuivre son activité en dépit de l'avancée de l'armée allemande en Belgique, transfert son activité à Bonnières-sur-Seine où il fonde la première usine [[Sidérurgie|sidérurgique]], les laminoirs de Saint-Éloi, entraînant l'arrivée d'un millier d'ouvriers belges dans la région. À cette époque, l'église Saint-Ouen de Bennecourt devient la paroisse des Belges<ref name="Thy">[http://users.belgacom.net/thy/page%209.html 1914-1918, Bonnières-sur-Seine sur le site de Thy-le-Château]</ref> et reçoit en 1920 des vitraux offerts par Louis Piret{{Qui|date=23 août 2024}}{{Référence souhaitée|date=23 août 2024}}.


== Politique et administration ==
== Politique et administration ==
Ligne 100 : Ligne 120 :
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluDonnées}}
{{Élu actuel |Début= mars 2001 |Fin= |Identité=Didier Dumont |Parti= |Qualité= }}
{{Élu actuel |Début= mars 1983 |Date à jour= 19 janvier 2021 |Identité= Didier Dumont<ref>[https://www.lesbiographies.com/#/Biographie/DUMONT-Didier,92452 Extrait de la fiche de M. Didier DUMONT], sur ''lesbiographies.com''</ref> |Parti= [[Divers gauche|DVG]] |Qualité= Professeur d'anglais<br><small>Réélu pour le mandat 2020-2026</small>}}
{{ÉluFin}}
{{ÉluFin}}


Ligne 106 : Ligne 126 :
La commune de Bennecourt appartient au [[canton de Bonnières-sur-Seine]] ainsi qu'à la [[communauté de communes des Portes de l’Île-de-France]] dont la ville centre est également Bonnières sur Seine.
La commune de Bennecourt appartient au [[canton de Bonnières-sur-Seine]] ainsi qu'à la [[communauté de communes des Portes de l’Île-de-France]] dont la ville centre est également Bonnières sur Seine.


Le territoire communal est également inclus dans celui de l'[[opération d'intérêt national Seine-Aval]]<ref>{{lien web| url= http://www.epamsa.fr/fr/oin-seineaval/ | titre= OIN Seine-Aval |éditeur = EPAMSA|consulté le= 16 avril 2011}}.</ref>.
Le territoire communal est également inclus dans celui de l'[[opération d'intérêt national Seine-Aval]]<ref>{{lien web| url= http://www.epamsa.fr/fr/oin-seineaval/ | titre= OIN Seine-Aval |éditeur = EPAMSA|consulté le= 16 avril 2011|brisé le = 2023-10-27}}.</ref>.


Sur le plan électoral, elle est rattachée à la [[neuvième circonscription des Yvelines]], circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines, dont le député est [[Bruno Millienne]] ([[Mouvement démocrate (France)|MoDem]]).
Sur le plan électoral, elle est rattachée à la [[neuvième circonscription des Yvelines]], circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines, dont le député est [[Bruno Millienne]] ([[Mouvement démocrate (France)|MoDem]]).
Ligne 120 : Ligne 140 :
== Population et société ==
== Population et société ==
=== Démographie ===
=== Démographie ===
; Évolution démographique
==== Évolution démographique ====
<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle.
<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle.
Veuillez insérer votre texte après {{Population de France/section}} -->
Veuillez insérer votre texte après {{Population de France/section}} -->
Ligne 126 : Ligne 146 :
{{Population de France/section}}
{{Population de France/section}}


; Pyramide des âges en 2007
==== Pyramide des âges ====
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 22,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
{{Pyramide des âges 2
|float=left
|width=49%
|maxvalue=40
|bg=rgb(100%,100%,100%)
|border=1px solid black|margin-top=1ex
|caption=Pyramide des âges à Bennecourt en 2007 en pourcentage<ref>
{{Lien web
|url=http://www.recensement.insee.fr/exportPDF.action?codeZone=78057-COM&idTheme=3
|titre =Évolution et structure de la population à Bennecourt en 2007
|site=[http://www.recensement-2007.insee.fr le site de l'Insee]
|consulté le= 21 avril 2011}}.</ref>
|charte=commune
|90&nbsp;&nbsp;ans&nbsp;ou&nbsp;+|0.2|0.7
|75&nbsp;à&nbsp;89&nbsp;ans|3.3|4.9
|60&nbsp;à&nbsp;74&nbsp;ans|10.5|11.5
|45&nbsp;à&nbsp;59&nbsp;ans|23.4|23.0
|30&nbsp;à&nbsp;44&nbsp;ans|21.5|23.5
|15&nbsp;à&nbsp;29&nbsp;ans|18.3|16.9
|0&nbsp;à&nbsp;14&nbsp;ans|22.8|19.6}}
{{Pyramide des âges 2
|float=right
|width=50%
|maxvalue=40
|bg=rgb(100%,100%,100%)
|border=1px solid black|margin-top=1ex
|caption=Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage<ref>
{{Lien web
| url = http://www.recensement-2007.insee.fr/chiffresCles.action?codeMessage=5&zoneSearchField=YVELINES&codeZone=78-DEP&idTheme=3&rechercher=Rechercher
| titre = Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007
| site = [http://www.recensement-2007.insee.fr le site de l'Insee]
|consulté le= 21 avril 2011}}.</ref>
|charte=commune
|90&nbsp;&nbsp;ans&nbsp;ou&nbsp;+|0.3|0.9
|75&nbsp;à&nbsp;89&nbsp;ans|4.3|6.6
|60&nbsp;à&nbsp;74&nbsp;ans|11.2|11.6
|45&nbsp;à&nbsp;59&nbsp;ans|20.3|20.7
|30&nbsp;à&nbsp;44&nbsp;ans|22.1|21.5
|15&nbsp;à&nbsp;29&nbsp;ans|19.9|18.9
|0&nbsp;à&nbsp;14&nbsp;ans|21.9|19.8}}
{{clr}}


La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %).
En 2018, la commune comptait {{nobr|968 hommes}} pour {{nobr|924 femmes}}, soit un taux de 51,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,68 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,5 % contre 48,4 % au niveau national et 48,8 % au niveau départemental).


Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en [[2007]], la suivante :

* 51,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,8 %, 15 à 29 ans = 18,3 %, 30 à 44 ans = 21,5 %, 45 à 59 ans = 23,4 %, plus de 60 ans = 14 %) ;
{{Pyramide des âges communes de France
* 48,5 % de femmes (0 à 14 ans = 19,6 %, 15 à 29 ans = 16,9 %, 30 à 44 ans = 23,5 %, 45 à 59 ans = 23 %, plus de 60 ans = 17,1 %).
|année=2018
|département=Yvelines
|ref=<ref>{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bennecourt (78057) |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397441?sommaire=5397467&geo=COM-78057#ancre-POP_T3 |date=2021-06-30 |consulté le=2022-01-16 |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}.</ref>
|h90=0.2 |f90=1.6
|h75=6.0 |f75=7.4
|h60=14.3 |f60=15.4
|h45=25.6 |f45=22.4
|h30=16.3 |f30=20.0
|h15=15.8 |f15=13.3
|h00=21.8 |f00=19.9
}}


=== Manifestations culturelles et festivités ===
=== Manifestations culturelles et festivités ===
Jadis, tous les 24 août, était fêté à Bennecourt la « Fête des Ponts ».
{{…}}

En effet, c’est en 1884, lors de l’inauguration des deux ponts, qu’est née cette fête. Elle permettait aux habitants de se retrouver et de s’amuser. Tout s’arrêta lors de la Seconde Guerre mondiale quand les ponts furent détruits pour reprendre plus tard de manière sporadique.


== Économie ==
== Économie ==
Ligne 187 : Ligne 179 :
== Culture locale et patrimoine ==
== Culture locale et patrimoine ==
=== Lieux et monuments ===
=== Lieux et monuments ===
* [[Église Saint-Ouen de Bennecourt|Église Saint-Ouen]] : [[Église (édifice)|église]] du {{s-|XVI|e}}, classée [[monument historique (France)|monument historique]] par arrêté du 18 mai 1932<ref name="Flohic">{{Flohic78}}, p. 91.</ref>. Dans cette église se trouvent un ensemble de [[Vitrail|vitraux]] offerts vers 1920 par un industriel belge, Louis Piret<ref>[http://www.cg78.fr/archives/aoa/db/notices/1709.htm Bennecourt, église paroissiale Saint-Ouen, Archives des Yvelines]</ref>, .
* [[Église Saint-Ouen de Bennecourt|Église Saint-Ouen]] : [[Église (édifice)|église]] du {{s-|XVI}}, classée [[monument historique (France)|monument historique]] par arrêté du 18 mai 1932<ref name="Flohic">{{Flohic78}}, {{p.|91}}.</ref>. Dans cette église se trouvent un ensemble de [[Vitrail|vitraux]] offerts vers 1920 par un industriel belge, Louis Piret<ref>[http://www.cg78.fr/archives/aoa/db/notices/1709.htm Bennecourt, église paroissiale Saint-Ouen, Archives départementales des Yvelines]</ref>.
* Vestiges d'un sanctuaire gallo-romain, le ''Fanum'', fouillé entre 1982 et 1988<ref name="Flohic"/>.
* Vestiges d'un sanctuaire gallo-romain, le ''Fanum'', fouillé entre 1982 et 1988<ref name="Flohic"/>.
* Ancien temple protestant datant de 1964, transformé en résidence secondaire.


=== Patrimoine naturel ===
=== Patrimoine naturel ===
Les « coteaux de la Seine de Tripleval à Vétheuil », représentant au total environ {{unité|286|hectares}}, inclus dans le site [[Natura 2000]] des « Coteaux et Boucles de la Seine » (code FR1100797, s'étendent en partie dans la commune de Bennecourt. Il s'agit de coteaux calcaires exposés au sud dans la concavité d'un méandre de la Seine sur lesquelles on trouve une flore thermophile d'affinité méditerranéenne et une végétation d'éboulis calcaires.
Les « coteaux de la Seine de Tripleval à Vétheuil », représentant au total environ {{unité|286|hectares}}, inclus dans le site [[Natura 2000]] des « Coteaux et Boucles de la Seine » (code FR1100797, s'étendent en partie dans la commune de Bennecourt. Il s'agit de coteaux calcaires exposés au sud dans la concavité d'un méandre de la Seine sur lesquelles on trouve une flore thermophile d'affinité méditerranéenne et une végétation d'éboulis calcaires.
Parmi les espèces animales présentes figure ''Callimorpha quadripunctata'', l'[[écaille chinée]], papillon qui est inscrit parmi les espèces d'intérêt communautaire dans l'annexe II de la [[directive habitats]]<ref>{{lien web|url=http://sitesnatura2000duvexin.n2000.fr/sites/all/files/sitesnatura2000duvexin/documents/DOCOB_Seine_allege.pdf|titre=Document d'objectifs du site « Coteaux et boucles de la Seine », p. 96-104 |éditeur=Réseau Natura 2000|consulté le= 14 mai 2011}}.</ref>.
Parmi les espèces animales présentes figure ''Callimorpha quadripunctata'', l'[[écaille chinée]], papillon qui est inscrit parmi les espèces d'intérêt communautaire dans l'annexe II de la [[directive habitats]]<ref>{{lien web|url=http://sitesnatura2000duvexin.n2000.fr/sites/all/files/sitesnatura2000duvexin/documents/DOCOB_Seine_allege.pdf|titre=Document d'objectifs du site « Coteaux et boucles de la Seine », p. 96-104 |éditeur=Réseau Natura 2000|consulté le= 14 mai 2011|brisé le = 2023-10-27}}.</ref>.


[[Image:Claude Monet River Scene at Bennecourt, Seine.jpg|thumb|''Au bord de l'eau'' à Bennecourt, <br />Claude Monet, 1868, ''Art Institute of Chicago.'']]
[[Image:Claude Monet River Scene at Bennecourt, Seine.jpg|vignette|''Au bord de l'eau'' à Bennecourt, <br>Claude Monet, 1868, ''Art Institute of Chicago.'']]


=== Personnalités liées à la commune ===
=== Personnalités liées à la commune ===
* [[Émile Zola]] (1840-1902), écrivain, c’est au hameau de Gloton qu’il habita de 1866 à 1871. Le village et les habitants de la région tiennent une place importante dans son œuvre : le héros de « Thérèse Raquin », Laurent est fils d’un cultivateur de [[Jeufosse]]. Une partie de son roman ''L’Œuvre'', se situe à Bennecourt.
* [[Émile Zola]] (1840-1902), écrivain, c'est au hameau de Gloton qu'il habita de 1866 à 1871. Le village et les habitants de la région tiennent une place importante dans son œuvre : le héros de ''Thérèse Raquin'', Laurent, est fils d'un cultivateur de [[Jeufosse]]. Une partie de son roman ''L'Œuvre'', se situe à Bennecourt.

* Peintres célèbres ayant fréquenté Bennecourt au {{s-|XIX}} :
* Peintres célèbres ayant fréquenté Bennecourt au {{s-|XIX}} :
** [[Charles-François Daubigny]] (1817-1878), peintre paysagiste ([[école de Barbizon]]).
** [[Charles-François Daubigny]] (1817-1878), peintre paysagiste ([[école de Barbizon]]) ;
** [[Paul Cézanne]] (1839-1906), peintre [[Impressionnisme|impressionniste]], y prit pension en 1866.
** [[Paul Cézanne]] (1839-1906), peintre [[Impressionnisme|impressionniste]], y prit pension en 1866 ;
** [[Claude Monet]] (1840-1926), peintre impressionniste, en 1868.
** [[Claude Monet]] (1840-1926), peintre impressionniste, en 1868.
* [[Louis Piret]], industriel belge, maître de forges à [[Thy-le-Château]] près de Charleroi, installa une usine sidérurgique à Bonnières en août 1915<ref name="Thy"/>. Deux vitraux offerts par Louis Piret en « hommage des Belges à la France hospitalière » sont installés dans l'église de Bennecourt.
* [[Louis Piret]], industriel belge, maître de forges à [[Thy-le-Château]] près de Charleroi, installa une usine sidérurgique à Bonnières en août 1915<ref name="Thy"/>. Deux vitraux offerts par Louis Piret en « hommage des Belges à la France hospitalière » sont installés dans l'église de Bennecourt.
Ligne 209 : Ligne 199 :


=== Héraldique ===
=== Héraldique ===
{{Blason-ville-fr
{{Blason commune
|commune = Bennecourt
| img1=Blason Bennecourt01.svg
| image= Blason ville fr Bennecourt (Yvelines).svg
| l1=120px
| blasonnement =d'azur à la grappe de raisin tigée et feuillée d'or, accostée de deux épis de blé du même, au chef cousu de [[gueules]] chargé de trois étoiles d'or.
| legende1= Armes de Bennecourt
| statut = Les épis de blé et la grappe de raisin évoquent les cultures principales de la commune (pour la vigne il s'agit d'une culture disparue) tandis que les trois étoiles en chef symbolisent les trois noyaux urbains de Bennecourt, Gloton et Tripleval<ref>[https://www.mairie-bennecourt.fr/la-commune/histoire-et-patrimoine/histoire/ Le blason sur le site de la mairie]</ref>.
| texte= '''Les armes de Bennecourt se blasonnent ainsi :'''<br />''d'azur à la grappe de raisin tigée et feuillée d'or, accostée de deux épis de blé du même, au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or''.

Les épis de blé et la grappe de raisin évoquent les cultures principales de la commune (pour la vigne il s'agit d'une culture disparue) tandis que les trois étoiles en chef symbolisent les trois noyaux urbains de Bennecourt, Gloton et Tripleval<ref>[http://www.mairie-bennecourt.fr/bennecourt.asp?idpage=10475 Le blason sur le site de la mairie]</ref>.
}}
}}


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Bennecourt| wikinews=Category:Bennecourt| wiktionary=Bennecourt}}
{{Autres projets|commons=Category:Bennecourt| wiktionary=Bennecourt}}
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|langue=français|auteur1=|titre=Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 1|passage= 91–92|lieu=Paris|éditeur=Éditions Flohic|date=2000|pages totales=1155|isbn=2-84234-070-1|titre chapitre=Bennecourt}}
{{…}}


=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
Ligne 230 : Ligne 218 :
=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
<!--Liens vers des pages web externes à l'encyclopédie fr.wikipedia-->
<!--Liens vers des pages web externes à l'encyclopédie fr.wikipedia-->
{{Liens}}
* [http://www.mairie-bennecourt.fr/ Site de la mairie]
* {{Lien web
|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-78057
|titre=Dossier complet : Commune de Bennecourt (78057)
|série=Chiffres détaillés
|éditeur=[[Institut national de la statistique et des études économiques|INSEE]] |id=RGP
|consulté le=11/2019}}


== Notes et références ==
== Notes et références ==
Ligne 243 : Ligne 225 :


=== Références ===
=== Références ===
{{Références}}
{{Références nombreuses}}


{{Palette|Canton de Bonnières-sur-Seine|Communauté de communes des Portes de l’Île-de-France|Opération d'intérêt national Seine-Aval}}
{{Palette|Canton de Bonnières-sur-Seine|Communauté de communes des Portes de l’Île-de-France|Opération d'intérêt national Seine-Aval}}
Ligne 249 : Ligne 231 :


[[Catégorie:Bennecourt| ]]
[[Catégorie:Bennecourt| ]]
[[Catégorie:Unité urbaine de Rosny-sur-Seine]]
[[Catégorie:Unité urbaine de Bonnières-sur-Seine]]
[[Catégorie:Aire urbaine de Paris]]
[[Catégorie:Aire d'attraction de Paris]]
[[Catégorie:Commune dans les Yvelines]]

Dernière version du 30 septembre 2024 à 22:38

Bennecourt
Bennecourt
Blason de Bennecourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Mantes-la-Jolie
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de l'Île-de-France
Maire
Mandat
Didier Dumont
2020-2026
Code postal 78270
Code commune 78057
Démographie
Population
municipale
1 837 hab. (2021 en évolution de +0,27 % par rapport à 2015)
Densité 264 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 27″ nord, 1° 33′ 47″ est
Altitude Min. 10 m
Max. 120 m
Superficie 6,95 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Bonnières-sur-Seine
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bonnières-sur-Seine
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bennecourt
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bennecourt
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Voir sur la carte topographique des Yvelines
Bennecourt
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Bennecourt
Liens
Site web mairie-bennecourt.fr

Bennecourt est une commune française du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France, située à 15 km environ au nord-ouest de Mantes-la-Jolie.

Ses habitants sont appelés les Bennecourtois.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Localisation de Bennecourt dans les Yvelines.

La commune de Bennecourt se trouve dans le nord-ouest des Yvelines, à 16 kilomètres au nord-ouest de Mantes-la-Jolie, chef-lieu d'arrondissement et à 57 kilomètres au nord-ouest de Versailles, préfecture du département. C'est une commune rurale situé en bordure de Seine, sur la rive droite du fleuve, dans la concavité d'un méandre. Outre le bourg principal, elle compte deux hameaux, Gloton et Tripleval.


Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal se trouve dans un méandre de la Seine, dans une zone de transition entre une rive concave, marquée par une falaise abrupte qui prolonge celle de Gommecourt et La Roche-Guyon et s'abaisse progressivement vers le sud, et une rive convexe, alluvionnaire, en pente douce qui se développe vers l'aval et s'élargit dans la commune voisine de Limetz-Villez. En arrière de la falaise, l'altitude diminue progressivement de 100 mètres environ jusqu'à 15 mètres sur la rive vers l'ouest et le sud-ouest.

Il est riverain de la Seine sur environ cinq kilomètres et englobe plusieurs îles : la Grande Île, face à Bonnières-sur-Seine, séparée côté Bennecourt par le bras de Gloton, la Lorionne, îlot situé légèrement en amont de la précédente dans le bras principal, l'île de la Flotte, prolongée par l'île de Merville, plus en aval, ces deux dernières étant en partie administrativement rattachées à Jeufosse.

Ce territoire est essentiellement rural, à 82 %[1]. L'espace rural est principalement consacré à des champs cultivés, les parties boisées, environ 20 % du total, se trouvant surtout dans le nord de la commune. L'espace construit comprend principalement des habitations, les plus anciennes dans les noyaux historiques de Bennecourt, Gloton et Tripleval, s'échelonnant au pied de la falaise le long de la Seine, les plus récentes sont dispersées le long des routes, surtout en bord de Seine en direction de Villez, et dans la pointe amont de la Grande Île. Les espaces consacrés aux activités représentent 3,5 % du total, soit 4,3 ha dans la Grande Île.

Transports et voies de communications

[modifier | modifier le code]

Réseau routier

[modifier | modifier le code]

Les communications sont assurées par des routes départementales, la D 201 qui relie la commune à Bonnières-sur-Seine au sud grâce à deux ponts successifs appuyés sur la Grande Île, et Giverny vers le nord, la D 100 qui rejoint La Roche-Guyon en suivant la rive nord de la Seine, ainsi que par diverses voies communales.

Desserte ferroviaire

[modifier | modifier le code]

La commune n'est pas desservie par le chemin de fer. La gare la plus proche est celle de Bonnières, située à deux kilomètres environ du village.

Chemins de randonnée

[modifier | modifier le code]

Un sentier de grande randonnée, diverticule reliant le GR 26 au sud au GR 2 au nord en passant par la gare de Bonnières, traverse le territoire communal.

Gloton sous la neige.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Magnanville à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Bennecourt est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bonnières-sur-Seine[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 82,31 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 6,5 % d'espaces ouverts artificialisés et 11,19 % d'espaces construits artificialisés[13].

Carte de Bennecourt au XVIIIe siècle (extrait de la carte de Cassini).

Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Beranecurtis[14], Benecurtis[15], Bannecuria[16] , Bernencuria en 1337[17],[18].

Les formations toponymiques en -court sont caractéristiques du nord de la France. L'élément court est issu du gallo-roman CŌRTE (bas latin cōrtem). Ce même étymon a donné le français cour et son dérivé courtois. L'orthographe actuelle de cour est liée à une fausse étymologie d'après le latin curia qui explique aussi la forme latinisée Bernencuria, pour *Bernencort. Le premier élément est un nom de personne germanique, comme c'est généralement le cas. Il s'agit ici de Berno[19],[20].

La commune est habitée à l'époque gallo-romaine ainsi qu'en témoignent les vestiges d'un sanctuaire fouillés dans les années 1980[21].

Aux IXe et Xe siècles, Bennecourt, comme toutes les localités riveraines de la Seine, subit les ravages des incursions vikings qui ne prirent fin qu'avec le traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911. Ceux-ci établissent à plusieurs reprises une base arrière dans l'île de la Flotte (île partagée entre les communes de Jeufosse et Bennecourt, située près de la rive gauche face à Jeufosse), où ils hivernent et d'où ils s'élancent notamment vers Paris[22].

Bennecourt est longtemps rattachée à La Roche-Guyon dont la seigneurie s'étend, dès le XIIIe siècle, sur les deux rives de la Seine de Bonnières à Vétheuil[23]. Les propriétaires de Bennecourt sont notamment les familles de Tilly, du Plessis, et de La Rochefoucauld[24]

La commune est créée en juin 1790 et rattachée initialement au district de Mantes.

Vers la fin du XIXe siècle, plusieurs peintres, dont Monet et Cézanne, fréquentent Bennecourt, logeant dans une auberge de Gloton[25].

Le 24 août 1884, la mise en service des deux ponts routiers sur la Seine met fin à l'isolement de Bennecourt qui ne communiquait avec Bonnières qu'à l'aide de bacs[26]. Ces ponts sont détruits en 1940 et reconstruits après-guerre.

Lors de la Première Guerre mondiale, un industriel belge, dans le but de poursuivre son activité en dépit de l'avancée de l'armée allemande en Belgique, transfert son activité à Bonnières-sur-Seine où il fonde la première usine sidérurgique, les laminoirs de Saint-Éloi, entraînant l'arrivée d'un millier d'ouvriers belges dans la région. À cette époque, l'église Saint-Ouen de Bennecourt devient la paroisse des Belges[27] et reçoit en 1920 des vitraux offerts par Louis Piret[Qui ?][réf. souhaitée].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
La mairie.

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal est composé du maire et de quatorze conseillers dont quatre sont adjoints au maire, proportionnellement au nombre d'habitants[28].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983 En cours
(au 19 janvier 2021)
Didier Dumont[29] DVG Professeur d'anglais
Réélu pour le mandat 2020-2026

Instances judiciaires et administratives

[modifier | modifier le code]

La commune de Bennecourt appartient au canton de Bonnières-sur-Seine ainsi qu'à la communauté de communes des Portes de l’Île-de-France dont la ville centre est également Bonnières sur Seine.

Le territoire communal est également inclus dans celui de l'opération d'intérêt national Seine-Aval[30].

Sur le plan électoral, elle est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines, dont le député est Bruno Millienne (MoDem).

Sur le plan judiciaire, Bennecourt fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[31],[32].

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

En 2021, la commune comptait 1 837 habitants[Note 4], en évolution de +0,27 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0541 0591 0161 1171 1351 1181 0801 030962
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
900860846815729771749746688
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
701667682700643660665667682
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
8098581 1231 1791 5721 7841 7631 7801 813
2017 2021 - - - - - - -
1 8971 837-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 968 hommes pour 924 femmes, soit un taux de 51,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,68 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,6 
6,0 
75-89 ans
7,4 
14,3 
60-74 ans
15,4 
25,6 
45-59 ans
22,4 
16,3 
30-44 ans
20,0 
15,8 
15-29 ans
13,3 
21,8 
0-14 ans
19,9 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2021 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,8 
20,7 
45-59 ans
20,1 
19,6 
30-44 ans
19,9 
18,5 
15-29 ans
16,8 
21,2 
0-14 ans
19,2 

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

Jadis, tous les 24 août, était fêté à Bennecourt la « Fête des Ponts ».

En effet, c’est en 1884, lors de l’inauguration des deux ponts, qu’est née cette fête. Elle permettait aux habitants de se retrouver et de s’amuser. Tout s’arrêta lors de la Seconde Guerre mondiale quand les ponts furent détruits pour reprendre plus tard de manière sporadique.

  • Commune résidentielle.
  • Agriculture
  • Port Saint-Nicolas, port de plaisance sur la Seine.
  • Chantier naval.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]

Les « coteaux de la Seine de Tripleval à Vétheuil », représentant au total environ 286 hectares, inclus dans le site Natura 2000 des « Coteaux et Boucles de la Seine » (code FR1100797, s'étendent en partie dans la commune de Bennecourt. Il s'agit de coteaux calcaires exposés au sud dans la concavité d'un méandre de la Seine sur lesquelles on trouve une flore thermophile d'affinité méditerranéenne et une végétation d'éboulis calcaires. Parmi les espèces animales présentes figure Callimorpha quadripunctata, l'écaille chinée, papillon qui est inscrit parmi les espèces d'intérêt communautaire dans l'annexe II de la directive habitats[41].

Au bord de l'eau à Bennecourt,
Claude Monet, 1868, Art Institute of Chicago.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Émile Zola (1840-1902), écrivain, c'est au hameau de Gloton qu'il habita de 1866 à 1871. Le village et les habitants de la région tiennent une place importante dans son œuvre : le héros de Thérèse Raquin, Laurent, est fils d'un cultivateur de Jeufosse. Une partie de son roman L'Œuvre, se situe à Bennecourt.
  • Peintres célèbres ayant fréquenté Bennecourt au XIXe siècle :
  • Louis Piret, industriel belge, maître de forges à Thy-le-Château près de Charleroi, installa une usine sidérurgique à Bonnières en août 1915[27]. Deux vitraux offerts par Louis Piret en « hommage des Belges à la France hospitalière » sont installés dans l'église de Bennecourt.
  • L'acteur Fernand Frey (1877-1959) y possédait une maison de campagne, la Villa Chérubin.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Bennecourt Blason
D'azur à la grappe de raisin tigée et feuillée d'or, accostée de deux épis de blé du même, au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or.
Détails
Les épis de blé et la grappe de raisin évoquent les cultures principales de la commune (pour la vigne il s'agit d'une culture disparue) tandis que les trois étoiles en chef symbolisent les trois noyaux urbains de Bennecourt, Gloton et Tripleval[42].

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Bennecourt », p. 91–92

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bonnières-sur-Seine comprend deux villes-centres (Bonnières-sur-Seine et Freneuse) et cinq communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Bennecourt et Magnanville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Magnanville » (commune de Magnanville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Magnanville » (commune de Magnanville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Bonnières-sur-Seine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bennecourt ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
  14. Alphonse Durand, Victor Eugène Grave, La chronique de Mantes : ou histoire de Mantes depuis le IXe siècle jusqu'à la Révolution, page 20.
  15. Albert ANNE, la légende des clés de ville à Freneuse, page 7
  16. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 72a.
  18. Ernest Nègre, TGLF (lire en ligne) [1]
  19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  20. Ernest Nègre, op. cit.
  21. Luc Bourgeois (dir.), Le sanctuaire rural de Bennecourt (Yvelines), du temple celtique au temple gallo-romain, Maison des Sciences de l'Homme, , 220 p. (résumé).
  22. Serge Sochon, Alerte, drakkars sur la Seine ! Le siège de Paris par les Vikings, Condé-sur-Noireau, éditions Charles Corlet, 1994 (ISBN 2-85480-453-8).
  23. La Roche-Guyon, l'un des plus beaux villages de France, Alain Quenneville, Thierry Delahaye et Christian Broutin, Le Valhermeil, 1996, p. 7.
  24. Monique Bardy, La grande histoire des Yvelines, Édijac, p. 22.
  25. Daniel Wildenstein, Monet ou le Triomphe de l'Impressionnisme, Cologne, Taschen, (ISBN 3-8228-1691-4), p. 70
  26. Le pont de Bonnières, site de la mairie de Bonnières-sur-Seine
  27. a et b 1914-1918, Bonnières-sur-Seine sur le site de Thy-le-Château
  28. Site municipal - Présentation des élus
  29. Extrait de la fiche de M. Didier DUMONT, sur lesbiographies.com
  30. « OIN Seine-Aval »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), EPAMSA (consulté le ).
  31. « Tribunal d'instance de Mantes la Jolie - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
  32. « Tribunal de grande instance de Versailles - », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bennecourt (78057) », (consulté le ).
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
  39. a et b Le Patrimoine des communes des Yvelines, Paris, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), p. 91.
  40. Bennecourt, église paroissiale Saint-Ouen, Archives départementales des Yvelines
  41. « Document d'objectifs du site « Coteaux et boucles de la Seine », p. 96-104 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Réseau Natura 2000 (consulté le ).
  42. Le blason sur le site de la mairie