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| type = Bourg rural |
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| unité urbaine = Hors unité urbaine |
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| aire d'attraction = [[Aire d'attraction d'Amiens|Amiens]] <br><small>(commune de la couronne)</small> |
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction d'Amiens|Amiens]] <br><small>(commune de la couronne)</small> |
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| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier --> |
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==== Géologie et relief ==== |
==== Géologie et relief ==== |
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La superficie de la commune est de {{ |
La superficie de la commune est de {{nobr|865 hectares}}, l'altitude varie entre 22 et {{nobr|96 mètres}}<ref>''Répertoire géographique des communes'', publié par l'[[Institut national de l'information géographique et forestière]], {{lire en ligne|lien=http://professionnels.ign.fr/rgc#tab-3}}.</ref>. |
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==== Nature du sol et du sous-sol ==== |
==== Nature du sol et du sous-sol ==== |
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==== Relief, paysage, végétation ==== |
==== Relief, paysage, végétation ==== |
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Le relief de la commune se compose de deux vallées, celle de l'Hallue et celle de la Somme dans lesquelles l'altitude atteint une vingtaine de mètres et de deux plateaux : |
Le relief de la commune se compose de deux vallées, celle de l'Hallue et celle de la Somme dans lesquelles l'altitude atteint une vingtaine de mètres et de deux plateaux : |
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* le ''Petit Terroir'', au nord du village où se trouve le point culminant de la commune au lieu-dit les Ménoques (~70 |
* le ''Petit Terroir'', au nord du village où se trouve le point culminant de la commune au lieu-dit les Ménoques (~{{unité|70|m}}) ; |
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* le ''Grand Terroir'' situé au sud-ouest du village (altitude ~50 mètres). Le plateau nord (Petit Terroir) est séparé du lit de la Somme par des falaises presque à pic<ref name ="JM"/>. |
* le ''Grand Terroir'' situé au sud-ouest du village (altitude ~{{nobr|50 mètres}}). Le plateau nord (Petit Terroir) est séparé du lit de la Somme par des falaises presque à pic<ref name ="JM"/>. |
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=== Hydrographie === |
=== Hydrographie === |
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[[Image:Vallée de l'Hallue de Bussy-lès-Daours à Daours en 1757.JPG|vignette|Confluence à Daours de l'[[Hallue]] et de la Somme en 1757.]] |
[[Image:Vallée de l'Hallue de Bussy-lès-Daours à Daours en 1757.JPG|vignette|Confluence à Daours de l'[[Hallue]] et de la Somme en 1757.]] |
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Le territoire communal est traversé par deux cours d'eau |
Le territoire communal est traversé par deux cours d'eau : la Somme et l'Hallue qui confluent au centre du village. L'eau de pluie ravine des falaises et forme le ruisseau des Hallettes et celui des Calines (ancienne rivière de Wagny). À ces cours d'eau naturels, il convient d'ajouter le canal de la Somme qui porte dans cette section le nom de canal d'Angoulême. Une écluse a été construite à Daours. Nés de l'extraction de la tourbe, des marais se trouvent dans la commune comme celui des Hallettes. La nappe phréatique est située à quelques mètres de la surface du sol<ref name ="JM"/>. |
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=== Climat === |
=== Climat === |
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{{Article général|Climat des Hauts-de-France|Climat de la Somme}} |
{{Article général|Climat des Hauts-de-France|Climat de la Somme}} |
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En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T3|climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=24 décembre 2023}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R2| Nord-est du bassin Parisien]], caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid ({{tmp|3| °C}})<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=24 décembre 2023}}</ref>. |
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T3|climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=24 décembre 2023}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R2| Nord-est du bassin Parisien]], caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid ({{tmp|3| °C}})<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=24 décembre 2023}}.</ref>. |
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Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|10.6| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|14.2| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|684 mm}}, avec {{Unité|11.2|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|8.2|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Glisy]] à {{Unité|4|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Daours,Somme/glisy,Somme |titre=Orthodromie entre Daours et Glisy |site=fr.distance.to |consulté le=24 décembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|11.1| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|646.6|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_80379002.pdf|titre= Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=24 décembre 2023}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_80379002.pdf|titre= Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=24 décembre 2023}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=24 décembre 2023}}</ref>. |
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|10.6| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|14.2| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|684 mm}}, avec {{Unité|11.2|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|8.2|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Glisy]] à {{Unité|4|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Daours,Somme/glisy,Somme |titre=Orthodromie entre Daours et Glisy |site=fr.distance.to |consulté le=24 décembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|11.1| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|646.6|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_80379002.pdf|titre= Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=24 décembre 2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_80379002.pdf|titre= Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=24 décembre 2023}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=24 décembre 2023}}.</ref>. |
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<!-- Ce tableau peut être actualisé à partir de https://meteofrancetoclimat.toolforge.org avec l'identifiant 80379002. Éviter de le modifier.--> |
<!-- Ce tableau peut être actualisé à partir de https://meteofrancetoclimat.toolforge.org avec l'identifiant 80379002. Éviter de le modifier.--> |
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==== Projets d'aménagements ==== |
==== Projets d'aménagements ==== |
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Dans le cadre de l'élaboration du futur plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi), un plan d'aménagement et de développement durable (PADD) est en cours de rédaction<ref name="mairie" />. |
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{{…}} |
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== Urbanisme == |
== Urbanisme == |
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=== Typologie === |
=== Typologie === |
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Au {{date|1er janvier 2024}}, Daours est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 30 juin 2024}}.</ref>. |
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Daours est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 4 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 4 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 4 avril 2021}}.</ref>. |
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⚫ | Elle est située hors unité urbaine<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|80234|daours|Daours}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction d'Amiens]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|369|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:200000}} à moins de {{Unité|700000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/035-amiens|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 30 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 30 juin 2024}}.</ref>. |
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⚫ | Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction d'Amiens]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|369|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:200000}} à moins de {{Unité|700000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/ |
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=== Occupation des sols === |
=== Occupation des sols === |
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79, |
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : |
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[[terres arables]] (67,3 %), zones humides intérieures (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), prairies (6,1 %), zones urbanisées (5,5 %), forêts (3,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le |
[[terres arables]] (67,3 %), zones humides intérieures (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), prairies (6,1 %), zones urbanisées (5,5 %), forêts (3,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 22 mai 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=2.45&y=49.9025&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=17 juillet 2023}}.</ref>. |
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[[Fichier:80234-Daours-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]] |
[[Fichier:80234-Daours-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]] |
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=== Habitat === |
=== Habitat === |
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==== Morphologie urbaine ==== |
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Le village de Daours et celui de Vecquemont ne forment qu'une seule agglomération, le bâti étant continu. Cependant les deux communes gardent leur autonomie. |
Le village de Daours et celui de Vecquemont ne forment qu'une seule agglomération, le bâti étant continu. Cependant les deux communes gardent leur autonomie. |
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Daours s'est développée à la confluence de la Somme et de l'Hallue et la présence d'un bac ou d'un pont a favorisé le développement de la commune au Moyen Âge et aux Temps modernes. L'habitat est groupé autour de l'église et de la mairie-école. Il se prolonge le long de la route de Corbie à Amiens et de celle de Pont-Noyelles. |
Daours s'est développée à la confluence de la Somme et de l'Hallue et la présence d'un bac ou d'un pont a favorisé le développement de la commune au Moyen Âge et aux Temps modernes. L'habitat est groupé autour de l'église et de la [[mairie-école]]. Il se prolonge le long de la route de Corbie à Amiens et de celle de Pont-Noyelles. |
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=== Logement ==== |
==== Logement ==== |
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En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 325, alors qu'il était de 307 en 1999<ref>''LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie'' sur la fiche Insee de la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/80/COM/DL_COM80234.pdf}}.</ref>. |
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 325, alors qu'il était de 307 en 1999<ref>''LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie'' sur la fiche Insee de la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/80/COM/DL_COM80234.pdf}}.</ref>. |
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* '''Transport ferroviaire''' : La gare de Daours (commune d'Aubigny) est située sur la voie ferrée reliant [[Amiens]] à [[Lille]]. Elle est desservie par des T.E.R. Hauts-de-France. |
* '''Transport ferroviaire''' : La gare de Daours (commune d'Aubigny) est située sur la voie ferrée reliant [[Amiens]] à [[Lille]]. Elle est desservie par des T.E.R. Hauts-de-France. |
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* '''Transports en commun routiers''' : la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain [[Trans'80]] Hauts-de-France (ligne {{n°|37}})<ref>{{Lien web|url=https://trans80.hautsdefrance.fr/horaire.html|titre=Le réseau Trans'80 en ligne}}.</ref>. |
* '''Transports en commun routiers''' : la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain [[Trans'80]] Hauts-de-France (ligne {{n°|37}})<ref>{{Lien web|url=https://trans80.hautsdefrance.fr/horaire.html|titre=Le réseau Trans'80 en ligne|brisé le = 2024-03-07}}.</ref>. |
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Daours est situé sur la R D 1 qui va d'[[Amiens]] à [[Péronne (Somme)|Péronne]]. Un projet de déviation routière contournant le village est en discussion depuis plusieurs décennies. Il est actuellement au point mort. |
Daours est situé sur la R D 1 qui va d'[[Amiens]] à [[Péronne (Somme)|Péronne]]. Un projet de déviation routière contournant le village est en discussion depuis plusieurs décennies. Il est actuellement au point mort. |
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== Toponymie == |
== Toponymie == |
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Plusieurs formes désignent Daours dans les textes anciens : ''Dors'' en 704 ; ''Durdis'' en 843 ; ''Dorzs'' en 1140 ; ''Dursi'' en 1140 ; ''Durs'' en 1144 ; ''Dorr'' en 1153 ; ''Dours'' en 1159 ; ''Daours'' en 1348 ; ''Dur'' au {{XVe|s}} siècle ; ''Dourscha'' en 1607 ; ''Doure'' en 1638 ; ''D’aours'' en 1750<ref>Jacques Garnier, ''Dictionnaire topographique de la Somme'', t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. |
Plusieurs formes désignent Daours dans les textes anciens : ''Dors'' en 704 ; ''Durdis'' en 843 ; ''Dorzs'' en 1140 ; ''Dursi'' en 1140 ; ''Durs'' en 1144 ; ''Dorr'' en 1153 ; ''Dours'' en 1159 ; ''Daours'' en 1348 ; ''Dur'' au {{XVe|s}} siècle ; ''Dourscha'' en 1607 ; ''Doure'' en 1638 ; ''D’aours'' en 1750<ref>Jacques Garnier, ''Dictionnaire topographique de la Somme'', t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, {{p.|285}} (lire en ligne sur ''DicoTopo'') [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1109689/f287.image].</ref>.<br> |
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Daours viendrait du celte ''da-our'' c'est-à-dire ''de l'eau'', le « village de l'eau » comme ''Dour-lens'' (Doullens), en breton : ''Doualas''. La commune de Daours est située au confluent le la [[Somme (fleuve)|Somme]] et de l'[[Hallue]]. |
Daours viendrait du celte ''da-our'' c'est-à-dire ''de l'eau'', le « village de l'eau » comme ''Dour-lens'' (Doullens), en breton : ''Doualas''. La commune de Daours est située au confluent le la [[Somme (fleuve)|Somme]] et de l'[[Hallue]]. |
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Sur les falaises, existait le village disparu de Wagny avec le prieuré [[Martin de Tours|Saint-Martin]] de Wagny (cure fondée en [[1135]])<ref name ="JM"/>. |
Sur les falaises, existait le village disparu de Wagny avec le prieuré [[Martin de Tours|Saint-Martin]] de Wagny (cure fondée en [[1135]])<ref name ="JM"/>. |
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La famille ''de Daours'' exerçait la seigneurie au [[Moyen Âge |
La famille ''de Daours'' exerçait la seigneurie au [[Moyen Âge central]]. En [[1214]], Baudouin de Daours participa aux côtés du [[Philippe II Auguste|roi de France]] à la [[bataille de Bouvines]]. Le sire Jean de Daours, [[Chevalier (chevalerie)|chevalier]], donna aux habitants une [[charte]], la ''loi de Daours'', en juillet 1239<ref>{{Lien web |titre=La loi de Daours, 1239, par Marguerite Boulet |url=https://www.persee.fr/doc/rnord_0035-2624_1949_num_31_122_1967 |site=Revue du Nord, 1949, p. 69-91 : mise en ligne par Persée |date= }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Daours |url=http://remus80.eklablog.com/daours-a126741046 |site=Armoiries samariennes, par Remus80 |date= }}.</ref>. |
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Le 5 février |
Le {{date-|5 février 1362}}, Gautier [[Maison de Châtillon|de Châtillon (-Porcien)]], sire de D(a)ours ''(† 1380 ; fils cadet du [[Grand queux de France|Grand-queux]] et [[Grand maître de France|Grand-maître]] [[Jean II de Châtillon|Jean de Châtillon]], † 1363, et d'Eléonore [[Maison de Roye|de Roye]]''<ref>{{Lien web |titre=Seigneurs de Roye, p. 12, par Etienne Pattou, 2006 et 2020 |url=http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Roye.pdf |site=Racines & Histoire |date= }}.</ref>'', † 1333, dame de Daours et de la Ferté-lès-[[Saint-Riquier]] ; un des fils d'Eléonore et Gautier, Jean de Châtillon, † 1397, est aussi seigneur de Daours, comme son propre fils Charles de Châtillon aux alentours de 1400'')<ref>{{Lien web |titre=Maison de Châtillon, p. 16, 20 et 29, par Etienne Pattou, 2005 et 2020 |url=http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Chatillon.pdf |site=Racines & Histoire |date= }}.</ref>, exempta l'abbaye de Corbie du droit de péage du bac de Daours. |
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En [[1470]], [[Charles le Téméraire]], [[Liste des ducs de Bourgogne|duc de Bourgogne]], [[Liste des comtes d'Artois|comte d'Artois]] et maître des [[Villes de la Somme]] ([[Traité d'Arras (1435)|traités d'Arras]]-1435, de [[Traité de Conflans|Conflans]]-1465 et de [[Traité de Péronne (1468)|Péronne]]-1468), occupa Daours. |
En [[1470]], [[Charles le Téméraire]], [[Liste des ducs de Bourgogne|duc de Bourgogne]], [[Liste des comtes d'Artois|comte d'Artois]] et maître des [[Villes de la Somme]] ([[Traité d'Arras (1435)|traités d'Arras]]-1435, de [[Traité de Conflans|Conflans]]-1465 et de [[Traité de Péronne (1468)|Péronne]]-1468), occupa Daours. |
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Daours faisait partie de la [[prévôté]] [[Fouilloy (Somme)|de Fouilloy]], de l'[[Élection (Ancien Régime)|élection]] [[Doullens|de Doullens]], du [[Doyenné (christianisme)|doyenné]] [[Mailly-Maillet|de Mailly]]. |
Daours faisait partie de la [[prévôté]] [[Fouilloy (Somme)|de Fouilloy]], de l'[[Élection (Ancien Régime)|élection]] [[Doullens|de Doullens]], du [[Doyenné (christianisme)|doyenné]] [[Mailly-Maillet|de Mailly]]. |
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Au {{XVe}} siècle, Pierre [[Maison de La Trémoille|de La Trémoïlle]] (vers 1348-1426), frère cadet de [[Gui VI de La Trémoille|Guy VI]] et mari en 1402 de Jeanne, fille de Lancelot de [[Longvilliers (Pas-de-Calais)|Longvilliers]] [[Beussent|d'Engoudsent]], acquiert Daours en 1413<ref>{{Lien web |
Au {{XVe}} siècle, Pierre [[Maison de La Trémoille|de La Trémoïlle]] (vers 1348-1426), frère cadet de [[Gui VI de La Trémoille|Guy VI]] et mari en 1402 de Jeanne, fille de Lancelot de [[Longvilliers (Pas-de-Calais)|Longvilliers]] [[Beussent|d'Engoudsent]], acquiert Daours en 1413<ref>{{Lien web |titre=Maison de La Trémoïlle, p. 3 et 14, par Etienne Pattou, 2005 et 2020 |url=http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/La-Tremoille.pdf |site=Racines & Histoire |date= }}.</ref>. |
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Au {{s-|XVI|e}}, la châtellenie de Daours appartenait à Charles [[Ailly-le-Haut-Clocher|d'Ailly]], [[Liste des seigneurs de Picquigny|sire de Picquigny]], [[Liste des vidames d'Amiens|vidame d'Amiens]] († 1522), du chef de sa femme Philippe de Crèvecœur (prénom alors [[Mot épicène|épicène]] ; alias ''Philippa, Philipotte'' ; mariée en 1486), dame de Daours, [[Allonville]] et [[Thézy-Glimont|Glimont]], fille d'Antoine seigneur de [[Crèvecœur-le-Grand|Crèvecœur]] et [[Grand louvetier de France|Grand-louvetier]] († av. 1493)<ref>{{Lien web |
Au {{s-|XVI|e}}, la châtellenie de Daours appartenait à Charles [[Ailly-le-Haut-Clocher|d'Ailly]], [[Liste des seigneurs de Picquigny|sire de Picquigny]], [[Liste des vidames d'Amiens|vidame d'Amiens]] († 1522), du chef de sa femme Philippe de Crèvecœur (prénom alors [[Mot épicène|épicène]] ; alias ''Philippa, Philipotte'' ; mariée en 1486), dame de Daours, [[Allonville]] et [[Thézy-Glimont|Glimont]], fille d'Antoine seigneur de [[Crèvecœur-le-Grand|Crèvecœur]] et [[Grand louvetier de France|Grand-louvetier]] († av. 1493)<ref>{{Lien web |titre=Seigneurs de Crèvecœur, p. 6, par Etienne Pattou, 2012 et 2019 |url=http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Crevecoeur.pdf |site=Racines & Histoire |date= }}.</ref>, et de Marguerite de La Trémoïlle († ap. 1496), dame de Daours, arrière-petite-fille de Pierre de La Trémoille et Jeanne de Longvilliers ci-dessus ''(de 1553 à 1559, ladite Philippe de Crèvecœur serait encore dame de Daours ?)''. |
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Les d'Ailly<ref>{{Lien web |
Les d'Ailly<ref>{{Lien web |titre=Famille d'Ailly, p. 9 et 10, par Etienne Pattou, 2006 et 2020 |url=http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Ailly.pdf |site=Racines & Histoire |date= }}.</ref> conservent Daours jusqu'à Charlotte-Claire-Eugénie d'Ailly (vers 1600-1681), dame de Picquigny, de Dours, de [[Mailly-Raineval|Raineval]] et de [[Chaulnes]], vidamesse d'Amiens, épouse en 1620 du [[Maréchal de France|maréchal]] [[Honoré d'Albert, duc de Chaulnes (1581-1649)|Honoré d'Albert]], [[duc de Chaulnes]] (1581-1649 ; frère cadet du [[Connétable de France|connétable]] [[Charles d'Albert]], [[duc de Luynes]] ; Postérité éteinte en 1708). |
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Jean-Baptiste Vaysse/Vaïsse de [[Longueval]] [[Allonville|d'Allonville]] (1687-1754 ; père de Louis-Alexandre Vaysse d'Allonville de [[Rainneville]]), puis Adrien Va(c)quette de [[Fréchencourt]] (1668-1749), devinrent seigneurs de Daours dans la {{1re}} moitié du {{XVIIIe}} siècle. Adrien Vacquette de Fréchencourt fut père d'Adrien-Pierre, [[Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval|Jean-Baptiste de Gribeauval]] et Marie-Madeleine Vacquette de Fréchencourt (dame de Daours en 1772 ; mariée en 1741 à Jacques-François-Joseph Lequieu/Le Quieu de Moyenneville, 1710-1780 ; mère de Jacques-François-Joseph-Firmin |
Jean-Baptiste Vaysse/Vaïsse de [[Longueval]] [[Allonville|d'Allonville]] (1687-1754 ; père de Louis-Alexandre Vaysse d'Allonville de [[Rainneville]]), puis Adrien Va(c)quette de [[Fréchencourt]] (1668-1749), devinrent seigneurs de Daours dans la {{1re}} moitié du {{XVIIIe}} siècle. Adrien Vacquette de Fréchencourt fut père d'Adrien-Pierre, [[Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval|Jean-Baptiste de Gribeauval]] et Marie-Madeleine Vacquette de Fréchencourt (dame de Daours en 1772 ; mariée en 1741 à Jacques-François-Joseph Lequieu/Le Quieu de Moyenneville, 1710-1780 ; mère de Jacques-François-Joseph-Firmin Lequieu de Moyenneville, et de Marie-Thérèse-Victoire Le Quieu de Moyenneville, 1755-1814, dame de [[Saint-Leu-d'Esserent|St-Leu]], femme en 1775 de Louis-François du Bos de [[Flers (Somme)|Flers]], 1746-1823<ref>{{Lien web |titre=Famille du Bos, p. 14, par Etienne Pattou, |url=http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/du_Bos.pdf |site=Racines & Histoire |date= }}.</ref>). |
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Le 18 août [[1597]], [[Henri IV de France|Henri IV]] [[Guerre franco-espagnole (1595-1598)|battit les Espagnols]] devant Daours et les poursuivit jusqu'à Encre (aujourd'hui [[Albert (Somme)|Albert]], du nom de son seigneur, le connétable-duc Charles de Luynes évoqué ci-dessus). Des fouilles archéologiques entreprises lors de la construction de l'écluse ont mis au jour des armes et des casques. En [[1615]], Daours fut fortifiée par le [[Maréchal d'Ancre]]. Jean Hanique, écuyer en était le capitaine en [[1623]]. |
Le 18 août [[1597]], [[Henri IV de France|Henri IV]] [[Guerre franco-espagnole (1595-1598)|battit les Espagnols]] devant Daours et les poursuivit jusqu'à Encre (aujourd'hui [[Albert (Somme)|Albert]], du nom de son seigneur, le connétable-duc Charles de Luynes évoqué ci-dessus). Des fouilles archéologiques entreprises lors de la construction de l'écluse ont mis au jour des armes et des casques. En [[1615]], Daours fut fortifiée par le [[Maréchal d'Ancre]]. Jean Hanique, écuyer en était le capitaine en [[1623]]. |
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Le {{s-|XIX}} marqua le début de l'industrialisation à Daours avec la création de filatures, scieries, moulins à farine, usine à papier et même fabricant de bicyclettes. |
Le {{s-|XIX}} marqua le début de l'industrialisation à Daours avec la création de filatures, scieries, moulins à farine, usine à papier et même fabricant de bicyclettes. |
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En [[1832]], une épidémie à Daours toucha {{ |
En [[1832]], une épidémie à Daours toucha {{nobr|245 malades}}, {{nobr|15 hommes}} et {{nobr|13 femmes}} en moururent. En [[1843]], le chemin de fer arriva dans la commune. La halte de Daours (située sur le territoire de la commune d'Aubigny ne fut en service qu'en [[1875]]. En [[1849]], {{nobr|25 habitants}} moururent à la suite d'une épidémie<ref name ="JM"/>. |
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Durant les années [[1860]]-[[1865]], l'église fut reconstruite en brique pour un coût de {{unité|75000|francs}}. |
Durant les années [[1860]]-[[1865]], l'église fut reconstruite en brique pour un coût de {{unité|75000|francs}}. |
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Le 23 décembre [[1870]], un épisode des plus ardents de la [[bataille de Pont-Noyelles]] se déroula à Daours. Le cimetière communal comprend {{ |
Le 23 décembre [[1870]], un épisode des plus ardents de la [[bataille de Pont-Noyelles]] se déroula à Daours. Le cimetière communal comprend {{nobr|36 sépultures}} de militaires. |
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En [[1879]], l'école des filles fut laïcisée. En [[1882]], la mairie et l'école des garçons furent construites pour un coût de {{unité|36000|francs}}. Le {{S-|XIX|e}} vit la fin de l'extraction de la tourbe à Daours<ref name ="JM"/>. |
En [[1879]], l'école des filles fut laïcisée. En [[1882]], la mairie et l'école des garçons furent construites pour un coût de {{unité|36000|francs}}. Le {{S-|XIX|e}} vit la fin de l'extraction de la tourbe à Daours<ref name ="JM"/>. |
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=== Liste des maires === |
=== Liste des maires === |
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{{article détaillé|Liste des maires de Daours}} |
{{article détaillé|Liste des maires de Daours}} |
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Depuis 1935, |
Depuis 1935, six maires se sont succédé : |
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{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}} |
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}} |
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| mois = mai |
| mois = mai |
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| année = 2014 |
| année = 2014 |
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| site = |
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| éditeur = Préfecture de la Somme |
| éditeur = Préfecture de la Somme |
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| consulté le = 9 juin 2014 |
| consulté le = 9 juin 2014 |
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}}.</ref>|Fin=2020 |Identité= Philippe Dine|Parti= |Qualité= }} |
|brisé le = 2024-03-07}}.</ref>|Fin=2020 |Identité= Philippe Dine|Parti= |Qualité= }} |
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{{Élu actuel|Début= 2020<ref>{{Lien web|url=http://www.commune-daours.fr/mairie/elus/|titre=Le conseil municipal sur le site de la commune|consulté le=5 août 2020}}.</ref> |Fin= |Identité= Didier Bardet |Parti= |Qualité=|Date à jour=5 août 2020 }} |
{{Élu actuel|Début= 2020<ref>{{Lien web|url=http://www.commune-daours.fr/mairie/elus/|titre=Le conseil municipal sur le site de la commune|consulté le=5 août 2020}}.</ref> |Fin= |Identité= Didier Bardet |Parti= |Qualité=|Date à jour=5 août 2020 }} |
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{{ÉluFin}} |
{{ÉluFin}} |
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L'école de Daours est située dans l'[[académie d'Amiens (éducation)|académie d'Amiens]], en zone B pour les vacances scolaires. |
L'école de Daours est située dans l'[[académie d'Amiens (éducation)|académie d'Amiens]], en zone B pour les vacances scolaires. |
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{{Lien web |
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|url=http://www.education.gouv.fr/annuaire/80-somme/daours/etab/ecole-primaire-publique.html |
|url=http://www.education.gouv.fr/annuaire/80-somme/daours/etab/ecole-primaire-publique.html |
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|site=le site du ministère de l'Éducation nationale |
|site=le site du ministère de l'Éducation nationale |
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|consulté le={{1er}} mars 2013 |
|consulté le={{1er}} mars 2013 |
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|brisé le = 2024-03-07}}.</ref>{{,}}<ref name=mairie>{{lien web|url=https://www.commune-daours.fr/vie-scolaire/ecole/|titre=Site de la mairie|consulté le=26 mars 2024}}.</ref>. |
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}}.</ref>. |
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L'accueil périscolaire et la cantine sont assurés localement<ref name="mairie" />. |
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=== Manifestations culturelles et festivités === |
=== Manifestations culturelles et festivités === |
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À la mi-septembre, chaque année, se déroule, dans le village de Daours, la foire de Saint-Adhélard, devenue au fil des ans une attraction aux diverses activités. Une exposition sur la Grande Guerre est mise en place en 2019 dans la salle de la Cerisaie<ref name=CP-15-09-2019>{{Article|périodique=Courrier picard|date=15 septembre 2019|titre=La foire de la Saint-Adhélard, une fête du Moyen Âge qui s'inscrit ans la modernité|page=13}}.</ref>. |
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=== Santé === |
=== Santé === |
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=== Sports === |
=== Sports === |
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Le football et le judo peuvent se pratiquer dans la commune<ref name="mairie" />. |
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=== Cultes === |
=== Cultes === |
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=== Emploi, entreprises et commerces === |
=== Emploi, entreprises et commerces === |
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En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à {{ |
En 2009, la population âgée de 15 à {{nobr|64 ans}} s'élevait à {{nobr|512 personnes}}, parmi lesquelles on comptait 69,8 % d'actifs dont 64,2 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs<ref>''EMP T1 - Population de 15 à {{nobr|64 ans}} par type d'activité'' sur la fiche Insee de la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/80/COM/DL_COM80234.pdf}}.</ref>. |
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On comptait {{ |
On comptait {{nobr|157 emplois}} dans la commune, contre 147 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 334, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'[[Insee]].</ref> est de 47,0 %, ce qui signifie que la commune offre un emploi pour deux habitants actifs<ref>''EMP T5 - Emploi et activité'' sur la fiche Insee de la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/80/COM/DL_COM80234.pdf}}.</ref>. |
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Au 31 décembre 2010, Daours comptait {{ |
Au 31 décembre 2010, Daours comptait {{nobr|51 établissements}} : trois dans l’agriculture-sylviculture-pêche, cinq dans l'industrie, huit dans la construction, trente dans le commerce-transports-services divers et cinq étaient relatifs au secteur administratif<ref>''CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010'' sur la fiche Insee de la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/80/COM/DL_COM80234.pdf}}.</ref>. |
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En 2011, cinq entreprises ont été créées à Daours, dont quatre par des auto-entrepreneurs dans le domaine commerce-transports-services divers<ref> |
En 2011, cinq entreprises ont été créées à Daours, dont quatre par des auto-entrepreneurs dans le domaine commerce-transports-services divers<ref>DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011 {{lire en ligne|lien=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/80/COM/DL_COM80234.pdf}}.</ref>. |
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== Culture locale et patrimoine == |
== Culture locale et patrimoine == |
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=== Lieux et monuments === |
=== Lieux et monuments === |
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[[FiChier:Église de Daours.JPG|vignette|100px]] |
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==== Église Saint-Jacques ==== |
==== Église Saint-Jacques ==== |
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L'église Saint-Jacques a été construite en [[1860]], en [[style néo-gothique]] sur les plans de l'architecte [[Victor Delefortrie]]. |
L'église Saint-Jacques a été construite en [[1860]], en [[style néo-gothique]] sur les plans de l'architecte [[Victor Delefortrie]]. |
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La longueur de la nef est de {{ |
La longueur de la nef est de {{nobr|23 mètres}}, la largeur de la partie centrale est de {{nobr|7 mètres}} et celle des bas-côtés de {{unité|3.5|mètres}}. Le chœur a une longueur de {{nobr|7 mètres}} et le porche une profondeur de {{nobr|3 mètres}}. Incluse dans la façade, la tour du clocher dont les contreforts d'angle montent jusqu'au sommet, a une hauteur de {{nobr|25 mètres}} ; elle est surmontée d'une flèche dont la hauteur est de {{nobr|15 mètres}} ; la croix et le coq la rehaussent encore de {{unité|2.5|mètres}}. |
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La pierre de Vergelet ([[pierre de Saint-Leu]]) a été utilisée pour l'encadrement des portails, des roses, des baies et des meneaux. Solidement contrefortés, les murs de chacun des bas-côtés sont percées de six baies ogivales d'{{unité|1.8|m}} de largeur et {{unité|4.2|m}} de hauteur. Les murs de la nef centrale sont |
La pierre de Vergelet ([[pierre de Saint-Leu]]) a été utilisée pour l'encadrement des portails, des roses, des baies et des meneaux. Solidement contrefortés, les murs de chacun des bas-côtés sont percées de six baies ogivales d'{{unité|1.8|m}} de largeur et {{unité|4.2|m}} de hauteur. Les murs de la nef centrale sont percés en partie haute de six roses quadrilobées de {{unité|1.7|m}} de diamètre. |
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==== Monument aux morts de la Guerre de 1870 ==== |
==== Monument aux morts de la Guerre de 1870 ==== |
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À l'entrée du cimetière communal, la commune de Daours a fait ériger un monument à la mémoire de {{nobr|36 soldats}} français morts pendant la [[guerre franco-allemande de 1870]]. L'inscription presque effacée est encore lisible difficilement. |
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==== Cimetière militaire britannique ==== |
==== Cimetière militaire britannique ==== |
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⚫ | Le ''Communal Cemetery Extension'' est situé sur la route de Pont-Noyelles (D 115) et rassemble {{nombre|1231|corps}} dont {{ |
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⚫ | Le ''Communal Cemetery Extension'' est situé sur la route de Pont-Noyelles (D 115) et rassemble {{nombre|1231|corps}} dont {{nobr|760 Britanniques}}, {{nobr|459 Australiens}}, huit Indiens, deux Canadiens, un Néo-Zélandais et un Sud-Africain. Auxquels s'ajoutent deux travailleurs chinois (Chinese Labour Corps) décédés les 22 et 29 novembre 1918 et les stèles de quatre autres travailleurs chinois décédés le 10 août 1918 et dont les corps inhumés au ''White chateau Cimetery'' n'ont pas été retrouvés. |
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==== Véloroute de la Mémoire ==== |
==== Véloroute de la Mémoire ==== |
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La ''Véloroute de la Mémoire'' qui relie [[Amiens]] à [[Arras]] par [[Corbie]] et [[Albert (Somme)|Albert]], passe par Daours sur le chemin de halage du [[canal de la Somme]]<ref>https://fr.valdesomme-tourisme.com/pages/decouvrir-val-de-somme/histoire-et-memoire/la-veloroute-de-la-memoire-n-32.html</ref>. |
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<gallery mode="packed" heights="200"> |
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Daours, cimetière militaire britannique 4.jpg|Cimetière militaire britannique de Daours. |
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==== Étangs et larris ==== |
==== Étangs et larris ==== |
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{{Article détaillé|Marais et tourbières des vallées de la Somme et de l'Avre|Liste des ZNIEFF de la Somme}} |
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[[Fichier:Ramsar logo.svg|vignette|50px]] |
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La commune de Daours possède un certain nombre d'étangs et de marais sur une superficie de 83 ha ce qui a permis le développement de la pêche de loisirs. |
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La commune de Daours possède des étangs et des marais Ce qui a permis le développement de la pêche de loisirs. Ces étangs et marais sont répertoriés en tant que [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] (Znieff) continentale de type 1 (Identifiant national : 220 320 028) : marais de Daours, du Dur, des Haillettes sur une superficie de {{unité|83|ha}}. Cette zone humide protégée au titre de la [[Convention de Ramsar]], depuis 2017. |
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La falaise de Daours est un coteau calcaire, un [[pelouse calcaire|larris]], on y rencontre différentes espèces d'orchidées ainsi que de nombreux insectes. |
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Les [[larri]]s typiques de la région se rencontrent sur les versants des vallées. |
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=== Personnalités liées à la commune === |
=== Personnalités liées à la commune === |
Version du 27 août 2024 à 19:03
Daours | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Somme | ||||
Maire Mandat |
Didier Bardet 2020-2026 |
||||
Code postal | 80800 | ||||
Code commune | 80234 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Daoursiens | ||||
Population municipale |
773 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 89 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 54′ 09″ nord, 2° 27′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 96 m |
||||
Superficie | 8,65 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Amiens-3 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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modifier |
Daours [duʁ] est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
La commune de Daours est située au confluent de la Somme et de l'Hallue, à une dizaine de kilomètres à l'est d'Amiens
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 865 hectares, l'altitude varie entre 22 et 96 mètres[1].
Nature du sol et du sous-sol
Le territoire de la commune de Daours se divise en deux grands ensembles :
- les vallées de la Somme et de l'Hallue au sol tourbeux de formation quaternaire ;
- les plateaux avoisinants de formation secondaire ont une assise de calcaire argileux renfermant des sables marneux qui affleurent le long de la falaise bordant la Somme. La partie supérieure du sous-sol est constituée par un lit de silex. Immédiatement au-dessus, se trouvent un lœss jaunâtre et le limon des plateaux appelé aussi terre à brique, de formation quaternaire ancienne. Cette couche de limon est plus épaisse au nord et au sud-ouest de la commune qu'au sud et à l'est[2].
Relief, paysage, végétation
Le relief de la commune se compose de deux vallées, celle de l'Hallue et celle de la Somme dans lesquelles l'altitude atteint une vingtaine de mètres et de deux plateaux :
- le Petit Terroir, au nord du village où se trouve le point culminant de la commune au lieu-dit les Ménoques (~70 m) ;
- le Grand Terroir situé au sud-ouest du village (altitude ~50 mètres). Le plateau nord (Petit Terroir) est séparé du lit de la Somme par des falaises presque à pic[2].
Hydrographie
Le territoire communal est traversé par deux cours d'eau : la Somme et l'Hallue qui confluent au centre du village. L'eau de pluie ravine des falaises et forme le ruisseau des Hallettes et celui des Calines (ancienne rivière de Wagny). À ces cours d'eau naturels, il convient d'ajouter le canal de la Somme qui porte dans cette section le nom de canal d'Angoulême. Une écluse a été construite à Daours. Nés de l'extraction de la tourbe, des marais se trouvent dans la commune comme celui des Hallettes. La nappe phréatique est située à quelques mètres de la surface du sol[2].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,6 | 3,4 | 5,1 | 8,4 | 11,4 | 13,4 | 13,3 | 10,7 | 8 | 4,7 | 2,2 | 7 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 4,7 | 7,5 | 10,1 | 13,5 | 16,5 | 18,7 | 18,7 | 15,6 | 11,8 | 7,6 | 4,7 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,7 | 7,8 | 11,5 | 15,2 | 18,5 | 21,6 | 23,9 | 24 | 20,5 | 15,6 | 10,5 | 7,1 | 15,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,6 10.01.09 |
−12,7 07.02.1991 |
−10 04.03.05 |
−3,9 08.04.03 |
−1,2 07.05.1997 |
0,1 05.06.1991 |
4,5 04.07.1990 |
5,2 08.08.1990 |
1,1 27.09.1990 |
−5,4 30.10.1997 |
−9,5 24.11.1998 |
−13,5 29.12.1996 |
−14,6 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,8 09.01.15 |
19,4 24.02.1990 |
24,1 31.03.21 |
26,7 19.04.18 |
31,5 27.05.05 |
36 27.06.11 |
41,7 25.07.19 |
38,1 10.08.03 |
34,2 15.09.20 |
28 10.10.23 |
20,7 07.11.15 |
17,1 07.12.00 |
41,7 2019 |
Ensoleillement (h) | 637 | 865 | 1 469 | 2 063 | 2 027 | 2 203 | 224 | 1 881 | 168 | 1 169 | 711 | 665 | 17 609 |
Précipitations (mm) | 48,8 | 45 | 45,3 | 39,4 | 55,9 | 54,6 | 58,9 | 59,9 | 48,4 | 57,7 | 60,4 | 72,3 | 646,6 |
Projets d'aménagements
Dans le cadre de l'élaboration du futur plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi), un plan d'aménagement et de développement durable (PADD) est en cours de rédaction[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Daours est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,3 %), zones humides intérieures (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), prairies (6,1 %), zones urbanisées (5,5 %), forêts (3,4 %), eaux continentales[Note 2] (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat
Morphologie urbaine
Le village de Daours et celui de Vecquemont ne forment qu'une seule agglomération, le bâti étant continu. Cependant les deux communes gardent leur autonomie.
Daours s'est développée à la confluence de la Somme et de l'Hallue et la présence d'un bac ou d'un pont a favorisé le développement de la commune au Moyen Âge et aux Temps modernes. L'habitat est groupé autour de l'église et de la mairie-école. Il se prolonge le long de la route de Corbie à Amiens et de celle de Pont-Noyelles.
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 325, alors qu'il était de 307 en 1999[15].
Parmi ces logements, 94,5 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,3 % des appartements[16].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 77,6 %, stable par rapport à 1999[17].
Voies de communication et transports
- Transport ferroviaire : La gare de Daours (commune d'Aubigny) est située sur la voie ferrée reliant Amiens à Lille. Elle est desservie par des T.E.R. Hauts-de-France.
- Transports en commun routiers : la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France (ligne no 37)[18].
Daours est situé sur la R D 1 qui va d'Amiens à Péronne. Un projet de déviation routière contournant le village est en discussion depuis plusieurs décennies. Il est actuellement au point mort.
- Daours est également située sur le canal de la Somme qui n'est plus fréquenté que pour le tourisme fluvial.
Toponymie
Plusieurs formes désignent Daours dans les textes anciens : Dors en 704 ; Durdis en 843 ; Dorzs en 1140 ; Dursi en 1140 ; Durs en 1144 ; Dorr en 1153 ; Dours en 1159 ; Daours en 1348 ; Dur au XVe siècle ; Dourscha en 1607 ; Doure en 1638 ; D’aours en 1750[19].
Daours viendrait du celte da-our c'est-à-dire de l'eau, le « village de l'eau » comme Dour-lens (Doullens), en breton : Doualas. La commune de Daours est située au confluent le la Somme et de l'Hallue.
Histoire
Préhistoire
On a retrouvé des hachettes polies datant de la préhistoire au lieu-dit le Bois des Cailloux sur le plateau dominant la rive droite de la Somme.
Protohistoire
Sur le contrefort des falaises entre la Somme et l'Hallue, des hachettes gauloises en bronze et des monnaies ont été mises au jour.
Antiquité
Dans les tourbières, ont été retrouvés des vestiges gallo-romains : vases et monnaies. L'église de Daours serait construite sur l'emplacement d'un temple romain[2].
Moyen Âge
Au Moyen Âge, Daours fut partiellement sous la tutelle de l'abbaye de Corbie. Une maladrerie existait dans le village au Moyen Âge.
En 825, l'empereur Louis le Pieux céda à l'abbaye de Corbie les droits de péage du pont de Daours puis du bac après sa destruction. En 832, le village fut pillé par les Vikings.
Sur les falaises, existait le village disparu de Wagny avec le prieuré Saint-Martin de Wagny (cure fondée en 1135)[2].
La famille de Daours exerçait la seigneurie au Moyen Âge central. En 1214, Baudouin de Daours participa aux côtés du roi de France à la bataille de Bouvines. Le sire Jean de Daours, chevalier, donna aux habitants une charte, la loi de Daours, en juillet 1239[20],[21].
Le , Gautier de Châtillon (-Porcien), sire de D(a)ours († 1380 ; fils cadet du Grand-queux et Grand-maître Jean de Châtillon, † 1363, et d'Eléonore de Roye[22], † 1333, dame de Daours et de la Ferté-lès-Saint-Riquier ; un des fils d'Eléonore et Gautier, Jean de Châtillon, † 1397, est aussi seigneur de Daours, comme son propre fils Charles de Châtillon aux alentours de 1400)[23], exempta l'abbaye de Corbie du droit de péage du bac de Daours.
En 1470, Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, comte d'Artois et maître des Villes de la Somme (traités d'Arras-1435, de Conflans-1465 et de Péronne-1468), occupa Daours.
Époque moderne
Daours faisait partie de la prévôté de Fouilloy, de l'élection de Doullens, du doyenné de Mailly.
Au XVe siècle, Pierre de La Trémoïlle (vers 1348-1426), frère cadet de Guy VI et mari en 1402 de Jeanne, fille de Lancelot de Longvilliers d'Engoudsent, acquiert Daours en 1413[24].
Au XVIe siècle, la châtellenie de Daours appartenait à Charles d'Ailly, sire de Picquigny, vidame d'Amiens († 1522), du chef de sa femme Philippe de Crèvecœur (prénom alors épicène ; alias Philippa, Philipotte ; mariée en 1486), dame de Daours, Allonville et Glimont, fille d'Antoine seigneur de Crèvecœur et Grand-louvetier († av. 1493)[25], et de Marguerite de La Trémoïlle († ap. 1496), dame de Daours, arrière-petite-fille de Pierre de La Trémoille et Jeanne de Longvilliers ci-dessus (de 1553 à 1559, ladite Philippe de Crèvecœur serait encore dame de Daours ?).
Les d'Ailly[26] conservent Daours jusqu'à Charlotte-Claire-Eugénie d'Ailly (vers 1600-1681), dame de Picquigny, de Dours, de Raineval et de Chaulnes, vidamesse d'Amiens, épouse en 1620 du maréchal Honoré d'Albert, duc de Chaulnes (1581-1649 ; frère cadet du connétable Charles d'Albert, duc de Luynes ; Postérité éteinte en 1708).
Jean-Baptiste Vaysse/Vaïsse de Longueval d'Allonville (1687-1754 ; père de Louis-Alexandre Vaysse d'Allonville de Rainneville), puis Adrien Va(c)quette de Fréchencourt (1668-1749), devinrent seigneurs de Daours dans la 1re moitié du XVIIIe siècle. Adrien Vacquette de Fréchencourt fut père d'Adrien-Pierre, Jean-Baptiste de Gribeauval et Marie-Madeleine Vacquette de Fréchencourt (dame de Daours en 1772 ; mariée en 1741 à Jacques-François-Joseph Lequieu/Le Quieu de Moyenneville, 1710-1780 ; mère de Jacques-François-Joseph-Firmin Lequieu de Moyenneville, et de Marie-Thérèse-Victoire Le Quieu de Moyenneville, 1755-1814, dame de St-Leu, femme en 1775 de Louis-François du Bos de Flers, 1746-1823[27]).
Le 18 août 1597, Henri IV battit les Espagnols devant Daours et les poursuivit jusqu'à Encre (aujourd'hui Albert, du nom de son seigneur, le connétable-duc Charles de Luynes évoqué ci-dessus). Des fouilles archéologiques entreprises lors de la construction de l'écluse ont mis au jour des armes et des casques. En 1615, Daours fut fortifiée par le Maréchal d'Ancre. Jean Hanique, écuyer en était le capitaine en 1623.
Du 16 au 19 août 1636, les Espagnols pillèrent le bourg et l'incendièrent le 4 septembre de la même année.
De 1680 à 1789, huit maîtres d'école furent élus et rémunérés par les habitants[2].
Époque contemporaine
XIXe siècle
Le 8 brumaire an VII, un instituteur communal fut recruté par la commune. En 1806, la commune se dota d'une école primaire. De 1821 à 1827, se déroula la construction du canal d'Angoulême (canal de la Somme) avec une écluse, par la compagnie Urbain Satoris. En 1831-1832, on construisit un pont de bois sur la Somme (coût : 8 613 francs).
Le XIXe siècle marqua le début de l'industrialisation à Daours avec la création de filatures, scieries, moulins à farine, usine à papier et même fabricant de bicyclettes.
En 1832, une épidémie à Daours toucha 245 malades, 15 hommes et 13 femmes en moururent. En 1843, le chemin de fer arriva dans la commune. La halte de Daours (située sur le territoire de la commune d'Aubigny ne fut en service qu'en 1875. En 1849, 25 habitants moururent à la suite d'une épidémie[2].
Durant les années 1860-1865, l'église fut reconstruite en brique pour un coût de 75 000 francs.
Le 23 décembre 1870, un épisode des plus ardents de la bataille de Pont-Noyelles se déroula à Daours. Le cimetière communal comprend 36 sépultures de militaires.
En 1879, l'école des filles fut laïcisée. En 1882, la mairie et l'école des garçons furent construites pour un coût de 36 000 francs. Le XIXe siècle vit la fin de l'extraction de la tourbe à Daours[2].
Première Guerre mondiale
Pendant la Grande Guerre, village de l'arrière, Daours ne connut pas l'âpreté des combats. En 1916, un hôpital militaire britannique de campagne Clearing Station était installé à Daours. Il fut déplacé vers l'est après le recul allemand de 1917. En avril-août 1918, pendant l'offensive allemande, un hôpital militaire britannique fut de nouveau installé à Daours.
Seconde Guerre mondiale
En mai 1940, au cours de la Bataille de France, l'armée française fit sauter le pont de chemin de fer de Daours. Les soldats de la 4e division d'infanterie coloniale opposèrent une farouche résistance aux troupes allemandes mais durent se replier début juin. Les Allemands reconstruisirent le pont en bois et les résistants empêchèrent sa destruction en août 1944.
Politique et administration
Administration municipale
De 1790 à 1801, la commune relève de l'administration et de la justice de paix du canton de Querrieux.
En l'an VII et jusqu'au 10 germinal de l'an VIII (30 mars 1800), tous les mariages civils du canton sont prononcés au chef-lieu, conformément à l'article IV de la Loy du 13 fructidor de l'an VI (30 août 1798).
Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 500 et 1 499 au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[28].
Liste des maires
Depuis 1935, six maires se sont succédé :
Politique environnementale
Jumelages
Au 1er mars 2013, Daours n'est jumelée avec aucune commune[32].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2021, la commune comptait 773 habitants[Note 3], en évolution de −6,98 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
L'école de Daours est située dans l'académie d'Amiens, en zone B pour les vacances scolaires.
Pour l'année scolaire 2017 - 2018, elle scolarise 52 élèves dans trois classes[37].
En 2024, la commune administre une école primaire à deux classes (maternelle et élémentaire) qui comportent chacune quatre niveaux[38],[9].
L'accueil périscolaire et la cantine sont assurés localement[9].
Manifestations culturelles et festivités
À la mi-septembre, chaque année, se déroule, dans le village de Daours, la foire de Saint-Adhélard, devenue au fil des ans une attraction aux diverses activités. Une exposition sur la Grande Guerre est mise en place en 2019 dans la salle de la Cerisaie[39].
Santé
Sports
Le football et le judo peuvent se pratiquer dans la commune[9].
Cultes
- L'église Saint-Jacques constitue le lieu d'accueil du culte catholique.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 597 €, ce qui plaçait Daours au 12 970e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[40].
Emploi, entreprises et commerces
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 512 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,8 % d'actifs dont 64,2 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs[41].
On comptait 157 emplois dans la commune, contre 147 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 334, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 47,0 %, ce qui signifie que la commune offre un emploi pour deux habitants actifs[42].
Au 31 décembre 2010, Daours comptait 51 établissements : trois dans l’agriculture-sylviculture-pêche, cinq dans l'industrie, huit dans la construction, trente dans le commerce-transports-services divers et cinq étaient relatifs au secteur administratif[43].
En 2011, cinq entreprises ont été créées à Daours, dont quatre par des auto-entrepreneurs dans le domaine commerce-transports-services divers[44].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Jacques
L'église Saint-Jacques a été construite en 1860, en style néo-gothique sur les plans de l'architecte Victor Delefortrie.
La longueur de la nef est de 23 mètres, la largeur de la partie centrale est de 7 mètres et celle des bas-côtés de 3,5 mètres. Le chœur a une longueur de 7 mètres et le porche une profondeur de 3 mètres. Incluse dans la façade, la tour du clocher dont les contreforts d'angle montent jusqu'au sommet, a une hauteur de 25 mètres ; elle est surmontée d'une flèche dont la hauteur est de 15 mètres ; la croix et le coq la rehaussent encore de 2,5 mètres.
La pierre de Vergelet (pierre de Saint-Leu) a été utilisée pour l'encadrement des portails, des roses, des baies et des meneaux. Solidement contrefortés, les murs de chacun des bas-côtés sont percées de six baies ogivales d'1,8 m de largeur et 4,2 m de hauteur. Les murs de la nef centrale sont percés en partie haute de six roses quadrilobées de 1,7 m de diamètre.
Monument aux morts de la Guerre de 1870
À l'entrée du cimetière communal, la commune de Daours a fait ériger un monument à la mémoire de 36 soldats français morts pendant la guerre franco-allemande de 1870. L'inscription presque effacée est encore lisible difficilement.
Cimetière militaire britannique
Le Communal Cemetery Extension est situé sur la route de Pont-Noyelles (D 115) et rassemble 1 231 corps dont 760 Britanniques, 459 Australiens, huit Indiens, deux Canadiens, un Néo-Zélandais et un Sud-Africain. Auxquels s'ajoutent deux travailleurs chinois (Chinese Labour Corps) décédés les 22 et 29 novembre 1918 et les stèles de quatre autres travailleurs chinois décédés le 10 août 1918 et dont les corps inhumés au White chateau Cimetery n'ont pas été retrouvés.
Véloroute de la Mémoire
La Véloroute de la Mémoire qui relie Amiens à Arras par Corbie et Albert, passe par Daours sur le chemin de halage du canal de la Somme[45].
-
Monument aux morts de la guerre de 1870
-
Cimetière militaire britannique de Daours.
-
Véloroute de la Mémoire à Daours.
Étangs et larris
La commune de Daours possède des étangs et des marais Ce qui a permis le développement de la pêche de loisirs. Ces étangs et marais sont répertoriés en tant que Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) continentale de type 1 (Identifiant national : 220 320 028) : marais de Daours, du Dur, des Haillettes sur une superficie de 83 ha. Cette zone humide protégée au titre de la Convention de Ramsar, depuis 2017.
La falaise de Daours est un coteau calcaire, un larris, on y rencontre différentes espèces d'orchidées ainsi que de nombreux insectes.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Blason | D'azur au chef d'or, au lion de gueules brochant. |
|
---|---|---|
Détails | La commune de Daours a relevé les armes de la famille de Daours, seigneur du lieu. Sur un sceau de Baudouin de Daours, conservé aux Archives départementales de la Somme, datant de 1295, figure un lion et un lambel à cinq pans, sans doute posé en brisure[46]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
- François Ansart, Histoire des églises de la vallée de l'Hallue
- G. Hector Quignon, Daours en Amiénois, 1902, 450 p. - nouvelle édition : Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 2009 (ISBN 978-2-7586-0288-0)
- Daniel Pillon et Catherine Roussel, Mémoire de pierre, mémoire des hommes du canton de Corbie, Villers-Bretonneux, Association « Villers-Bretonneux Mémoire », (ISBN 2-9525-411-6-7)
- Jules Magnier, instituteur, Notice géographique et historique sur la commune de Daours, 1899, Archives départementales de la Somme
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Jules Magnier, instituteur, Notice géographique et historique sur la commune de Daours, 1899, Archives départementales de la Somme.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Daours et Glisy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Site de la mairie » (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Daours ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
- LOG T2 - Catégories et types de logements sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
- « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 285 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- « La loi de Daours, 1239, par Marguerite Boulet », sur Revue du Nord, 1949, p. 69-91 : mise en ligne par Persée.
- « Daours », sur Armoiries samariennes, par Remus80.
- « Seigneurs de Roye, p. 12, par Etienne Pattou, 2006 et 2020 », sur Racines & Histoire.
- « Maison de Châtillon, p. 16, 20 et 29, par Etienne Pattou, 2005 et 2020 », sur Racines & Histoire.
- « Maison de La Trémoïlle, p. 3 et 14, par Etienne Pattou, 2005 et 2020 », sur Racines & Histoire.
- « Seigneurs de Crèvecœur, p. 6, par Etienne Pattou, 2012 et 2019 », sur Racines & Histoire.
- « Famille d'Ailly, p. 9 et 10, par Etienne Pattou, 2006 et 2020 », sur Racines & Histoire.
- « Famille du Bos, p. 14, par Etienne Pattou, », sur Racines & Histoire.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008, il s'agit de son sixième mandat, in le quotidienn Le Courrier picard, édition Région d'Amiens, 29 mars 2008
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- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.