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« Saint-Maximin (Isère) » : différence entre les versions

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| alt maxi = 1204
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| superficie = 10.35
| superficie = 10.35
| type = Commune rurale
| type = Commune rurale à habitat dispersé
| unité urbaine = Pontcharra <br><small>([[banlieue]])</small>
| unité urbaine = Pontcharra <br><small>([[banlieue]])</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Grenoble|Grenoble]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Grenoble|Grenoble]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
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== Géographie ==
== Géographie ==
=== Situation et description ===
=== Situation et description ===
Saint-Maximin est un regroupement de hameaux positionnés sur la rive sud-est du [[Bréda (torrent)|Bréda]], au-dessus de ses [[Gorges du Bréda|gorges]], et à l'est de [[Pontcharra]], sur le versant exposé ouest de [[Brame-Farine]], crête séparant la commune de Saint-Maximin de celle d'[[Allevard]].
Saint-Maximin est un regroupement de hameaux positionnés sur la rive sud-est du [[Bréda (torrent)|Bréda]], au-dessus de ses [[Gorges du Bréda|gorges]], et à l'est de [[Pontcharra]], sur le versant exposé ouest de [[Brame-Farine]], crête séparant la commune de Saint-Maximin de celle d'[[Allevard]].


De nombreux secteurs du territoire de la commune offrent des vues panoramiques sur le [[massif de la Chartreuse]] et le [[massif de Belledonne]].
De nombreux secteurs du territoire de la commune offrent des vues panoramiques sur le [[massif de la Chartreuse]] et la [[chaîne de Belledonne]].


=== Géologie ===
=== Géologie ===
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{{Localisation ville
{{Localisation ville
|nord-ouest=
|nord-ouest=
|nord=[[Laissaud]]
|nord=[[Laissaud]] ([[Savoie (département)|Savoie]])
|nord-est=
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|ouest=[[Pontcharra]]
|ouest=[[Pontcharra]]
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|est=[[Le Moutaret]]
|est=[[Le Moutaret]]
|sud-ouest=
|sud-ouest=
|sud=
|sud= [[Allevard]]
|sud-est=
|sud-est=
}}
}}


=== Climat ===
=== Climat ===
{{Article connexe|Climat de l'Isère}}
{{Article général|Climat d'Auvergne-Rhône-Alpes|Climat de l'Isère}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T1|climat de montagne]], selon une étude du [[Centre national de la recherche scientifique]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteurs=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=8 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T4|climat de montagne ou de marges de montagne]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R26| Alpes du nord]], caractérisée par une pluviométrie annuelle de {{formatnum:1200}} à {{Unité|1500 mm}}, irrégulièrement répartie en été<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=8 janvier 2024}}</ref>.
L'[[été]] présente des périodes chaudes, mais qui peut être modérée en fonction de l'altitude. En [[hiver]], au niveau de la vallée, si les chutes de pluie peuent être importante, la neige est la plupart du temps peu abondante et ne se maintient pas dans la durée. Les chutes de neige sont cependant plus marquées en altitude.


Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|10.5| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|18.4| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|1273 mm}}, avec {{Unité|9.6|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|8.9|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Montmelian », sur la commune de [[Montmélian]] à {{Unité|9|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Saint-Maximin,Isère/Montmélian,Savoie |titre=Orthodromie entre Saint-Maximin et Montmélian |site=fr.distance.to |consulté le=8 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|12.4| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|987.3|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_73171002.pdf|titre= Station Météo-France « Montmelian », sur la commune de Montmélian - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=8 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_73171002.pdf|titre= Station Météo-France « Montmelian », sur la commune de Montmélian - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=8 janvier 2024}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par [[Météo-France]] en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=8 janvier 2024}}</ref>.
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
=== Hydrographie ===
=== Hydrographie ===
Le torrent du [[Bréda (torrent)|Bréda]], d'une longueur de {{unité|32.1|kilomètres}}<ref>{{sandre|W12-0400|Le Bréda|consulté le=20 novembre 2010}}.</ref> borde la partie septentrionale du territoire de la commune avant de rejoindre l'[[Isère (rivière)|Isère]] à [[Pontcharra]].
Le torrent du [[Bréda (torrent)|Bréda]], d'une longueur de {{unité|32.1|kilomètres}}<ref>{{sandre|W12-0400|Le Bréda|consulté le=20 novembre 2010}}.</ref> borde la partie septentrionale du territoire de la commune avant de rejoindre l'[[Isère (rivière)|Isère]] à [[Pontcharra]].


=== Voies de communication ===
=== Voies de communication et transport ===
La commune est située à l'écart des grands axes de communications mais elle est bordée dans sa partie septentrionale par la RD925b puis la RD525b, route qui relie Pontcharra à Détrier puis Chamousset (Savoie).
{{...}}

La gare SNCF la plus proche de la commune est la [[gare de Pontcharra-sur-Bréda|gare de Pontcharra]], celle-ci, située à environ {{unité|5|km}} de la commune et présente un rôle majeur à l'échelle de la vallée du [[Grésivaudan]] et de la [[communauté de communes du Pays du Grésivaudan]].


== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
[[Fichier:Pontcharra aout2017 abc1.jpg|vignette|redresse=1.4|La région de Saint-Maximin (en haut de la photo) et Pontcharra (en bas)]]
=== Typologie ===
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Saint-Maximin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=insee,fr|date=28 mai 2024 |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.
Saint-Maximin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web|url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural|titre=Typologie urbain / rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr|consulté le= 28 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |site=le site de l’[[Insee]]|consulté le= 28 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web|url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/comprendre-la-grille-de-densite|titre=Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr|consulté le= 28 mars 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de Pontcharra, une agglomération inter-départementale regroupant {{Unité|5|communes}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/unite-urbaine/UU202000269-pontcharra|titre=Unité urbaine 2020 de Pontcharra|site=https://www.insee.fr/|consulté le= 28 mars 2021}}.</ref> et {{Unité|9433|habitants}} en 2017, dont elle est une commune de la [[banlieue]]<ref name="UU2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4802589|titre=Base des unités urbaines 2020 |date=21 octobre 2020|site=www.insee.fr|consulté le= 28 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="UU20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806684|titre=Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines |auteur=Vianney Costemalle |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le= 28 mars 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de Pontcharra<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération inter-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la [[banlieue]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'[[unité urbaine]] de Pontcharra, il y a une ville-centre et quatre communes de banlieue.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/00269-pontcharra |titre=Unité urbaine 2020 de Pontcharra|site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|38426|saint-maximin|Saint-Maximin}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Grenoble]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|204|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{Unité|700000|habitants}} ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/014-grenoble|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Grenoble|site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Grenoble]] dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé, en {{date-|octobre 2020}}, celle d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]] afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|204|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{Unité|700000|habitants}} ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le= 28 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694|titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le= 28 mars 2021}}.</ref>.


=== Occupation des sols ===
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
[[Fichier:38426-Saint-Maximin-Sols.png|vignette|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
forêts (68,6 %), prairies (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (2,4 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 28 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=6.0328&y=45.42&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
[[Fichier:38426-Saint-Maximin-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
forêts (68,6 %), prairies (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (2,4 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 28 avril 2021}}</ref>.

L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 6.0328&y= 45.42&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 28 avril 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.


=== Lieux-dits et écarts ===
=== Lieux-dits et écarts ===
Ligne 137 : Ligne 141 :
{{Élu actuel|Début=2020|Fin=|Identité=Olivier Roziau|Parti=|Qualité=}}
{{Élu actuel|Début=2020|Fin=|Identité=Olivier Roziau|Parti=|Qualité=}}
{{ÉluFin}}
{{ÉluFin}}

=== Jumelages ===
Coopération décentralisée avec les communes [[mali]]ennes de Dembella, Tella, Benkadi et Blendio.


== Population et société ==
== Population et société ==
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== Économie ==
== Économie ==
Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France<ref>[https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-315a7a44-659d-4b2e-9381-fd1ba4b3b430 ''Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse »]'', homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, ''Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation'', n° 2018-46 (.PDF).</ref>.
Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première [[AOC]] de la filière Bois en France<ref>[https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-315a7a44-659d-4b2e-9381-fd1ba4b3b430 ''Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse »]'', homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, ''Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation'', n° 2018-46 (.PDF).</ref>.


== Culture locale et patrimoine ==
== Culture locale et patrimoine ==
=== Lieux et monuments ===
=== Lieux et monuments ===
==== Patrimoine religieux ====
==== Patrimoine religieux ====

* [[Église (édifice)|Église]] Saint-Maxime de Saint-Maximin

==== Patrimoine civil ====
==== Patrimoine civil ====
[[Fichier:Tour_d%27Avalon_Saint-Maximin.jpg|thumb|La tour d'Avalon.]]
[[Fichier:Tour_d%27Avalon_Saint-Maximin.jpg|vignette|La tour d'Avalon.]]
* [[Tour d'Avalon]] des {{s2-|XIV|e|XIX|e}}<ref name="Tasset487495">{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Eric Tasset|titre=Châteaux forts de l'Isère |sous-titre=Grenoble et le Nord de son arrondissement |lieu=Grenoble |éditeur=éditions de Belledonne |année=2005 |pages totales=741 |passage=pp. 487-495 |isbn=2-911148-66-5}}.</ref>, appelée aussi our d'Avallon ou tour des Chartreux ; reconstruite en 1896 par les chartreux sur les ruines d'une tour de guet du château natal d'[[Hugues d'Avalon]]<ref>Évêque de Lincoln en Angleterre (1140-1200)</ref>. Le château appartenait aux Romestang d'Avalon, nobles du haut-[[Grésivaudan]] et date d'avant 1049<ref>{{en}} [http://www.atelierdesdauphins.com/english/histo/ehisto.htm histogramme du Dauphiné], [http://www.atelierdesdauphins.com/forts/avalon/chateau.htm Histoire du château d'Avalon]</ref>.
* [[Tour d'Avalon]] des {{s2-|XIV|e|XIX|e}}<ref name="Tasset487495">{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Eric Tasset|titre=Châteaux forts de l'Isère |sous-titre=Grenoble et le Nord de son arrondissement |lieu=Grenoble |éditeur=éditions de Belledonne |année=2005 |pages totales=741 |passage=pp. 487-495 |isbn=2-911148-66-5}}.</ref>, appelée aussi tour d'Avallon ou tour des Chartreux ; reconstruite en 1896 par les chartreux sur les ruines d'une tour de guet du château natal d'[[Hugues d'Avalon]]<ref>Évêque de Lincoln en Angleterre (1140-1200)</ref>. Le château appartenait aux Romestang d'Avalon, nobles du haut-[[Grésivaudan]] et date d'avant 1049<ref>{{en}} [http://www.atelierdesdauphins.com/english/histo/ehisto.htm histogramme du Dauphiné], [http://www.atelierdesdauphins.com/forts/avalon/chateau.htm Histoire du château d'Avalon]</ref>.
:La tour fait l’objet d’une inscription au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] depuis le {{date|5|octobre|1992|en France}}<ref name="PA00117375">{{Base Mérimée|PA00117375}}.</ref>.
:La tour fait l’objet d’une inscription au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] depuis le {{date|5|octobre|1992|en France}}<ref name="PA00117375">{{Base Mérimée|PA00117375}}.</ref>.


* [[Maison forte]] de la Tour Brune d'Avalon : cette tour est attesté dès 1250 avec ses [[Courtine|courtines]]. Elle se trouvait en contrebas du château, édifié sur la motte, et s'est trouvée englobée dans la nouvelle enceinte urbaine qui fut construite au début du {{s-|XIV|e}} pour fermer le bourg neuf<ref>{{harvsp|id=Élisabeth Sirot|2007|p=60}}.</ref>.
* [[Fichier:La Tour Brune.jpg|vignette|La Tour Brune du bourg d'Avalon (Saint-Maximin)]][[Maison forte]] de la Tour Brune d'Avalon : cette tour est attesté dès 1250 avec ses [[courtine]]s. Elle se trouvait en contrebas du château, édifié sur la motte, et s'est trouvée englobée dans la nouvelle enceinte urbaine qui fut construite au début du {{s-|XIV|e}} pour fermer le bourg neuf<ref>{{harvsp|id=Élisabeth Sirot|2007|p=60}}.</ref>.[[Fichier:La Tour d'Avalon et le bourg médiéval.jpg|vignette|La Tour d'Avalon et le bourg médiéval]]
* Maison forte de la Coubassière ou Combassière<ref name="Tasset487495"/>.
* Maison forte de la Coubassière ou Combassière<ref name="Tasset487495"/>.
* Anciennes maisons au bourg<ref name="Tasset487495"/>.
* Anciennes maisons au bourg<ref name="Tasset487495"/>.
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=== Personnalités liées à la commune ===
=== Personnalités liées à la commune ===
* le docteur François Billerey (1775-1839), thermaliste et professeur de médecine, condisciple et ami du docteur [[René-Théophile-Hyacinthe Laennec|Laennec]].
* le docteur François Billerey (1775-1839), thermaliste et professeur de médecine, condisciple et ami du docteur [[René-Théophile-Hyacinthe Laennec|Laennec]].

=== Héraldique ===
{{Blason-ville-fr
| img1 = Escutcheon to draw-fr.svg
| l1 = 100px
| legende1 =
}}


== Notes et références ==
== Notes et références ==
=== Notes ===
=== Notes et cartes ===
* Notes
{{Références|groupe=Note}}
{{Références|groupe=Note}}

* Cartes
{{Références|groupe=Carte}}


=== Références ===
=== Références ===
Ligne 210 : Ligne 225 :
[[Catégorie:Commune en Isère]]
[[Catégorie:Commune en Isère]]
[[Catégorie:Commune dans l'arrondissement de Grenoble]]
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Saint-Maximin
Saint-Maximin (Isère)
Saint-Maximin depuis la Tour d'Avalon
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes Le Grésivaudan
Maire
Mandat
Olivier Roziau
2020-2026
Code postal 38530
Code commune 38426
Démographie
Gentilé Saint-Maximinois
Population
municipale
655 hab. (2021 en évolution de +1,87 % par rapport à 2015)
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 12″ nord, 6° 01′ 58″ est
Altitude Min. 274 m
Max. 1 204 m
Superficie 10,35 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Pontcharra
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Grésivaudan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Maximin
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Maximin
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Saint-Maximin
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Maximin
Liens
Site web http://www.stmaximin38.fr

Saint-Maximin est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Autrefois rattachée à la province royale du Dauphiné, la commune est adhérente à la communauté de communes Le Grésivaudan depuis 2009, après la fusion de l'ancienne communauté de communes du Haut Grésivaudan avec trois autres communautés de communes de cette partie du département.

Géographie

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Situation et description

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Saint-Maximin est un regroupement de hameaux positionnés sur la rive sud-est du Bréda, au-dessus de ses gorges, et à l'est de Pontcharra, sur le versant exposé ouest de Brame-Farine, crête séparant la commune de Saint-Maximin de celle d'Allevard.

De nombreux secteurs du territoire de la commune offrent des vues panoramiques sur le massif de la Chartreuse et la chaîne de Belledonne.

Communes limitrophes

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Rose des vents Laissaud (Savoie) Rose des vents
Pontcharra N Le Moutaret
O    Saint-Maximin    E
S
Allevard

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 273 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montmelian », sur la commune de Montmélian à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 987,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Hydrographie

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Le torrent du Bréda, d'une longueur de 32,1 kilomètres[7] borde la partie septentrionale du territoire de la commune avant de rejoindre l'Isère à Pontcharra.

Voies de communication et transport

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La commune est située à l'écart des grands axes de communications mais elle est bordée dans sa partie septentrionale par la RD925b puis la RD525b, route qui relie Pontcharra à Détrier puis Chamousset (Savoie).

La gare SNCF la plus proche de la commune est la gare de Pontcharra, celle-ci, située à environ 5 km de la commune et présente un rôle majeur à l'échelle de la vallée du Grésivaudan et de la communauté de communes du Pays du Grésivaudan.

La région de Saint-Maximin (en haut de la photo) et Pontcharra (en bas)

Au , Saint-Maximin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pontcharra[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,6 %), prairies (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (2,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et écarts

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La commune comprend de nombreux hameaux, dont notamment :

  • Avalon (ou Avallon), emplacement où était situé le château, dont des restes du rempart forment les murs de maisons du hameau. La tour de guet tour des Chartreux a été reconstruite sur son ancienne base.
  • les Bretonnières
  • les Ripellets
  • les Bruns
  • le Crêt
  • les Rojons
  • la Dobo
  • Repidon, où se trouve la mairie et l'église
  • Varanger
  • le Mouret
  • Saint-Maximin le Vieux
  • la Combe

Risques naturels et technologiques

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Risques sismiques

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L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Maximin est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].

Terminologie des zones sismiques[15]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques

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Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1989 2008 Marie-Louise Spezini DVG  
2008 2014 René Pois-Pompée SE  
2014 2019 Jacques Viret SE  
2019 2020 Michel Poinson SE  
2020 En cours Olivier Roziau    

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 655 habitants[Note 4], en évolution de +1,87 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
681708742714971956960920880
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
835829757769721740659676658
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
585564508518506504493423391
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
384400432476539600620638659
2021 - - - - - - - -
655--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Équipements culturels et sportifs

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Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[21].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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  • Église Saint-Maxime de Saint-Maximin

Patrimoine civil

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La tour d'Avalon.
  • Tour d'Avalon des XIVe et XIXe siècles[22], appelée aussi tour d'Avallon ou tour des Chartreux ; reconstruite en 1896 par les chartreux sur les ruines d'une tour de guet du château natal d'Hugues d'Avalon[23]. Le château appartenait aux Romestang d'Avalon, nobles du haut-Grésivaudan et date d'avant 1049[24].
La tour fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [25].
  • La Tour Brune du bourg d'Avalon (Saint-Maximin)
    Maison forte de la Tour Brune d'Avalon : cette tour est attesté dès 1250 avec ses courtines. Elle se trouvait en contrebas du château, édifié sur la motte, et s'est trouvée englobée dans la nouvelle enceinte urbaine qui fut construite au début du XIVe siècle pour fermer le bourg neuf[26].
    La Tour d'Avalon et le bourg médiéval
  • Maison forte de la Coubassière ou Combassière[22].
  • Anciennes maisons au bourg[22].
  • Le manoir de la Combe, ou château de Bioni[22].
  • Vestiges médiévales au Mas du Plantier[22].
  • Maquette du bourg médieval de Saint-Maximin, à la mairie[22].
  • Une maison forte dite d'Avalon du XIIIe siècle, disparue, se trouvait probablement près de la porte orientale du bourg vieux. Cité en 1339, elle était propriété des héritiers de Aymon de Saint-Pierre[22].
  • Une autre maison forte disparue est celle des sires de Beaumont qui se trouvait entre la Maison forte de Saint-Pierre et la Tour d'Avalon, dont on voit une tour circulaire au vieux bourg, près de l'angle Sud-Est, sur des anciennes cartes postales. Il subsiste une empreinte au sol de cette tour, le reste ayant complètement disparu[22].
  • Autre maison forte disparue, la maison forte au lieu-dit du Ratier[22].

Personnalités liées à la commune

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  • le docteur François Billerey (1775-1839), thermaliste et professeur de médecine, condisciple et ami du docteur Laennec.

Héraldique

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Saint-Maximin (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Pontcharra, il y a une ville-centre et quatre communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Maximin et Montmélian », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Montmelian », sur la commune de Montmélian - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Montmelian », sur la commune de Montmélian - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Bréda (W12-0400) » (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Pontcharra », sur insee.fr (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Maximin ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Grenoble », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  15. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  16. La Seigneurie des archevêques-comtes de Tarentaise de Jacqueline Roubert paru dans le N° 6, V, 1961 des mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
  22. a b c d e f g h et i Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 487-495.
  23. Évêque de Lincoln en Angleterre (1140-1200)
  24. (en) histogramme du Dauphiné, Histoire du château d'Avalon
  25. Notice no PA00117375, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. 2007, p. 60.

Bibliographie

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  • Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).

Articles connexes

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Liens externes

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