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| alt maxi = 826
| alt maxi = 826
| superficie = 22.57
| superficie = 22.57
| unité urbaine = Commune rurale
| type = Commune rurale à habitat très dispersé
| aire d'attraction = Commune hors attraction des villes
| unité urbaine = Hors unité urbaine
| aire d'attraction = Hors attraction des villes
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
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== Géographie ==
== Géographie ==
Commune à l'est du département de la Creuse, dans le [[canton de Crocq]], limitrophe du [[Puy-de-Dôme|département du Puy-de-Dôme]] (commune de [[Giat]]). Les principales activités y sont l'élevage et le bois (avec une scierie). Plusieurs rivières, la [[Tardes (rivière)|Tardes]], le [[Chavanon]] et le Tix, traversent la commune<ref>[http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-basville.html Village de Basville] sur Annuaire-maire.fr</ref>. La Tardes y prend d'ailleurs sa source.
Commune à l'est du département de la Creuse, dans le [[canton de Crocq]], limitrophe du [[Puy-de-Dôme|département du Puy-de-Dôme]] (commune de [[Giat]]). Les principales activités y sont l'élevage et le bois (avec une scierie). Plusieurs rivières, la [[Tardes (rivière)|Tardes]], le [[Chavanon]] et le Tix, traversent la commune. La Tardes y prend d'ailleurs sa source.


La commune fait partie du [[parc naturel régional de Millevaches en Limousin]].
La commune fait partie du [[parc naturel régional de Millevaches en Limousin]].
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=== Climat ===
=== Climat ===
{{Article général|Climat de la Nouvelle-Aquitaine|Climat de la Creuse}}
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des [[climat de la France|climats de la France]] qui compte alors huit grands types de climats en [[France métropolitaine|métropole]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1= Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre= Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique= Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |volume= |numéro=501|date= 18 juin 2010|pages= |doi= https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=16 juillet 2021}}</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par [[Météo-France]], qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/comprendre-climat/france/le-climat-en-france-metropolitaine |titre= Le climat en France métropolitaine |site = http://www.meteofrance.fr/ |date=4 février 2020|consulté le= 16 juillet 2021}}</ref>.
Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard<ref>{{Lien web|format=pdf |url= https://haute-vienne.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/ORACLE_Nouvelle_Aquitaine_Edition_2018.pdf|titre=Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine.|date=2018 |site =haute-vienne.chambre-agriculture.fr |consulté le=9 novembre 2023}}, {{p.|2}}.</ref>.

En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T4|climat de montagne]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R23| Ouest et nord-ouest du Massif Central]], caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à {{Unité|1500 mm}}, maximale en automne et en hiver<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=9 novembre 2023}}.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les [[précipitations]], dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000{{note|texte=Les normales servent à représenter le [[Climat de la France|climat]]. Elles sont calculées sur {{Unité|30 ans}} et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde{{note|texte= [https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/la-une/2021-de-nouvelles-normales-pour-qualifier-le-climat-en 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France], Météo-France, 14 janvier 2021.}}. |groupe=Note}}. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

{| align="center" bgcolor="#F8F8F8" | style="border: 1px solid #999
|<center>'''Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>'''</center>
----
* Moyenne annuelle de température : {{tmp|9| °C }}
* Nombre de jours avec une température inférieure à {{tmp|-5| °C}} : 6,8 j
* Nombre de jours avec une température supérieure à {{tmp|30| °C}} : 2,5 j
* Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : {{tmp|14.9| °C }}
* Cumuls annuels de précipitation{{note|texte= Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres{{note|texte= [http://www.meteofrance.fr/publications/glossaire/153276-precipitation Glossaire – Précipitation], Météo-France}}. |groupe=Note}} : {{Unité|1002 mm}}
* Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
* Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j
|}

Avec le [[changement climatique]], ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la [[Direction générale de l'Énergie et du Climat]]<ref>{{Lien web |url=https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/ONERC_Climat_France_XXI_Volume_4_VF.pdf|titre= Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer|site= https://www.ecologie.gouv.fr/ |consulté le=12 juin 2021}}.</ref> complétée par des études régionales<ref>{{pdf}}{{Lien web |url=https://nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/ORACLE_Nouvelle_Aquitaine_Edition_2018.pdf |titre=Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine |site =nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr|date=2018|consulté le= 16 juillet 2021}}</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Felletin », sur la commune de [[Felletin]], mise en service en 1995<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_23079002.pdf|titre= Station Météo-France Felletin - métadonnées|site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=16 juillet 2021}}</ref> et qui se trouve à {{unité|17|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Basville,Creuse/Felletin,Creuse |titre=Orthodromie entre Basville et Felletin |site=fr.distance.to |consulté le=16 juillet 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de {{ tmp |10.2|°C}} et la hauteur de précipitations de {{Unité|1010.8|mm}} pour la période 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_23079002.pdf|titre= Station Météo-France Felletin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records |site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=16 juillet 2021}}.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de [[Clermont-Ferrand]], dans le département du [[Puy-de-Dôme]], mise en service en 1923 et à {{unité|54|km}}<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Basville,Creuse/Clermont-Ferrand,Puy-de-Dôme |titre=Orthodromie entre Basville et Clermont-Ferrand |site=fr.distance.to |consulté le=16 juillet 2021}}.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de {{ tmp |11.2|°C}} pour la période 1971-2000<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1971-2000/clermont-ferrand-aulnat/valeurs/07460.html.html |titre= Station météorologique de Clermont-Fd - Normales pour la période 1971-2000 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 16 juillet 2021}}</ref>, à {{ tmp |11.6|°C}} pour 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1981-2010/clermont-ferrand-aulnat/valeurs/07460.html.html |titre= Station météorologique de Clermont-Fd - Normales pour la période 1981-2010 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 16 juillet 2021}}</ref>, puis à {{ tmp |12.2|°C}} pour 1991-2020<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1991-2020/clermont-ferrand-aulnat/valeurs/07460.html.html |titre= Station météorologique de Clermont-Fd - Normales pour la période 1991-2020 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 16 juillet 2021}}</ref>.


Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|9| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|14.9| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|1002 mm}}, avec {{Unité|12.5|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|8.1|jours}} en juillet<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=9 novembre 2023}}</ref>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Néoux]] à {{Unité|12|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Basville,Creuse/neoux,Creuse |titre=Orthodromie entre Basville et Néoux |site=fr.distance.to |consulté le=9 novembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|10.2| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|977.8|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_23142001.pdf|titre= Station Météo-France « Neoux » (commune de Néoux) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=9 novembre 2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_23142001.pdf|titre= Station Météo-France « Neoux » (commune de Néoux) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=9 novembre 2023}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d’[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=9 novembre 2023}}.</ref>.
== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Basville est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à {{nobr|7 niveaux}} définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l’[[Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 24 juin 2024}}.</ref>.
Basville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale-définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>.
Elle est située hors unité urbaine<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|23017|basville}}</ref> et hors attraction des villes<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 24 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 24 juin 2024}}.</ref>.


=== Occupation des sols ===
=== Occupation des sols ===
[[Fichier:23017-Basville-Sols.png|vignette|upright=1.2|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (45,7 %), prairies (40,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,1 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 17 avril 2021}}</ref>.
forêts (45,7 %), prairies (40,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,1 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 17 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=2.39777777778&y=45.8722222222&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:23017-Basville-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]

L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 2.39777777778&y= 45.8722222222&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 17 avril 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.


=== Risques majeurs ===
=== Risques majeurs ===
Le territoire de la commune de Basville est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]) et [[Risque sismique dans la Creuse|séisme]] (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de [[radon]]<ref name=Géorisques>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport?form-commune=true&codeInsee=23017&ign=false&commune=23260+Basville&CGU-commune=on|titre=Les risques près de chez moi - commune de Basville|site=Géorisques|consulté le= 25 septembre 2022}}</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web|url= https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |titre= Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien|site=Géorisques|auteur=BRGM|consulté le=25 septembre 2022}}</ref>.
Le territoire de la commune de Basville est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]) et [[Risque sismique dans la Creuse|séisme]] (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de [[radon]]<ref name=Géorisques>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport2?city=Basville&typeForm=adresse&codeInsee=23017&lon=2.396944&lat=45.871111&go_back=%2F&adresse=Basville|titre=Les risques près de chez moi - commune de Basville|site=Géorisques|consulté le=17 octobre 2022}}.</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web|url= https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |titre= Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien|site=Géorisques|auteur=BRGM|consulté le=25 septembre 2022}}.</ref>.


==== Risques naturels ====
==== Risques naturels ====
[[Fichier:23017-Basville-argile.jpg|vignette|upright=1.2|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Basville.]]
[[Fichier:23017-Basville-argile.jpg|vignette|redresse=1.2|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Basville.]]
Le [[retrait-gonflement des argiles|retrait-gonflement des sols argileux]] est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie. 36,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les {{Unité|161 bâtiments}} dénombrés sur la commune en 2019, {{formatnum:25}} sont en en aléa moyen ou fort, soit 16 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au [[retrait-gonflement des argiles|retrait gonflement des sols argileux]] est disponible sur le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles|titre=Retrait-gonflement des argiles|site =le [https://www.georisques.gouv.fr site de l'observatoire national des risques naturels]|consulté le=25 septembre 2022}}</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web|url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles|titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles|site=infoterre.brgm.fr|consulté le=25 septembre 2022}}</ref>.
Le [[retrait-gonflement des argiles|retrait-gonflement des sols argileux]] est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie. 36,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les {{Unité|161 bâtiments}} dénombrés sur la commune en 2019, {{formatnum:25}} sont en aléa moyen ou fort, soit 16 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au [[retrait-gonflement des argiles|retrait gonflement des sols argileux]] est disponible sur le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles|titre=Retrait-gonflement des argiles|site =le site de l'observatoire national des risques naturels|consulté le=25 septembre 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web|url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles|titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles|site=infoterre.brgm.fr|consulté le=25 septembre 2022}}.</ref>.


Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des [[cavité souterraine|cavités souterraines]] permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">{{Lien web |url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/cavites-souterraines/donnees#/dpt/23/com/23017/page/1 |titre= Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Basville |site =http://www.georisques.gouv.fr/ |consulté le= 25 septembre 2022}}</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des [[cavité souterraine|cavités souterraines]] permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">{{Lien web |url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/cavites-souterraines/donnees#/dpt/23/com/23017/page/1 |titre= Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Basville |site =georisques.gouv.fr |consulté le= 25 septembre 2022}}.</ref>.


La commune a été reconnue en [[état de catastrophe naturelle]] au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
La commune a été reconnue en [[état de catastrophe naturelle]] au titre des dommages causés par les inondations et [[coulée de boue|coulées de boue]] survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.


==== Risque particulier ====
==== Risque particulier ====
Dans plusieurs parties du territoire national, le [[radon]], accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux [[rayonnement ionisant|rayonnements ionisants]]. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Basville est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>{{Lien web|url=https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-radioactivite-naturelle/radon/Pages/5-cartographie-potentiel-radon-commune.aspx#.YnEzxIfP2Uk|titre=Cartographie du risque radon en France.|date=janvier 2021|site=[https://www.irsn.fr le site de l’IRSN]|consulté le=25 septembre 2022}}</ref>.
Dans plusieurs parties du territoire national, le [[radon]], accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux [[rayonnement ionisant|rayonnements ionisants]]. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Basville est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>{{Lien web|url=https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-radioactivite-naturelle/radon/Pages/5-cartographie-potentiel-radon-commune.aspx#.YnEzxIfP2Uk|titre=Cartographie du risque radon en France.|date=janvier 2021|site=le site de l’IRSN|consulté le=25 septembre 2022}}.</ref>.

==== Transports en commun ====
* Réseau [[TransCreuse]]


== Toponymie ==
== Toponymie ==
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Sous la [[Révolution française|Révolution]], Basville prend le nom de Liberté-sur-Cher, à la suite du décret de la [[Convention nationale]] du 25 [[vendémiaire]] [[an II]] ({{date|16|octobre|1793}})<ref>{{Ouvrage|prénom1=Christian|nom1=Poitou|prénom2=Jean-Pierre|nom2=Bardet|directeur2=oui|prénom3=Claude|nom3=Motte|directeur3=oui|titre=Paroisses et communes de France|volume=Creuse|éditeur=[[CNRS Éditions]]|année=2000|pages totales=865|passage=143|isbn=}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://la-creuse.pagesperso-orange.fr/creuse/communes8.htm|titre=Les communes qui ont changé de nom à la Révolution}}.</ref> « relatif aux changements de noms de différentes communes »<ref>{{Ouvrage|titre=Collection complète des lois, décrets d'intérêe général, traités internationaux, arrêtés, circulaires, instructions, etc.|volume=6|éditeur=A. Guyot et Scribe, libraires-éditeurs|année=1834|passage=233|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=0pkxAAAAIAAJ&pg=PA233}}.</ref>. En [[1801]], elle a retrouvé son nom originel<ref name="gendep23">{{lien web|url=http://www.gendep23.org/CROCQ-c/BASVILLE/basville_017.htm|titre=Relevés imprimables : état civil, actes notariés, dénombrements de Basville, sur gendep23}}.</ref>.
Sous la [[Révolution française|Révolution]], Basville prend le nom de Liberté-sur-Cher, à la suite du décret de la [[Convention nationale]] du 25 [[vendémiaire]] [[an II]] ({{date|16|octobre|1793}})<ref>{{Ouvrage|prénom1=Christian|nom1=Poitou|prénom2=Jean-Pierre|nom2=Bardet|directeur2=oui|prénom3=Claude|nom3=Motte|directeur3=oui|titre=Paroisses et communes de France|volume=Creuse|éditeur=[[CNRS Éditions]]|année=2000|pages totales=865|passage=143|isbn=}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://la-creuse.pagesperso-orange.fr/creuse/communes8.htm|titre=Les communes qui ont changé de nom à la Révolution}}.</ref> « relatif aux changements de noms de différentes communes »<ref>{{Ouvrage|titre=Collection complète des lois, décrets d'intérêe général, traités internationaux, arrêtés, circulaires, instructions, etc.|volume=6|éditeur=A. Guyot et Scribe, libraires-éditeurs|année=1834|passage=233|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=0pkxAAAAIAAJ&pg=PA233}}.</ref>. En [[1801]], elle a retrouvé son nom originel<ref name="gendep23">{{lien web|url=http://www.gendep23.org/CROCQ-c/BASVILLE/basville_017.htm|titre=Relevés imprimables : état civil, actes notariés, dénombrements de Basville, sur gendep23}}.</ref>.


À la fin du {{XIXe siècle}}, la société [[Chapal]] crée une usine spécialisée dans le traitement des peaux de lapin au lieu-dit Le Point du jour, dans la commune de [[Crocq]] ; les responsables de cette entreprise bâtissent des maisons bourgeoises dans le bourg de Basville, tandis que les ouvriers logent à Crocq<ref>{{lien web|url=http://www.lamontagne.fr/editions_locales/creuse/cause_communes_basville_l_auvergnate_ne_se_remet_pas_de_la_fermture_des_usines_de_peaux@CARGNjFdJSsGHh8AAhk-.html|titre=Hervé Moisan, « Cause communes : Basville l'Auvergnate ne se remet pas de la fermeture des usines de peaux », dans lamontagne.fr, 5 octobre 2010}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.fernoel.com/la_pelleterie.htm|titre=Fernoël et la pelleterie}}, tiré de {{article|auteur=Charles Rouchon|titre=L'Émigration, étude|périodique=[[Revue d'Auvergne]]|volume=63|numéro=5-6|année=1949}}.</ref>.
À la fin du {{XIXe siècle}}, la société [[Chapal]] crée une usine spécialisée dans le traitement des peaux de lapin au lieu-dit Le Point du jour, dans la commune de [[Crocq]] ; les responsables de cette entreprise bâtissent des maisons bourgeoises dans le bourg de Basville, tandis que les ouvriers logent à Crocq<ref>{{lien web|url=http://www.lamontagne.fr/editions_locales/creuse/cause_communes_basville_l_auvergnate_ne_se_remet_pas_de_la_fermture_des_usines_de_peaux@CARGNjFdJSsGHh8AAhk-.html|titre=Hervé Moisan, « Cause communes : Basville l'Auvergnate ne se remet pas de la fermeture des usines de peaux », dans lamontagne.fr, 5 octobre 2010}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.fernoel.com/la_pelleterie.htm|titre=Fernoël et la pelleterie|brisé le = 2023-10-27}}, tiré de {{article|auteur=Charles Rouchon|titre=L'Émigration, étude|périodique=[[Revue d'Auvergne]]|volume=63|numéro=5-6|année=1949}}.</ref>.


=== Migrations ===
=== Migrations ===
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{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}
{{Élu |Début= mars 2001 |Fin= mars 2014 |Identité= Alain Pigeon<ref>[http://www.creuse.pref.gouv.fr/creuse/sections/stokage_documents/prefecture/annuaire_des_commune/downloadFile/attachedFile/mairie%20pdf%20site%20prefecture%2027-03-07.pdf?nocache=1175081012.25 Préfecture de la Creuse]</ref> |Parti= [[Divers gauche|DVG]]<ref name="Annuaire">''Annuaire des Mairies de Creuse (23)'', EIP/Les Éditions Céline, 2006, p. 21 {{ISBN|2352581230}}.</ref> |Qualité= }}
{{Élu |Début= mars 2001 |Fin= mars 2014 |Identité= Alain Pigeon<ref>[http://www.creuse.pref.gouv.fr/creuse/sections/stokage_documents/prefecture/annuaire_des_commune/downloadFile/attachedFile/mairie%20pdf%20site%20prefecture%2027-03-07.pdf?nocache=1175081012.25 Préfecture de la Creuse]</ref> |Parti= [[Divers gauche|DVG]]<ref name="Annuaire">''Annuaire des Mairies de Creuse (23)'', EIP/Les Éditions Céline, 2006, p. 21 {{ISBN|2352581230}}.</ref> |Qualité= }}
{{Élu actuel|Début= mars 2014 |Fin= |Identité= Daniel Ferrier<ref>{{Lien web |url=https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/r/2876a346-d50c-4911-934e-19ee07b0e503 |titre= Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 |site =le [https://www.data.gouv.fr/ portail des données publiques de l'État] |consulté le= 10 septembre 2020}}.</ref><br><small>Réélu pour le mandat 2020-2026</small>|Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité=Retraité Fonction publique }}
{{Élu actuel|Début= mars 2014 |Fin= |Identité= Daniel Ferrier<ref>{{Lien web |url=https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/r/2876a346-d50c-4911-934e-19ee07b0e503 |titre= Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 |site =le portail des données publiques de l'État |consulté le= 10 septembre 2020}}.</ref><br><small>Réélu pour le mandat 2020-2026</small>|Parti= [[Sans étiquette|SE]] |Qualité=Retraité Fonction publique }}


{{ÉluDonnées}}
{{ÉluDonnées}}
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== Lieux et monuments ==
== Lieux et monuments ==
=== Vestiges antiques ===
=== Vestiges antiques ===
[[File:Basville Carte postale 10.jpg|thumb|droite|<center>Carte postale de l'église vers 1920.</center>]]
[[File:Basville Carte postale 10.jpg|vignette|droite|<center>Carte postale de l'église vers 1920.</center>]]
* Le dolmen d'Urbe, dans le bois d'Urbe, à mi-chemin entre le village de Laval (commune de Crocq), et le hameau de Dimpoux, dans la commune de Basville. Bien que la commune de Crocq le considère quelquefois comme faisant partie de son patrimoine, il est en fait situé dans la commune de Basville, et plus particulièrement sur le territoire de l'ancienne commune de Saint-Alvard. Ce dolmen était communément désigné dans le pays sous le nom de « la Pierre levée ». Le premier à l'avoir décrit, [[Jean-François Barailon]] l'a présenté dans ses ''Recherches sur plusieurs monuments celtiques et romains'' ([[1806 en littérature|1806]], {{p.}}46) comme le tombeau d'un général gaulois. De forme ovalaire, il est formé d'une table en granulite de forme hexagonale de {{unité|3|mètres}} de long sur {{unité|2.40|mètres}} de large et repose sur 7 supports plus ou moins déplacés de {{formatnum:1.15}} à {{unité|1.25|mètre}} de hauteur sur {{formatnum:0.5}} à {{unité|1|mètre}} de largeur, la chambre, plus basse que le sol environnant, étant de {{unité|1.25|mètre}} de hauteur<ref>''Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse'', Imprimerie Le Cante, 1930, volume 24, {{p.}}706.</ref>{{,}}<ref>De Cessac, « Liste des monuments mégalithiques de la Creuse » ({{p.}}41-55), ''Revue archéologique'', Société française d'archéologie classique, 1881, nouvelle série, A22, volume 42, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203611s/f48.image.r=revue%20arch%C3%A9ologique.langFR {{p.|45-46}}].</ref>. Les jeunes filles qui voulaient se marier dans l'année se jetaient du haut dolmen pour être sûres d'en trouver un<ref>Salomon Reinach, « Les monuments de pierre brute dans le langage et les croyances populaires (suite et fin) » ({{p.}}329-367), ''Revue archéologique'', 1893, série 3, tome 21, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203634m/f340.image.r=revue%20arch%C3%A9ologique.langFR {{p.|337}}].</ref>.
* Le dolmen d'Urbe, dans le bois d'Urbe, à mi-chemin entre le village de Laval (commune de Crocq), et le hameau de Dimpoux, dans la commune de Basville. Bien que la commune de Crocq le considère quelquefois comme faisant partie de son patrimoine, il est en fait situé dans la commune de Basville, et plus particulièrement sur le territoire de l'ancienne commune de Saint-Alvard. Ce dolmen était communément désigné dans le pays sous le nom de « la Pierre levée ». Le premier à l'avoir décrit, [[Jean-François Barailon]] l'a présenté dans ses ''Recherches sur plusieurs monuments celtiques et romains'' ([[1806 en littérature|1806]], {{p.}}46) comme le tombeau d'un général gaulois. De forme ovalaire, il est formé d'une table en granulite de forme hexagonale de {{unité|3|mètres}} de long sur {{unité|2.40|mètres}} de large et repose sur 7 supports plus ou moins déplacés de {{formatnum:1.15}} à {{unité|1.25|mètre}} de hauteur sur {{formatnum:0.5}} à {{unité|1|mètre}} de largeur, la chambre, plus basse que le sol environnant, étant de {{unité|1.25|mètre}} de hauteur<ref>''Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse'', Imprimerie Le Cante, 1930, volume 24, {{p.}}706.</ref>{{,}}<ref>De Cessac, « Liste des monuments mégalithiques de la Creuse » ({{p.}}41-55), ''Revue archéologique'', Société française d'archéologie classique, 1881, nouvelle série, A22, volume 42, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203611s/f48.image.r=revue%20arch%C3%A9ologique.langFR {{p.|45-46}}].</ref>. Les jeunes filles qui voulaient se marier dans l'année se jetaient du haut dolmen pour être sûres d'en trouver un<ref>Salomon Reinach, « Les monuments de pierre brute dans le langage et les croyances populaires (suite et fin) » ({{p.}}329-367), ''Revue archéologique'', 1893, série 3, tome 21, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203634m/f340.image.r=revue%20arch%C3%A9ologique.langFR {{p.|337}}].</ref>.
* Un four de potier gallo-romain à La Vilatte<ref>{{article|titre=Fichier céramique (1966 et 1967 fin)|périodique=Revue archéologique du Centre de la France|année=1968|volume=7|numéro=7-47|passage=366 (l'article va de la {{p.|363}} à la {{p.|367}})|lire en ligne=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/racf_0035-0753_1968_num_7_4_3053}}.</ref>.
* Un four de potier gallo-romain à La Vilatte<ref>{{article|titre=Fichier céramique (1966 et 1967 fin)|périodique=Revue archéologique du Centre de la France|année=1968|volume=7|numéro=7-47|passage=366 (l'article va de la {{p.|363}} à la {{p.|367}})|lire en ligne=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/racf_0035-0753_1968_num_7_4_3053}}.</ref>.
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=== Édifices religieux ===
=== Édifices religieux ===
[[Fichier:003 Basville ( 23260 ).JPG|thumb|L'église Sainte-Anne.]]
[[Fichier:003 Basville ( 23260 ).JPG|vignette|L'église Sainte-Anne.]]
* Église romane de Saint-Alvard, donnée en [[1249]] au chapitre d'Herment, qui en a nommé le curé jusqu'en [[1789]]. La paroisse de Saint-Alvard a été réunie à celle de Basville le {{date|14|décembre|1836}}.
* Église romane de Saint-Alvard, donnée en [[1249]] au chapitre d'Herment, qui en a nommé le curé jusqu'en [[1789]]. La paroisse de Saint-Alvard a été réunie à celle de Basville le {{date|14|décembre|1836}}.
* [[Église (édifice)|Église]] Saint-Allyre-Sainte-[[Anne (mère de Marie)|Anne]] de Basville, datant du {{XIIe siècle}} et remaniée au {{XVe siècle}}, dans le bourg. On connaît plusieurs de ses curés : Pierre du Chier en [[1625]], Jacques Labas en [[1641]], Gorsse en [[1687]], Chinchaux en [[1710]]. En [[1641]], il y avait une communauté de cinq prêtres. Deux tabernacles ont fait l'objet de descriptions<ref>{{Ouvrage|auteur1=S. de Montessus de Ballore Lecointre|titre=Retables et tabernacles des XVII{{e}} et XVIII{{e}} siècles dans les églises de la Creuse|éditeur=[[Nouvelles Éditions latines|Nouvelles Éditions Latines]]|année=1988|pages totales=213|passage=32-33|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=7xI2QvfEqSIC&pg=PA32}}.</ref>. La Façade et clocher ont été inscrits aux [[Monument historique (France)|monuments historiques]] par arrêté du {{date|15|juin|1926}}<ref>{{lien web|url=http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00100004|titre=Fiche de l'église paroissiale Saint-Allyre Sainte-Anne de Basville, sur culture.gouv.fr}}.</ref> . Cette église a la particularité d'avoir son chœur orné d'une mosaïque de Nevers réalisée aux environs de 1910, don de Henri et Daisy Chapal. Elle abrite également un baptistère monolithe. De fouilles archéologiques entreprises au début des années 2000 ont révélé, de chaque côté de l'église, des tombes constituées de sarcophages mérovingiens (actuellement enfouis).
* [[Église (édifice)|Église]] Saint-Allyre-Sainte-[[Anne (mère de Marie)|Anne]] de Basville, datant du {{XIIe siècle}} et remaniée au {{XVe siècle}}, dans le bourg. On connaît plusieurs de ses curés : Pierre du Chier en [[1625]], Jacques Labas en [[1641]], Gorsse en [[1687]], Chinchaux en [[1710]]. En [[1641]], il y avait une communauté de cinq prêtres. Deux tabernacles ont fait l'objet de descriptions<ref>{{Ouvrage|auteur1=S. de Montessus de Ballore Lecointre|titre=Retables et tabernacles des {{s2-|XVII|XVIII}} dans les églises de la Creuse|éditeur=[[Nouvelles Éditions latines|Nouvelles Éditions Latines]]|année=1988|pages totales=213|passage=32-33|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=7xI2QvfEqSIC&pg=PA32}}.</ref>. La Façade et clocher ont été inscrits aux [[Monument historique (France)|monuments historiques]] par arrêté du {{date|15|juin|1926}}<ref>{{lien web|url=http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00100004|titre=Fiche de l'église paroissiale Saint-Allyre Sainte-Anne de Basville, sur culture.gouv.fr}}.</ref> . Cette église a la particularité d'avoir son chœur orné d'une mosaïque de Nevers réalisée en 1918, don de Henri et Daisy Chapal. Elle abrite également un baptistère monolithe. De fouilles archéologiques entreprises au début des années 2000 ont révélé, de chaque côté de l'église, des tombes constituées de sarcophages mérovingiens (actuellement enfouis).


=== Édifices et monuments civils ===
=== Édifices et monuments civils ===
* [[Jean-François Barailon]] signale une pyramide de quatre mètres de haut « parfaitement taillée » au-dessus de la source de la Tardes, au hameau de Lavaudemergue<ref>{{Ouvrage|titre=Mythologie française : bulletin de la Société de mythologie française|éditeur=Société de mythologie française|année=2007|passage=73|isbn=|titre chapitre=226 à 229}}.</ref>.
* [[Jean-François Barailon]] signale une pyramide de quatre mètres de haut « parfaitement taillée » au-dessus de la source de la Tardes, au hameau de Lavaudemergue<ref>{{Ouvrage|titre=Mythologie française : bulletin de la Société de mythologie française|éditeur=Société de mythologie française|année=2007|passage=73|isbn=|titre chapitre=226 à 229}}.</ref>.
* Le château de Basville<ref>{{lien web|url=http://www.racines.org/chateaux/expo/image.php?id_chat=9&id_com=23017&id_vue=9|titre=Carte postale du château de Basville (1908)}}.</ref>, ancienne construction largement remaniée au {{XIXe|s}} siécle par les propriétaires de la société Chapal.
* Le château de Basville<ref>{{lien web|url=http://www.racines.org/chateaux/expo/image.php?id_chat=9&id_com=23017&id_vue=9|titre=Carte postale du château de Basville (1908)|brisé le = 2023-10-27}}.</ref>, ancienne construction largement remaniée au {{XIXe|s}} siécle par les propriétaires de la société Chapal.
* Le château du Layrit<ref>{{lien web|url=http://www.racines.org/chateaux/expo/image.php?id_chat=93&id_com=23017&id_vue=163|titre=Carte postale du château du Layrit (1919)}}.</ref>.
* Le château du Layrit<ref>{{lien web|url=http://www.racines.org/chateaux/expo/image.php?id_chat=93&id_com=23017&id_vue=163|titre=Carte postale du château du Layrit (1919)|brisé le = 2023-10-27}}.</ref>.
* Plusieurs moulins à eau.
* Plusieurs moulins à eau.
* Un souterrain-refuge est signalé au hameau de Lavaudemergue<ref>{{Ouvrage|titre=Bulletin de la Societe d'etudes scientifiques du Limousin et de sa Section de radiesthésie|lieu=Limoges|éditeur=Société d'études scientifiques du Limousin|année=1907|passage=328|titre chapitre=145 à 192}}.</ref>.
* Un souterrain-refuge est signalé au hameau de Lavaudemergue<ref>{{Ouvrage|titre=Bulletin de la Societe d'etudes scientifiques du Limousin et de sa Section de radiesthésie|lieu=Limoges|éditeur=Société d'études scientifiques du Limousin|année=1907|passage=328|titre chapitre=145 à 192}}.</ref>.
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* [[Joseph Cornudet des Chaumettes]] (1755-1834), seigneur des Chaumettes et des Farges, député à l'[[Assemblée nationale législative (Révolution française)|Assemblée législative]] (1791), membre du [[Conseil des Anciens]] (1797), [[Constitution de l'an VIII#Le Sénat conservateur|sénateur]] (1799), [[Noblesse d'Empire|comte de l'Empire]] (1808), grand Officier de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]], [[Chambre des pairs|pair de France]] (1814 et 1819), député à la chambre pendant les [[Cent-Jours]] (1815).
* [[Joseph Cornudet des Chaumettes]] (1755-1834), seigneur des Chaumettes et des Farges, député à l'[[Assemblée nationale législative (Révolution française)|Assemblée législative]] (1791), membre du [[Conseil des Anciens]] (1797), [[Constitution de l'an VIII#Le Sénat conservateur|sénateur]] (1799), [[Noblesse d'Empire|comte de l'Empire]] (1808), grand Officier de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]], [[Chambre des pairs|pair de France]] (1814 et 1819), député à la chambre pendant les [[Cent-Jours]] (1815).
* [[Léa Védrine|Georges Nigremont]] situe une partie de son roman ''[[Jeantou, le maçon creusois]]'' à Basville.
* [[Léa Védrine|Georges Nigremont]] situe une partie de son roman ''[[Jeantou, le maçon creusois]]'' à Basville.
* [[Alfred Assollant|Alfred Assolant]] dans son roman ''François Buchamor : récits de la vieille France'' (1873) cite page 9 le village de "Bâville" près de Crocq.

== Voir aussi ==
* [[Liste des communes de la Creuse]]


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Liens externes ==
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
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* [[Liste des communes de la Creuse]]
* {{Bases}}
* [[Communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine]]
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* [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=24363 Basville sur le site de l'Institut géographique national]
* [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=24363 Basville sur le site de l'Institut géographique national]
* [http://www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/repartition/chiffres_cles/n3/23/n3_23017.pdf Recensement 2005 de Basville sur le site de l'Insee]
* [http://www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/repartition/chiffres_cles/n3/23/n3_23017.pdf Recensement 2005 de Basville sur le site de l'Insee]
* {{lien web|url=http://www.culture.fr/recherche/?typeSearch=collection&SearchableText=Basville&portal_type=CLT_Site_Note|titre=Monuments et œuvres d'art de Basville, sur culture.fr}}
* {{lien web|url=http://www.culture.fr/recherche/?typeSearch=collection&SearchableText=Basville&portal_type=CLT_Site_Note|titre=Monuments et œuvres d'art de Basville, sur culture.fr}}


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[[Catégorie:Commune dans la Creuse]]
[[Catégorie:Commune dans l'arrondissement d'Aubusson]]
[[Catégorie:Commune dans la communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine]]

Dernière version du 5 juillet 2024 à 09:33

Basville
Basville
Mairie de Basville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Intercommunalité Communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine
Maire
Mandat
Daniel Ferrier
2020-2026
Code postal 23260
Code commune 23017
Démographie
Gentilé Bavillois, Bavilloises
Population
municipale
168 hab. (2021 en évolution de +3,7 % par rapport à 2015)
Densité 7,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 52′ 20″ nord, 2° 23′ 52″ est
Altitude Min. 675 m
Max. 826 m
Superficie 22,57 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Auzances
Législatives Circonscription unique
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Basville
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Basville
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Voir sur la carte topographique de la Creuse
Basville
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Basville

Basville [bavil] est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Commune à l'est du département de la Creuse, dans le canton de Crocq, limitrophe du département du Puy-de-Dôme (commune de Giat). Les principales activités y sont l'élevage et le bois (avec une scierie). Plusieurs rivières, la Tardes, le Chavanon et le Tix, traversent la commune. La Tardes y prend d'ailleurs sa source.

La commune fait partie du parc naturel régional de Millevaches en Limousin.

Hameaux de la commune

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  • Beaume
  • Dimpoux
  • Lachaud (village détruit, à côté de l'étang du même nom)
  • La Gorsse (hameau détruit de la paroisse de Saint-Alvard)
  • La Mazerette
  • La Mazière aux Picauds
  • La Prugne (village détruit)
  • Larfeuille
  • Laudeux-Couturier
  • Laudeux-Piatoux
  • Lavaudemergue (Lavaud de Mergue, dispose d'un souterrain inexploré)
  • La Vilatte
  • Le Chez (Le Chier en 1713)
  • Le Layrit
  • Le Moulin de Basville
  • Le Rondet (village détruit)
  • Les Chaumettes
  • Les Farges
  • Les Huillards
  • Pompignat
  • Pompignaguet
  • Pindogne
  • Pompignat
  • Saint-Alvard

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 002 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Néoux à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 977,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Basville est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,7 %), prairies (40,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), eaux continentales[Note 1] (1,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Basville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Basville.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 36,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 161 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 25 sont en aléa moyen ou fort, soit 16 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[13].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Basville est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[17].

Transports en commun

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Le nom de Basville est attesté sous la forme Basvila en 1373, Bassavilla en 1392.

Il s'agit d'une formation médiévale en -vil(l)a « domaine rural, village », précédée de l'adjectif féminin auvergnat bassa « basse » et de vila « village »[18] ou d'un nom de personne germanique comme c'est plus généralement le cas pour ce type de formation toponymique, ici peut-être Baso, d'où le sens global de « ferme de Baso »[19]. Remarque : Les formations anciennes en -ville (autrement -viale, -vielle, -fielle) sont rares dans le domaine de la langue d'oc, sauf autour de Toulouse.

Le territoire de la commune

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La commune de Saint-Alvard est rattachée à Basville par ordonnance royale du [20]. La commune de La Villeneuve est détachée de la commune de Basville le en raison de sa « garnison »[21],[22] — elle dispose d'une brigade de gendarmerie et d'un relais de poste entre Angoulême et Lyon[23]. Le , un décret retire à La Villeneuve les hameaux des Huillards et de Pindogne, qui sont réunis à la commune de Basville[24].

Moyen Âge et époque moderne

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Avant la Révolution, la paroisse de Basville faisait partie du Franc-Alleu et de l'élection de Combrailles[25]. De même, le prieuré appartenait à l'archiprêtré d'Herment et dépendait de l'abbaye des bénédictins de Saint-Alyre, à Clermont-Ferrand. Plusieurs noms de prieurs nous sont connus : Jean Bel (1278), Guillaume Mazier (1399), Jean Molle (1499), Nicolas Bruxe (1525), Antoine Bompard, moine de Saint-Alyre (1790). Parmi les vassaux du chapitre d'Herment, on signale le « mas de Prugne », dans la paroisse de Basville, possédé en 1350 par Hugues et Guillaume Roger, bourgeois d'Herment, et le « mas de la Gorsse », avec son étang et son moulin, dans la paroisse de Saint-Alvard, dont Pierre Roger est le seigneur en 1333, Pierre de Courtes en 1350[26].

En 1357-1358, le revenu fiscal était, dans le prieuré de Basville, de 60 livres tournois, pour un revenu brut évalué au XVe siècle à 93 livres tournois[27]. Dans les années 1358-1368, le montant de la dîme s'élevait en moyenne, dans la paroisse de Saint-Alvard, à 70 setiers, contre 31 setiers pour la taille royale — en adoptant comme valeur du setier 15 sous, valeur moyenne pour la seconde moitié du XVe siècle[28]. Parmi les impôts seigneuriaux, on signale à la fin du Moyen Âge et au début de l'époque moderne, un droit de « nopces » à « Arfeuille » (Larfeuille). De même, les habitants des Huillards devaient aller faire cuire leur pain au four banal de La Villeneuve, dépendance de la baronnie de Crocq ; d'après le terrier de 1521, ils ont racheté ce droit — qui représente une charge assez lourde — en payant 1 setier de seigle par an, un « chiffre relativement élevé par rapport à leur redevance totale »[29].

Lors de la fondation de la chapelle Sainte-Magdeleine de l'église d'Herment, en 1290, une rente fut assignée pour la desservir sur le village du Leyrit (Le Layrit)[30]. Une petite seigneurie, peut-être détachée d'Herment, y fut créée ; son revenu était évalué à 30 livres en 1551[31]. Propriété des marquis de Lestrange au XVIIe et au XVIIIe siècle[32],[33], elle fut vendue avant le 33 000 livres à Gaspard de Courtille[34].

Époque contemporaine

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En 1789, Basville fait partie des possessions de la famille du marquis Léonard d'Ussel[35], baron de Châteauvert et de Crocq.

Sous la Révolution, Basville prend le nom de Liberté-sur-Cher, à la suite du décret de la Convention nationale du 25 vendémiaire an II ()[36],[37] « relatif aux changements de noms de différentes communes »[38]. En 1801, elle a retrouvé son nom originel[39].

À la fin du XIXe siècle, la société Chapal crée une usine spécialisée dans le traitement des peaux de lapin au lieu-dit Le Point du jour, dans la commune de Crocq ; les responsables de cette entreprise bâtissent des maisons bourgeoises dans le bourg de Basville, tandis que les ouvriers logent à Crocq[40],[41].

La commune a participé au phénomène des maçons de la Creuse, comme en témoigne le cas de Pierre Meyrand, « maçon l'été et scieur de bois à l'occasion pendant l'hiver », qui parcourt le Périgord pendant six ans au XVIIIe siècle[42], ou celui de Jean Ramet, « forgeur » en 1836, « maître-maçon » en 1838, « entrepreneur » en 1843, et de Pierre Ramet, « maître-maçon », « entrepreneur de bâtiment » et « entrepreneur de travaux publics » en 1840, à Saint-Bonnet-le-Château[43].

Enseignement

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En 1833, la loi Guizot organise l'enseignement primaire. Le , le conseil académique de Limoges décerne à l'instituteur de la commune de Basville, M. Dumazet, une « mention honorable » pour s'être distingué dans l'exercice de ses fonctions[44].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Alain Pigeon[45] DVG[46]  
mars 2014 En cours Daniel Ferrier[47]
Réélu pour le mandat 2020-2026
SE Retraité Fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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Basville comptait 39 feux en 1357, 131 en 1750, 140 en 1764[25].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[49].

En 2021, la commune comptait 168 habitants[Note 2], en évolution de +3,7 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7837811 0901 1029579651 1801 1961 212
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1441 0621 093744704707682719657
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
601666673566547517490446366
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
323306300274224195184181174
2015 2020 2021 - - - - - -
162167168------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Vestiges antiques

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Carte postale de l'église vers 1920.
  • Le dolmen d'Urbe, dans le bois d'Urbe, à mi-chemin entre le village de Laval (commune de Crocq), et le hameau de Dimpoux, dans la commune de Basville. Bien que la commune de Crocq le considère quelquefois comme faisant partie de son patrimoine, il est en fait situé dans la commune de Basville, et plus particulièrement sur le territoire de l'ancienne commune de Saint-Alvard. Ce dolmen était communément désigné dans le pays sous le nom de « la Pierre levée ». Le premier à l'avoir décrit, Jean-François Barailon l'a présenté dans ses Recherches sur plusieurs monuments celtiques et romains (1806, p. 46) comme le tombeau d'un général gaulois. De forme ovalaire, il est formé d'une table en granulite de forme hexagonale de 3 mètres de long sur 2,40 mètres de large et repose sur 7 supports plus ou moins déplacés de 1,15 à 1,25 mètre de hauteur sur 0,5 à 1 mètre de largeur, la chambre, plus basse que le sol environnant, étant de 1,25 mètre de hauteur[52],[53]. Les jeunes filles qui voulaient se marier dans l'année se jetaient du haut dolmen pour être sûres d'en trouver un[54].
  • Un four de potier gallo-romain à La Vilatte[55].
  • Pierre gravée des Quatre Evangélistes
    Pierre gravée des Quatre Evangélistes
    Une pierre en granit sculpté dite Tétramorphe est située au croisement de deux chemins à la sortie du bourg. D'une hauteur d'environ 70 cm, elle figure une croix autour de laquelle sont représentés sous leur forme allégorique les quatre évangélistes, dans un style du haut Moyen-âge.
  • Pierre gravée Basville
    Pierre gravée Basville
    Une autre pierre gravée en granit, d'une hauteur d'environ 80 cm est située au bord d'un chemin forestier. Cette pierre représente une croix sur toute sa hauteur ainsi que deux formes taillées en creux: un carré situé au-dessus de la croix, dont les deux côtés verticaux sont marqués d'un trait double et une forme de goutte surmontée elle-même d'une petite croix, à gauche de la croix principale. De facture moins détaillée que la précédente, cette pierre pourrait être aussi ancienne. Une légende raconte qu'un homme s'était arrêté pour boire de l'eau. L'eau, trop froide, l'aurait tuée. C'est en souvenir que la pierre aurait été installée à cet emplacement. Lors de travaux de consolidation, le poids de cette pierre a été estimé à plus d'une tonne.

Édifices religieux

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L'église Sainte-Anne.
  • Église romane de Saint-Alvard, donnée en 1249 au chapitre d'Herment, qui en a nommé le curé jusqu'en 1789. La paroisse de Saint-Alvard a été réunie à celle de Basville le .
  • Église Saint-Allyre-Sainte-Anne de Basville, datant du XIIe siècle et remaniée au XVe siècle, dans le bourg. On connaît plusieurs de ses curés : Pierre du Chier en 1625, Jacques Labas en 1641, Gorsse en 1687, Chinchaux en 1710. En 1641, il y avait une communauté de cinq prêtres. Deux tabernacles ont fait l'objet de descriptions[56]. La Façade et clocher ont été inscrits aux monuments historiques par arrêté du [57] . Cette église a la particularité d'avoir son chœur orné d'une mosaïque de Nevers réalisée en 1918, don de Henri et Daisy Chapal. Elle abrite également un baptistère monolithe. De fouilles archéologiques entreprises au début des années 2000 ont révélé, de chaque côté de l'église, des tombes constituées de sarcophages mérovingiens (actuellement enfouis).

Édifices et monuments civils

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  • Jean-François Barailon signale une pyramide de quatre mètres de haut « parfaitement taillée » au-dessus de la source de la Tardes, au hameau de Lavaudemergue[58].
  • Le château de Basville[59], ancienne construction largement remaniée au XIXe siécle par les propriétaires de la société Chapal.
  • Le château du Layrit[60].
  • Plusieurs moulins à eau.
  • Un souterrain-refuge est signalé au hameau de Lavaudemergue[61].
  • Le monument aux morts, comprenant 22 noms de soldats tués durant la Première Guerre mondiale[62].

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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Références

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  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Basville et Néoux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Neoux » (commune de Néoux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Neoux » (commune de Néoux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune ».
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