Aller au contenu

« Mont Argentera » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
JeanClaude06 (discuter | contributions)
Refonte et ajouts divers
m modif cat
 
(12 versions intermédiaires par 7 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Argentera}}
{{Voir homonymes|Argentera}}
{{Ébauche|montagne|Piémont}}
{{Infobox Montagne
{{Infobox Montagne
| nom=Mont Argentera
| nom=Mont Argentera
Ligne 11 : Ligne 10 :
| latitude=44.17759
| latitude=44.17759
| longitude=7.30541
| longitude=7.30541
| ref coord=<ref name="PiemonteGIS">{{PiemonteGIS|latitude=44.17759|longitude=7.30541|layer=Tecnica|marker=1}}</ref>{{,}}<ref name="Geoportale">{{Geoportale|latitude=44.17759|longitude=7.30541|zoom=4}}</ref>
| ref coord=<ref name="PiemonteGIS">{{PiemonteGIS|latitude=44.17759|longitude=7.30541}}</ref>{{,}}<ref name="Geoportale">{{Geoportale|latitude=44.17759|longitude=7.30541|zoom=4}}</ref>
| pays={{Italie}}
| pays={{Italie}}
| région=[[Piémont]]
| région=[[Piémont]]
Ligne 18 : Ligne 17 :
| lien subdivision=[[Liste des provinces italiennes par région|Province]]
| lien subdivision=[[Liste des provinces italiennes par région|Province]]
| première ascension={{date|18|août|1879}}, par [[William Auguste Coolidge]] avec [[Christian Almer]] père et fils
| première ascension={{date|18|août|1879}}, par [[William Auguste Coolidge]] avec [[Christian Almer]] père et fils
| voie=Voie Normale en face est depuis le refuge Remondino
| voie=Voie normale en face est depuis le refuge Remondino
| âge=
| âge=
| roches=[[Gneiss]]
| roches=[[Gneiss]]
Ligne 28 : Ligne 27 :


== Toponymie ==
== Toponymie ==
L'origine du toponyme ''Argentera'' n'est pas parfaitement claire. Le [[Racine et radical (linguistique)|radical]] indo-européen ''arg-'', désigne un matériaux brillant<ref>{{Article|prénom1=Jean-Marie|nom1=Pailler|titre=Quand l’argent était d’or. Paroles de Gaulois|périodique=Gallia|volume=63|numéro=1|date=2006|doi=10.3406/galia.2006.3296|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_2006_num_63_1_3296|consulté le=2022-08-31|pages=211–241}}</ref>, ou fait référence à la notion d'éclat et de blancheur<ref>{{Ouvrage|prénom1=Daniel|nom1=Georges|titre=Mémoire des lieux|sous-titre=Noms de lieux dans le Comté de Nice et en Provence orientale - Racines d'une identité|passage=49|éditeur=Institut d'Études Niçoises|date=2020|pages totales=429|isbn=978-2-490331-04-8}}</ref>. De plus, l'existence d'une [[Histoire des mines d'argent|mine d'argent]] d'importance dans le secteur du mont Argentera ne semble ni documentée, ni attestée quels que soient les auteurs<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=T.|nom1=Loua|titre=Les richesses minérales de l'Italie|périodique=Journal de la société française de statistique|volume=16|date=1875|lire en ligne=http://www.numdam.org/item/?id=JSFS_1875__16__182_0|consulté le=2022-08-31|pages=182–191}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|titre=Dizionario di toponomastica : storia e significato dei nomi geografici italiani.|éditeur=Garzanti|date=1996|isbn=88-11-30500-4|isbn2=978-88-11-30500-2|oclc=860434544|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/860434544|consulté le=2022-08-31}}</ref>, et les exemples de toponymes basés sur ce radical, sans qu'il n'existe d'exploitation argentifère à proximité, sont classiques<ref>{{Article|prénom1=Frédéric|nom1=Montandon|titre=Étude de toponymie alpine. De l'origine indo-européenne des noms de montagnes|périodique=Le Globe. Revue genevoise de géographie|volume=68|numéro=1|date=1929|doi=10.3406/globe.1929.2520|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/globe_0398-3412_1929_num_68_1_2520|consulté le=2022-08-31|pages=65}}</ref>. L'une des hypothèses de l'utilisation du radical ''arg-'' pour les toponymes alpins, serait une référence à l'aspect d'un lieu brillant ou blanc comme la neige<ref>{{Ouvrage|prénom1=Jules|nom1=Guex|titre=La montagne et ses noms|sous-titre=Étude de toponymie alpine|passage=177|lieu=Lausanne|éditeur=Librairie F. Rouge & Cie S. A.|date=1946}}</ref>.
L'origine du toponyme ''Argentera'' n'est pas parfaitement claire. Le [[Racine et radical (linguistique)|radical]] indo-européen ''arg-'', désigne un matériau brillant<ref>{{Article|prénom1=Jean-Marie|nom1=Pailler|titre=Quand l’argent était d’or. Paroles de Gaulois|périodique=Gallia|volume=63|numéro=1|date=2006|doi=10.3406/galia.2006.3296|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_2006_num_63_1_3296|consulté le=2022-08-31|pages=211–241}}</ref>, ou fait référence à la notion d'éclat et de blancheur<ref>{{Ouvrage|prénom1=Daniel|nom1=Georges|titre=Mémoire des lieux|sous-titre=Noms de lieux dans le Comté de Nice et en Provence orientale - Racines d'une identité|passage=49|éditeur=Institut d'Études Niçoises|date=2020|pages totales=429|isbn=978-2-490331-04-8}}</ref>. De plus, l'existence d'une [[Histoire des mines d'argent|mine d'argent]] d'importance dans le secteur du mont Argentera ne semble ni documentée, ni attestée quels que soient les auteurs<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=T.|nom1=Loua|titre=Les richesses minérales de l'Italie|périodique=Journal de la société française de statistique|volume=16|date=1875|lire en ligne=http://www.numdam.org/item/?id=JSFS_1875__16__182_0|consulté le=2022-08-31|pages=182–191}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|titre=Dizionario di toponomastica : storia e significato dei nomi geografici italiani.|éditeur=Garzanti|date=1996|isbn=88-11-30500-4|isbn2=978-88-11-30500-2|oclc=860434544|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/860434544|consulté le=2022-08-31}}</ref>, et les exemples de toponymes basés sur ce radical, sans qu'il n'existe d'exploitation argentifère à proximité, sont classiques<ref>{{Article|prénom1=Frédéric|nom1=Montandon|titre=Étude de toponymie alpine. De l'origine indo-européenne des noms de montagnes|périodique=Le Globe. Revue genevoise de géographie|volume=68|numéro=1|date=1929|doi=10.3406/globe.1929.2520|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/globe_0398-3412_1929_num_68_1_2520|consulté le=2022-08-31|pages=65}}</ref>. L'une des hypothèses de l'utilisation du radical ''arg-'' pour les toponymes alpins, serait une référence à l'aspect d'un lieu brillant ou blanc comme la neige<ref>{{Ouvrage|prénom1=Jules|nom1=Guex|titre=La montagne et ses noms|sous-titre=Étude de toponymie alpine|passage=177|lieu=Lausanne|éditeur=Librairie F. Rouge & Cie S. A.|date=1946}}</ref>.


== Géographie ==
== Géographie ==
Le mont Argentera se situe entièrement en Italie. Il appartient au [[massif du Mercantour-Argentera]], dont il est le point culminant et se situe dans la partie sud des [[Alpes]], dénommées [[Alpes maritimes|Alpes Maritimes]]. Il fait partie du [[parc naturel des Alpes maritimes]].
Le mont Argentera se situe entièrement en Italie. Il appartient au [[massif du Mercantour-Argentera]], dont il est le point culminant et se situe dans la partie sud des [[Alpes]], dénommées [[Alpes maritimes]]. Il fait partie du [[parc naturel des Alpes maritimes]].


Plus localement, il appartient au chaînon auquel il a donné son nom. Ce chaînon de l'Argentera, situé entièrement en Italie, constitue une ligne de crête secondaire, quasiment perpendiculaire à la dorsale principale de la frontière franco-italienne. Le chaînon de l'Argentera, qui sépare les communes italiennes de [[Valdieri]] à l'ouest, et d'[[Entracque]], à l'est, constitue la zone la plus dense en sommets dépassant {{Unité|3000|m}} au sein du massif du Mercantour-Argentera.
Plus localement, il appartient au chaînon auquel il a donné son nom. Ce chaînon de l'Argentera, situé entièrement en Italie, constitue une ligne de crête secondaire, quasiment perpendiculaire à la dorsale principale de la frontière franco-italienne. Le chaînon de l'Argentera, qui sépare les communes italiennes de [[Valdieri]] à l'ouest, et d'[[Entracque]], à l'est, constitue la zone la plus dense en sommets dépassant {{Unité|3000|m}} au sein du massif du Mercantour-Argentera.
Ligne 39 : Ligne 38 :
Le mont Argentera est constitué de deux cimes principales, nord et sud, séparées par une brèche nommée ''forcella dell'Argentera''<ref name=":0">{{Ouvrage|prénom1=Vincent|nom1=Paschetta|titre=Haut pays niçois, Mercantour Sud : Merveilles, Haute-Roya, Haute-Vésubie, Argentera|éditeur=Didier et Richard|date=1981|isbn=2-7038-0017-7|isbn2=978-2-7038-0017-0|oclc=417586826|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/417586826|consulté le=2022-06-19}}</ref>. La cime sud est le point le plus élevé, la cime nord culminant à {{Unité|3288|m}}<ref name="PiemonteGIS" />, et la ''forcella'' atteignant {{Unité|3240|m}}<ref name=":0" />.
Le mont Argentera est constitué de deux cimes principales, nord et sud, séparées par une brèche nommée ''forcella dell'Argentera''<ref name=":0">{{Ouvrage|prénom1=Vincent|nom1=Paschetta|titre=Haut pays niçois, Mercantour Sud : Merveilles, Haute-Roya, Haute-Vésubie, Argentera|éditeur=Didier et Richard|date=1981|isbn=2-7038-0017-7|isbn2=978-2-7038-0017-0|oclc=417586826|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/417586826|consulté le=2022-06-19}}</ref>. La cime sud est le point le plus élevé, la cime nord culminant à {{Unité|3288|m}}<ref name="PiemonteGIS" />, et la ''forcella'' atteignant {{Unité|3240|m}}<ref name=":0" />.


D'un point de vue géologique, le mont Argentera est principalement constitué de [[gneiss]]<ref>{{Lien web |auteur=Dipartimento per il servizio geologico d’Italia |titre=Carta geologica d'Italia scala 1:100.000 |sous-titre=Foglio 90, Demonte |url=http://sgi.isprambiente.it/geologia100k/mostra_foglio.aspx?numero_foglio=90 |site=sgi.isprambiente.it |date=1960-02-09 |consulté le=2022-08-14}}</ref>.
D'un point de vue géologique, le mont Argentera est principalement constitué de [[gneiss]]<ref>{{Lien web |auteur=Dipartimento per il servizio geologico d’Italia |titre=Carta geologica d'Italia scala 1:100.000 |sous-titre=Foglio 90, Demonte |url=http://sgi.isprambiente.it/geologia100k/mostra_foglio.aspx?numero_foglio=90 |site=sgi.isprambiente.it |date=1960-02-09 |consulté le=2022-08-14}}.</ref>.


<gallery mode="packed">
<gallery mode="packed">
Ligne 48 : Ligne 47 :


== Histoire ==
== Histoire ==
Les premières tentatives notables pour atteindre le sommet du mont Argentera ont été effectuées par César Isaia, qui atteint le premier le sommet du mont Stella, le {{Date-|1871-07-11}}, et par [[Douglas Freshfield]], qui traverse le {{Date-|1878-09-27}} le petit col qui porte aujourd'hui son nom, le ''colletto Freshfield''<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr-CH |prénom=Barthélemy |nom=Asquasciati |titre=Notes sur le Massif de l'Argentera (Alpes Maritimes) |url=https://www.sac-cas.ch/fr/les-alpes/notes-sur-le-massif-de-largentera-alpes-maritimes-4536/ |site=Club Alpin Suisse CAS |date=1930 |consulté le=2022-08-15}}</ref>{{,}}<ref name=":0" />.
Les premières tentatives notables pour atteindre le sommet du mont Argentera ont été effectuées par César Isaia, qui atteint le premier le sommet du mont Stella, le {{Date-|1871-07-11}}, et par [[Douglas Freshfield]], qui traverse le {{Date-|1878-09-27}} le petit col qui porte aujourd'hui son nom, le ''colletto Freshfield''<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr-CH |prénom=Barthélemy |nom=Asquasciati |titre=Notes sur le Massif de l'Argentera (Alpes Maritimes) |url=https://www.sac-cas.ch/fr/les-alpes/notes-sur-le-massif-de-largentera-alpes-maritimes-4536/ |site=Club Alpin Suisse CAS |date=1930 |consulté le=2022-08-15}}.</ref>{{,}}<ref name=":0" />.


Le sommet a finalement été gravi pour la première fois par [[William Auguste Coolidge]] et ses guides [[Christian Almer]] père et fils, le {{Date-|1979-08-18}}<ref name=":1" />. Ils empruntèrent alors le couloir du Lourousa, course de neige devenue une classique au {{s-|XXI}}<ref name=":2">{{Ouvrage|prénom1=Jean-Marie|nom1=Morisset|titre=Les Alpes du soleil : Haut-Var Vésubie Tinée Roya Saint-Jeannet Ubaye Queyras Viso|passage=104|éditeur=Denoël|date=1985|isbn=2-207-22492-9|isbn2=978-2-207-22492-2|oclc=742955093|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/742955093|consulté le=2022-08-15}}</ref>.
Le sommet a finalement été gravi pour la première fois par [[William Auguste Coolidge]] et ses guides [[Christian Almer]] père et fils, le {{Date-|1879-08-18}}<ref name=":1" />. Ils empruntèrent alors le couloir du Lourousa, course de neige devenue une classique au {{s-|XXI}}<ref name=":2">{{Ouvrage|prénom1=Jean-Marie|nom1=Morisset|titre=Les Alpes du soleil : Haut-Var Vésubie Tinée Roya Saint-Jeannet Ubaye Queyras Viso|passage=104|éditeur=Denoël|date=1985|isbn=2-207-22492-9|isbn2=978-2-207-22492-2|oclc=742955093|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/742955093|consulté le=2022-08-15}}</ref>.


La seconde ascension, mais première italienne, est l'œuvre de Giovanni Dellepiane, Ugo Ponta et R. Audisio, le {{Date-|1882-08-16}}, effectuant également la première du versant sud-est, qui est désormais la [[Voie normale (alpinisme)|voie normale]] de ce sommet<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|prénom1=Giuseppe|nom1=Manni|titre=Club alpino italiano : la rivista|passage=89|éditeur=Club alpino italiano|date=2010-12|lire en ligne=https://www.cai.it/wp-content/uploads/2018/11/La_Rivista_Novembre_Dicembre_05.pdf}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Cima Sud dell'Argentera 3297 m |url=https://www.gambeinspalla.org/gruppi_montuosi/alpinismo/alpi_marittime/cima_sud_dell%27argentera_3297_m.htm |site=www.gambeinspalla.org |consulté le=2022-08-31}}</ref>.
La seconde ascension, mais première italienne, est l'œuvre de Giovanni Dellepiane, Ugo Ponta et R. Audisio, le {{Date-|1882-08-16}}, effectuant également la première du versant sud-est, qui est désormais la [[Voie normale (alpinisme)|voie normale]] de ce sommet<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|prénom1=Giuseppe|nom1=Manni|titre=Club alpino italiano : la rivista|passage=89|éditeur=Club alpino italiano|date=2010-12|lire en ligne=https://www.cai.it/wp-content/uploads/2018/11/La_Rivista_Novembre_Dicembre_05.pdf}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Cima Sud dell'Argentera 3297 m |url=https://www.gambeinspalla.org/gruppi_montuosi/alpinismo/alpi_marittime/cima_sud_dell%27argentera_3297_m.htm |site=gambeinspalla.org |consulté le=2022-08-31}}.</ref>.


Par la suite, le sommet continue d'attirer des alpinistes renommés, comme [[Ludwig Purtscheller]] et W. Bodenman, qui en effectuent l'ascension le {{Date-|1890-06-21}}, sans guide, toujours par le couloir du Lourousa<ref>{{Ouvrage|langue=it|titre=Club alpino italiano|sous-titre=Rivista mensile|volume=IX|passage=259|lieu=Turin|éditeur=Club alpino italiano|numéro dans collection=7|date=Juillet 1890|lire en ligne=https://tecadigitale.cai.it/periodici/PDF/Rivista%20mensile/CAI_Rivista%20mensile%20del%20CAI_009_007_1890.pdf#page=37}}</ref>.
Par la suite, le sommet continue d'attirer des alpinistes renommés, comme [[Ludwig Purtscheller]] et W. Bodenman, qui en effectuent l'ascension le {{Date-|1890-06-21}}, sans guide, toujours par le couloir du Lourousa<ref>{{Ouvrage|langue=it|titre=Club alpino italiano|sous-titre=Rivista mensile|volume=IX|passage=259|lieu=Turin|éditeur=Club alpino italiano|numéro dans collection=7|date=Juillet 1890|lire en ligne=https://tecadigitale.cai.it/periodici/PDF/Rivista%20mensile/CAI_Rivista%20mensile%20del%20CAI_009_007_1890.pdf#page=37}}</ref>.
Ligne 58 : Ligne 57 :
La première ascension hivernale est effectuée quelques années plus tard, par [[Victor de Cessole]], accompagné de Jean et Jean-Baptiste Plent, et de Dominique Martin, le {{Date-|1902-01-23}}<ref>{{Ouvrage|prénom1=Victor|nom1=de Cessole|titre=Première Ascension d'hiver à la pointe de l'Argentera|lieu=Nice|éditeur=V.-Eug. Gauthier et C°|date=1902|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8593054/f1.item}}</ref>.
La première ascension hivernale est effectuée quelques années plus tard, par [[Victor de Cessole]], accompagné de Jean et Jean-Baptiste Plent, et de Dominique Martin, le {{Date-|1902-01-23}}<ref>{{Ouvrage|prénom1=Victor|nom1=de Cessole|titre=Première Ascension d'hiver à la pointe de l'Argentera|lieu=Nice|éditeur=V.-Eug. Gauthier et C°|date=1902|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8593054/f1.item}}</ref>.


À la fin du {{s-|XX}}, le mont Argentera continue d'attirer des alpinismes renommés, avec par exemple la voie ''Les Étoiles Noires,'' ouverte par [[Patrick Gabarrou]]<ref>{{Lien web |langue=it |titre=Multipitch Argentera - Via Les Étoiles Noires |url=http://www.cuneoclimbing.it/relazioni/multipitch/etoiles_noires.pdf |site=http://www.cuneoclimbing.it/ |date=2010-08-18 |consulté le=2022-08-15}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Paulo |nom=Grobel |responsabilité1=Guide de haute montagne |titre=Les Cimes de l'Argentera |url=http://www.paulogrobel.com/argentera-2019/ |site=De La Meije à l'Himalaya |date=2019-04-21 |consulté le=2022-08-14}}</ref>.
À la fin du {{s-|XX}}, le mont Argentera continue d'attirer des alpinistes renommés, avec par exemple la voie ''Les Étoiles Noires,'' ouverte par [[Patrick Gabarrou]]<ref>{{Lien web |langue=it |titre=Multipitch Argentera - Via Les Étoiles Noires |url=http://www.cuneoclimbing.it/relazioni/multipitch/etoiles_noires.pdf |site=cuneoclimbing.it |date=2010-08-18 |consulté le=2022-08-15}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Paulo |nom=Grobel |responsabilité1=Guide de haute montagne |titre=Les Cimes de l'Argentera |url=http://www.paulogrobel.com/argentera-2019/ |site=De La Meije à l'Himalaya |date=2019-04-21 |consulté le=2022-08-14}}.</ref>.


== Accès et hébergement ==
== Activités ==
=== Voies d'accès et hébergement ===
Le départ de la voie normale ou de la voie de l'arête sud (dite arête Sigismondi) s'effectue depuis Terme di Valdieri, avec un hébergement possible au refuge Remondino<ref>{{Lien web |auteur=Communautaire |titre=Argentera - Cime S : Face SE (voie normale) |url=https://www.camptocamp.org/routes/280896/fr/argentera-cime-s-face-se-voie-normale- |site=www.camptocamp.org |consulté le=2022-08-31}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Communautaire |titre=Argentera - Cime S : Arête S (ou Sigismondi) |url=https://www.camptocamp.org/routes/464728/fr/argentera-cime-s-arete-s-ou-sigismondi- |site=www.camptocamp.org |consulté le=2022-08-31}}</ref>. La course de neige du couloir du Lourousa, et la traversée des cimes de l'Argentera, bien que partant du même endroit, impose généralement une nuit au bivouac Varrone<ref>{{Lien web |auteur=Communautaire |titre=Argentera - Cime S : Couloir Lourousa et traversée des cimes de l'Argentera |url=https://www.camptocamp.org/routes/196369/fr/argentera-cime-s-couloir-lourousa-et-traversee-des-cimes-de-l-argentera |site=www.camptocamp.org |consulté le=2022-08-31}}</ref>.
Le départ de la voie normale ou de la voie de l'arête sud (dite arête Sigismondi) s'effectue depuis Terme di Valdieri, avec un hébergement possible au refuge Remondino<ref>{{Lien web |auteur=Communautaire |titre=Argentera - Cime S : Face SE (voie normale) |url=https://www.camptocamp.org/routes/280896/fr/argentera-cime-s-face-se-voie-normale- |site=camptocamp.org |consulté le=2022-08-31}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Communautaire |titre=Argentera - Cime S : Arête S (ou Sigismondi) |url=https://www.camptocamp.org/routes/464728/fr/argentera-cime-s-arete-s-ou-sigismondi- |site=camptocamp.org |consulté le=2022-08-31}}.</ref>. La course de neige du couloir du Lourousa, et la traversée des cimes de l'Argentera, bien que partant du même endroit, impose généralement une nuit au bivouac Varrone<ref>{{Lien web |auteur=Communautaire |titre=Argentera - Cime S : Couloir Lourousa et traversée des cimes de l'Argentera |url=https://www.camptocamp.org/routes/196369/fr/argentera-cime-s-couloir-lourousa-et-traversee-des-cimes-de-l-argentera |site=camptocamp.org |consulté le=2022-08-31}}.</ref>.

=== Ski de pente raide ===
Le couloir du Lourousa est une classique du [[ski de pente raide]], depuis la première descente par Heini Holzer, le {{Date-|1973-07-07}}<ref>{{Lien web |langue=it |prénom=Daniele |nom=Caneparo |titre=Canalone di Lourousa democratico e lo sci ripido |url=http://www.planetmountain.com/it/notizie/neve-sci-alpinismo/canalone-di-lourousa-democratico-e-lo-sci-ripido.html |site=PlanetMountain.com |date=2018-02-27 |consulté le=2022-09-01}}.</ref>.


== Dans la culture ==
== Dans la culture ==
Le mont Argentera a été représenté par le peintre français Alexis Nouailhat, dans son recueil d'aquarelles sur le Mercantour<ref>{{Ouvrage|prénom1=Alexis|nom1=Nouailhat|titre=Le massif du Mercantour|éditeur=Ed. du Fournel|date=2010|isbn=978-2-36142-011-6|isbn2=2-36142-011-2|oclc=742955415|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/742955415|consulté le=2022-08-31}}</ref>, et par le peintre italien Matteo Eula, dans sa ''Piccola Galleria delle Alpi Marittime''<ref>{{Lien web |langue=it |auteur=Chambra d'Òc |titre=Matteo Eula |url=http://www.chambradoc.it/matteoEula.page |site=www.chambradoc.it |consulté le=2022-08-31}}</ref>.
Le mont Argentera a été représenté par le peintre français Alexis Nouailhat, dans son recueil d'aquarelles sur le Mercantour<ref>{{Ouvrage|prénom1=Alexis|nom1=Nouailhat|titre=Le massif du Mercantour|éditeur=Ed. du Fournel|date=2010|isbn=978-2-36142-011-6|isbn2=2-36142-011-2|oclc=742955415|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/742955415|consulté le=2022-08-31}}</ref>, et par le peintre italien Matteo Eula, dans sa ''Piccola Galleria delle Alpi Marittime''<ref>{{Lien web |langue=it |auteur=Chambra d'Òc |titre=Matteo Eula |url=http://www.chambradoc.it/matteoEula.page |site=chambradoc.it |consulté le=2022-08-31}}.</ref>.


Pour les {{Unité|150|ans}} de la {{22e}} compagnie du {{2e}} régiment alpin de Coni, le groupe a effectué l'ascension du sommet, en {{Date-|2022-07}}<ref>{{Lien web |langue=it-IT |nom=Matteo |titre=Gli alpini del Doi scalano la Cima Sud dell'Argentera |url=https://www.ana.it/2022/07/23/gli-alpini-del-doi-scalano-la-cima-sud-dellargentera/ |site=Associazione Nazionale Alpini |date=2022-07-23 |consulté le=2022-08-31}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=it |auteur=La Stampa |titre=Gli alpini del 2° reggimento sulla cima dell'Argentera per i 150 anni di fondazione delle penne nere |url=https://www.lastampa.it/cuneo/2022/07/23/video/gli_alpini_del_2_reggimento_sulla_cima_dellargentera_per_i_150_anni_di_fondazione_delle_penne_nere-5472655/ |format=video |site=La Stampa |date=2022-07-23 |consulté le=2022-08-31}}</ref>.
Pour les {{Unité|150|ans}} de la {{22e}} compagnie du {{2e}} régiment alpin de Coni, le groupe a effectué l'ascension du sommet, en {{Date-|2022-07}}<ref>{{Lien web |langue=it-IT |nom=Matteo |titre=Gli alpini del Doi scalano la Cima Sud dell'Argentera |url=https://www.ana.it/2022/07/23/gli-alpini-del-doi-scalano-la-cima-sud-dellargentera/ |site=Associazione Nazionale Alpini |date=2022-07-23 |consulté le=2022-08-31}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=it |auteur=La Stampa |titre=Gli alpini del 2° reggimento sulla cima dell'Argentera per i 150 anni di fondazione delle penne nere |url=https://www.lastampa.it/cuneo/2022/07/23/video/gli_alpini_del_2_reggimento_sulla_cima_dellargentera_per_i_150_anni_di_fondazione_delle_penne_nere-5472655/ |format=video |site=La Stampa |date=2022-07-23 |consulté le=2022-08-31}}.</ref>.


== Annexes ==
== Annexes ==

=== Bibliographie ===

* {{Ouvrage|prénom1=Victor|nom1=de Cessole|titre=Première Ascension d'hiver à la pointe de l'Argentera|lieu=Nice|éditeur=V.-Eug. Gauthier et C°|date=1902|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8593054/f1.item}}
* {{Ouvrage|prénom1=Vincent|nom1=Paschetta|titre=Haut pays niçois, Mercantour Sud : Merveilles, Haute-Roya, Haute-Vésubie, Argentera|éditeur=Didier et Richard|date=1981|isbn=2-7038-0017-7|isbn2=978-2-7038-0017-0|oclc=417586826|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/417586826|consulté le=2022-06-19}}
* {{Ouvrage|prénom1=Euro|nom1=Montagna|prénom2=Lorenzo|nom2=Montaldo|prénom3=Francesco|nom3=Salesi|titre=Alpi Marittime|sous-titre=Volume II|éditeur=Club Alpino Italiano-Touring Club Italiano|date=1990|isbn=9788836504039|oclc=797734528|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/797734528}}


=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
Ligne 83 : Ligne 92 :


[[Catégorie:Sommet des Alpes italiennes|Argentera]]
[[Catégorie:Sommet des Alpes italiennes|Argentera]]
[[Catégorie:Sommet du massif du Mercantour-Argentera|Argentera]]
[[Catégorie:Sommet dans le parc naturel des Alpes maritimes|Argentera]]
[[Catégorie:Sommet dans le parc naturel des Alpes maritimes|Argentera]]

Dernière version du 25 juin 2024 à 23:37

Mont Argentera
Image illustrative de l’article Mont Argentera
Géographie
Altitude 3 290 ou 3 297 m, Cime Sud[1],[2]
Massif Massif du Mercantour-Argentera (Alpes)
Coordonnées 44° 10′ 39″ nord, 7° 18′ 19″ est[1],[2]
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Piémont
Province Coni
Ascension
Première , par William Auguste Coolidge avec Christian Almer père et fils
Voie la plus facile Voie normale en face est depuis le refuge Remondino
Géologie
Roches Gneiss
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Mont Argentera
Géolocalisation sur la carte : Piémont
(Voir situation sur carte : Piémont)
Mont Argentera

Le mont Argentera (3 290 ou 3 297 m) est le point culminant du massif du Mercantour-Argentera. Il est situé dans la province de Coni qui fait partie de la région du Piémont, en Italie.

L'origine du toponyme Argentera n'est pas parfaitement claire. Le radical indo-européen arg-, désigne un matériau brillant[3], ou fait référence à la notion d'éclat et de blancheur[4]. De plus, l'existence d'une mine d'argent d'importance dans le secteur du mont Argentera ne semble ni documentée, ni attestée quels que soient les auteurs[5],[6], et les exemples de toponymes basés sur ce radical, sans qu'il n'existe d'exploitation argentifère à proximité, sont classiques[7]. L'une des hypothèses de l'utilisation du radical arg- pour les toponymes alpins, serait une référence à l'aspect d'un lieu brillant ou blanc comme la neige[8].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Le mont Argentera se situe entièrement en Italie. Il appartient au massif du Mercantour-Argentera, dont il est le point culminant et se situe dans la partie sud des Alpes, dénommées Alpes maritimes. Il fait partie du parc naturel des Alpes maritimes.

Plus localement, il appartient au chaînon auquel il a donné son nom. Ce chaînon de l'Argentera, situé entièrement en Italie, constitue une ligne de crête secondaire, quasiment perpendiculaire à la dorsale principale de la frontière franco-italienne. Le chaînon de l'Argentera, qui sépare les communes italiennes de Valdieri à l'ouest, et d'Entracque, à l'est, constitue la zone la plus dense en sommets dépassant 3 000 m au sein du massif du Mercantour-Argentera.

Le mont Argentera est entouré par la pointe Gelas di Lourousa, au nord, et par la cime Genova, au sud. Il domine à l'est le lac de rétention du Chiotas, et à l'ouest, la vallée du torrent Gesso della Valetta.

Le mont Argentera est constitué de deux cimes principales, nord et sud, séparées par une brèche nommée forcella dell'Argentera[9]. La cime sud est le point le plus élevé, la cime nord culminant à 3 288 m[1], et la forcella atteignant 3 240 m[9].

D'un point de vue géologique, le mont Argentera est principalement constitué de gneiss[10].

Les premières tentatives notables pour atteindre le sommet du mont Argentera ont été effectuées par César Isaia, qui atteint le premier le sommet du mont Stella, le , et par Douglas Freshfield, qui traverse le le petit col qui porte aujourd'hui son nom, le colletto Freshfield[11],[9].

Le sommet a finalement été gravi pour la première fois par William Auguste Coolidge et ses guides Christian Almer père et fils, le [11]. Ils empruntèrent alors le couloir du Lourousa, course de neige devenue une classique au XXIe siècle[12].

La seconde ascension, mais première italienne, est l'œuvre de Giovanni Dellepiane, Ugo Ponta et R. Audisio, le , effectuant également la première du versant sud-est, qui est désormais la voie normale de ce sommet[11],[13],[14].

Par la suite, le sommet continue d'attirer des alpinistes renommés, comme Ludwig Purtscheller et W. Bodenman, qui en effectuent l'ascension le , sans guide, toujours par le couloir du Lourousa[15].

La première ascension hivernale est effectuée quelques années plus tard, par Victor de Cessole, accompagné de Jean et Jean-Baptiste Plent, et de Dominique Martin, le [16].

À la fin du XXe siècle, le mont Argentera continue d'attirer des alpinistes renommés, avec par exemple la voie Les Étoiles Noires, ouverte par Patrick Gabarrou[17],[18].

Voies d'accès et hébergement

[modifier | modifier le code]

Le départ de la voie normale ou de la voie de l'arête sud (dite arête Sigismondi) s'effectue depuis Terme di Valdieri, avec un hébergement possible au refuge Remondino[19],[20]. La course de neige du couloir du Lourousa, et la traversée des cimes de l'Argentera, bien que partant du même endroit, impose généralement une nuit au bivouac Varrone[21].

Ski de pente raide

[modifier | modifier le code]

Le couloir du Lourousa est une classique du ski de pente raide, depuis la première descente par Heini Holzer, le [22].

Dans la culture

[modifier | modifier le code]

Le mont Argentera a été représenté par le peintre français Alexis Nouailhat, dans son recueil d'aquarelles sur le Mercantour[23], et par le peintre italien Matteo Eula, dans sa Piccola Galleria delle Alpi Marittime[24].

Pour les 150 ans de la 22e compagnie du 2e régiment alpin de Coni, le groupe a effectué l'ascension du sommet, en [25],[26].

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Cartographie

[modifier | modifier le code]
  • Carte no 113 au 1/25 000 de l'Istituto Geografico Centrale : « Parco naturale Alpi Maritime - Entracque, Valdieri, Mercantour, Gelas »

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Visualisation sur le géoportail du Piémont.
  2. a et b Visualisation sur le géoportail italien.
  3. Jean-Marie Pailler, « Quand l’argent était d’or. Paroles de Gaulois », Gallia, vol. 63, no 1,‎ , p. 211–241 (DOI 10.3406/galia.2006.3296, lire en ligne, consulté le )
  4. Daniel Georges, Mémoire des lieux : Noms de lieux dans le Comté de Nice et en Provence orientale - Racines d'une identité, Institut d'Études Niçoises, , 429 p. (ISBN 978-2-490331-04-8), p. 49
  5. T. Loua, « Les richesses minérales de l'Italie », Journal de la société française de statistique, vol. 16,‎ , p. 182–191 (lire en ligne, consulté le )
  6. Dizionario di toponomastica : storia e significato dei nomi geografici italiani., Garzanti, (ISBN 88-11-30500-4 et 978-88-11-30500-2, OCLC 860434544, lire en ligne)
  7. Frédéric Montandon, « Étude de toponymie alpine. De l'origine indo-européenne des noms de montagnes », Le Globe. Revue genevoise de géographie, vol. 68, no 1,‎ , p. 65 (DOI 10.3406/globe.1929.2520, lire en ligne, consulté le )
  8. Jules Guex, La montagne et ses noms : Étude de toponymie alpine, Lausanne, Librairie F. Rouge & Cie S. A., , p. 177
  9. a b et c Vincent Paschetta, Haut pays niçois, Mercantour Sud : Merveilles, Haute-Roya, Haute-Vésubie, Argentera, Didier et Richard, (ISBN 2-7038-0017-7 et 978-2-7038-0017-0, OCLC 417586826, lire en ligne)
  10. Dipartimento per il servizio geologico d’Italia, « Carta geologica d'Italia scala 1:100.000 : Foglio 90, Demonte », sur sgi.isprambiente.it, (consulté le ).
  11. a b et c Barthélemy Asquasciati, « Notes sur le Massif de l'Argentera (Alpes Maritimes) », sur Club Alpin Suisse CAS, (consulté le ).
  12. Jean-Marie Morisset, Les Alpes du soleil : Haut-Var Vésubie Tinée Roya Saint-Jeannet Ubaye Queyras Viso, Denoël, (ISBN 2-207-22492-9 et 978-2-207-22492-2, OCLC 742955093, lire en ligne), p. 104
  13. Giuseppe Manni, Club alpino italiano : la rivista, Club alpino italiano, (lire en ligne), p. 89
  14. « Cima Sud dell'Argentera 3297 m », sur gambeinspalla.org (consulté le ).
  15. (it) Club alpino italiano : Rivista mensile, vol. IX, Turin, Club alpino italiano (no 7), (lire en ligne), p. 259
  16. Victor de Cessole, Première Ascension d'hiver à la pointe de l'Argentera, Nice, V.-Eug. Gauthier et C°, (lire en ligne)
  17. (it) « Multipitch Argentera - Via Les Étoiles Noires », sur cuneoclimbing.it, (consulté le ).
  18. Paulo Grobel (Guide de haute montagne), « Les Cimes de l'Argentera », sur De La Meije à l'Himalaya, (consulté le ).
  19. Communautaire, « Argentera - Cime S : Face SE (voie normale) », sur camptocamp.org (consulté le ).
  20. Communautaire, « Argentera - Cime S : Arête S (ou Sigismondi) », sur camptocamp.org (consulté le ).
  21. Communautaire, « Argentera - Cime S : Couloir Lourousa et traversée des cimes de l'Argentera », sur camptocamp.org (consulté le ).
  22. (it) Daniele Caneparo, « Canalone di Lourousa democratico e lo sci ripido », sur PlanetMountain.com, (consulté le ).
  23. Alexis Nouailhat, Le massif du Mercantour, Ed. du Fournel, (ISBN 978-2-36142-011-6 et 2-36142-011-2, OCLC 742955415, lire en ligne)
  24. (it) Chambra d'Òc, « Matteo Eula », sur chambradoc.it (consulté le ).
  25. (it) Matteo, « Gli alpini del Doi scalano la Cima Sud dell'Argentera », sur Associazione Nazionale Alpini, (consulté le ).
  26. (it) La Stampa, « Gli alpini del 2° reggimento sulla cima dell'Argentera per i 150 anni di fondazione delle penne nere » [vidéo], sur La Stampa, (consulté le ).