« Michel Herjean » : différence entre les versions
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'''Michel Herjean''', né le {{date de naissance|11 décembre 1943}} à [[Brest]] et mort le {{date de décès|7 octobre 2022}} à [[Pabu]]<ref>[https://avis-de-deces.ouest-france.fr/20221010/michel-herjean-2085417 Avis de décès]</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=matchID - Moteur de recherche des décès |url=https://deces.matchid.io/id/ccDjBXioDOm4 |site=deces.matchid.io |consulté le=2022-11-17}}</ref>, est un militant syndicaliste [[France|français]] et un indépendantiste [[Bretons continentaux|breton]]. |
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Michel Herjean participe activement aux événements de [[Mai 68 (France)|mai 1968]] et à toutes les luttes à l’arsenal de Brest. Il est membre de la [[CFDT]], syndicat alors autogestionnaire<ref>{{lien web|url=https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/lannion-necrologie-michel-herjean-avait-combattu-sur-tous-les-fronts-pour-la-bretagne_54545716.html|titre=Lannion. Nécrologie : Michel Herjean avait combattu sur tous les fronts pour la Bretagne|site=[[Le Trégor]]|éditeur=[[Actu.fr]]|date=17 octobre 2022}}.</ref>. Il adhère à [[Strollad ar Vro]] en [[1973]] et est candidat aux élections cantonales (canton de Brest-Recouvrance) où il s'opposera à [[Francis Le Blé]], maire [[Parti socialiste (France)|PS]] de Brest. Plus tard, il rejoint le [[Front socialiste autogestionnaire breton|FASAB]] (Front Autonomiste Socialiste Autogestionnaire Breton). Il s'investit dans les luttes populaires en Bretagne (comité antinucléaire, anti-remembrement, anti-marées noires) à l’intérieur des [[COBAR]]. Il est surnommé « Mouche ». |
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Arrêté en [[1978]] dans les jours qui suivent l'[[attentat du château de Versailles]], il obtient un non-lieu dans ce dossier. Membre du [[Front de libération de la Bretagne|FLB-ARB]] de [[1974]] à [[1981]]<ref>''Le dossier FLB'', Erwan Chartier, Alain Cabon, éditions Coop Breizh, 2006 {{ISBN|978-2-84346-296-2}}</ref>, considéré comme instructeur en explosif, il est jugé par la [[Cour de sûreté de l'État (France)|Cour de sûreté de l'État]] en [[1979]]. Il est emprisonné jusqu'au {{date-|4 août 1981}}, date à laquelle il bénéficie de l'[[Amnistie en France|amnistie présidentielle]]. |
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Il sera accusé par certains militants d'avoir participé à la restitution de quelques kilos d'explosif au juge anti-terroriste [[Gilbert Thiel]] en décembre 2000 en échange de la libération de certains activistes emprisonnés. |
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En [[1984]], il organise et structure avec {{Lien|trad=José Luis Álvarez Santacristina|lang=es|fr=José Luis Álvarez Santacristina|texte=José Luis Álvarez Santacristina}} (Txelis) un réseau d'hébergement de réfugiés basques en Bretagne<ref>''ETA L'enquête'', Jean Chalvidant, édition CHEMINEMENTS, 2003 {{ISBN|2-84478-229-9}}</ref>. |
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Dernière version du 15 mai 2024 à 02:21
Michel Herjean
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance |
Michel René Georges Herjean |
| Nationalité |
| Partis politiques | |
|---|---|
| Membre de |
Armée révolutionnaire bretonne (en) Skoazell Vreizh Confédération française démocratique du travail |
Michel Herjean, né le à Brest et mort le à Pabu[1],[2], est un militant syndicaliste français et un indépendantiste breton.
Biographie
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Michel Herjean participe activement aux événements de mai 1968 et à toutes les luttes à l’arsenal de Brest. Il est membre de la CFDT, syndicat alors autogestionnaire[3]. Il adhère à Strollad ar Vro en 1973 et est candidat aux élections cantonales (canton de Brest-Recouvrance) où il s'opposera à Francis Le Blé, maire PS de Brest. Plus tard, il rejoint le FASAB (Front Autonomiste Socialiste Autogestionnaire Breton). Il s'investit dans les luttes populaires en Bretagne (comité antinucléaire, anti-remembrement, anti-marées noires) à l’intérieur des COBAR. Il est surnommé « Mouche ».
Arrêté en 1978 dans les jours qui suivent l'attentat du château de Versailles, il obtient un non-lieu dans ce dossier. Membre du FLB-ARB de 1974 à 1981[4], considéré comme instructeur en explosif, il est jugé par la Cour de sûreté de l'État en 1979. Il est emprisonné jusqu'au , date à laquelle il bénéficie de l'amnistie présidentielle.
Il sera accusé par certains militants d'avoir participé à la restitution de quelques kilos d'explosif au juge anti-terroriste Gilbert Thiel en décembre 2000 en échange de la libération de certains activistes emprisonnés.
Membre cofondateur (1983) d'Emgann, il en sera le secrétaire aux affaires internationales pendant plusieurs années avant d'en être écarté.
Membre actif de Skoazell Vreizh depuis 1985, il en devient le secrétaire général en 1989 jusqu'en 2003 où il en est exclu pour des manquements dans la gestion de la trésorerie de l'association et avoir voulu organiser l'exclusion de certains membres fondateurs.
En 1984, il organise et structure avec José Luis Álvarez Santacristina (es) (Txelis) un réseau d'hébergement de réfugiés basques en Bretagne[5].
Notes et références
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- Avis de décès
- « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
- « Lannion. Nécrologie : Michel Herjean avait combattu sur tous les fronts pour la Bretagne », sur Le Trégor, Actu.fr, .
- Le dossier FLB, Erwan Chartier, Alain Cabon, éditions Coop Breizh, 2006 (ISBN 978-2-84346-296-2)
- ETA L'enquête, Jean Chalvidant, édition CHEMINEMENTS, 2003 (ISBN 2-84478-229-9)
