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L''''Agence télégraphique suisse''' ('''ATS''', ''Schweizerische Depeschenagentur/SDA'' en [[allemand]] et ''Agenzia telegrafica svizzera/ATS'' en [[italien]]) est la principale [[agence de presse]] de [[Suisse]]. Fondée le {{date|25 septembre 1894}} par les principaux journaux suisses de l'époque, l'entreprise est une [[société anonyme]] occupant 180 personnes qui assurent la diffusion d'environ {{formatnum:175000}} dépêches par an, 24 heures sur 24.
L''''Agence télégraphique suisse''' ('''ATS''', {{lang|de|Schweizerische Depeschenagentur/SDA}} en [[allemand]] et {{lang|it|Agenzia telegrafica svizzera/ATS}} en [[italien]]) est la principale [[agence de presse]] de [[Suisse]]. Fondée le {{date|25 septembre 1894}} par les principaux journaux suisses de l'époque, l'entreprise est une [[société anonyme]] occupant 180 personnes qui assurent la diffusion d'environ {{unité|175000|[[dépêche d'agence de presse|dépêches]]}} par an, {{nobr|24 heures}} sur 24.


== Historique ==
== Historique ==
=== Création ===
=== Création ===
Avant la création de l'agence, le marché de la [[presse écrite]] suisse était principalement contrôlé par les agences de presse [[Havas]] à [[Paris]] et Wolff à [[Berlin]]. Pour mettre fin à cette situation, plusieurs journaux, dont le ''[[Journal de Genève]]'', la ''[[Neue Zürcher Zeitung]]'' et ''[[Le Bund]]'' de [[Berne (ville)|Berne]], ont créé, en [[1893]], le ''Syndicat de journaux suisses pour l'amélioration de leur service télégraphique''. Ce syndicat a réussi à rompre l'opposition des grandes agences étrangères. L'ATS a ensuite été fondée en 1894<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Agence télégraphique suisse (ATS)|url=https://hls-dhs-dss.ch/articles/027830/2011-10-27/|site=hls-dhs-dss.ch|consulté le=2019-06-12}}</ref>, pour commencer ses activités et délivrer ses premières dépêches le {{date|1 janvier 1895}}. L'entreprise comptait alors huit [[journaliste]]s<ref>{{lien web|url=http://www.sda.ch/fr/entreprise/histoire/|titre=Histoire|éditeur=Agence télégraphique suisse}}</ref>. Sa mission consistait à recevoir les informations des grandes agences allemande, française, italienne et autres, et d'en tirer un service de nouvelles objectif, équilibré, dans lequel les journaux suisses puissent à leur tour faire leur choix.
Avant la création de l'agence, le marché de la [[presse écrite]] suisse était principalement contrôlé par les agences de presse [[Havas]] à [[Paris]] et [[Bureau télégraphique Wolff|Wolff]] à [[Berlin]]. Pour mettre fin à cette situation, plusieurs journaux, dont le ''[[Journal de Genève]]'', la ''[[Neue Zürcher Zeitung]]'' et ''[[Le Bund]]'' de [[Berne (ville)|Berne]], ont créé, en [[1893]], le Syndicat de journaux suisses pour l'amélioration de leur service télégraphique. Ce syndicat a réussi à rompre l'opposition des grandes agences étrangères. L'ATS a ensuite été fondée en 1894<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Agence télégraphique suisse (ATS)|url=https://hls-dhs-dss.ch/articles/027830/2011-10-27/|site=hls-dhs-dss.ch|consulté le=2019-06-12}}.</ref>, pour commencer ses activités et délivrer ses premières dépêches le {{date|1 janvier 1895}}. L'entreprise comptait alors huit [[journaliste]]s<ref>{{lien web|url=http://www.sda.ch/fr/entreprise/histoire/|titre=Histoire|éditeur=Agence télégraphique suisse}}.</ref>. Sa mission consistait à recevoir les informations des grandes agences allemande, française, italienne et autres, et d'en tirer un service de nouvelles objectif, équilibré, dans lequel les journaux suisses puissent à leur tour faire leur choix.


=== Débuts ===
=== Débuts ===
Dès sa fondation, l'ATS a dû résoudre des problèmes de technique de transmission. Au début du {{XXe siècle}}, il n'était pas possible de téléphoner directement de [[Berne (ville)|Berne]] aux correspondants de [[Berlin]] ou de [[Paris]]. L'ATS a donc dû installer, en [[1906]], un bureau bilingue dans la ville frontalière de [[Bâle (ville)|Bâle]].
Dès sa fondation, l'ATS a dû résoudre des problèmes de technique de transmission. Au début du {{XXe siècle}}, il n'était pas possible de téléphoner directement de [[Berne (ville)|Berne]] aux correspondants de [[Berlin]] ou de [[Paris]]. L'ATS a donc dû installer, en [[1906]], un bureau bilingue dans la ville frontalière de [[Bâle (ville)|Bâle]].

Elle s'allie en 1927 à l'agence de presse sportive suisse Sportinformation (Si), créée en mars 1922 à Zurich, et renonce ainsi à créer son propre service d'informations sportives<ref>{{Article|auteur1=Agence télégraphique suisse|titre=Joyeux anniversaire à Sportinformation|périodique=[[Journal de Genève]]|date=6.4.1962|lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1962_04_06/9/article/7183559|pages=9}}</ref>{{,}}<ref name=":0">{{Article|titre=Mort du fondateur de Sportinformation|périodique=[[Journal de Genève]]|date=18.10.1975|lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1975_10_18/6/article/8230725|pages=6}}</ref>.


=== Informations radiophoniques ===
=== Informations radiophoniques ===
À partir de [[1932]], L’Agence télégraphique suisse assumait la pleine responsabilité de la conception et de la réalisation des bulletins d'information [[radiodiffusion|radiophonique]]s dans les trois langues nationales. Cela devait durer jusqu'en [[1971]] pour la radio suisse alémanique et la [[radio suisse romande|radio romande]], et jusqu'en [[1976]] pour la radio suisse italienne. En [[1997]], le service est réactivé pour faire face à la demande des [[radio locale|radios locales]]. Il sera à nouveau supprimé en [[2002]] pour des raisons financières.
À partir de [[1932]], L’Agence télégraphique suisse assumait la pleine responsabilité de la conception et de la réalisation des bulletins d'information [[radiodiffusion|radiophonique]]s dans les trois langues nationales. Cela devait durer jusqu'en [[1971]] pour la radio suisse alémanique et la [[radio suisse romande|radio romande]], et jusqu'en [[1976]] pour la radio suisse italienne. En [[1997]], le service est réactivé pour faire face à la demande des [[radio locale|radios locales]]. Il sera à nouveau supprimé en [[2002]] pour des raisons financières.


Depuis [[1950]], l'ATS offre aussi un Service d'information par téléphone
Depuis [[1950]], l'ATS offre aussi un Service d'information par téléphone.


=== Indépendance ===
=== Indépendance ===
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L'ATS a encore renforcé sa réputation d'indépendance et d'intégrité durant la [[Seconde Guerre mondiale]], et cela malgré les lourdes pressions auxquelles la soumettait l'[[Allemagne]] [[Nazisme|nationale-socialiste]].
L'ATS a encore renforcé sa réputation d'indépendance et d'intégrité durant la [[Seconde Guerre mondiale]], et cela malgré les lourdes pressions auxquelles la soumettait l'[[Allemagne]] [[Nazisme|nationale-socialiste]].

=== Intégration de Sportinformation ===
L'ATS intègre le {{Date-|1.1.2016}} l'agence de presse sportive suisse Sportinformation, qui possédait une succursale à Genève depuis 1956<ref name=":0" />. Elle en avait fait une filiale depuis qu'elle en avait acquis la totalité des parts en 1986<ref>{{Article|auteur1=Agence télégraphique suisse|titre=Résultats jugés bons|périodique=[[Journal de Genève]]|date=27.6.1997|lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1997_06_27/19/article/9558592|pages=19}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=de |titre=Schweizerische Depeschenagentur integriert die Sportinformation Si AG |url=https://www.kleinreport.ch/news/schweizerische-depeschenagentur-integriert-die-sportinformation-si-ag-77780/ |site=Klein Report |date=4.5.2014 |consulté le=21.10.2023}}</ref>


=== Fusion ===
=== Fusion ===
[[Image:20180131-CR-ATS en grève.jpg|vignette|Soutien du ''[[Le Courrier|Courrier]]'' au mouvement de grève de l'ATS, 2018.]]
[[Image:20180131-CR-ATS en grève.jpg|vignette|Soutien du ''[[Le Courrier|Courrier]]'' au mouvement de grève de l'ATS, 2018.]]
Lors d'une conférence de presse, le {{date-|30 octobre 2017}} à Zurich, l'ATS annonce sa fusion avec l'agence photographique Keystone avec effet au {{date-|1 janvier 2018}}. La nouvelle société ainsi créée aura pour actionnaire principal l'[[Austria_Presse_Agentur|APA]]. Cette fusion, si elle est approuvée par les organismes de contrôle de la Suisse et de l'Autriche, marquera la fin de l'indépendance de l'Agence télégraphique suisse.
Lors d'une conférence de presse, le {{date-|30 octobre 2017}} à Zurich, l'ATS annonce sa fusion avec l'agence photographique Keystone avec effet au {{date-|1 janvier 2018}}. La nouvelle société ainsi créée aura pour actionnaire principal l'[[Austria Presse Agentur|APA]]. Cette fusion, si elle est approuvée par les organismes de contrôle de la Suisse et de l'Autriche, marquera la fin de l'indépendance de l'Agence télégraphique suisse.


Le {{date-|8 janvier 2018}}, une suppression de 40 personnes sur 180 membres du personnel est annoncé. Suite à cette restructuration, le personnel se met en grève<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Les journalistes de l’ATS sont en grève|périodique=Le Temps|date=23 janvier 2018|issn=|lire en ligne=https://www.letemps.ch/suisse/2018/01/23/journalistes-lats-greve|consulté le=2018-01-29|pages=}}</ref>. En désaccord avec la stratégie, Sandra Jean, directrice des rédactions du [[Le Nouvelliste (Valais)|Nouvelliste]] démissionne du conseil d'administration de l'agence le {{date-|24 janvier 2018}}<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=SA|prénom1=Agefi|titre=ATS: Sandra Jean démissionne de l'organe de surveillance pour protester|url=http://www.agefi.com/home/suisse-economie-politique/detail/edition/online/article/sandra-jean-directrice-des-redactions-du-nouvelliste-et-responsable-des-magazines-pour-le-groupe-de-presse-romand-esh-demissionne-du-conseil-dadministration-de-lats-elle-conteste-des-options-469019.html?|site=www.agefi.com|date=2018-01-26|consulté le=}}</ref>
Le {{date-|8 janvier 2018}}, une suppression de quarante personnes sur {{nobr|180 membres}} du personnel est annoncé. À la suite de cette restructuration, le personnel se met en grève<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Les journalistes de l’ATS sont en grève|périodique=Le Temps|date=23 janvier 2018|issn=|lire en ligne=https://www.letemps.ch/suisse/2018/01/23/journalistes-lats-greve|consulté le=2018-01-29}}.</ref>. En désaccord avec la stratégie, Sandra Jean, directrice des rédactions du [[Le Nouvelliste (Valais)|Nouvelliste]] démissionne du conseil d'administration de l'agence le {{date-|24 janvier 2018}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=ATS: Sandra Jean démissionne de l'organe de surveillance pour protester|url=http://www.agefi.com/home/suisse-economie-politique/detail/edition/online/article/sandra-jean-directrice-des-redactions-du-nouvelliste-et-responsable-des-magazines-pour-le-groupe-de-presse-romand-esh-demissionne-du-conseil-dadministration-de-lats-elle-conteste-des-options-469019.html?|site=www.agefi.com|date=2018-01-26|consulté le=}}.</ref>.


== Description ==
== Description ==
Un siècle plus tard, l'Agence télégraphique suisse reste un instrument commun aux différents médias d'information en Suisse : presse écrite, [[Radiodiffusion|radio]], [[télévision]] en sont les seuls actionnaires et les principaux abonnés. L'ATS réalise un [[chiffre d'affaires]] de 42 millions de [[franc suisse|francs]].
Un siècle plus tard, l'Agence télégraphique suisse reste un instrument commun aux différents médias d'information en Suisse : presse écrite, [[Radiodiffusion|radio]], [[télévision]] en sont les seuls actionnaires et les principaux abonnés. L'ATS réalise un [[chiffre d'affaires]] de {{nobr|42 millions}} de [[franc suisse|francs]].


Les services de l'ATS sont rédigés et distribués 24 heures sur 24 (sauf pour le service en italien) en semaine et le dimanche, dans les trois langues officielles, chaque service étant conçu en fonction des besoins et des souhaits de chaque région linguistique. Environ {{formatnum:175000}} dépêches sont rédigées chaque année<ref>{{lien web|url=http://www.sda.ch/fr/entreprise/|titre=Bref portrait|éditeur=Agence télégraphique suisse|consulté le=7 avril 2013}}</ref>.
Les services de l'ATS sont rédigés et distribués {{nobr|24 heures}} sur 24 (sauf pour le service en italien) en semaine et le dimanche, dans les trois langues officielles, chaque service étant conçu en fonction des besoins et des souhaits de chaque région linguistique. Environ {{unité|175000 dépêches}} sont rédigées chaque année<ref>{{lien web|url=http://www.sda.ch/fr/entreprise/|titre=Bref portrait|éditeur=Agence télégraphique suisse|consulté le=7 avril 2013}}.</ref>.


La rédaction principale de l'ATS et sa direction sont à [[Berne]]. Des rédactions régionales sont établies dans toutes les régions de Suisse.
La rédaction principale de l'ATS et sa direction sont à [[Berne]]. Des rédactions régionales sont établies dans toutes les régions de Suisse.
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== Liens externes ==
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Dernière version du 3 avril 2024 à 11:41

Agence télégraphique suisse
logo de Agence télégraphique suisse

Création
Forme juridique Société anonyme de droit suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Berne
Drapeau de la Suisse Suisse
Actionnaires Austria Presse Agentur (30 %) ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 191 (2012)
Site web https://www.keystone-sda.ch/

Chiffre d'affaires 42 millions de francs suisses

L'Agence télégraphique suisse (ATS, Schweizerische Depeschenagentur/SDA en allemand et Agenzia telegrafica svizzera/ATS en italien) est la principale agence de presse de Suisse. Fondée le par les principaux journaux suisses de l'époque, l'entreprise est une société anonyme occupant 180 personnes qui assurent la diffusion d'environ 175 000 dépêches par an, 24 heures sur 24.

Avant la création de l'agence, le marché de la presse écrite suisse était principalement contrôlé par les agences de presse Havas à Paris et Wolff à Berlin. Pour mettre fin à cette situation, plusieurs journaux, dont le Journal de Genève, la Neue Zürcher Zeitung et Le Bund de Berne, ont créé, en 1893, le Syndicat de journaux suisses pour l'amélioration de leur service télégraphique. Ce syndicat a réussi à rompre l'opposition des grandes agences étrangères. L'ATS a ensuite été fondée en 1894[2], pour commencer ses activités et délivrer ses premières dépêches le . L'entreprise comptait alors huit journalistes[3]. Sa mission consistait à recevoir les informations des grandes agences allemande, française, italienne et autres, et d'en tirer un service de nouvelles objectif, équilibré, dans lequel les journaux suisses puissent à leur tour faire leur choix.

Dès sa fondation, l'ATS a dû résoudre des problèmes de technique de transmission. Au début du XXe siècle, il n'était pas possible de téléphoner directement de Berne aux correspondants de Berlin ou de Paris. L'ATS a donc dû installer, en 1906, un bureau bilingue dans la ville frontalière de Bâle.

Elle s'allie en 1927 à l'agence de presse sportive suisse Sportinformation (Si), créée en mars 1922 à Zurich, et renonce ainsi à créer son propre service d'informations sportives[4],[5].

Informations radiophoniques

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À partir de 1932, L’Agence télégraphique suisse assumait la pleine responsabilité de la conception et de la réalisation des bulletins d'information radiophoniques dans les trois langues nationales. Cela devait durer jusqu'en 1971 pour la radio suisse alémanique et la radio romande, et jusqu'en 1976 pour la radio suisse italienne. En 1997, le service est réactivé pour faire face à la demande des radios locales. Il sera à nouveau supprimé en 2002 pour des raisons financières.

Depuis 1950, l'ATS offre aussi un Service d'information par téléphone.

Indépendance

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Avant la Première Guerre mondiale, l'ATS collaborait principalement avec Havas et Wolff. Dès le début du conflit, afin de garantir la diffusion d'une information impartiale et objective, l'entreprise étend sa collaboration à d'autres agences. Elle va alors traiter avec Reuters et Stefani notamment. Elle indiquera alors sur ses dépêches l'agence source de l'information.

L'ATS a encore renforcé sa réputation d'indépendance et d'intégrité durant la Seconde Guerre mondiale, et cela malgré les lourdes pressions auxquelles la soumettait l'Allemagne nationale-socialiste.

Intégration de Sportinformation

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L'ATS intègre le l'agence de presse sportive suisse Sportinformation, qui possédait une succursale à Genève depuis 1956[5]. Elle en avait fait une filiale depuis qu'elle en avait acquis la totalité des parts en 1986[6],[7]

Soutien du Courrier au mouvement de grève de l'ATS, 2018.

Lors d'une conférence de presse, le à Zurich, l'ATS annonce sa fusion avec l'agence photographique Keystone avec effet au . La nouvelle société ainsi créée aura pour actionnaire principal l'APA. Cette fusion, si elle est approuvée par les organismes de contrôle de la Suisse et de l'Autriche, marquera la fin de l'indépendance de l'Agence télégraphique suisse.

Le , une suppression de quarante personnes sur 180 membres du personnel est annoncé. À la suite de cette restructuration, le personnel se met en grève[8]. En désaccord avec la stratégie, Sandra Jean, directrice des rédactions du Nouvelliste démissionne du conseil d'administration de l'agence le [9].

Description

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Un siècle plus tard, l'Agence télégraphique suisse reste un instrument commun aux différents médias d'information en Suisse : presse écrite, radio, télévision en sont les seuls actionnaires et les principaux abonnés. L'ATS réalise un chiffre d'affaires de 42 millions de francs.

Les services de l'ATS sont rédigés et distribués 24 heures sur 24 (sauf pour le service en italien) en semaine et le dimanche, dans les trois langues officielles, chaque service étant conçu en fonction des besoins et des souhaits de chaque région linguistique. Environ 175 000 dépêches sont rédigées chaque année[10].

La rédaction principale de l'ATS et sa direction sont à Berne. Des rédactions régionales sont établies dans toutes les régions de Suisse.

L'ATS a pour règle de donner toutes les informations importantes de la manière la plus rapide et sous la forme la plus objective possible. Elle garantit en outre la diversité des sources des nouvelles étrangères et la couverture systématique de toute l'information nationale et cantonale.

Notes et références

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  1. « https://www.apa.at/Site/APA-Gruppe/Facts___Figures.de.html » (consulté le )
  2. « Agence télégraphique suisse (ATS) », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le ).
  3. « Histoire », Agence télégraphique suisse.
  4. Agence télégraphique suisse, « Joyeux anniversaire à Sportinformation », Journal de Genève,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  5. a et b « Mort du fondateur de Sportinformation », Journal de Genève,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  6. Agence télégraphique suisse, « Résultats jugés bons », Journal de Genève,‎ , p. 19 (lire en ligne)
  7. (de) « Schweizerische Depeschenagentur integriert die Sportinformation Si AG », sur Klein Report, (consulté le )
  8. « Les journalistes de l’ATS sont en grève », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « ATS: Sandra Jean démissionne de l'organe de surveillance pour protester », sur www.agefi.com, .
  10. « Bref portrait », Agence télégraphique suisse (consulté le ).

Liens externes

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