Voir la source de Diocèse de Mâcon

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{{Ébauche|catholicisme|Saône-et-Loire|}}

{{Infobox Juridiction christianisme
 | nom = Diocèse de Mâcon
 | nom latin = {{lang|la|Dioecesis Matisconensis}}
 | image = Cathédrale Vieux St-Vincent (71) - 1.JPG
 | légende = La [[cathédrale Vieux-Saint-Vincent de Mâcon]].
 | église = [[Église catholique|catholique]]
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 | type = [[diocèse]]
 | création = {{s|IV|e}}
 | suppression = [[1790 en France|1790]] / [[1801 en France|1801]]
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 | province = [[Province ecclésiastique de Lyon|Lyon]]
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 | langue = [[latin]]
 | calendrier = [[Calendrier julien|julien]] puis [[Calendrier grégorien|grégorien]]
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}}

Le '''[[diocèse]] de [[Mâcon]]''' (en [[latin]] : ''{{lang|la|Dioecesis Matisconensis}}'') est un [[:Catégorie:Ancien diocèse catholique en France|ancien diocèse]] de l'[[Église catholique en France]].

Érigé au {{s|IV|e}}, il est un des diocèses historiques de [[Histoire de la Bourgogne|Bourgogne]]. Il est [[suffragant]] de l'[[archidiocèse]] métropolitain de [[Archidiocèse de Lyon|Lyon]] et relève de la [[province ecclésiastique]] de [[Province ecclésiastique de Lyon|Lyon]]. Supprimé par la [[constitution civile du clergé]] de [[1790]], il n'est pas rétabli à la suite du [[Régime concordataire français|concordat]] de [[1801 en France|1801]]. Depuis [[1853 en France|1853]], l'évêque diocésain d'Autun relève le titre d'évêque de Mâcon. [[Monseigneur (titre)|{{Mgr}}]] [[Benoît Rivière]], évêque diocésain d'Autun depuis [[2006 en France|2006]], est ainsi l'actuel évêque de Mâcon.

== Histoire ==
{{...}}

Par la constitution civile du clergé, décrétée le {{date|12 juillet 1790|en France}}, l'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée nationale constituante]] supprime l'évêché de Mâcon et celui de Chalon-sur-Saône. Elle maintient celui d'Autun dont elle fait le siège du diocèse du département de Saône-et-Loire. Bien que sanctionnée par le roi [[Louis XVI de France|Louis XVI]] le {{date|24 août 1790|en France}}, la constitution civile du clergé n'est pas reconnue par le pape [[Pie VI]].

À la suite du concordat de 1801, le diocèse de Mâcon n'est pas rétabli : par la [[Bulle pontificale|bulle]] ''{{lang|la|Qui Christi Domini}}'' du {{date|29 novembre 1801|en France}}, le pape [[Pie VII]] confirme la suppression de l'évêché de Mâcon et la répartition du territoire de l'ancien diocèse entre celui d'Autun et l'archidiocèse de Lyon.

Le {{date|19 juillet 1853|en France}}, l'évêque d'Autun est autorisé à joindre à son titre celui d'évêque de Mâcon.

== Territoire ==
En 1789, le diocèse de Mâcon confinait : au nord, avec celui de Chalon ; à l'est et au sud avec l'archidiocèse de Lyon ; et, à l'ouest, avec le diocèse d'Autun. Il était divisé en six archiprêtrés et comprenait deux cent quarante-quatre paroisses, annexes ou succursales, plus huit paroisses qui ne dépendaient d'aucun archiprêtré.

À l'intérieur de ce territoire était implantée l'abbaye [[abbaye de Cluny|Saint-Pierre et Saint-Paul de Cluny]]<ref>« Les prieurés réguliers des diocèses de Chalon et Mâcon », article de Patrick Défontaine paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » {{n°|148}} de décembre 2006, pages 16 à 19.</ref>.

== Évêques de Mâcon ==
* {{Article détaillé|Liste des évêques de Mâcon{{!}}Liste chronologique des évêques diocésains de Mâcon jusqu'en 1801}}

La liste des évêques de Mâcon compte deux cardinaux — [[Philibert Hugonet]] et [[Charles de Hémard de Denonville]] — et deux futurs cardinaux — [[Jean Le Jeune]] et [[Claude de Longwy de Givry]].

* {{Article connexe|Liste des évêques d'Autun{{!}}Liste chronologique des évêques diocésains d'Autun, évêques de Mâcon depuis 1853}}

== Conciles de Mâcon ==
Plusieurs conciles se sont tenus à [[Mâcon]] sous le saint roi [[Gontran (roi)|Gontran]], en particulier le fameux [[Second concile de Mâcon|concile de 585]], où selon saint [[Grégoire de Tours]], un évêque, en marge des débats a demandé si le mot « homme » pouvait éventuellement désigner une femme. Le concile unanime a répondu oui à cette question. Quelques évêques ont cité l’expression évangélique « le fils de l’homme » ou le mot « homme » désigne la [[Marie (mère de Jésus)|Vierge Marie]].

Ce débat, situé à un des rares moments de l’histoire de France où une femme exerçait des fonctions politiques au niveau suprême (la reine [[Brunehilde (reine)|Brunehilde]]), a pourtant servi de prétexte à la légende d’un débat imaginaire pour « savoir si les femmes avaient une âme ». Et cette légende a la vie dure puisque [[Michel Rocard]] l’a portée à l’[[assemblée nationale (France)|assemblée nationale]].

== Bibliographie ==
* [[Jean Virey]], ''Les églises romanes de l'ancien diocèse de Mâcon'', Imprimerie Protat, Mâcon, 1935.

== Notes et références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==

=== Articles connexes ===
* [[Légende du concile de Mâcon]]
* [[Diocèse de Chalon]]

=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{Bases religion}}
* {{en}} [http://www.gcatholic.org/dioceses/former/maco0.htm ''{{lang|en|Diocese of Mâcon}}''] sur [http://www.gcatholic.org/ www.gcatholic.org] (consulté le 16 mars 2013)

{{Palette Circonscriptions catholiques en France}}
{{Palette Administration de l'Ancien Régime}}
{{Portail|Catholicisme|Saône-et-Loire|}}

{{DEFAULTSORT:Diocèse macon}}

[[Catégorie:Ancien diocèse de Mâcon|*]]
[[Catégorie:Ancien diocèse catholique en Bourgogne|macon]]
[[Catégorie:Histoire de Mâcon|diocese]]
[[Catégorie:Saône-et-Loire|diocese]]