Voir la source de Bataille de Lugdunum

{{Infobox conflit militaire
 |image=
 |légende=
 |conflit=Bataille de Lugdunum
 |guerre=Compétition pour l'Empire romain entre Clodius Albinus et Septime Sévère
 |date={{date|19|2|197}}{{sfn|Le Bohec|2013|p=1}}
 |lieu=[[Lugdunum]] (de nos jours, [[Lyon]])
 |issue=Victoire décisive de Septime Sévère
 |combattants1= [[Fichier: Vexilloid of the Roman Empire.svg|20px]] Légions romaines de [[Pannonie]], d'[[Illyrie]], de [[Mésie]] et de [[Dacie romaine]]
 |combattants2= [[Fichier: Vexilloid of the Roman Empire.svg|20px]] Légions romaines de [[Bretagne (province romaine)|Bretagne]] et d'[[Hispanie|Hispania]]
 |commandant1=[[Septime Sévère]]
 |commandant2=[[Clodius Albinus]]
 |forces1=55 000 à 75 000
 |forces2=55 000 à 75 000
 |pertes1=importantes, nombre exact inconnu
 |pertes2=anéantissement (tués, pris ou mis en fuite)
 |batailles=[[Bataille d'Issos (194)]] |
|casus=Usurpateur|géolocalisation=France/Lyon}}
[[Fichier:Colonia romana di Lugdunum e isola St Jean (I d.C.) - map it.png|vignette|250px|Localisation de la bataille de Lugdunum.]]
La '''bataille de Lugdunum''' (également appelée '''bataille de Lyon''') oppose les [[Armée|armées]] de l'[[empereur]] [[Septime Sévère]] à l'[[usurpateur romain]] [[Clodius Albinus]], le {{date|19|2|197}}, au nord de [[Lugdunum]]. Cette bataille remportée par Septime Sévère est relatée principalement par [[Dion Cassius]], dont le texte a été remanié par [[Jean Xiphilin]] au [[Moyen Âge]].

== Origine ==
Le {{date|31|12|192}}, l'empereur [[Commode (empereur)|Commode]], dernier de la [[dynastie]] des [[Antonins (Rome)|Antonins]], est assassiné{{sfn|Le Bohec|2013|p=3}}. Septime Sévère, qui a été [[gouverneur]] de la [[Gaule lyonnaise]] de 186 à 188, est à ce moment-là en [[Pannonie]] (depuis 191), gouverneur et commandant de trois [[Légion romaine|légions]]{{sfn|Le Bohec|2013|p=8}}. Dès le lendemain de la mort de Commode, [[Pertinax (empereur)|Pertinax]] est porté au pouvoir et promet pour son avènement un [[donativum]]. Les caisses étant vides, il ne peut honorer complètement sa promesse et se fait assassiner par les [[Garde prétorienne|prétoriens]] le {{date|28|3|193}}, après seulement {{unité|87|jours}} de règne. Cet événement provoque la colère de Septime Sévère{{sfn|Le Bohec|2013|p=10}}.

Après la mort de l'empereur Pertinax, une lutte s'engage pour sa succession. L'empereur de [[Rome antique|Rome]], [[Didius Julianus]], doit faire face à un prétendant, le commandant des [[légion romaine|légions]] [[Pannonie|pannoniennes]] [[Septime Sévère]]. Avant d'aller à [[Rome]], Sévère fait alliance avec le puissant commandant des légions de [[Bretagne (province romaine)|Bretagne]], [[Clodius Albinus]], lui promettant le titre de [[César (titre)|César]]. Après avoir éliminé Didius en [[193]], [[Pescennius Niger]] en [[194]], et après une campagne en Orient en [[195]], Sévère attribua à son fils le titre de [[César (titre)|César]]. Cette nomination entraîne la rupture de son alliance avec Albinus qui est déclaré ennemi public par le [[Sénat romain|Sénat]]<ref name="Hérodien"/>.

== Contexte ==
En [[196]], après avoir été acclamé empereur par ses troupes, Clodius Albinus marche avec sur la [[Gaule romaine|Gaule]]. D'après l'historien [[Dion Cassius]], jusqu'à {{nombre|150000|hommes}} prennent part à l’affrontement dans chaque camp<ref name="Dion">[[Dion Cassius]], ''Histoire romaine'', livre 76, 6.</ref>. Ce nombre est très probablement exagéré car cela signifierait que près des trois quarts des troupes de l'[[Empire romain]] de l'époque y auraient participé. Albinus emmène vraisemblablement tous ses effectifs de Bretagne, soit trois légions et des troupes auxiliaires. De Gaule, il envoie des messagers demander des subsistances et de l’argent. Il installe son quartier général à [[Lugdunum]], incorporant la {{XIIIe}} [[cohorte romaine|cohorte urbaine]] qui servait de garnison dans cette capitale provinciale<ref>La présence de cette cohorte (environ 600 hommes) est attesté par des [[cippe]]s funéraires, CIL, XIII, 1863.</ref>. Il y est rejoint par [[Lucius Novius Rufus]], le gouverneur de [[Tarraconaise]], et par la [[Legio VII Gemina|{{VIIe}} légion Gemina]]. 

L’année [[196]] se passe en escarmouches dans différents secteurs. Albinus attaque les forces de la province de [[Germanie]] dirigées par [[Virius Lupus]]. Il les bat<ref name="Dion"/> mais cette victoire ne fut pas suffisante pour les convaincre de leur intérêt à changer de camp. Albinus envisage ensuite d'envahir l'[[Italie]], mais Sévère a paré à cette éventualité en renforçant les garnisons protégeant les [[Alpes|cols alpins]]<ref name="Hérodien"/>.

Durant l'hiver [[196]]-[[197]], Sévère rassemble ses forces le long du [[Danube]] et marche vers la Gaule, où, à sa grande surprise, Albinus dispose de troupes équivalentes aux siennes. Les deux armées s'affrontent d'abord à ''Tinurtium'' ([[Tournus]]), où Sévère bien que vainqueur<ref name="HA">''Histoire Auguste'', « Vie de Sévère », XI.</ref> ne peut obtenir une victoire décisive.

== Bataille ==
[[File:Lyon-balles de fronde.jpg|vignette|Balles de fronde en plomb trouvées à Lyon ([[Lugdunum (musée)|musée Lugdunum]]).]]
La bataille a eu lieu à l'extrémité du plateau de la [[Dombes]], au pied des [[Monts d'Or]] ou sur le plateau à l'ouest de la ville, où se trouve aujourd'hui [[Tassin-la-Demi-Lune]]<ref>Amable Audin, ''Lyon, miroir de Rome dans les Gaules'', collection Résurrection du passé, Paris, Fayard, 1965.</ref>.

L'armée d'Albinus fait retraite vers Lugdunum et celle de Sévère la suit. La bataille frontale et décisive commence le {{11e|jour}} avant les [[calendes]] de mars ({{date|19 février 197}})<ref name="HA"/>. D’après tous les narrateurs, l’issue de la bataille est longtemps incertaine. Selon Dion Cassius l’aile gauche d’Albinus finit par plier et se retirer dans son camp, immédiatement attaquée par les soldats de Sévère et de ses généraux, [[Marius Maximus]], [[Plautien]] et [[Tiberius Claudius Candidus]]<ref name="Dion"/>. De son côté, l’aile droite feint une attaque pour lancer ses traits, suivie d’un repli et attire les sévériens dans un secteur piégé de tranchées dissimulées où ils tombent en désordre et commencent à se faire massacrer. Sévère intervient avec ses [[Garde prétorienne|prétoriens]], mais tombe de cheval<ref name="Dion"/>, frappé par une balle de [[fronde (arme)|fronde]] en plomb selon l{{'}}''Histoire Auguste''<ref name="HA"/>. Se relevant il déchira son manteau impérial, tira son épée et se jetant parmi les fuyards parvint à les arrêter et à les ramener au combat<ref name="Dion"/>. Hérodien donne une version moins glorieuse : l’armée d’Albinus est en train de l'emporter dans le secteur commandé par Septime Sévère, qui en se repliant tombe de cheval et doit abandonner son manteau impérial pour ne pas être reconnu<ref name="Hérodien"/>. 

Le cours de la bataille est renversé par l’intervention décisive de la cavalerie qui contre-attaque de flanc les troupes d’Albinus<ref name="Dion"/>{{,}}<ref name="Hérodien"/>. Celles-ci se croyant victorieuses ne sont plus en ordre de bataille et se débandent après une brève résistance. Les troupes de Sévère les poursuivent jusqu’à Lugdunum ([[Lyon]]) et les massacrent<ref name="Hérodien"/> dans le cul-de-sac que constitue le confluent de la [[Saône]] et du [[Rhône]]. Hérodien et Dion Cassius insinuent tous deux que Lætus aurait attendu pour intervenir que l’affaire tourne mal pour Sévère, dans l’espoir de se faire proclamer empereur à sa place.

== Suites de la bataille ==
Le bilan de la bataille est inconnu, les auteurs évoquent de lourdes pertes de part et d’autre, mais aussi des prisonniers et des fuyards. Dion Cassius décrit le classique tableau des champs de bataille : plaine couverte de cadavres d'hommes et de chevaux, ruisseaux de sang qui coulent dans les fleuves<ref name="Dion"/>. [[Tertullien]], écrivain africain contemporain des faits, se fit l’écho du massacre, en datant un de ses écrits du temps où {{citation|le Rhône n’avait pas eu le temps de laver ses rives ensanglantées}}<ref>[[Tertullien]], ''Ad Nationes'', I, 17.</ref>.

Le sort exact d'Albinus n'est pas connu, car les auteurs divergent. [[Aurelius Victor]], auteur tardif, mentionne laconiquement qu’il est tué près de Lyon<ref>Anonyme, ''Épitomé de Cæsaribus'', XX.</ref>. Dion dit qu’il se réfugie vers Lugdunum où il se suicide. Sévère le fait décapiter et fait disperser le reste de son corps<ref name="Dion"/>. Selon Hérodien, les soldats de Sévère le capturent dans Lyon et le décapitent<ref name="Hérodien"/>. L’''Histoire Auguste'' rapporte diverses issues : suicide, tué par ses soldats, ou frappé par un de ses esclaves et traîné mourant devant Sévère. Toujours selon l’''Histoire Auguste'', Sévère aurait fait piétiner son corps par son cheval, l’aurait laissé exposé plusieurs jours, puis l’aurait fait déchiqueter par des chiens et jeter les restes dans le Rhône{{sfn||''Histoire Auguste''|loc=''Vie de Clodius Albinus'', {{XI}}|id=HA}}. En revanche, tous les auteurs s’accordent pour indiquer que la tête d’Albinus fut envoyée à Rome afin d’y être exposée en guise d'avertissement<ref name="Dion"/>{{,}}<ref name="Hérodien"/>{{,}}{{sfn|Chastagnol|1994|p=374}}. 

La ville de Lugdunum fut quant à elle livrée au pillage des soldats vainqueurs et incendiée<ref name="Hérodien"/>. 

Les Lyonnais en garderont un souvenir cuisant, qui se transformera au fil des siècles : Au {{VIe siècle}}, [[Grégoire de Tours]], apparenté aux [[Liste des évêques et archevêques de Lyon|évêques de Lugdunum]], rapporte sous la forme d’une persécution le souvenir déformé des massacres qu’il situe entre la mort de [[Pothin de Lyon]] et celle de [[Irénée de Lyon]], c’est-à-dire lors de la guerre de Septime Sévère contre Albinus et du sac de Lyon : {{citation|Une persécution s'étant élevée, le démon suscita, par la main du tyran, de telles guerres dans ce pays, un si grand nombre de fidèles furent égorgés parce qu'ils confessaient le nom du Seigneur, que des fleuves de sang chrétien coulaient sur les places publiques, et que nous ne pourrions dire le nombre ni les noms des martyrs}}<ref>[[Grégoire de Tours]], ''Histoire des Francs'', livre I.</ref>. L'absence de toute confirmation par les auteurs [[Chrétien|chrétiens]] antérieurs, dont [[Tertullien]] et [[Eusèbe de Césarée]], justifie de considérer cette « persécution » comme légendaire, lointain écho du pillage de 197.

== Résultats archéologiques ==
Le lieu de la bataille n'est pas connu avec certitude. Anciennement il était situé sur le [[Sathonay-Camp|plateau de Sathonay]], au nord de Lyon. Plus récemment, des découvertes archéologiques rue du sergent Michel-Berthet et montée de Balmont à [[Vaise]], ou des ''militaria'' de la fin du {{s-|II}} ou du début {{s-|III}} tendent a démontrer que le lieu le plus probable est le plateau de [[La Duchère]].

Divers objets militaires trouvés sur site sont présentés dans le [[Lugdunum (musée)|musée Lugdunum]] : armes blanches, balles de [[fronde (arme)|fronde]] en plomb, [[cotte de mailles|cottes de mailles]].

== Conséquences à moyen terme ==
À la suite de ce conflit, le pouvoir de Septime Sévère est définitivement établi. La répression frappe en Gaule et en Espagne ceux qui ont aidé Albinus, à Rome les sénateurs qui l'ont soutenu, trahis par les lettres saisies dans les archives d’Albinus<ref name="Hérodien"/>.

La {{XIIIe}} [[cohorte romaine|cohorte urbaine]] basée à Lugdunum et dispersée dans la bataille ne fut pas reconstituée. Sévère remplaça cette garnison par des détachements prélevés sur les quatre légions du Rhin, récompensant leur fidélité par des affectations de tout repos<ref>Les inscriptions funéraires trouvées à Lyon attestent de ces nouvelles affectations : épitaphes de soldats des légions [[Legio I Minervia|I Minerva]], [[Legio VIII Augusta|VIII Augusta]], [[Legio XXII Pia Fidelis|XXII Pia Fidelis]] et [[Legio XXX Ulpia Victrix|XXX Ulpia Victrix]] – CIL XIII 1824, 1849, 1858, 1862, 1890.</ref>.

À la suite de cette révolte, les forces romaines en Bretagne sont affaiblies, ce qui entraînera des incursions, des soulèvements et le retrait des Romains du [[mur d'Antonin]] vers le [[mur d'Hadrien]] plus au sud. C'est en réprimant un de ces soulèvements que Sévère meurt près de la ville actuelle d'[[York]] le {{date|4 février 211}} à quelques semaines du {{14e|anniversaire}} de sa victoire de Lugdunum.

== Historiographie ==
La principale source concernant la bataille vient de [[Dion Cassius]], historien romain de langue grecque, dans son ''Histoire romaine'', et qui en est contemporain. Mais le texte d'origine ne nous est parvenu que dans une version remaniée au {{s-|XI}} par [[Jean Xiphilin]]{{sfn|Le Bohec|2013|p=1}}. Dion Cassius a relaté correctement les faits, tout en les interprétant parfois mal. Les fouilles archéologiques ont permis de compléter ces écrits{{sfn|Le Bohec|2013|p=2}}.

Deux autres auteurs contemporains de Septime Sévère et de ses successeurs ont rapporté des informations sur la bataille de Lugdunum. Le premier, le sénateur et historien [[Marius Maximus]], qui a participé à la bataille du côté de Sévère, mais ses ouvrages rédigés en [[latin]] sont totalement perdus. Le second, l'historien [[Hérodien]], fonctionnaire impérial de [[Grec|langue grecque]], a également couvert cette même période dans une histoire, mais en seconde main à partir, dit-il, d’historiens qui ne cherchaient pas à plaire, mais à dire la vérité<ref name="Hérodien">[[Hérodien]], ''Histoire des empereurs romains'', livre III, chap. 7, 2 à 6.</ref>. Enfin, une compilation plus tardive du {{IVe siècle}} ou du {{Ve siècle}}, l’''[[Histoire Auguste]]'' déclare puiser ses sources auprès de Marius Maximus et de Hérodien<ref>François Fontaine, ''Douze autres Césars'', Julliard, 1985 {{ISBN|2260004067}}, {{p.|10}}, 15-17.</ref>{{,}}{{sfn||''Histoire Auguste''|loc=''Vie de Clodius Albinus'', {{XII}}; 14|id=HA}}. Ce dernier ouvrage montre un goût prononcé pour l’anecdote et le sordide, et est souvent suspecté par [[André Chastagnol]] d’en inventer. La ''Vie de Clodius Albinus'' de '''Histoire Auguste'' est riche de détails, mais incertains et contradictoires{{sfn|Chastagnol|1994|p=375}}.

== Postérité ==
Quatre journées d’étude sur la bataille de Lugdunum ont été organisées par l'[[Université Jean-Moulin-Lyon-III]] dans le courant de l’année 2017 pour faire la synthèse des connaissances et des découvertes récentes. Cette synthèse a été également présentée sous forme de bande dessinée dans le numéro de décembre 2017 du mensuel de bande dessinée [[Les Rues de Lyon]]<ref>{{Lien web |titre= On vous raconte... Une bataille pour l’Empire. Lugdunum, 197 apr. J.-C |url= https://www.hisoma.mom.fr/recherche-et-activites/rencontres-scientifiques/5e-journee-lugdunum-197|date= |site= HISOMA |consulté le=6 avril 2022}}.</ref>.

L'évocation de la bataille entre Septime Sévère et Albinus est l'élément central de l'exposition temporaire « En quête de pouvoir », présentée au musée [[Lugdunum (musée)|Lugdunum]] de Lyon, du {{date|6 octobre 2021}} au {{date|27 février 2022}}<ref>{{Lien web |titre= ENQUÊTE DE POUVOIR de Rome à Lugdunum |url= https://lugdunum.grandlyon.com/fr/agenda/evenements/enquete-de-pouvoir-de-rome-a-lugdunum|date= |site= Lugdunum, Musée et théâtres romains |consulté le=6 avril 2022}}.</ref>.

== Notes et références ==
{{références|colonnes=2}}

== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=[[Yann Le Bohec]] |titre=La bataille de Lyon |sous-titre=197 {{ap JC}} |éditeur=Lemme edit |collection=Illustoria |lieu=[[Clermont-Ferrand]] |année=2013 |pages totales=105 |isbn=978-2-917575-34-5 |présentation en ligne=http://www.eyrolles.com/Loisirs/Livre/la-bataille-de-lyon-197-apr-j-c-9782917575345}}{{nobr|. {{plume}}}}

==== Sources ====
* [[Dion Cassius]], ''Histoire romaine'', livre 73,14 – livre 76,17.
* [[Hérodien]], traduction de Denis Roques, ''Histoire des empereurs romains de Marc-Aurèle à Gordien III'', Les Belles Lettres, Collection la Roue à livres, Paris, 1990 {{ISBN|2-251-33903-5}}. 
* {{Ouvrage |langue=la, fr |langue originale=la |nom1=Auteur inconnu |traducteur=[[André Chastagnol]] |préface=André Chastagnol |titre=Histoire Auguste |lieu=Paris |éditeur=[[Éditions Robert Laffont|Robert Laffont]] |collection=Bouquins |année=1994 |pages totales={{CLXXXII}} + 1244 |isbn=2-221-05734-1 |id=HA}}.

{{Palette Lugdunum}}
{{Portail|histoire militaire|Rome antique|Grand Lyon}}

{{DEFAULTSORT:Lugdunum}}
[[Catégorie:Bataille sur le sol français]]
[[Catégorie:Bataille des guerres civiles de l'Empire romain|Lugdunum]]
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[[Catégorie:Septime Sévère]]