Voir la source de 51e régiment d'infanterie (France)

{{Voir homonymes|51e régiment{{!}}{{51e|régiment}}}}
{{Titre mis en forme|{{51e|régiment}} d'infanterie (France)}}
{{Infobox Unité militaire
 | nom                   = {{51e|régiment}} d’infanterie<br>{{abr|CAPCIA|Centre d’appui et de préparation au combat inter-armes}} - {{51e|RI}}
 | image                 = Insigne régimentaire du 51e Régiment d'Infanterie..jpg
 | taille image          = 100
 | légende               = Insigne régimentaire du {{51e}} RI
 | création              = [[1685]]
 | dissolution           = 
 | ancien nom            = [[Régiment de la Sarre]]
 | surnom                = 
 | pays                  = {{france}}
 | branche               = [[Armée de terre (France)|Armée de terre]]
 | type                  = [[Régiment]] d'[[infanterie]]
 | rôle                  = [[Infanterie]]
 | garnison              = '''[[Mourmelon-Le-Grand]]'''
 | devise                = "'''''Plus est en nous'''''"
 | guerres               = 
 | fourragère            = Aux couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]]
 | décorations           = [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]]<br />[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]<br /> quatre palmes
 | inscriptions          = <small>[[Bataille du pont d'Arcole|Arcole 1796]]<br />[[Bataille d'Eylau|Eylau 1807]]<br />[[Bataille de Bomarsund|Bomarsund 1854]]<br />[[Bataille de San Lorenzo|San Lorenzo 1863]]<br />[[Bataille de la Ferme de Beauséjour|Beauséjour 1915]]<br />[[Bataille de Verdun (1917)|Verdun 1917]]<br />[[Bataille de l'Avre|L'Avre 1918]]<br />[[Bataille de Tahure|Tahure 1918]]<br />[[Bataille de Stonne|Stonne 1940]]<br />[[Guerre d'Algérie|AFN 1952-1962]]</small>
}}
Le '''{{51e|régiment}} d'infanterie''' ('''{{51e}} RI''') est un [[Régiment d'infanterie français|régiment]] d'[[infanterie]] de l'[[Armée de terre (France)|Armée de terre française]] [[Réorganisation des corps d'infanterie français (1791)|créé sous la Révolution]] à partir du [[régiment de La Sarre]], un [[Régiments français d'Ancien Régime|régiment français d'Ancien Régime]]. Depuis le {{Date-|1er juillet 2021}}, ce régiment est désigné sous le nom de '''centre d’appui et de préparation au combat interarmes – 51e RI''' (CAPCIA - 51e RI).

== Création et différentes dénominations ==
* 1651 : Création sous le nom de '''régiment de La Ferté-Senneterre''' levé par [[Henri de La Ferté-Senneterre]]. Il également appelé '''régiment de La Ferté'''.
**1919 : La ville de [[Senneterre (ville)|Senneterre]] au Québec est fondée et le nom de Senneterre est donné en l'honneur du régiment qui servit sous [[Louis-Joseph de Montcalm|Montcalm]].
* 1685 : Prend le nom de '''[[régiment de la Sarre]]'''.
**1917 : La ville de [[La Sarre]] au Québec est fondée et le nom de La Sarre est donné en l'honneur du régiment qui servi sous [[Louis-Joseph de Montcalm|Montcalm]].
* {{date-|1 janvier 1791}} : À la [[Révolution française|Révolution]], tous les régiments prennent un nom composé du nom de leur arme avec un [[Régiment d'infanterie français|numéro d’ordre donné selon leur ancienneté]]. Le régiment de la Sarre devient le {{51e|régiment}} d’infanterie de ligne.
* [[1794]] : devient la '''{{51e}} [[demi-brigade]] de [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#51e demi-brigade|première formation]]''', par l'[[Amalgame militaire|amalgame]] des
** [[26e régiment d'infanterie (France)|{{1er|bataillon}} du {{26e|régiment}} d'infanterie]] ([[ci-devant]] [[Régiment de Bresse|Bresse]])
** [[3e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes|{{3e|bataillon}} de volontaires des Hautes-Alpes]]
** [[5e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes|{{5e|bataillon}} de volontaires des Hautes-Alpes]]
* {{date|30 mai 1796}} (11 prairial an IV) : transformé en '''{{51e|demi-brigade}} de [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#51e demi-brigade|deuxième formation]]''', par l'[[Amalgame militaire|amalgame]] des :
**[[99e demi-brigade de première formation|{{99e|demi-brigade}}]] de [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#99e demi-brigade|première formation]] <small>([[50e régiment d'infanterie (France)|{{1er|bataillon}} du {{50e|régiment}} d'infanterie]] ([[ci-devant]] [[Régiment de Hainault|Hainault]]), [[4e bataillon de volontaires du Bas-Rhin|{{4e|bataillon}} de volontaires du Bas-Rhin]] et [[9e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône|{{9e|bataillon}} de volontaires des Bouches-du-Rhône]] également appelé [[1er bataillon de volontaires du Luberon|{{1er|bataillon}} de volontaires du Luberon]] ou [[bataillon de volontaires d'Apt]])</small>
**[[105e demi-brigade de première formation|{{105e|demi-brigade}}]] de [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#105e demi-brigade|première formation]] <small>([[53e régiment d'infanterie (France)|{{1er|bataillon}} du {{53e|régiment}} d'infanterie]] ([[ci-devant]] [[Régiment d'Alsace|Alsace]])[[1er bataillon de volontaires du Gers|{{1er|bataillon}} de volontaires du Gers]] [[2e bataillon de volontaires du Gers|{{2e|bataillon}} de volontaires du Gers]])</small>
**[[199e demi-brigade de première formation|{{199e|demi-brigade}}]] de [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#199e demi-brigade|première formation]] <small>([[2e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne|{{2e|bataillon}} de volontaires de Seine-et-Marne]], [[3e bataillon de volontaires de l'Ain|{{3e|bataillon}} de volontaires de l'Ain]] et [[10e bataillon bis de volontaires de la Côte-d'Or|{{10e|bataillon}} bis de volontaires de la Côte-d'Or]])</small>
**[[13e demi-brigade provisoire|{{13e|demi-brigade}} provisoire]] de [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#13e demi-brigade provisoire|première formation]] <small>([[1er bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes|{{1er|bataillon}} de volontaires des Côtes-Maritimes]], [[3e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes|{{3e|bataillon}} de volontaires des Côtes-Maritimes]] et [[6e bataillon de volontaires des Côtes-Maritimes|{{6e|bataillon}} de volontaires des Côtes-Maritimes]])</small>
**[[14e demi-brigade de première formation|{{3e|compagnie}} de grenadiers de la {{14e|demi-brigade}}]] de [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#14e demi-brigade|première formation]] <small>([[7e régiment d'infanterie (France)|{{2e|bataillon}} du {{7e|régiment}} d'infanterie]] ([[Régiment de Champagne|ci-devant Champagne]]), [[1er bataillon de volontaires du Gard|{{1er|bataillon}} de volontaires du Gard]] et [[2e bataillon de volontaires du Gard|{{2e|bataillon}} de volontaires du Gard]])</small>
**[[26e demi-brigade de première formation|{{2e|compagnie}} de grenadiers de la {{26e|demi-brigade}}]] de [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#26e demi-brigade|première formation]] <small>([[13e régiment d'infanterie (France)|{{2e|bataillon}} du {{13e|régiment}} d'infanterie]] ([[Régiment de Bourbonnais|ci-devant Bourbonnais]]), [[4e bataillon de volontaires de la Manche|{{4e|bataillon}} de volontaires de la Manche]] et [[9e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise|{{9e|bataillon}} de volontaires de Seine-et-Oise]])</small>
*1803 : La '''{{51e|demi-brigade}} de seconde formation''' devient le '''[[Réorganisation des corps d'infanterie français (1803)#51e régiment|{{51e|régiment}} d'infanterie de ligne]]'''
* {{date|12 mai 1814}} : pendant la [[Première Restauration]], le '''[[Réorganisation des corps d'infanterie français (1814)|{{51e|régiment}} prend le numéro 47]]'''
*{{date|20 avril 1815}} : Napoléon {{Ier}} rend aux anciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus. Le régiment reprend le nom de '''{{51e|régiment}} d'infanterie de ligne''' durant les [[Cent-Jours]].
* {{date|16 juillet 1815}} : comme l'ensemble de l'[[armée napoléonienne]], il est licencié à la [[Restauration (histoire de France)|Seconde Restauration]]
* {{date|11 août 1815}} : création de la '''[[Légion de la Marne]]'''.
* [[1817]] : la [[Légion de la Marne]] prend le rang {{n°|51}}.
* [[1820]] : la {{51e}} [[légion de la Marne]] est [[Amalgame militaire|amalgamée]] et renommée '''{{51e|régiment}} d'infanterie de ligne'''
* [[1887]] : renommé '''{{51e|régiment}} d'infanterie'''
* 1914 : à la mobilisation, le {{51e}} RI donne naissance au [[251e régiment d'infanterie|{{251e|régiment}} d'infanterie]]
*1984 : dissolution du {{51e}} RI, création du {{51e}} RI/{{31e}} GTC par fusion avec le {{31e}} groupement de camp
*2000 : le {{51e}} RI/{{31e}} GTC est dissout et devient régiment du camp de Mourmelon
*2007 : le régiment du camp de Mourmelon est dissout, le centre d'entraînement des brigades reprend les traditions du {{51e}} RI
*2013 : recréation du {{51e}} RI sous le nom de '''Centre d’entraînement interarmes et du soutien logistique - {{51e|régiment}} d’infanterie'''
*2021 : renommé '''centre d’appui et de préparation au combat interarmes - {{51e|régiment}} d’infanterie'''

== Chefs de corps ==
;Ancien Régime
* 1651 - 1671 : Duc de la Ferte
* 1671 - 1685 : Marquis de la Ferte
* 1685 - 1691 : Comte de Braque
* 1691 - 1704 : Comte de Vaudrey
* 1704 - 1709 : Comte de Montcault
* 1709 - 1730 : Comte d'Autrey de Montcault
* 1730 - 1734 : Comte de Boissieux
* 1734 : Comte de Maillebois
* 1734 - 1735 : Comte de Lussan
* 1745 - 1747 : Marquis de Tombebœuf
* 1747 - 1762 : Marquis de Montpouillan
* 1762 - 1767 : Comte de Peyre
* 1767 - 1784 :  [[Louis Alexandre de La Rochefoucauld d'Enville|duc de la Rochefoucaud]]
* 1784 - 1788 : Comte de Montbel

<gallery>
La Sarre inf 1720.png|Uniforme du régiment de 1720 à 1734
La Sarre inf 1734.png|Uniforme du régiment de 1734 à 1757
La Sarre inf 1757.png|Uniforme du régiment de 1757 à 1762
34RILa Sarre1762.png|Uniforme du régiment de 1762 à 1767
La Sarre 52RI 1776.png|Uniforme du régiment de 1767 à 1779
La Sarre (Variation) 52RI 1776.png|Uniforme du régiment de 1767 à 1779 (variation)
La Sarre 52RI 1779.png|Uniforme du régiment de 1779 à 1791
51RI la Sarre1791.png|Uniforme du régiment de 1791 à 1792
51e Rég inf 1792.png|Uniforme du régiment de 1792 à 1794
</gallery>

;Révolution
* 1788 - 1791 : Baron Jean Charles Gravier de Vergennes<ref>[http://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=1187 Jean Charles Gravier de Vergennes (1756-1827)]</ref>
* 1791 : Charles Léopold Joseph Du Pont de Compiègne - colonel.
* 1791 : Joseph Joulard d'Iversay - colonel.
* 1792 : Charles Guillaume Vail d'Allais - colonel.
* 1792 : Joseph Marie Lavoine Desperriers - colonel.
* 1792 : [[Luc Siméon Auguste Dagobert]] - colonel.
* 1793 : [[Jean-Jacques Dortoman]] - colonel.
* 1793 : [[André Masséna]] - colonel. (**)
* 1793 : Rivas - colonel.
;Première République
* 1794 : Jacques Balguerie - chef de brigade.
* 1795 : Brenier - chef de brigade.
* 1796 : [[Élie Lafont]] - chef de brigade (*).
;Premier Empire
* 1796 : Meinzweig - chef de brigade.
* 1800 : [[Joseph Alphonse de Bonnet d'Honnières]] - chef de brigade. (*)
* 1805 : [[Louis Paul Baille]] - colonel. (*)
* 1812 : François Nicolas Taillé - colonel tué le {{date|25 juillet 1813}} au col de Mayo en Espagne.
* 1813 : Pierre Douarche - colonel.
* 1814 : Jean Antoine Rignon - colonel tué le {{date|18 juin 1815}} à la [[bataille de Mont-Saint-Jean]] en Belgique.
;Restauration
* 1815 - 1816 : Baron de Lascours
* 1816 - 1817 : Marquis d'Oria
* 1817 - 1821 : Louis Jean-Baptiste Cornebize
* 1821 - 1826 : colonel Aymon de Contreglise
* 1826 - 1830 : colonel Ocher de Beaupre
* 1830 : colonel [[Charles Jean-Baptiste Parchappe|Parchappe]]
;Monarchie de Juillet
* 1830 - 1838 : colonel Guingret
* 1838 : colonel Duvivier
* 1838 - 1846 : colonel Siméon
;Deuxième République
* 1846 - 1849 : colonel Claparède
* 1849 - 1852 : [[Frédéric Henri Le Normand de Lourmel|colonel de Lourmel]]
;Second Empire
* 1852 - 1855 : colonel Perrin-Jonquière
* 1855 - 1859 : colonel Teula
* 1859 - 1862 : colonel Guynet
* 1862 - 1865 : colonel [[Isidore Garnier|Garnier]]
* 1865 - 1868 : colonel le Page des Longchamps
* 1868 - 1871 : colonel [[Alphonse Charles Delebecque|Delebecque]]
* 1871 : colonel de la Monneraye
;Troisième République
* 1871 - 1879 : colonel Robillard
* 1879 - 1880 : colonel Mezny
* 1880 - 1886 : colonel Potier
* 1886 - 1894 : colonel Lacapelle
* 1894 - 1896 : [[Henri de Lacroix|Colonel de Lacroix]]
* 1898 - 1903 : colonel Roy de Lachaise
* 1903 - 1906 : colonel Brochin
* 1906 - 1909 : colonel d'Harcourt
* 1909 - 1910 : colonel Gille
* 1910 - 1914 : colonel Bertaux
* 1914 : colonel Leroux
;Première Guerre mondiale
* 1914 : colonel Agel
* 1914 - 1916 : colonel Brion (**)
* 1916 - 1917 : colonel Crueche
* 1917 : colonel Nicolas
* 1917 - 1920 : colonel Theilhac
;Entre-deux-guerres
* 1920 - 1921 : colonel Cuny
* 1922 : colonel Theilhac
* 1922 - 1926 : colonel Bernard
* 1926 : colonel Lemaire
* 1926 - 1927 : colonel Issaly
* 1927 - 1929 : colonel Eugène Charreyre
* 1929 - 1930 : colonel Thomas
* 1930 - 1932 : colonel Caisez
* 1932 - 1935 : colonel Collin
* 1935 - 1936 : colonel Delambre
* 1938 : colonel Delage
;Seconde Guerre mondiale
* 1939 - 1940 : colonel Guy
* 1940 - 1941 : colonel Foucault
* 1941 - 1942 : colonel Hautcœur
* 1945 : colonel Lehagre
;Après-guerre
* 1972 : colonel Pasquet de Franlieu
* 1974 : lieutenant-colonel Taithe
* 1976 : colonel David
* 1977 : lieutenant-colonel Le Dentu
* 1979 : colonel Cardonne
* 1981 : colonel Nicolaï
* 1983 : colonel Jean-Paul Dubreuil (*)

<small>(*) Officier qui devint par la suite [[général de brigade]].
(**) Officier qui devint par la suite [[général de division]].</small>

== Historique des garnisons, combats et batailles ==
=== Ancien Régime ===
[[File:Rég de La Sarre 1685.png|thumb|Drapeau du régiment]]
* 1651 : Le régiment sera levé en Lorraine sous le nom de [http://Ferté-Sennecterre Ferté-Sennecterre], du nom de son propriétaire.
* 1685 : Le régiment adoptera le nom de régiment de La Sarre.
* 1730 : [[Claude de La Corcelle]], [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis|chevalier de Saint-Louis]], capitaine de régiment de la Sarre, sieur de Bailly et de [[Château de Cuzy|Cuzy]] au finage de [[Cervon]] (Nièvre)
* 1747 : Jean-Pierre Tridon, lieutenant, seigneur de [[Pernay]] (Nièvre).

En 1756, son deuxième bataillon fut envoyé en [[Nouvelle-France]] et participa ainsi à la [[Guerre de Sept Ans]] contre les armées anglaises.
* 1756 : [[Bataille de Fort Oswego]]
* 1757 : [[Bataille de Fort William Henry]]
* 1758 : [[Bataille de Fort Carillon]]
* 1759 : [[Bataille des plaines d'Abraham]] ou le [[lieutenant-colonel]] [[Etienne-Guillaume de Sénezergues]], meurt de ses blessures le lendemain de la bataille
* 1760 : [[Bataille de Sainte-Foy]] ou le capitaine Dupras est tué à la maison Dumont
* 1760 : [[Articles de capitulation de Montréal|Capitulation de Montréal]]

=== Guerres de la Révolution et de l'Empire ===
<gallery widths="200" heights="180" caption="">
Fichier:1er bataillon 51e rég inf 1791.png|<center>Drapeau du {{1er|bataillon}} du {{51e|régiment}} d'infanterie de ligne de 1791 à 1793</center>
Fichier:2e bataillon 51e rég inf 1791.png|<center>Drapeau du {{2e|bataillon}} du {{51e|régiment}} d'infanterie de ligne de 1791 à 1793</center>

</gallery>
==== 1792 : Armée du Midi, Armée du Var, Armée d'Italie ====
[[Armée du Midi]] et [[Armée d'Italie#Formation et évolution|Armée d'Italie]]
Le [[23 novembre]] le {{1er|bataillon}} quitte [[Sospel]], embarque à [[Villefranche-sur-Mer|Villefranche]] sur l'[[escadre]] de l'[[amiral Truguet]], contribue à la prise d'[[Oneille]] puis revint camper entre [[Nice]] et Sospel.

Le [[2 décembre]] il met en déroute un détachement ennemi venu reprendre Sospel qui avait été évacué par les troupes françaises puis il est dirigé à [[La Turbie]] avant de prendre ses quartiers d'hiver à Nice, ou il réprime, le {{date-|9 décembre}}, une révolte.

Durant cette campagne de 1792, le {{2e|bataillon}} avait stationné à [[Grasse]] avant d'être rattaché à l'[[Composition de l'armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]] et dirigé sur [[Pont-Saint-Esprit]] puis [[Antibes]].

Le [[16 décembre]], le [[lieutenant-général]] [[Armand-Louis de Gontaut Biron|Biron]] prend le commandement de l'[[armée du Var]], qui devient l'[[armée d'Italie]] en remplacement du [[Jacques Bernard d'Anselme|général Anselme]].

==== 1793 : [[Armée d'Italie]] ====
Tandis que le {{2e|bataillon}} du {{51e}} fut envoyé en garnison à [[Tournon-sur-Rhône|Tournon]] le {{1er|bataillon}} rattaché à l'armée d'Italie fut envoyé à [[L'Escarène]] puis, il prend part, le [[12 février]], au [[combat de Sospel]], le [[19 février]] au [[combat du camp de Braous]]<ref>[[combat du camp de Braous]] ou [[combat du camp de Brans]]</ref>{{,}}<ref>[http://www.gravures-nice.org/images/com_sobi2/grandes/voyage-pittoresque-p181-379.jpg Le col de Brans situé devant Sospel- gravure 1795]</ref>, le [[28 février]] au [[combat de Peïra-Cava]] contribuant largement à chasser les troupes austro sardes

Le {{1er}} mars les 2 bataillons sont réunis, avec un effectif total de {{nombre|1080|hommes}}, et positionnés entre Nice et Sostel. Le [[8 mars]] le [[chef de brigade]] [[Jean-Jacques Dortoman]] est nommé à la tête du {{51e|régiment}} d'infanterie en remplacement de [[Luc Siméon Auguste Dagobert]] promu [[général de brigade]] à l'[[armée des Pyrénées orientales]].

Le [[20 mai]], sous les ordres du [[Jean Mathieu Philibert Sérurier|colonel Sérurier]] le '''{{51e}}''' et le [[50e régiment d'infanterie (France)|{{50e}} régiment d'infanterie de ligne]] quittent [[Saint-Martin-de-Vésubie|Saint-Martin]], chassent l'ennemi de [[Rorà]] puis reprennent, le {{date-|22 mai}}, [[Isola (Alpes-Maritimes)|Isola]] aux Piémontais mais, le {{date-|20 mai}}, menacé par les Piémontais et les Autrichiens, le {{51e}}, se retire sur [[Saint-Martin-de-Vésubie|Saint-Martin]].

Début juin, le {{51e}}, accompagné du [[3e bataillon de chasseurs à pied]], attaque les avant-postes ennemis du camp des Mille-Fourches<ref>Camp des Mille-Fourches également appelé, plus simplement, camp des Fourches</ref> défendu par 2 [[Redoute (militaire)|redoutes]] ou il se couvre de gloire puis, avec le [[70e régiment d'infanterie (France)|{{70e}}]] du camp de Rauss. Malgré un succès tactique, les troupes françaises durent se replier et le {{51e}} perdit dans cette affaire environ 250 hommes dont la compagnie de [[Grenadier (militaire)|grenadier]] du {{2e|bataillon}} qui fut presque entièrement détruite. Après cet échec les troupes françaises reprirent leurs anciennes positions et le {{51e}} fut dirigé au camp de Raolet situé au nord de Sospel.

Après la promotion au rang de général de brigade de [[Jean-Jacques Dortoman]], le {{date-|17 juin}}, le {{51e}} passa sous les ordres du chef de brigade [[André Masséna]] jusqu'à sa promotion le {{date-|22 août}} suivant. À cette date, c'est le chef de brigade Rivas qui prend le commandement.

Le [[8 septembre]], les Piémontais lancent une attaque générale sur les lignes françaises. Le [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]] [[Barthélemy Catherine Joubert|Joubert]], à la tête d'un détachement de 30 [[grenadier (militaire)|grenadiers]] du '''{{51e|régiment}} d'infanterie de ligne''', défend la [[redoute (militaire)|redoute]] de [[Belvédère (Alpes-Maritimes)|la Condamine]] assailli par 500 Piémontais<ref>[http://www.vesubian.com/villages/belvedere/monographie_belvedere_05.htm LE CHATEAU DE BELVEDERE]</ref>. Après avoir épuisé ses munitions, il défend l'ouvrage à la [[Baïonnette (arme)|baïonnette]], mais les Piémontais l'ayant pulvérisé à coup de canon, la petite troupe dut se rendre après près de 5 heures de combat. Le froid et la neige qui survinrent après le combat condamnèrent les deux armées à l'inaction.

Le {{1er|bataillon}} fut alors envoyé au [[Siège de Toulon (1793)|siège de Toulon]] sous les ordres de [[François de Miollis]] tandis que le {{2e|bataillon}} fut envoyé au [[siège de Lyon]] et rattaché à l'[[Armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]].

Conformément aux lois du {{date-|21 février}}, du {{date-|12 août 1793}}, on s'occupait de l'[[Premier amalgame|embrigadement des troupes de ligne]] avec les [[bataillons de volontaires]]. Ainsi, le {{1er|bataillon}} du {{51e|régiment}} d'infanterie [[ci-devant]] la Sarre, est [[Amalgame militaire|amalgamé]], le {{date|11 novembre 1793}}, avec le [[3e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône|{{3e|bataillon}} de volontaires des Bouches-du-Rhône]] et le [[6e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône|{{6e|bataillon}} de volontaires des Bouches-du-Rhône]] pour former la [[101e demi-brigade de première formation|{{101e|demi-brigade}}]] de [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#101e demi-brigade|première formation]].

Conformément aux lois du {{date-|21 février}}, du {{date-|12 août 1793}}, le {{2e|bataillon}} du {{51e|régiment}} d'infanterie ci-devant la Sarre est amalgamé, le {{date|17 avril 1794}}, avec le [[3e bataillon de volontaires du Var|{{3e|bataillon}} de volontaires du Var]] et le [[6e bataillon de volontaires du Var|{{6e|bataillon}} de volontaires du Var]] pour former la  [[102e demi-brigade de première formation|{{102e|demi-brigade}}]] de [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#102e demi-brigade|première formation]].

Ainsi disparaît pour toujours le '''{{51e|régiment}} d'infanterie [[ci-devant]] [[Régiment de la Sarre|la Sarre]]''', partageant le sort de tous ces vieux régiments de l'ancienne monarchie qui depuis deux siècles avaient défendu si intrépidement combattu contre toutes les coalitions sous le règne de [[Louis XIV]] et dans le [[Nouvelle-France|Nouveau-Monde]] sous les règnes de [[Louis XV de France|Louis XV]] et [[Louis XVI de France|Louis XVI]] .

==== 1794 : {{51e|demi-brigade}} (première formation) ====
L'exécution de l'amalgame de deux [[Volontaires nationaux pendant la Révolution|bataillons de volontaires]] et d'un [[Infanterie de ligne|bataillon de ligne]] de l'[[Régiments français d'Ancien Régime|ancienne armée royale dite]] ''[[ci-devant]]'' pour constituer une unité nouvelle, la [[demi-brigade]] ayant été retardée pour certains corps, un nouveau décret en date du 17 nivôse an II ({{date-|18 janvier 1794}}) prescrivit l'embrigadement immédiat.

Ainsi conformément aux lois du {{date-|21 février}}, du {{date-|12 août 1793}} et au décret de la Convention du 17 nivôse an II ({{date-|8 janvier 1794}}), la '''[[Amalgame des deux armées sous la Révolution#51e demi-brigade|{{51e|demi-brigade}} de première formation]]''' est formée au camp de Casotto, le {{1er}} thermidor an II ({{date-|19 juillet 1794}}) de l'amalgame du [[26e régiment d'infanterie (France)|{{1er|bataillon}} du {{26e|régiment}} d'infanterie]] ([[ci-devant]] [[Régiment de Bresse|Bresse]]) avec le [[3e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes|{{3e|bataillon}} de volontaires des Hautes-Alpes]] et le [[5e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes|{{5e|bataillon}} de volontaires des Hautes-Alpes]].
Avec un effectif de {{nombre|1925|hommes}} (88 officiers et {{formatnum:1837}} sous-officiers et hommes de troupe), la demi-brigade compte 3 bataillons à 8 compagnies et 1 compagnie de canonniers, sous le commandement du [[chef de brigade]] Jacques Balguerie et attachée à l'[[armée d'Italie]].

La {{51e|demi-brigade}} fut placé en {{1re}} ligne; le {{1er|bataillon}} pris position à la [[Monasterolo Casotto|chartreuse de Casotto]] et les {{2e}} et {{3e|bataillon}} se positionnèrent sur le mont Carnete, position qu'il tint jusqu'au [[21 août]] ou les {{1er}} et {{3e|bataillons}} occupèrent Isola-Prosa et [[Ormea]] et le {{2e|bataillon}} Cia-Bernardo. Le {{date-|21 septembre}} affecté à la brigade Hamel, le {{1er|bataillon}} fut cantonné à [[Intrapa]], le {{2e}} resta à Cia-Bernardo et le {{3e}} fut envoyé à {{Lien|trad=Ponte di Nava|lang=it|fr=Ponte di Nava}} où ils restèrent sur la défensive. Le {{date-|16 novembre}}, le {{51e}} fut désigné pour procurer du [[fourrage]]. Il revint 4 jours après avec {{formatnum:2000}} [[quintal (unité)|quintaux]] de [[foin]], 400 bêtes à cornes et 500 [[mouton]]s sans avoir été inquiété par l'ennemi et les bataillons reprirent leurs positions.

==== 1795 et 1796 ====
Mal chaussés, mal vêtus, accablés de service et placés dans un climat rigoureux, les 3 bataillons restèrent tranquilles dans leur cantonnements tout en ayant un grand nombre de malades si bien qu'à la fin mars l'effectif était réduit au 2/3 environ. Fin mars la {{51e}}, affectée à la brigade Miollis reçu, en mai, l'ordre d'occuper le col del Inferno et Bertolotti.

Les registres de la {{51e|demi-brigade}} ayant été perdus, on ne trouve aucune trace de cette demi-brigade durant le reste de l'année 1795 et la totalité de 1796. On sait seulement qu'elle eut comme commandant le chef de brigade Brenier à la fin de 1795.

Le 30 nivôse an V ({{date|19 janvier 1797}}), la '''{{51e|demi-brigade}}''' reçut une nouvelle dénomination, par suite d'un arrêté du [[Directoire]] exécutif, du 18 nivôse an IV ({{date|8 janvier 1796}}), qui avait prescrit le [[Amalgame des deux armées sous la Révolution|remaniement complet de tous les bataillons]] sur pied et leur fusion en 100 demi-brigades d'infanterie de ligne et 30 d'infanterie légère.
La {{51e|demi-brigade}}, celle qui venait de faire les campagnes de 1794 à 1796 à l'[[armée d'Italie]], eut au sort le [[63e demi-brigade de deuxième formation|no 63]] des [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#63e demi-brigade|nouvelles demi-brigades]].

==== 1796 ====
La [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#51e demi-brigade|'''nouvelle {{51e|demi-brigade}}''']] se trouva formée à l'[[Armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]], le 11 prairial an IV ({{date|30 mai 1796}}), et se composa de l'[[Amalgame militaire|amalgame]] des anciennes [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#99e demi-brigade|99{{e}}]], [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#105e demi-brigade|105{{e}}]] et [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#199e demi-brigade|{{199e|demi-brigade}} de première formation]], de la [[13e demi-brigade provisoire|{{13e|demi-brigade}} provisoire de première formation]], de la [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#14e demi-brigade|{{3e|compagnie}} de grenadiers de la {{14e|demi-brigade}}]] et de la [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#26e demi-brigade|{{2e|compagnie}} de grenadiers de la {{26e|demi-brigade}} de première formation]].
*Voltri,
*Montenotte,
*Dego,
*Lodi,
*Borghetto,
*Castiglione,
*Governolo,
*[[Bataille du pont d'Arcole]].

==== De 1797 à 1814 ====
*1797 :
**Rivoli,
**Mantua,
** Valvassone.
*1799 :
**Bergen
** Castricum.
*1800 :
**Fribourg,
**Biberach,
** Hohenlinden.
*1805 :
**[[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz|2 décembre]] : [[Bataille d'Austerlitz]]
*1806 :
**[[Bataille d'Auerstaedt|Bataille d'Auerstadt]]
** Czarnonvo
** Golymin.
*1807 :
**[[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]] : [[Bataille d'Eylau]]
** Ostrelenka
** Dantzig
** [[Bataille de Friedland]].
*1808 :
**Madrid,
**Valence,
**Bilbao.
*1809 :
**[[Bataille de Talavera]],
**Almonacid,
** Fuente-Ovejuna.
*1811 :
**Albufera.
*1812 :
**Tarifa
** Cadix.
*1813 :
**Vitoria
** Maya.
*1813 :
**[[Bataille de Borisov]],
**Kulm,
** Dresde.
*1814 : [[Guerre d'indépendance espagnole]]
** [[Ordre de bataille français lors de la bataille d'Orthez de 1814|27 février]] : [[bataille d'Orthez (1814)|bataille d'Orthez]]
**[[Bataille de Toulouse (1814)|Bataille de Toulouse]]
*1814 :
**Arnheim,
**Herg-op-Zoom
**Coutray.

=== De 1815 à 1848 ===
*1815 : [[Campagne de Belgique de 1815|Campagne de Belgique (1815)]]
**[[Bataille de Waterloo]].
* 1830 : Une ordonnance du {{date-|18 septembre}} créé le {{4e|bataillon}} et porte le régiment, complet, à {{nombre|3000|hommes}}<ref>Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151</ref>.

Le {{51e|régiment}} d'infanterie de ligne est en [[Conquête de l'Algérie par la France|Algérie]] [[Régiments ayant participé à la conquête de l'Algérie par la France|entre 1845 à 1850]] et participe à la [[prise de Zaatcha]] et à l'[[expédition de Kabylie]].

=== Second Empire ===
Le {{date-|4 décembre 1851}}, il participe à la répression de l'insurrection parisienne lors du coup d'État de [[Napoléon III]] - Voir le récit par [[Victor Hugo]] dans ''Histoire d'un Crime''<ref>[[s:Histoire d’un crime - III|Histoire d’un crime - III]]</ref>

En 1854, dans le cadre de la [[guerre de Crimée]], il est envoyé en [[Pays baltes|Baltique]] et contribue à la [[Siège de Bomarsund|prise de Bomarsund]].

Par décret du {{date-|2 mai 1859}} le {{51e|régiment}} d'infanterie de ligne fourni 1 compagnie pour former le [[101e régiment d'infanterie (France)|101{{e}} régiment d'infanterie de ligne]].

Envoyé au corps d'occupation de Rome entre 1860 et 1862.

Il part ensuite au [[Mexique]] entre 1862 et 1867 et participe à l'[[Intervention française au Mexique|ensemble de la campagne]]. Son drapeau est décoré de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]].
* Les unités françaises impliquées dans cette expédition comprennent :
* les [[7e régiment d'infanterie (France)|7{{e}}]], {{51e}}, [[62e régiment d'infanterie de ligne|62{{e}}]], [[81e régiment d'infanterie de ligne|81{{e}}]], [[95e régiment d'infanterie de ligne|95{{e}}]] et [[99e régiment d'infanterie de ligne|{{99e|régiments}} d’infanterie de ligne]] ; les [[1er bataillon de chasseurs à pied|1{{er}}]], [[7e bataillon de chasseurs alpins|7{{e}}]], [[18e bataillon de chasseurs à pied|18{{e}}]] et [[20e bataillon de chasseurs à pied|{{20e}} de chasseurs à pied]] ; 
* les [[1er régiment de zouaves|1{{er}}]], [[2e régiment de zouaves|2{{e}}]] et [[3e régiment de zouaves|{{3e|zouaves}}]] ; le [[2e bataillon d'infanterie légère d'Afrique|{{2e|bataillon}} d’infanterie légère d’Afrique]] ; un bataillon de marche de tirailleurs algériens. Le [[1er régiment étranger|régiment Etranger]], premier des régiments de la légion étrangère qui se distingue à la [[bataille de Camerone]].

* En 1870, formé à 3 bataillons, il quitte son [[Dépôt (militaire)|dépôt]] de [[Dreux]] et sert au {{3e|corps}} et se bat à [[Bataille de Borny|Borny]], [[Bataille de Rezonville|Rezonville]], [[Bataille de Saint-Privat|Saint-Privat]], [[Combat de Lauvallières|Lauvallières]] et [[Bataille de Noisseville|Noisseville]].
*Le {{date-|16 août 1870}}, le {{4e|bataillon}}, formé pour la plupart de nouveaux arrivants, quitte le dépôt pour créer le [[9e régiment de marche|{{9e|régiment}} de marche]], affecté à la {{1re|brigade}} de la {{2e|division}} du [[13e corps d'armée (France)|{{13e|corps}} d’armée]]<ref name="Vinoy">Opération du [[13e corps d'armée (France)|{{13e|corps}}]] et de la {{3e|armée}} durant le [[siège de Paris (1870)]] par le [[Joseph Vinoy|général Vinoy]], pages 7 et 15</ref>. Le dépôt du {{51e}} de ligne forme ensuite tout au long de la guerre dix compagnies de dépôt afin de constituer d'autres [[Régiment de marche|régiments de marche]]. En septembre, le dépôt quitte Dreux pour [[Saintes]] (arrivée le 19), puis pour Bayonne en décembre (arrivée le 28)<ref>{{ouvrage|auteur=Aristide Martinien|titre=La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871|passage=111-113, 448|lieu=Paris|éditeur=L. Fournier|date=1911|pages=463|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6461532t/f125.item}}.</ref>.

=== De 1871 à 1914 ===
Le {{Date-|1er septembre 1871}}, le {{51e}} régiment d'infanterie de ligne fusionne avec le [[51e régiment de marche|{{51e}} régiment d'infanterie de marche]].
[[Fichier:Séeberger - Inondations de Paris 129.jpg|vignette|Soldat du {{51e|RI}} lors de la [[crue de la Seine de 1910]].]]
Lors de la [[Réorganisation des corps d'infanterie français (1887)|réorganisation des corps d'infanterie]] de [[1887 en France|1887]], le régiment fourni un bataillon pour former le [[146e régiment d'infanterie (France)|{{146e}} régiment d'infanterie]] et un second bataillon pour former le [[148e régiment d'infanterie (France)|{{148e}} régiment d'infanterie]].

=== Première Guerre mondiale ===
* Au début de la guerre 1914, les {{51e}} et [[87e régiment d'infanterie (France)|{{87e}} RI]] constituaient la [[6e brigade d'infanterie (France)|{{6e|brigade}} d'infanterie]] (général Ernest Caré). Celle-ci et la [[5e brigade d'infanterie (France)|{{5e|brigade}} d’infanterie]] (général [[Achille Deffontaines]]), constituaient la [[3e division d'infanterie (France)|{{3e|division}} d’infanterie]], au sein du [[2e corps d'armée (France)|{{2e|corps}} d’armée]].

{|
|valign="top"|
* '''Ordre de bataille du {{51e}} RI au {{date-|5 août 1914}}''' :
* État-Major du régiment
** colonel Leroux
** Médecin-major de {{1re|classe}} Mathieu
** Capitaine-adjoint au chef de corps Mathieu
** Officier de détails : lieutenant Hennebicque
** Officier d'approvisionnement : lieutenant Barbenoire
** Porte-drapeau : lieutenant A.L. Recuras-Massaquant(tué à Mouilly (Meuse) le {{date-|5 mai 1915}})
* {{1er|bataillon}}
** Chef de bataillon lieutenant-col A.L.J. Agel
** {{1re|compagnie}} : capitaine J.F.M. Fehner
** {{2e|compagnie}} : capitaine Rolland
** {{3e|compagnie}} : capitaine Bayol (Georges) tué au combat le 10.11.1914 à Vienne-le-Château (Marne).
** {{4e|compagnie}} : capitaine Tarrit
** {{1re|section}} de mitrailleuses : lieutenant Salvan
|valign="top"|
* {{2e|bataillon}}
** Chef de bataillon com. Berthon
** {{5e|compagnie}} : capitaine Mazin
** {{6e|compagnie}} : capitaine Vallée (tué à Virton le {{date-|22 août 1914}})
** {{7e|compagnie}} : capitaine Pierron
** {{8e|compagnie}} : capitaine Dumay
** {{2e|section}} de mitrailleuses : lieutenant ?
* {{3e|bataillon}}
** Chef de bataillon com. S. Mayer
** {{9e|compagnie}} : capitaine Habguillart
** {{10e|compagnie}} : capitaine Parmentier
** {{11e|compagnie}} : capitaine Picart
** {{12e|compagnie}} : capitaine Hayot
** {{3e|section}} de mitrailleuses : lieutenant ?
|}

==== 1914 ====
* Le {{51e}} RI a participé à la bataille de [[Virton]] le {{date-|22 août 1914}}, à Houdrigny. Il y a quelques tombes de soldats du {{51e}} RI dans ce cimetière militaire :
* soldat Cherot René ;
* soldat Descamps Omer ;
* soldat Hodin Eugène ;
* soldat Lognon Richard ;
* soldat Polle Isidore.
* [[Cesse]]
* [[Bataille de la Marne (1914)|la Marne]]

==== 1915 ====
* [[Argonne (région)|Argonne]]
* Beauséjour
* [[les Éparges|les Eparges]]
* Champagne

==== 1916 ====
* [[Tahure]]

==== 1917 ====
[[Fichier:Revue du 14 juillet 1917 a Paris -.jpg|alt=Soldats autour d'un drapeau tricolore. La hampe du drapeau est posée horizontalement sur deux trépieds de fusils.|vignette|Soldats du {{51e|RI}} autour de leur drapeau, le {{Date|14|7|1917}} à [[Paris]]]]
* Mont-Spin
* Plateau de [[Pommérieux]]

==== 1918 ====
* [[Mailly-Raineval]]
* Plateau du Losange
* Bois Saint-Hubert
* Cote 196
* les Mamelles (lieu situé dans la [[Marne (département)|Marne]] sur le site de la main de [[Massiges]])
* le Fourmilier

=== Entre-deux-guerres ===
{{...}}

=== Seconde Guerre mondiale ===
==== Drôle de guerre ====
{{Article connexe|drôle de guerre}}
Le '''{{51e|régiment}} d'infanterie''' est l'un des trois régiments d'infanterie de la [[3e division d'infanterie (France)|{{3e|division}} d'infanterie motorisée]], cette division est placée en réserve de la [[2e armée (France)|{{2e|armée}}]]<ref name="JYM 443">{{Ouvrage | langue=fr | prénom1=Jean-Yves | nom1=Mary | titre=Le corridor des Panzers | sous-titre=Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940 | tome=I | lieu=Bayeux | éditeur=[[Éditions Heimdal|Heimdal]] | année=2009 | pages totales=462 | passage=443 | isbn=978-2-84048-270-3 | isbn2=2-84048-270-3}}.</ref> qui doit en premier lieu protéger la [[ligne Maginot]] d'une manœuvre de contournement.
==== Bataille de France ====
{{Article connexe|bataille de France|bataille de Stonne}}{{Section à recycler|date=novembre 2020|motif=Tout est en vrac}}
Le {{date-|22 mai}}, au matin le bataillon reçoit l'ordre d'occuper défensivement le bois du [[Mont des Grues]] ({{unité|2|km}} est de [[Brieulles-sur-Bar]]). Dans l'après-midi la {{2e|compagnie}} du BCC exécute plusieurs contre-attaques locales avec les {{51e}}, {{67e}} et {{91e}} RI empêchant leur encerclement et infligeant à l'ennemi des pertes sévères.

Le {{date-|23 mai}}. La {{3e}} Cie reçoit l'ordre d'appuyer une attaque aux abords du village d'Oches. Mais en raison de l'évolution rapide de la situation l'ordre est annulé. Les chars ne sont pas prévenus du contre-ordre et en fin d'après-midi la {{3e|compagnie}} se trouve menacée d'encerclement. Par ses propres moyens elle attaque l'adversaire, sème la panique dans ses rangs, réussit à se dégager en infligeant de très lourdes pertes à l'ennemi. Au cours de ce dégagement elle laisse trois chars sur le terrain.

Le {{date-|24 mai}} au matin le bataillon gagne la région de [[Verrières]]. En cours de journée les compagnies reçoivent des missions distinctes. La {{3e|compagnie}} occupe des bois de la cote 253, tenus par une compagnie du {{51e}} RI. Une attaque générale est prévue par le commandement en fin d'après-midi. La situation se modifie et la Cie du {{51e}} RI exécute seule une contre-attaque locale et limitée. Cette action se solde par un échec, et les officiers de chars éprouvent les plus grandes difficultés à regrouper les fantassins en retraite dont tous les cadres ont été tués ou grièvement blessés. Dans l'après-midi la compagnie exécute une mission limitée ayant pour but de neutraliser un nid de mitrailleuses. L'opération est remplie mais deux chars restent sur le terrain. Dans le même temps sur ordre de la {{3e}} DCR, la {{2e|compagnie}} est chargée d'opérer le nettoyage des bois de la Grange-au-Mont. La situation est mal définie, depuis le matin l'ennemi a progressé. Alors que la compagnie se trouve en colonne dans un layon ne permettant aucune manœuvre elle est déjà dans les lignes ennemies. Elle continue son avance, enfonce le dispositif de l'adversaire, pénètre profondément à l'intérieur de celui-ci, profite d'une clairière pour exécuter un mouvement tournant et par un chemin différent revient dans nos lignes, prenant à revers l'ennemi surpris auquel elle inflige des pertes considérables. Au cours de l'opération 4 chars sont détruits.

[[Stonne]] n'est en {{date-|mai 1940}} qu'un village composé d'une douzaine de fermes. Il est situé au sud de Sedan secteur ou les Allemands percent et franchisent la Meuse (le {{date-|13 mai}}). Stonne domine la plaine de Sedan, cette position dominante donne un avantage tactique important et toute contre-attaque partant de cette position menace le flanc des panzerdivisions de Guderian qui doivent évoluer vers l'ouest. La prise du petit bourg est donc vitale aussi bien pour les allemands que pour les français. Les combats seront d'une rare violence et le village prendra le surnom de " Verdun de 40 ".

Les troupes françaises qui prendront part à la bataille en 1940 : {{3e|division}} d'infanterie motorisée (DIM) du général Bertin-Bossu. Il s'agit d'une excellente division d'active dont l'équipement est pratiquement complet. Elle comprend pour les unités principales :
* {{51e|régiment}} d’infanterie (RI) (lieutenant-colonel Guy)
* [[67e régiment d'infanterie (France)|{{67e|régiment}} d’infanterie]] (lieutenant-colonel Dupret)
* [[91e régiment d'infanterie (France)|{{91e|régiment}} d’infanterie]] (lieutenant-colonel Jacques)
* [[42e régiment d'artillerie|{{42e|régiment}} d’artillerie divisionnaire]] (RAD)
* [[242e régiment d'artillerie|{{242e|régiment}} d’artillerie lourde divisionnaire]] (RALD)
La {{3e|DIM}} est renforcée par la [[3e division cuirassée|{{3e|division}} cuirassée]] (DCR) du général Brocart. Elle comprend :
* Une demi-brigade de chars lourds [[B1 (char)|B1 ''bis'']] , [[41e bataillon de chars de combat|{{41e}}]] et [[49e bataillon de chars de combat|{{49e|bataillon}} de chars de combat]] (BCC).
* Une demi-brigade de chars légers [[Hotchkiss H35|Hotchkiss H-39]], [[42e bataillon de chars de combat|{{42e}}]] et [[45e bataillon de chars de combat de la gendarmerie|{{45e|bataillon}} de chars de combat]] (BCC).
* [[16e bataillon de chasseurs à pied|{{16e|bataillon}} de chasseurs portés]] (BCP).
* [[319e régiment d'artillerie|{{319e|régiment}} d’artillerie]] (RA).

Ses moyens radio et de ravitaillement en essence sont insuffisants ainsi que ses éléments de reconnaissance et le {{16e}} BCP n'a que 50 % de ses véhicules tout terrain !! Elle possède environ 130 chars sur les 160 en dotation complète.Cette division n'a néanmoins pas tous ses moyens en chars et n'a été formée qu'à partir de {{date-|mars 1940}}, son instruction est donc incomplète mais son moral reste bon.

Les forces allemandes sont :
* Régiment motorisé [[Panzergrenadier-Division Großdeutschland|Grossdeutschland]] (incontestablement une des meilleures unités allemande avec un statut d'élite, il comprend 4 bataillons).
* [[10e Panzerdivision|{{10e}} ''Panzerdivision'']] qui comprend la ''{{4e}} Panzerbrigade'' ({{7e}} et {{8e|régiment}} de [[panzer]]s), {{10e}} ''Schützenbrigade'' (infanterie) et {{90e}} RA.
* [[2e division d'infanterie (Allemagne)|{{2e|division}} d'infanterie motorisée]] avec {{5e}}, {{25e}}, {{92e}} RI {{2e}} RA.
* [[16e division d'infanterie (France)|{{16e|division}} d’infanterie]] {{60e}} {{64e}} {{79e}} RI {{16e}} RA.
* Il faut bien sûr ajouter les bataillons de reconnaissance, anti-char… Participeront aussi des unités du génie de la [[1re Panzerdivision|{{1re}} Panzerdivision]].

==== Armée de Vichy ====
[[Fichier:Affiche de recrutement de l'Armée de Vichy - 51e RI Splendide Partout.jpg|vignette|Affiche de recrutement sous [[Régime de Vichy|Vichy]] pour le {{51e|RI}}, {{Citation|hier en Picardie, aujourd'hui à Albi, splendide partout}}.]]
Le {{51e|RI}} est maintenu dans l'[[Armée de Vichy|Armée d'Armistice]], prenant garnison à [[Albi]]. L'Armée d'Armistice est dissoute en novembre 1942 après l'[[Opération Anton|invasion de la zone libre]].

==== La Libération ====
* Libération de la [[Siège de Dunkerque (1944-1945)|Poche de Dunkerque]] (de {{date-|septembre 1944}} au {{date-|9 mai 1945}})
le {{51e}} RI a participé :

La poche de [[Dunkerque]], large d'un peu moins de {{unité|10|km}}, s'étend sur {{unité|20|km}} de côte. Dix-sept mille soldats allemands puissamment armés (19 pièces de {{unité|210|mm}} et 44 batteries), commandés par l'amiral Frisius, résistent depuis le {{date-|4 septembre 1944}}, lorsque la {{2e|division}} d'infanterie canadienne poursuivant la {{15e|armée}} allemande en [[Belgique]], laisse la brigade blindée tchèque du général Liska assiéger la place. Le dispositif se met en place. Les Tchèques sont appuyés par les canons du {{33e|régiment}} d'artillerie britannique. Le {{51e|régiment}} d'infanterie, ci-devant [[110e régiment d'infanterie (France)|{{110e}} RI]], constitué par le {{51e}} RI et des unités des forces françaises de l'intérieur (FFI) du Nord (bataillons "Dunkerque" et "Jean Bart"), du Lieutenant-colonel Lehagre, renforcé par des bataillons FFI du Nord, de l'[[Oise (département)|Oise]]  et du [[Pas-de-Calais]] grossissent les rangs. Ces {{nombre|4500|hommes}} tiennent alors les deux tiers du front.

=== De 1945 à nos jours ===
Algérie -  Au cessez-le-feu du {{date-|19 mars 1962}} en Algérie, le {{51e}} RI constitue comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. Le {{51e}} RI forme deux unités de la Force locale de l'ordre Algérienne, la {{417e}} UFL-UFO et la {{418e}} UFL-UFO, composés de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans à Zéria et Lentia qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. (Accords d'Evian du {{date-|18 mars 1962}}){{Ref nec||date=12 novembre 2020}}.
* Période transitoire après le cessez-le-feu -.
Les compagnies de forces locales ont été créées (après le cessez-le-feu) pour regrouper du personnel musulman dans des unités spécialisées. Dirigées, à l'origine, par des cadres européens  Le commandement est confié à [[Omar Mokdad]], [[Département de Saïda|préfet de Saïda]], secondé par le lieutenant-colonel Abdelkrim Djebaili, sous la responsabilité de l'Excecutif Provisoire Algérien  il était prévu qu'elles soient ensuite confiées aux autorités algériennes (après l'indépendance) sans doute pour constituer l'embryon d'une armée nationale.
* En 1979 le {{51e|régiment}} d'infanterie quitte [[Amiens]] pour [[Compiègne]]. Il est dissous à Compiègne le {{date|30 juillet 1984}}.
* Le {{31e|groupement}} de [[Camp de Châlons|camp de Mourmelon]] reprend les traditions du {{51e|régiment}} d’infanterie en 1986 et prend la double appellation "{{51e}} régiment d'infanterie/{{31e}} groupement de camp ({{51e}} RI/{{31e}} GTC)".
* En 2000, les doubles appellations sont supprimées afin d'éviter la confusion dans le milieu civil. Les groupements de camp sont par ailleurs supprimés dans le cadre de restructurations visant à supprimer des entités administratives. Les camps sont rattachés aux régiments les plus proches. Le {{51e}} RI/{{31e}} GTC fait exception et devient le Régiment de camp de Mourmelon (RCM) en absorbant les groupements de [[camp de Suippes]] et [[Camp de Sissonne|de Sissonnes]].
* En 2006 Création du centre d'entraînement des brigades (CEB) de [[Mourmelon-le-Grand|Mourmelon]], par changement de nom du régiment de camp de Mourmelon (RCM). Il conserve la garde du drapeau et des traditions du {{51e}} RI. Le camp de Sissonne est rattaché au [[Centre d'entraînement aux actions en zone urbaine|CENZUB]]. Le CEB possède des moyens au sein d'un "parc d'entrainement", mis à disposition des unités venant en manœuvre. Parallèlement, l'ensemble des régiments de cavalerie et d'infanterie ont perdu la capacité d'équiper en temps réel la totalité de leur unités élémentaires avec du matériel.
[[File:VBCI 06592.JPG|vignette|Un [[véhicule blindé de combat d'infanterie]] du CENTIAL - {{51e|RI}} en 2014. À droite du véhicule, le [[APP-6A|symbole PE ( parc d’entraînement ]] est dessiné en blanc, entouré des inscriptions {{51e|RI}}-CENTIAL et [[Commandement des centres de préparation des forces|CCPF]].]]
* En 2013 Le Centre d'Entraînement des Brigades change d'appellation et devient CENTIAL - {{51e}} RI, pour Centre d'Entraînement Interarmes et du Soutien Logistique - {{51e|régiment}} d'infanterie. Le centre d'entraînement n'est plus seulement porteur des traditions du 51, mais il y est nominativement affilié. Une cérémonie se tient à Mourmelon-le-Grand le {{date-|27 juin}} lors de laquelle les militaires du centre revêtent la fourragère de tradition du {{51e}} RI.
* Le 2 juillet 2021, en raison de l'évolution de ses missions d'entraînement, le régiment prend l'appellation CAPCIA-51e RI (centre d'appui et de préparation au combat interarmes)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=A Mourmelon-le-Grand, le Cential devient le Capcia-51e RI {{!}} Journal L'Union |url=https://www.lunion.fr/id272242/article/2021-07-04/mourmelon-le-grand-le-cential-devient-le-capcia-51e-ri |site=www.lunion.fr |date=2021-07-04 |consulté le=2023-01-30}}</ref>. Ce centre est le gestionnaire des camps militaires de Mourmelon, Suippes et Moronvilliers. Il assure le contrôle opérationnel des unités lors de phases de tir réel sur le complexe du CETIA Symphonie à Suippes<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Laurent |nom=Lagneau |titre=Le Centre d'Entraînement Interarmes et du Soutien Logistique - 51e RI devient le CAPCIA - 51e RI |url=https://www.opex360.com/2021/07/03/le-centre-dentrainement-interarmes-et-du-soutien-logistique-51e-ri-devient-le-capcia-51e-ri/ |site=Zone Militaire |date=2021-07-03 |consulté le=2023-01-30}}</ref>. Il met à disposition des forces un parc conséquent de véhicules blindés, mutualisés au profit l'entraînement sur les camps de Champagne. Enfin, le CAPCIA-51e RI dispose d'une cellule de préparation opérationnelle qui délivre des stages de qualification individuelle aux militaires avant leur déploiement en opération.

== Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes''<ref>[https://www.bo.sga.defense.gouv.fr/texte/312558/N%25C2%25B0%2012350/SGA/DMPA/SHD/DAT.html  Décision {{n°|12350}}/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, {{n°|27}}, 9 novembre 2007]</ref>{{,}}<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie</ref> :

* '''[[Bataille du pont d'Arcole|Arcole 1796]]'''
* '''[[Bataille d'Eylau|Eylau 1807]]'''
* '''[[Bataille de Bomarsund|Bomarsund 1854]]'''
* '''[[Bataille de San Lorenzo|San Lorenzo 1863]]'''
* '''[[Bataille de la Ferme de Beauséjour|Beauséjour 1915]]<ref>[https://www.mediatheque-sciecq.fr/sciecqautrefois/histoirevenement/14-18/lesincorporesde1914/Porcheron-Camille-MPF/combatsdufortinbeausejour.html   Combats du Fortin de Beauséjour]</ref>{{,}}<ref>[https://www.trebes1914.fr/6-1915-l-enlisement/6-2-la-1-bataille-de-champagne/    6.2 - La 1ère bataille de Champagne]</ref>{{,}}<ref>[http://aufildesmotsetdelhistoire.u.a.f.unblog.fr/files/2013/02/carte-de-la-ferme-de-beausejour.jpg   Emplacement de la la Ferme de Beauséjour]</ref>{{,}}<ref>[http://aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr/2013/02/25/le-25-fevrier-1915-%E2%80%93-le-fortin-de-beausejour/   Le 25 février 1915 – Le fortin de Beauséjour]</ref>'''
* '''[[Bataille de Verdun (1917)|Verdun 1917]]'''
* '''[[Bataille de l'Avre|L'Avre 1918]]'''
* '''[[Bataille de Tahure|Tahure 1918]]'''
* '''[[Bataille de Stonne|Stonne 1940]]'''
* '''[[Afrique française du Nord|AFN]] [[Guerre d'Algérie|1952 - 1962]]'''

=== Décorations ===
''La cravate du drapeau est décorée de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]]<ref>En 1859, lors de la bataille de Magenta, [[Napoléon III]] décide que les régiments ayant pris un drapeau à l'ennemi pourront être décorés de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]]. Le [[2e régiment de zouaves|{{2e|zouaves}}]] est ainsi le premier à recevoir la légion d'Honneur le 4 juin 1859. Suivront ensuite les  {{51e}}, [[57e régiment d'infanterie (France)|57{{e}}]], [[76e régiment d'infanterie (France)|76{{e}}]] et [[99e régiment d'infanterie (France)|{{99e}} de ligne]], le [[3e régiment de zouaves|{{3e|zouaves}}]], le [[3e régiment de tirailleurs algériens|{{3e}} RTA]], le [[1er régiment de chasseurs d'Afrique|{{1er}} Chasseurs d'Afrique]] et le [[Drapeau des chasseurs]] (unique pour l'ensemble des bataillons)</ref>{{,}}<ref>''Histoire de l'armée française'', [[Pierre Montagnon]], éditions Pygmalion, 1997</ref>, de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]] avec 4 palmes.'' ''Il porte la [[fourragère]] aux couleurs du ruban de la [[Médaille militaire]].

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Drapeau du 51--e-- RI dans sa salle d honneur.jpg|Drapeau du {{51e|régiment}} d'infanterie de ligne
51--e-- R.I avec sa cravate.jpg|Drapeau du {{51e|régiment}} d'infanterie de ligne avec sa cravate
Fourragère MM.png|Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire,
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== Traditions et uniformes ==
=== Insignes ===

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Fichier:Insigne régimentaire du 51e Régiment d'Infanterie..jpg|Insigne régimentaire du {{51e|régiment}} d'infanterie en 1939
Fichier:Insigne régimentaire du 51° Bataillon d’Infanterie.jpg|Insigne régimentaire du {{51e|bataillon}} d’infanterie (vers 1950{{Référence souhaitée||date=12 novembre 2020}})
Fichier:Insigne régimentaire du 51e R.I.JPG|Insigne régimentaire du {{51e|régiment}} d'infanterie{{Quand|date=12 novembre 2020}}.
Fichier:51eRI.jpg|Insigne régimentaire du {{51e|régiment}} d'infanterie en 1970
Fichier:Insigne régimentaire du 51° Régiment d’Infanterie, 31° Groupement de Camp.jpg|Insigne régimentaire du {{51e|régiment}} d’infanterie - {{31e|groupement}} de camp (1984-2000{{Ref sou||date=12 novembre 2020}})
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=== Devise ===
"'''plus est en nous'''"

== Personnalités ayant servi au {{51e}} RI ==
<!-- Classement par ordre alphabétique -->
* [[Pierre Jules Amadieu]] (1816-1870), commandant de compagnie en Algérie de 1849 à 1850 ;
* [[Louis Paul Baille de Saint-Pol|Louis Paul Baille]] (1768-1821) alors major ;
* [[Eugene Bullard|Eugène Jacques Bullard]] (1895-1961) qui fut blessé le {{date-|18 juin 1940}} ;
* [[Pierre Carpentier (résistant)|Pierre Carpentier]] (1913-1943), prêtre et promoteur du scoutisme, y était lieutenant de la compagnie de sapeurs ;
* [[Jean Danjou]] (1828-1863), y a servi en 1849 ;
* {{refnec|Ossian Dumas (1826-1874) officier saint-cyrien dont le courage républicain lors du coup d'État de [[Napoléon III]] est relaté par [[Victor Hugo]] dans ''Histoire d'un crime''}} ;
* [[Emmanuel de Mac Mahon]] (1855-1927), [[chef de bataillon]] au {{51e}} RI en 1899) ;
* [[Paul-Hémir Mezan]] (1912-1944), résistant, [[compagnon de la libération]], y a fait son service militaire ;
* [[Stéphane Piobetta]] (1913-1944), philosophe, militant politique, compagnon de la Libération.
* [[François Engelbert Renson d'Allois d'Herculais|Général Renson d'Allois d'Herculais]] (1818-1884), général français du Second Empire et de la Troisième République.
* [[Lucien Rottée]] (1893-1945), directeur central des [[Renseignements généraux]] des [[brigades spéciales]] 
* [[Jules Semler-Collery]] (1902-1988), compositeur ;
* [[Vincent-Marie Viénot de Vaublanc]] (1756-1845), homme politique français ;
<!-- Classement par ordre alphabétique -->

== Notes et références ==
{{Références}}

== Annexes ==
=== Sources et bibliographie ===
* [http://www.drapeaux.org/France/Ancien_Regime/52_La_Sarre.htm drapeaux.org] {{51e|régiment}} d'infanterie de ligne.
* [http://www.regimentdelasarre.ca/index.php?option=com_content&task=view&id=12&Itemid=28 regimentdelasarre.ca] régiment de la Sarre.
* À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
* [https://books.google.fr/books/about/Historique_du_51e_R%C3%A9giment_d_Infanterie.html?id=W9SgAAAAMAAJ&redir_esc=y     Achille Paul Arsène Painvin : ''Historique du 51e régiment d'infanterie'']

=== Articles connexes ===
* [[Liste de régiments français|Liste des régiments français]]
* [[Grades de l'Armée française|Liste des grades dans l'armée française]]

=== Lien externe ===
* [http://www.ancestramil.fr/uploads/01_doc/terre/infanterie/1914-1918/51_ri_historique_1914-1918.pdf Historique du {{51e}} Régiment d’Infanterie guerre 1914-1918], sur le site http://www.ancestramil.fr

{{Palette|Régiments d'infanterie français}}
{{Portail|Armée française|Première Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale}}

{{DEFAULTSORT:Inf, 051}}
[[Catégorie:Unité militaire française de la Première Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Unité militaire française de la Seconde Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Unité d'infanterie française dissoute]]
[[Catégorie:Régiment décoré de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Unité militaire décorée de la croix de guerre 1914-1918]]