Voir aussi : stolian

Étymologie

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(1870)[1] Dérivé de stol (« étole »), avec le suffixe -iañ.
Mentionné dans le grand dictionnaire français-breton de François Vallée (1931, page 284b) : argas diaoulou, stolia.

stoliañ \ˈsto.ljã\ transitif direct (voir la conjugaison)

  1. Recouvrir, envelopper d’une étole.
    • Sant Paol a deuaz, hag o veza stoliet ann dragoun enn hano Jezuz-Krist, e viraz outhan da ober drouk ebed mui. — (Gabriel Morvan, J.-M. Le Gall, Buez ar Zent, 1913, page 153)
      Saint Paul vint, et ayant recouvert le dragon d’une étole au nom de Jésus Christ, il l’empêcha de faire aucun mal de plus.
  2. Exorciser.
    • Evel ma ne cʼhelle ket ar wiz bezañ stoliet evel un den, na petra, neuze e voe krouget, ar gwellañ tu, na petra, da gas an diaoul kuit. — (Yann Mikael, Petra a dalv al lecʼhanv Kistreberezh/Questembert ?, in Imbourcʼh, no 245, 31 mai 1990, page 42)
      Comme la truie ne pouvait pas être exorcisée comme un humain, et comment donc, elle fut alors pendue, la meilleure façon, et comment donc, de chasser le diable.

Dérivés

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Variantes dialectales

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Références

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  1. Martial MénardDevri : Le dictionnaire diachronique du breton, 2018 → consulter cet ouvrage