Étymologie

modifier
(Siècle à préciser) Du latin redditio, de reddere (« rendre »).

Nom commun

modifier
Singulier Pluriel
reddition redditions
\ʁɛ.di.sjɔ̃\

reddition \ʁɛ.di.sjɔ̃\ féminin

  1. Fait de se rendre, au sens de déposer les armes, de capituler.
    • Les défenseurs, après avoir perdu les faubourgs, manquant d’eau, furent obligés de capituler. Le siège entrepris par l’armée des croisés ne dura que du 1er au 15 août, jour de la reddition de la place. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
    • Il ne manqua pas de déserteurs en Lozère comme dans les autres départements. Pour les réduire au devoir, l'autorité employa d'abord les gendarmes, […] ; puis elle eut recourt aux garnisaires : on mettait des soldats en pension forcée chez les parents des conscrits réfractaires jusqu'à reddition de leur fils. — (J.-B. Delon, Histoire de Gévaudan-Lozère, Mende : Imprimerie Saint-Privat, 1941, page 121)
    • Dépressif et fatigué, Saddam Hussein aurait négocié sa reddition. — (Le Monde du 13 janvier 2004)
    • Quentin leva les mains en signe de reddition — (Meurtre au Ritz de Michèle Barrière)
  2. (Droit) Fait de rendre, de rembourser.
    • Le Juge ordonne la reddition du rapport d’expertise dans un délai de 30 jours.

Dérivés

modifier

Traductions

modifier

Prononciation

modifier