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J’atterris au mitan d’une broussaille de ginestes serrées pire qu’un feutre à chapeau, avec des épines comme des couteaux de piémontais.— (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
Le genêt à balais (Cytisus scoparius Link) est un arbuste qui, dans ces sols siliceux, colonise les labours abandonnés (mais il pousse aussi sur des landes, dont personne ne se souvient qu’elles aient été retournées). On le nomme ici le fleuri ou le gruas. Sur les parcours fréquentés par le bétail, il pousse en bouquets isolés. Sur les anciens labours, il forme une association végétale dense que l’on appelle, ici, la gineste.— (Raphaël Larrère et Martin de la Soudière, Cueillir la montagne, La Manufacture, 1987, page 66)
[…]; nos pères étaient arrivés dans les années vingt ou trente, d’Italie d’Arménie, d’Espagne ou tout simplement de Corse. Ils avaient construit Marseille et souvent leur propre maison, sur un terrain presque gratuit, enfoui entre deux ginestes.— (René Frégni, Carnet de prison ou l’oubli des rivières, Tracts Gallimard no 11, 2019, page 31)