coteau
Étymologie
modifier- (Date à préciser) Du moyen français couteau (1599), de l’ancien français costel.
- Synchroniquement, mot dérivé de côte, avec le suffixe -eau.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
coteau | coteaux |
\kɔ.to\ |
coteau \kɔ.to\ masculin
- Colline peu élevée.
Devant eux, la route de Nice montait le versant opposé de la vallée ; mais ils ne pouvaient en voir qu’un bout assez court, car elle fait un coude brusque, à un demi-kilomètre du pont, et se perd entre des coteaux boisés.
— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. I ; réédition 1879, p. 27)Des landes et des coteaux calcaires ou marno-calcaires plus ou moins pâturés à flore xérothermique se rencontrent en différents points de la vallée de la Lanterne.
— (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 100)Je m'engage sur la pente. Zinder est là-bas, au centre d'une vaste crique à l'apparence de golfe desséché que bornent, à l'Est et à l'Ouest, des coteaux pierreux en forme de promontoire.
— (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 14)
- (Spécialement) Colline plantée de vignes.
La route parcourt une campagne fertile et variée par des jardins, par des plantations de noyers, et par des coteaux plantés de vignes: à gauche, ou suit presque constamment le cours de l'Yonne; […].
— (Girault de Saint-Fargeau, Guide pittoresque du voyageur en France, Firmin Didot frères, 1837, vol.1 (Route de Paris à Genève : Département de l'Yonne), page 1)Des coteaux d’Arbois, de Poligny et de Salins, descendait, chaque automne, avec les cuves pleines, le beau vin couleur peau d’oignon, jailli des grappes de poulsard.
— (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)Quoi qu’il en soit, on peut imaginer que le désastre phylloxérique mit subitement en présence des plus dures nécessités toute une population vigneronne qui avait jusque-là vécu insouciante sur ses coteaux.
— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Variantes
modifierSynonymes
modifierDérivés
modifierTraductions
modifierColline peu élevée (1)
- Allemand : Hang (de) masculin
- Anglais : hill (en)
- Arabe : ربوة (ar) rabwa
- Breton : roz (br)
- Catalan : tossal (ca)
- Espagnol : collado (es) masculin
- Finnois : kunnas (fi), kukkula (fi)
- Italien : poggio (it), collinetta (it), colle (it)
- Néerlandais : heuvel (nl) masculin
- Occitan : travèrs (oc), costal (oc), tucòl (oc), costièra (oc), costèl (oc)
- Poitevin-saintongeais : peù (*), pae (*)
- Same du Nord : dievvá (*)
Colline plantée de vignes (2)
- Allemand : Steillagenweinbau (de) masculin, Weinberg (de) masculin
- Anglais : hillside (en)
- Néerlandais : wijnheuvel (nl) masculin
Traductions à trier
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « coteau [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
modifier- coteau sur le Dico des Ados
Références
modifier- « coteau », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (coteau), mais l’article a pu être modifié depuis.