Étymologie

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De casser et gueule.

Locution verbale

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casser la gueule \ka.se la ɡœl\ (se conjugue → voir la conjugaison de casser) (pronominal : se casser la gueule)

  1. (Vulgaire) Rouer de coups ; battre.
    • Et, faisant allusion à la somme qu’il avait touchée comme remplaçant :
      — N’importe ! quinze cents balles, pour ce métier-là, on est rudement volé !… Ce qu’il doit fumer de bonnes pipes, au coin de son feu, le richard à la place de qui je vas me faire casser la gueule !
      — (Émile Zola, La Débâcle, 1892)
    • – Dites donc… Dites donc, vous !… Vous attendez qu'on vous casse la gueule pour sortir de scène ?… — (Edmonde Charles-Roux, Oublier Palerme, Grasset, 1966)
    • — J’imagine que vous avez déjà cassé la gueule à pas mal de monde, sur cette terre. — (Fred Vargas, Pars vite et reviens tard, 2001)
    • La présence du philosophe convoque immédiatement les images de son premier entartage datant de 1985 où il perd le contrôle et menace Noël Godin, à terre, de lui « casser la gueule ». — (Mélisande Leventopoulos & Catherine Roudé, Les Lascars du LEP (2009-1986) : trajectoire d’images rebelles à contretemps, dans Cinémas libertaires: Au service des forces de transgression et de révolte, sous la direction de Nicole Brenez & Isabelle Marinone, Presses universitaires du Septentrion, 2015, 2017, page 143)
    • – Et tu voudrais quoi ? lui rétorqua Fabio. Que j’aille lui casser la gueule ? Et foutre en l’air le reste de notre voyage de noces ? — (Philippe Morvan, L’envol du papangue, Orphie, 2024)

Traductions

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Prononciation

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