Acantho
Étymologie
modifier- Du grec ancien. Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom propre
modifierAcantho \Prononciation ?\ féminin indéclinable
- (Mythologie) Mère du Soleil.
Iam Musae primae quattuor Iove altero, Thelxinoe, Aoede, Arche, Melete; secundae Iove tertio et Mnemosyne procreatae novem; tertiae Piero natae et Antiopa, quas Pieridas et Pierias solent poetae appellare, isdem nominibus et eodem numero, quo proxumae superiores. Cumque tu solem, quia solus esset, appellatum esse dicas, Soles ipsi quam multi a theologis proferuntur. Unus eorum Iove natus nepos Aetheris; alter Hyperione; tertius Volcano Nili filio, cuius urbem Aegyptii volunt esse eam, quae Heliopolis appellatur; quartus is, quem heroicis temporibus Acantho Rhodi peperisse dicitur, pater Ialysi, Camiri, Lindi, unde Rhodii; quintus, qui Colchis fertur Aeetam et Circam procreavisse.
— (Cicéron, De natura deorum, III)- Quant aux Muses, il y en a d'abord quatre: Thelxiopé, Aœdé, Arche, Mélété, filles du second Jupiter. Après cela, neuf, qui ont eu pour père le troisième Jupiter, et pour mère Mnémosyne. Autres neuf encore, qui n'ont pas d'autres noms que les précédentes, et qui sont nées de Piérus et d'Antiope. Les poètes ont coutume d'appeler celles-ci Piérides et Piériennes. Quoique le Soleil ait été ainsi nommé, dites-vous, parce qu'il est seul: de combien de soleils cependant nos théologiens font-ils mention? Il y en a un fils de Jupiter, et petit-fils de l'Éther. Un autre, fils d'Hypérion. Un troisième, de Vulcain fils du Nil; et c'est à celui-ci que les Égyptiens donnent la ville d'Héliopolis. Un quatrième, né à Rhodes d'Acantho, dit-on, au siècle des Héros, et qui est l'aïeul d'Ialysus, de Garniras, et de Lindus. Un cinquième, dont on prétend qu'Ætés et Circé sont nés à Colchos. — (traduction)
Apparentés étymologiques
modifierForme de nom commun
modifierAcantho \Prononciation ?\
Voir aussi
modifier- Acantho dans la bibliothèque Wikisource (en latin)
Références
modifier- « Acantho », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 (page 14)