« successeur » : différence entre les versions

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==== {{S|notes}} ====
* '''Utilisation du mot dans le cas d’une femme''', plusieurs usages ont lieu :
# Pour l’{{w|Académie française}}<ref>{{lien web|titre=La successeur|site={{w|Académie française}}|date=7 janvier 2016|url=http://www.academie-francaise.fr/la-successeur}}</ref>, ce mot ferait partie d’une catégorie de noms en français dont le genre ne serait pas lié au genre des personnes qu’ils désignent : ''Sera-t-elle le '''successeur''' de l’actuelle directrice ?''.
# ''Le Bon usage''<ref>{{ouvrage|prénom1=Maurice|nom1=Grevisse|lien auteur1=Maurice Grevisse|prénom2=André|nom2=Goosse|titre=Le Bon usage|éditeur={{w|De Boeck Supérieur}}|date=2016|passage=687|url={{Citation/Books.Google|SX0wDQAAQBAJ|PA687|surligne=successeur}}}}</ref> préconise le mot au féminin sans changement de forme ([[épicène]]) :
#* ''Bertrand Delanoë et, dans une moindre mesure, sa '''successeur''' Anne Hidalgo pourraient être amenés à s’expliquer devant le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke, chargé du dossier.'' {{source|{{w|Jérôme Canard}}, ''La grande roue de la fortune parisienne'', {{w|Le Canard Enchaîné}}, 18 octobre 2017, {{nobr|page 4}}}}
# Pour d’autresCependant, toutla motforme peut'' successeuse'' (ouprogresse<ref>{{périodique|auteur=Anne doit)Catherine adopterSimon|titre=Les lesuccès genredu féminin de la{successeur}|journal={{w|Le personneSoir}}|date=26 désignéeaout 2022|url=https://www.lesoir.be/461355/article/2022-08-26/les-succes-du-feminin-de-successeur}}</ref> : ''C’est pourquoi Ségolène Royal prit soin de dire qu’elle espérait être la « digne '''successeuse''' » de Maxime Bono à l’Assemblée nationale'' {{source|{{périodique|prénom1=Thomas|nom1=Brosset|titre=Ségolène Royal à La Rochelle : une digne “successeuse” de Maxime Bono  ?|journal={{w|Sud Ouest}}|date=10 mars 2012|url=https://www.sudouest.fr/2012/03/10/une-digne-successeuse-654771-659.php}}}}. Si la forme féminine n’est pas commune, ce ne serait pas dû à des difficultés intra-linguistiques, mais à un arbitraire d’origine extra-linguistique, social, qu’il est possible de surmonter tout aussi arbitrairement.
# Pour d’autres encore, la [[féminisation]] obéirait à une règle [[gnomique]], qui voudrait qu’un nom en ''{{lien|-eur|fr}}'' ne puisse recevoir une forme féminine (en ''{{lien|-euse|fr}}'', en ''{{lien|-rice|fr}}'' ou en ''{{lien|-eure|fr}}'') que si le radical du nom masculin forme un verbe existant (''{{lien|prédécéder|fr}}'' et ''{{lien|succéder|fr}}'' ont un radical différent), et si ce verbe n’est pas non plus sémantiquement distinct du nom (''{{lien|procurer|fr}}'', ''{{lien|censer|fro}}'', ''{{lien|professer|fr}}''). Donc selon cette règle on peut dire par exemple ''{{lien|cureuse|fr}}'', ''{{lien|encenseuse|fr}}'', ''{{lien|penseuse|fr}}'', ''{{lien|recenseuse|fr}}'', ''{{lien|confesseuse|fr}}'', ''{{lien|fesseuse|fr}}'', mais pas ''{{lien|procureuse|fr}}'', ''{{lien|censeuse|fr}}'', ''{{lien|professeuse|fr}}''.
 
==== {{S|antonymes}} ====