Uiramutã

municipalité de Roraima, Brésil

Uiramutã est un municipio du nord-est de l'État du Roraima. Sa population est de 7 403 habitants en 2007 pour une superficie de 8 066 km2, soit 0,9 hab/km2.

Uiramutã
Uiramutã
Héraldique
Uiramutã
Uiramutã
Le tripoint Brésil-Venezuela-Guyana sur le mont Roraima.
Administration
Pays Drapeau du Brésil Brésil
Région Nord
État Drapeau du Roraima Roraima
Langue(s) Portugais
Maire Eliésio Cavalcanti de Lima (PT)
Code postal 69 358-000
Fuseau horaire
Heure d'été
UTC-4
UTC-4
Indicatif 95
Démographie
Gentilé Uiramutense
Population 7 403 hab.[1] (01-04-2007)
Densité 0,92 hab./km2
Géographie
Coordonnées 4° 35′ 35″ nord, 60° 10′ 10″ ouest
Altitude m
Superficie 806 600 ha = 8 066 km2
Divers
Site(s) touristique(s) Écotourisme
Fondateur
Date de fondation
Loi fédérale n° 098
17 octobre 1995
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Brésil
Voir sur la carte topographique du Brésil
Uiramutã
Géolocalisation sur la carte : Brésil
Voir sur la carte administrative du Brésil
Uiramutã
Géolocalisation sur la carte : Roraima
Voir sur la carte administrative du Roraima
Uiramutã
Liens
Site web http://www.uiramuta.rr.gov.br/portal1/intro.asp?iIdMun=100114015

Elle est située à la frontière avec le Venezuela au Nord-Ouest, celle avec le Guyana au Nord, au Nord-Est et à l'Est, Normandia au Sud et Pacaraima au Sud-Ouest.

La municipalité a sur son territoire le Mont Caburaí, de 1456 m d'altitude, sur la frontière avec le Guyana. À 05° 16' 20" de latitude Nord, c'est le point le plus septentrional du Brésil. Le Rio Ailã prend sa source sur ses pentes. Elle est aussi traversée par le rio Cotingo. Le mont Roraima, aussi sur le territoire municipal, est le point de frontière entre les trois pays et est le dixième sommet le plus haut du pays, avec 2 872 mètres d'altitude[2].

La majorité de la population est indigène[3].

Références

modifier
  1. IBGE
  2. (en) « Mount Roraima-Guyana High Point, Guyana/Venezuela », Peakbagger (consulté le )
  3. Vasconcelo Quadros et Anna Beatriz Anjos, « Profitant de la crise sanitaire, la déforestation et le pillage de l’Amazonie et des terres autochtones s’intensifient », sur Basta,