Trémouille

commune française du département du Cantal

Trémouille, Tremoulho en auvergnat, (Tremolha en occitan) est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Trémouille
Trémouille
La mairie de Trémouille.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Mauriac
Intercommunalité Communauté de communes Sumène Artense
Maire
Mandat
Joëlle Noël
2020-2026
Code postal 15270
Code commune 15240
Démographie
Population
municipale
170 hab. (2021 en évolution de −4,49 % par rapport à 2015)
Densité 5,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 22′ 26″ nord, 2° 40′ 32″ est
Altitude Min. 563 m
Max. 961 m
Superficie 29,09 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Ydes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Trémouille
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Trémouille
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Trémouille
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Trémouille

Géographie

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La retenue du barrage de Vaussaire sur la Rhue entre Trémouille (à droite) et Saint-Étienne-de-Chomeil.

La commune est bordée au sud par la Rhue, au-sud-est par son affluent, le ruisseau de Gabacut, et au nord pat le Tact, affluent de la Tarentaine. Elle est également arrosée par le Taurons, un autre affluent de la Rhue. Le nord du territoire communal recèle plusieurs importantes retenues d'eau, qui se déversent les unes dans les autres, soit par des galeries enterrées, soit par des déversoirs[1] : le lac du Tact, le lac de la Crégut, l'étang de la Crégut, le lac du Taurons et le plus étendu : le lac de Lastioulles. Ces retenues sont utilisées pour déverser l'eau dans le barrage de Vaussaire sur la Rhue, lui-même alimentant en eau la centrale hydroélectrique de la Rhue, au niveau du barrage de Bort-les-Orgues[1].

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 254 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Riom-Montagnes »sur la commune de Riom-ès-Montagnes à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 221,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Trémouille est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,4 %), prairies (37,8 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), eaux continentales[Note 1] (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 247, alors qu'il était de 241 en 2013 et de 232 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 41,5 % étaient des résidences principales, 45,5 % des résidences secondaires et 13 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,1 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Trémouille en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (45,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Trémouille en 2018.
Typologie Trémouille[I 2] Cantal[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 41,5 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 45,5 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 13 11,9 8,2

Toponymie

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Le nom de Trémouille est une francisation maladroites de l'auvergnat Tremoulho qui veut dire lieu avec des trembles, arbres de la famille des peupliers[12].

A Trémouille on parle l'auvergnat du pays de Salers. (les autres variantes sont l'aurillacois, le mauriacois et le saint-flourain)

Histoire

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Sous l'Ancien régime, la paroisse s'appelait Trémouille-Marchal.

La commune a été unie à l'ancienne commune de Marchal de 1806 à 1828[13].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Antoine Geneix    
mars 2001 2020 Robert Bonhomme[14] LR Agriculteur retraité
2020 En cours Joëlle Noël DVG  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

En 2021, la commune comptait 170 habitants[Note 2], en évolution de −4,49 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3191 1981 3691 424874857842843869
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
851831832811738755740736693
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
709702730615628610592522504
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
441403319291237203195194181
2017 2021 - - - - - - -
175170-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Culture local et patrimoine

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L'église Saint-Martin.

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Trémouille » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Trémouille - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Trémouille - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

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  1. a et b Panneau EDF vous informe, aménagement hydroélectrique de la haute Tarentaine, en bordure du lac du Tact, vu le 24 juin 2014.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Trémouille et Riom-ès-Montagnes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Riom-Montagnes », sur la commune de Riom-ès-Montagnes - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Riom-Montagnes », sur la commune de Riom-ès-Montagnes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie occitane, Bordeaux, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud Ouest université », (ISBN 9782879012155), « Les arbres », p. 71
  13. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. [PDF] Liste des maires du département du Cantal (09/04/2014) « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), sur le site de la préfecture du Cantal, consulté le 5 juillet 2014.
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. « Église Saint-Martin », notice no PA00093703, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 5 juillet 2014.