Stade Jean-Laffon
Le Stade Jean-Laffon est un stade sportif situé dans la ville de Perpignan.
Adresse |
Avenue Paul Dejean 66000 Perpignan |
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Clubs résidents |
OC Perpignan |
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Propriétaire |
Ville de Perpignan |
Administration |
Ville de Perpignan (d) |
Surface |
Naturelle |
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Capacité |
7 050 (dont 1 281 places assises)[1] |
Tribunes |
1 tribune en 3 parties |
Affluence record |
20 000 (Finale du championnat de rugby à XIII en 1950) |
Coordonnées |
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Origine du nom
modifierLe stade Jean-Laffon tire son nom de Jean Laffon, représentant de commerce à Perpignan où il est né le 16 juillet 1884[2]. Marié en 1912 à Hélène Vergnes, fille de juge[3], il meurt le 21 juillet 1916 à Cerisy, dans la Somme, à l'âge de 32 ans[4].
Jean Laffon était le neveu de Laure Escarguel[5], épouse d'autre Jean Laffon, journaliste et dirigeant du journal L'Indépendant (1839-1893)[6], et fille du député Lazare Escarguel.
Histoire
modifierÉpoque du rugby à XV (1908-1940)
modifierDe 1908 à 1940, le stade de la route de Thuir a accueilli des clubs de rugby à XV de Perpignan. Le , il devient le stade Jean-Laffon du nom du vice-président de l'AS Perpignan tombé au champ d'honneur lors de la première guerre mondiale. En son honneur, et en l'honneur des 7 joueurs du club tués pendant le tragique conflit, un monument aux morts sera dressé dans l'enceinte du Stade. Le club catalan, non propriétaire du stade, se repliera sur le stade Aimé Giral en 1940 dont il venait de faire l'acquisition.
Époque du rugby à XIII
modifierLe stade Jean-Laffon devint le stade du XIII Catalan. Sa capacité était alors de 7 050 places.
Parmi les matchs internationaux de rugby à XIII disputé à Jean-Laffon, citons la confrontation France - Nouvelle-Zélande du devant 9 520 spectateurs. C'est le seul "test-match" qui y fut disputé, les autres rencontres concernant des matchs de Tournées, comme le fameux Australie - Catalans de France du (victoire des Catalans 20 à 5 devant 14 000 spectateurs).
Pendant les années 1945 à 1961, le stade Jean-Laffon a accueilli des spectateurs nombreux, dépassant de beaucoup la capacité actuelle. La finale du Championnat de France 1950 de rugby à XIII a permis une recette de 3.500.000 francs, pour 20 000 spectateurs !
À partir de 1962, le rugby à XIII prit ses quartiers au nouveau stade Gilbert-Brutus.
Époque du football
modifierLe stade a également été le stade de football du Perpignan FC, ancien club pro des années 80. Lorsque le club descend en championnat régional puis déménage sur Canet-en-Roussillon, Jean-Laffon perd ses tribunes les unes après les autres et n'est plus très bien entretenu par la ville, de par l'absence d'un "grand club" résident.
Depuis 2008, l'OC Perpignan - club évoluant en Division Honneur Excellence depuis la saison 2011/2012 - est devenu le club "résident" du stade.
Notes et références
modifier- « Stade Jean-Laffon », sur mairie-perpignan.fr.
- Archives départementales des Pyrénées-Orientales, Perpignan, 13NUM1R472, registres matricules 1904 : Jean Laffon, représentant de commerce, fils d'Etienne Jean François Laffon et d'Angèle Léontine Cécile Guitard.
- Archives départementales des Pyrénées-Orientales, Perpignan, vue 63/147, acte n°192 du 14 juin 1912 : mariage entre Jean Laffon et Hélène Vergnes, née à Carcassonne, fille de juge au tribunal civil de Perpignan.
- https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/detail_fiche.php?ref=709872 : Jean Laffon, soldat de 2e classe au 84e régiment d'artillerie lourde (84e RAL), mort pour la France à Cerisy, 80184, Somme, Picardie.
- Née en 1849, Laure Escarguel était l'épouse de Jean Etienne Sébastien Laffon (1839-1893), homme de lettres et publiciste à Perpignan.
- Mention dans la notice Wikipédia en lien : Edouard Chichet