« Coudée royale égyptienne » : différence entre les versions

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→‎Coudée royale et autres coudées : Ajout d'une nouvelle hypothèse concernant les divisions de la coudée royale.
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Les égyptologues émettent diverses hypothèses concernant l'origine de ces deux coudées et l'existence de la septième palme de la coudée royale, moins pratique en termes de fraction, mais aucune d'entre elles ne recueille l'unanimité. On a pensé qu'il était possible que les architectes, pour des grandes longueurs, aient pris l'habitude de mettre bout à bout des petites coudées en intercalant une palme qui leur servait de repère pour déplacer la coudée{{sfn|Saigey|1834|p=6}}. A également été évoqué le fait que la coudée royale pourrait être issue de la mise bout à bout de deux « sandales royales »{{sfn|Legon|1996|loc=Les origines de la coudée égyptienne}}. John Legon émet également l'hypothèse qu'aurait perduré une division de la grande coudée en six parties et que sa division en sept parties aurait une signification religieuse{{sfn|Legon|1996|loc=Les origines de la coudée égyptienne}}. Il juge comme possible que la petite coudée soit en fait de longueur variable et pourrait être égale aux 5/6 d'une coudée royale. C'est également lui qui développe l'idée selon laquelle le canon esthétique égyptien serait fondé sur la coudée royale qui correspondrait alors au tiers de la hauteur d'un homme du pied jusqu'à la racine des cheveux{{sfn|Legon|1996|loc=Le canon de proportion}}.
 
Une nouvelle interprétation très récente<ref>{{Article|prénom1=Ra|nom1=Seize|titre=Le Référent numérique de la coudée royale et son symbolisme culturel.|périodique=Le référent numérique de la coudée royale et son symbolisme culturel|date=2024-01-01|lire en ligne=https://www.academia.edu/122714589/Le_R%C3%A9f%C3%A9rent_num%C3%A9rique_de_la_coud%C3%A9e_royale_et_son_symbolisme_culturel|consulté le=2024-08-19}}</ref>, dans la continuité d'une comparaison au corps humain, propose que la plage numérique de la coudée royale serait issue du comptage manuel, et plus exactement du comptage des phalanges des deux mains. En effet nos quatre doigts longs constituant la palme, offre le système duodécimal ( 12 [[Système duodécimal|phalanges]]), ce qui pour les deux mains donne le nombre 24, correspondant ainsi au découpage de la petite coudée. Aussi en incluant les 2 phalanges de chaque pouce, nous arrivons à un total de 28 unités . Nous avons là un mimétisme parfait tiré de la nature qui offre une explication simple, en relation avec la numération anthropomorphique. Ce point de vue, ne permet plus d'envisager la 7ème palme comme un rajout à la petite coudée. Au contraire, elle révèle que cette septième palme est une composante essentielle d'un ensemble cohérent et structuré.
 
Cette harmonie entre les mesures du corps humain et les systèmes de numération utilisés met en évidence l'importance des principes numériques dans les pratiques métrologiques de l'Égypte antique. Cette nouvelle interprétation souligne l'importance de considérer l'unité de mesure dans sa globalité, plutôt que comme une accumulation d'éléments distincts.
 
On trouve également, sur les règles étalon, la coudée sacrée valant quatre palmes qui correspond au pied grec{{sfn|Carlotti|1995|id=Carlotti2|p=131}} et la coudée-remen de cinq palmes qui pourrait correspondre à la diagonale d'un carré d'une demi-coudée ({{sfrac|5|7}} est proche de {{sfrac|{{racine|2}}|2}}){{sfn|Rossi|2004|p=88}}.