« Déclin de l'Empire romain d'Occident » : différence entre les versions

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En résumé, Bury soutenait que la crise eut plusieurs causes simultanées : [[économie romaine|déclin économique]], [[Invasions barbares|expansion germanique]], dépopulation de l'Italie, dépendance reposant sur les ''foederati'' germains pour l'armée, la trahison désastreuse de Stilicon (bien que Bury le croyait inconnu), la perte de la vertu martiale, le meurtre d'[[Aetius (Flavius Aetius)|Aetius]] et le manque d'un nouveau meneur pour le remplacer : une série d'infortunes qui, combinées, devaient se révéler catastrophiques.
 
Bury juge l'ouvrage de Gibbon stupéfiant en termes de recherche et de détails. Ses principales divergences avec Gibbon tiennent plus à son interprétation desde4cette faits qu'à un débat sur les données. Il montre clairement que les conclusions de Gibbon sur la « déchéance morale » peuvent être conservées mais doivent être complétées. Il pense que Gibbon utilise des faits exacts mais en fait une mauvaise interprétationthéorie, avecle cetdéclin argument : «et la chute graduellefinale de laRome puissancen'étaient romaine…pas futinévitables la: conséquencece d'unedrame sériefut dl'événements aléatoires. Des causes générales ne peuvent la rendre inévitableabmentalite ».664
 
Selon cette théorie, le déclin et la chute finale de Rome n'étaient pas inévitables : ce drame fut l'aboutissement d'une convergence d'événements contingents, dont chacun pris isolément pouvait être surmonté.
 
==== Heather ====
{{lien|Peter Heather}} offre une théorie différente du déclin de l'Empire romain dans son ouvrage ''La Chute de l'Empire romain'' (2005). Il maintient que le système impérial romain, avec ses transitions impériales parfois violentes et malgré un système de communication problématique, était assez bien organisé durant les {{Ier}}, {{IIe}}, et une partie du {{s-|III|e}}. Selon Heather, la première trace réelle de troubles a été l'émergence en Iran de l'[[Sassanides|Empire perse sassanide]] (226-651). Heather écrit :
{{Citation bloc|Les Sassanides étaient suffisamment puissants et soudés pour repousser les légions romaines hors de l'Euphrate, d'une grande part de l'Arménie et de la Turquie du sud-est. Beaucoup de lecteurs modernes ont tendance à penser aux « Huns » comme à des ennemis imbattables de l'Empire romain, alors que pour toute la période objet du débat, c'étaient les Perses qui retenaient l'attention de Rome et de Constantinople. En effet, 20 à 25 % de la puissance militaire de l'armée romaine était mobilisée face à la menace perse à la fin du {{s-|III|e}} et les Empereurs orientaux y consacraient 40 % de leurs forces<ref>[http://anglosphere.com/weblog/archives/000350.html anglosphere.com]</ref>.}}