« Névralgie du trijumeau » : différence entre les versions

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Traitement médical de fond : Etant touché par la maladie, le Tegretol n'a plus de secret pour moi.
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* le [[Nerf maxillaire|{{V}}{{Ind|2}}]] transmettant les informations sensitives issues des téguments de la paupière inférieure, de la joue et de la lèvre supérieure ;
* et le [[Nerf trijumeau#Nerf mandibulaire|{{V}}{{Ind|3}}]] transmettant les informations sensitives issues des téguments la mandibule, le menton et lèvre inférieure (et la langue ) à l'exception de l'angle inférieur de la mandibule.
La névralgie du trijumeau concerne habituellement la zone cutanée innervée par le {{V}}{{Ind|2}} (et souvent le [[Nerf ophtalmique|{{V}}{{Ind|1}}]] etparfois le {{V}}{{Ind|3}}, isolé ou associé au {{V}}{{Ind|2}}) qui se situe entre la paupière inférieure et la lèvre supérieure.
 
La cause du caractère paroxystique de la douleur n'est pas claire. La [[myéline|démyélinisation]] de la racine du nerf joue probablement un rôle dans l'hypersensibilité de ce dernier<ref name="bmj2007"/>.
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== Évolution ==
La maladie évolue lentement vers l'aggravation avec un allongement de la durée des crises et une période inter-crises qui se raccourcit. Elle peut aussi se manifester par l'atteinte d'autres rameaux du {{V}} (mais les trois rameaux ne sont jamais atteints simultanément). La bilatéralisation est rare, mais possible.
 
== Diagnostic ==
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* Le ''Tégrétol'' ([[carbamazépine]], médicament [[antiépileptique]]), a une bonne efficacité sur la fréquence et la sévérité des crises dans la plupart des cas<ref>{{en}} {{Lang|en|Wiffen PJ, McQuay HJ, Moore RA, « Carbamazepine for acute and chronic pain » ''Cochrane Database''}} ''Syst Rev''. 2005;(3):CD005451. {{PMID|16034977}}</ref>, en faisant un bon « test diagnostique ». Il est prescrit en dosage progressif jusqu'à {{Unité/2|10|à=15|mg}} par kilogramme et par jour au maximum.
 
Les effets secondaires sont réputés rares, mais beaucoup de malades en ont malgré tout (somnolence, difficulté à parler, troubles de mémoire, etc.), ce qui en fait le traitement le plus efficace mais le plus aliénant. Une intolérance immédiate est possible ([[allergie]] cutanée et poussée fébrile chez 5 % des patients environ, devant faire interrompre le traitement). Une [[leucopénie]] est également possible, imposant une surveillance de l'[[hémogramme]] en cas d'administration prolongée). En cas de dosages élevés, des dosages sanguins sont utiles. <br />Le ''Tégrétol'' est efficace à court terme pour 70 % des malades, 25 % y sont résistants et 5 % ne le tolèrent pas.
 
D'autres médicaments peuvent être essayés avec des succès variables :