Sonny Stitt

saxophoniste américain

Edward « Sonny » Stitt () est un saxophoniste de jazz américain de style bebop.

Sonny Stitt
Description de cette image, également commentée ci-après
Sonny Stitt à New York (06/07/1976)
Informations générales
Surnom Le loup solitaire
Nom de naissance Edward Stit
Naissance
Boston (Massachusetts)
Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès (à 58 ans)
Washington DC
Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre musical Jazz, bebop
Instruments Saxophone (alto et ténor)
Labels Cobblestone Records, Verve Records, Muse Records, Atlantic Records, Savoy Records, Prestige, Impulse!, Argo Jazz, Roulette Records, Delmark Records, Cadet, Flying Dutchman, Transatlantic Records
Site officiel Sonny Stitt sur Verve Records

Très prolifique, il a enregistré plus de 100 albums dans sa vie. Il a été surnommé le "Loup solitaire" par le critique de jazz Dan Morgenstern en raison de ses nombreuses tournées et de sa dévotion au jazz[pas clair].

Vie et œuvre

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Stitt est né à Boston dans le Massachusetts et a grandi à Saginaw dans le Michigan. Stitt était d'une famille de musiciens : son père enseignait la musique, son frère était pianiste classique et sa mère professeur de piano. Stitt a certes joué dans des orchestres swing mais aussi et surtout dans des orchestres bebop. Il faisait notamment partie du big band de Tiny Bradshaw au début des années 1940.

De 1945 à 1949, Stitt jouait du saxophone alto dans le big band de Billy Eckstine aux côtés de futurs pionniers du bebop comme Dexter Gordon et Gene Ammons. C'est alors qu'il commença à jouer du saxophone ténor plus fréquemment. Plus tard, il se produira notamment avec Gene Ammons et Bud Powell. De 1948 à 1949, Stitt a purgé une peine à la prison de Lexington pour trafic de drogue.

Lorsqu'il jouait du saxophone ténor, Stitt semblait se libérer des critiques selon lesquelles il singeait le style du génie Charlie Parker. Quand le saxophoniste alto Gene Quill fut accusé par un journaliste de jazz de trop jouer comme Parker, il répliqua : « Toi, essaie donc de l'imiter ! ».

Stitt a toujours eu un son original au ténor, immédiatement identifiable. Dans les années 1950, il joua avec le pianiste bebop Bud Powell et le saxophoniste ténor Eddie "Lockjaw" Davis et enregistra plusieurs albums pour le label émergeant Prestige Records et aussi pour Argo, Verve et Roost. On estime généralement que le jeu de Stitt est à son apogée sur ces enregistrements aujourd'hui rares. À la fin des années 1950, Stitt a expérimenté le jazz afro-cubain et on peut en écouter le fruit sur les enregistrements pour Roost et Verve sur lesquels il est associé avec Thad Jones et Chick Corea pour des interprétations latines de standards comme Autumn Leaves.

Stitt a rejoint Miles Davis brièvement en 1960 et on peut l'entendre avec le quintet de 1960 sur les disques Live at Stockholm et En concert avec Europe 1 à l'Olympia à Paris, avec Wynton Kelly, Jimmy Cobb et Paul Chambers. Cependant, Miles fut contraint de le remercier en raison de son alcoolisme et le remplaça par le saxophoniste ténor Hank Mobley.

Puis Stitt rendit hommage à Charlie Parker sur l'album "Stitt Plays Bird" avec Jim Hall à la guitare. Stitt a enregistré nombre de disques mémorables avec son ami le saxophoniste Gene Ammons. Ces enregistrements sont souvent considérés comme les meilleurs à la fois d'Ammons et de Stitt. La collaboration Ammons/Stitt sous cette forme à deux ténors est d'ailleurs une des meilleures de l'histoire du jazz, comparable à celles de Zoot Sims et Al Cohn et de Johnny Griffin avec Eddie "Lockjaw" Davis. Puis Stitt s'est tourné vers le jazz soul et a enregistré avec le saxophoniste ténor Booker Ervin sur l'album Soul People en 1964. Stitt a aussi enregistré dans les années 1960 avec le ténor fétiche de Duke Ellington, Paul Gonsalves. Dans les années 1970, Stitt a quelque peu ralenti sa production mais en 1972, il a tout de même produit un autre classique Tune Up, qui est encore aujourd'hui considéré par beaucoup de critiques de jazz tels Scott Yanow comme sa quintessence. Stitt a été l'un des premiers musiciens de jazz à expérimenter un saxophone électrique (l'instrument était appelé à l'époque un Varitone), comme on peut l'entendre sur l'album Just The Way It Was - Live At The Left Bank, enregistré en 1971 et publié seulement en 2000.

Discographie

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Sonny Stitt en 1971.

Enregistré dans les années 1950

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Enregistré dans les années 1960

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Enregistré dans les années 1970

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Enregistré dans les années 1980

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  • 1980 : Groovin' High (Atlas)
  • 1980 : Atlas Blues "Blow & Ballad" (Atlas)
  • 1980 : Sonny's Back (Muse)
  • 1981 : In Style (en) (Muse, sorti en 1982)
  • 1981 : Sonny, Sweets and Jaws: Live at Bubbas, avec Harry Edison et Eddie Davis (Who's Who in Jazz)
  • 1981 : Just in Case You Forgot How Bad He Really Was (32 Jazz)
  • 1983 : The Last Stitt Sessions (Muse)
  • 1988 : Sonny Stitt Featuring Howard McGhee (Jazz Life)

En tant que sideman

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Références

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Liens externes

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